Un p'tit Kadô
Publié : dim. 04 mars 2007 21:03
Bonsoir à vous tous !!
Je n'ai pas pu résister à vous faire partager une trouvaille ! J'ai retrouvé dans ma bibliothèque un vieux bouquin de jardinage, écrit par Lasausse, publié à Tournai en 1867, "Calendrier du jardinier bourgeois" ! J'ai tapé (exactement le texte cela va sans dire!!) ce qu'il préconise pour le mois de mars, pour les potirons et les tomates, et en bonus ce qu'il dit des vers de terre !
Bonne lecture ! j'espère que cela vous plaira !
Potiron. Afin de récolter de bonne heure, on sème sur couche, sous châssis ou sous cloches, dans du terreau. Quelques jardiniers repiquent sur couche, puis mettent en place en Mai. Si on ne sème que fin Mars, ce sera en pot sur couche, on mettra en place en dépotant. Si on veut de très gros potirons, on fait un trou très large, profond de 0m ,30; on y étend 0m ,15 de fumier très-consommé, puis dessus 0m ,20 de terreau. On repique un plant au milieu de ce trou ; on couvre d’une cloche s’il fait froid, surtout la nuit. On ne laisse pousser qu’une seule tige. Quand un fruit est bien noué, on pince à deux yeux au-dessus. On supprime toutes les pousses latérales à la tige. On facilite la végétation des racines qui sortent à chaque nœud. On tient la terre fraîche.
On peut semer fin Avril sur place.
Aux environs de Paris, c’est le gros jaune, à pédoncule de même couleur que l’on cultive le plus.
Le giraumon turban qui est joli se conserve jusque fin mars dans un fruitier et le potiron d’Espagne jusqu’en Mai.
La graine de deux à quatre ans est préférable à la nouvelle, parce qu’elle donne plutôt et en plus grand nombre des fleurs femelles.
Tomate ou pomme d’amour. Pour récolter fin Juillet, on sème les premiers jours de ce mois sur couche, sous châssis. Quand le plant est presque bon à repiquer, on établit une autre couche de 0m ,40 à 0m , 45 d’épaisseur sur 0m ,75 de largeur ; on la couvre de 0m , 20 à 0m ,25 de terreau. Quand la chaleur est développée, on trace deux rangs ; on transplante en quinconce à 0m ,75 de distance sur la ligne et on couvre de cloches. On donne l’air quand la température le permet. En Mai, on enlève les cloches. On enfonce les forts échalas aux pieds des plantes ; on attache au fur et à mesure qu’elles grandissent, mais on ne laisse que trois branches. Quand il y a suffisamment de fleurs, on pince les extrémités des branches et peu-à-peu on supprime tous les bourgeons. Aussitôt que les fruits arrivent à leur grosseur, on les découvre, c’est-à-dire qu’on enlève les feuilles qui les abritent du soleil. On laisse au moins une partie du pétiole. Les tomates alors rougissent promptement.
Pendant toute le végétation, il faut arroser fréquemment. C’est essentiel.
Voici un moyen simple de conservation : on choisit des tomates mûres plutôt petites que grosses ; on les place avec soin dans un bocal de verre, de grès ou de terre, que l’on remplit complètement jusqu’à 0m ,4 ou 0m ,5 de l’orifice ; on verse dans le bocal de l’eau dans laquelle on a fait dissoudre du gros sel de cuisine jusqu’à saturation, ou au moins jusqu’à ce qu’un œuf surnage dans la dissolution. On couvre soigneusement.
Vers de terre (lombrics).Dans les jardins dont le sol est humide ou seulement frais, ces vers sont très nombreux. Ils nuisent aux semis et aux jeunes plant, en soulevant la terre et se creusant des galeries. Ces insectes ont beaucoup d’ennemis. Les principaux sont : la taupe ; le hérisson et le vanneau. On n’introduit pas la taupe dans les jardins clos de murs ; le remède serait plus dangereux que le mal, mais on y introduit le hérisson qui chasse la nuit, puis surtout le vanneau qui chasse toute la journée et auquel on rogne une aile.
Au mois de mars de chaque année, à Tournai en Belgique, des marchands viennent offrir de ces jolis oiseaux des marais à tous les possesseurs de jardins. Ils les vendent fr. 1 à fr. 1-25.
Je n'ai pas pu résister à vous faire partager une trouvaille ! J'ai retrouvé dans ma bibliothèque un vieux bouquin de jardinage, écrit par Lasausse, publié à Tournai en 1867, "Calendrier du jardinier bourgeois" ! J'ai tapé (exactement le texte cela va sans dire!!) ce qu'il préconise pour le mois de mars, pour les potirons et les tomates, et en bonus ce qu'il dit des vers de terre !
Bonne lecture ! j'espère que cela vous plaira !
Potiron. Afin de récolter de bonne heure, on sème sur couche, sous châssis ou sous cloches, dans du terreau. Quelques jardiniers repiquent sur couche, puis mettent en place en Mai. Si on ne sème que fin Mars, ce sera en pot sur couche, on mettra en place en dépotant. Si on veut de très gros potirons, on fait un trou très large, profond de 0m ,30; on y étend 0m ,15 de fumier très-consommé, puis dessus 0m ,20 de terreau. On repique un plant au milieu de ce trou ; on couvre d’une cloche s’il fait froid, surtout la nuit. On ne laisse pousser qu’une seule tige. Quand un fruit est bien noué, on pince à deux yeux au-dessus. On supprime toutes les pousses latérales à la tige. On facilite la végétation des racines qui sortent à chaque nœud. On tient la terre fraîche.
On peut semer fin Avril sur place.
Aux environs de Paris, c’est le gros jaune, à pédoncule de même couleur que l’on cultive le plus.
Le giraumon turban qui est joli se conserve jusque fin mars dans un fruitier et le potiron d’Espagne jusqu’en Mai.
La graine de deux à quatre ans est préférable à la nouvelle, parce qu’elle donne plutôt et en plus grand nombre des fleurs femelles.
Tomate ou pomme d’amour. Pour récolter fin Juillet, on sème les premiers jours de ce mois sur couche, sous châssis. Quand le plant est presque bon à repiquer, on établit une autre couche de 0m ,40 à 0m , 45 d’épaisseur sur 0m ,75 de largeur ; on la couvre de 0m , 20 à 0m ,25 de terreau. Quand la chaleur est développée, on trace deux rangs ; on transplante en quinconce à 0m ,75 de distance sur la ligne et on couvre de cloches. On donne l’air quand la température le permet. En Mai, on enlève les cloches. On enfonce les forts échalas aux pieds des plantes ; on attache au fur et à mesure qu’elles grandissent, mais on ne laisse que trois branches. Quand il y a suffisamment de fleurs, on pince les extrémités des branches et peu-à-peu on supprime tous les bourgeons. Aussitôt que les fruits arrivent à leur grosseur, on les découvre, c’est-à-dire qu’on enlève les feuilles qui les abritent du soleil. On laisse au moins une partie du pétiole. Les tomates alors rougissent promptement.
Pendant toute le végétation, il faut arroser fréquemment. C’est essentiel.
Voici un moyen simple de conservation : on choisit des tomates mûres plutôt petites que grosses ; on les place avec soin dans un bocal de verre, de grès ou de terre, que l’on remplit complètement jusqu’à 0m ,4 ou 0m ,5 de l’orifice ; on verse dans le bocal de l’eau dans laquelle on a fait dissoudre du gros sel de cuisine jusqu’à saturation, ou au moins jusqu’à ce qu’un œuf surnage dans la dissolution. On couvre soigneusement.
Vers de terre (lombrics).Dans les jardins dont le sol est humide ou seulement frais, ces vers sont très nombreux. Ils nuisent aux semis et aux jeunes plant, en soulevant la terre et se creusant des galeries. Ces insectes ont beaucoup d’ennemis. Les principaux sont : la taupe ; le hérisson et le vanneau. On n’introduit pas la taupe dans les jardins clos de murs ; le remède serait plus dangereux que le mal, mais on y introduit le hérisson qui chasse la nuit, puis surtout le vanneau qui chasse toute la journée et auquel on rogne une aile.
Au mois de mars de chaque année, à Tournai en Belgique, des marchands viennent offrir de ces jolis oiseaux des marais à tous les possesseurs de jardins. Ils les vendent fr. 1 à fr. 1-25.