En tous cas rien à voir avec le Brighamia (qui n'a rien d'un palmier, en dépit du nom vulgaire donné par son programme de commercialiséation massive). Le Brighamia est une campanulacée, donc une plaznte à fleurs dicotylédone de base, une campanule à grosse tige en gros
Le Brighamia est presque éteint à Hawaii. A cause des espèces invasives (en particulier chèvres et cochons) il a été complètement détruit dans son habitat naturel et seules quelques petites populations isolées au milieu de quelques falaises littorales escarpées, inaccessibles aux chèvres (et a fortiori aux acteurs

)
Jusqu'en 2001 Brighamia insignis n'était cultivé que dans quelques jardins botaniques. En France notamment le Conservatoire Botanique National de Brest en maintenait et en multipliait depuis 20 ans environ. Mais seuls quelques passionnés de caudex en avaient entendu parler.
En 2000 un consortium anglo-saxon, avec l'appui de l'IUCN (union internationale pour la conservation de la nature) a développé avec la Hollande un programme de multiplication in vitro par millions.
L'avantage, c'est que cette espèce est connue, que l'on peut en profiter pour "sensibiliser" au problème de l'extinction des espèces (à ceci près que la survulgarisation à des fins commerciales a totalement détruit le message lui-même), et surtout que ça rapporte énormément d'argent à quelques organismes de conservation de la flore, qui jusque là devaient se serrer la ceinture.
Le désavantage c'est que :
1. comme on la trouve dans toutes les jardineries les gens s'imaginent que c'est une plante commune alors qu'elle est pratiquement condamnée à l'extinction, comme beaucoup d'autres hawaiiennes (les Hibiscadelphus par exemple). Donc plus personne ne s'en soucie, sauf l'IUCN et quelques jardins botaniques (retour à la case départ)
2. les plantes ainsi multipliées sont des clones (des boutures, si on veut) et ne peuvent donc pas être utilisées pour une réintroduction éventuelle si par hasard on pouvait restaurer le milieu naturel (ce qui n'est pas le cas de toute façon)
La même politique a été appliquée (par le même consortium) au sujet du Wollemia nobilis, avec le même succès et les mêmes défauts.