Bonchouère
Pour faire une synthèse et peut-être apporter des infos, voici :
1) l'association de plantes peut avoir des effets positifs, négatifs ou neutres (truisme de départ

)
2) ces effets sont largements débattus par la communauté agronomique et écologiste. Eh oui, trouver l'association d'or n'est pas pour demain
Il faut, en théorie, associer des plantes qui n'ont pas des besoins en conditions de culture trop différents (p. ex., pas un cactus et un babanier...) car ils seraient contradictoires. (Il ne faut pas que ce qui est bon pour l'un soit "trop" toxique pour l'autre...)
En revanche, si on associe deux plantes qui ont des besoins exactement similaires (en proportions d'éléments), il est peu probable que les deux aient exactement la même efficacité (c'est-à-dire, l'une pourra exploiter des substrats même moins concentrés en ressource, et abaissera alors la quantité de ressource jusqu'à ce niveau, inférieur à celui supportable par l'autre).
Il faut nuancer ceci, mais ce serait trop complexe ici.
On peut retenir un principe d'acceptation, de complémentarité (la symbiose en fait partie) entre les plantes qui aboutit à une meilleure exploitation des ressources à quantité de soins équivalente.
Il y a des effets d'exclusion, soit directe par exploitation des ressources, soit par exemple par l'émission de toxines justement évoquée par le sieur John

, connu également chez les Euphorbes. Bref.
Les végétaux ne sont pas toujours des végétaux pour les végétaux

.
Tout ça pour dire que, j'ai évoqué quelques trucs, mais c'est très complexe, et personne ne peut vraiment prévoir.
John, la seule chose qu'il te reste à faire, ce sont des essais. Parce que les relations entre les plantes même d'un set d'espèces données, dépendent du substrat, de l'exposition, de l'âge de tes sujets et même de leurs caractéristiques individuelles génétiques, etc... Et tu trouveras rarement un agronome qui a testé des combinaisons des espèces que tu cultives.
Je sais que personnellement, ça marche plutôt toujours bien. Vraiment. Même des plantes exactement de la même espèce coexistent bien (sauf quand l'une devient la plus grosse... équilibre difficile à tenir sur le long terme

). J'évite de mettre des euphorbes dans les pots des autres mais c'est plus par superstition, je n'ai jamais essayé.
En fait, j'avoue même cultiver dans les mêmes pots des plantes qui n'ont pas du tout les mêmes besoins (p. ex., des boutures de cactus dans des pots de bambous des marais

!!!! et ça marche !).
L'interêt principal pour moi, c'est le gain de place. Les gros pots sont plus hauts, le substrat est plus homogène, ou plutôt les variations moins brutales. On diminue les effets de bord dans le pot (l'interêt d'utiliser la terre cuite est nul pour les petits pots : deshydratés trop vite ; et pour les gros pots : surface ridicule comparée au volume) (ah oui, mais on augmente les effets de bord sur la table : plus difficile à paver

). Alors, à surface utilisée équivalente, les racines on plus de place pour leurs gambettes. La maniabilité (du pot et à l'intérieur du pot) sont inférieurs mais l'équilibre avec la faune, etc, plus facile à atteindre. Traitements plus difficiles mais moins besoin de traitements

.
Je mets mes pots à l'extérieur dehors et dans les gros, je retrouve une macrofaune (plus ou moins

!) complète à la fin de l'hiver.
Et si on ajoute le principe de complémentarité, on peut diminuer drastiquement la surface utilisée. L'association litchi-dattier donne p. ex. de très bons résultats. Je fais toujours mes boutures et semis dans les gros pots : le substrat est régulé, homogénéisé, par la ou les grandes plantes (bon pour le repiquage c'est moins cool mais bon).
Enfin ça c'est dans le meilleur des mondes, ça dépend de la chance du moment

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