Mes connaissances sont incluses dans celles d'Igloo, donc...
Je dirai que,
de par ma formation 
(écologie évolution coûts-bénéfices) (juste pour me présenter, pas pour asseoir mon propos

!) j'aurais tendance à penser que ce qui est chimique ou artificiel (tiens, l'huile de coude aussi c'est artificiel

; tout l'est, rien ne l'est...) n'est pas forcément pire pour le jardin. Le Colonel Igloo a très justement donné l'exemple du Round Up apparemment décomposé en 15 jours. Ici on ne va pas débattre de cet exemple, car ce n'est qu'une illustration, une image : il y en a d'autres du même type.
Ex.: l'huile de coude a un coût énergétique (manger pour aller travailler aux champs) (pour manger, pour...

). S'il faut trop se nourrir, si ça prend trop de temps, il peut finir par y avoir un besoin tel de nourriture, qu'une agriculture à côté, aux pesticides, sera nécessaire pour nourrir les jardiniers seulement amateurs. Ce n'est qu'un cas théorique d'équilibre coût-bénef donc pas à contredire évidemment.
De la même manière, l'usage de la chimie a un bénéfice (gain en temps, gain en énergie au moment du travail) (c'est à cause de ce bénéfice à court terme qu'elle est utilisée ; je dois ajouter qu'il y a un exemple de culture de riz chinois traditionnels (le riz et la culture) qui ont été remplacés par des modernes (riz ultrasélectionné pour la productivité mais peu vigoureux, et culture forcenée pour le maintenir en vie du coup) et que ça a été moins rentable) qui se sont avérés moins rentables) et un coût (à long terme : énergie nécessaire à la dégradation des toxines, au retour du système dans un état "plus viable", "plus normal") (je mets des guillemets parce que ça ne veut rien dire, tout le monde s'étripe pour savoir si ça a un sens ou pas, enfin bon).
Ai-je été confus

?
Aussi : des cas de pollution supérieure avec l'AB (purin de porc et nappes phréatiques, problèmes de santé publique divers, etc). Sans oublier que ce qui est moins efficace, moins rentable à court terme (censé être compensé par le long terme), révèle que ça nécessite aussi plus d'énergie à court terme... Donc il faut voir, en réalité, quelle pollution (énergie dissipée) on s'autorise à court terme (p. ex. Round Up) et laquelle on s'interdit à long terme (p. ex. CO2, méthane ou etc). Il n'y a pas une méthode qui "pollue moins", il y a des méthodes qui polluent "différemment", et c'est par un cocktail judicieux (dans le temps et dans l'espace) que l'on permet aux systèmes dont on veut qu'ils restent tels quels, d'être résilients.
Voilà pour la confuse théorie ; pour la pratique eh bien je n'en sais rien ; mais honnêtement je ne crois pas que quiconque sache vraiment quel serait ce cocktail miraculeux.
A plus les cocos
