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nénesse:petit joueur du BRF
Publié : lun. 07 janv. 2008 23:34
par nénesse 55
saludas,
Une superficie bien modeste d'une huitaine de m2 au pied d'un petit escarpement de carrière a été piochée et épierrée voilà deux ans. Du fumier de cheval a amendé la couche arable (le mot sol est inadapté) et a permis la production d'une belle ligne de courgettes. L'été dernier, aucune oroginalité, une ligne de tomates a été l'échec total.
L'entretien d'arbres fruitiers a produit la matière première fragmentée à la hachette sur un billot. Habituellement, tout passe à la chaudière mais c'est encombrant et il faut que le bois sèche, d'où la tentation de l'expérience novatrice. Il n'y a plus qu'à attendre l'apparition des champignons.
Publié : mar. 08 janv. 2008 18:26
par JeanClaudeH
...Il me semble que les fragments conservent l'écorce intacte et que nombre de ces fragments sont très gros, ce qui ne facilitera peut-être pas le travail des mycés et champis...mais si le sol a cet endroit est riche en microfaune et microflore, il est possible que ça marche...
L'éclatement de l'écorce est déterminant pour la suite du processus, l'écorce étant l'obstacle à la colonisation nécessaire par les champis...
Pour de petites quantités de BRF, il m'arrive aussi de faire appel au "broyeur du pauvre" : hache + sécateur carburant à l'huile de coude...mais avant de sectionner les branchages, je les pose sur un billot et leur assène quelques coups de masse ou de massette, histoire d'éclater l'écorce et de fragmenter en longueur la section des branches...préparé de cette manière, je constate que le broyat "hand-made" se dégrade tout aussi bien et à la même vitesse que celui fait avec un broyeur...
Publié : mar. 08 janv. 2008 22:16
par capucine33
eh bien nénesse pas si petit joueur que cela !
quel boulot tu t'es fait là mais il faudra du temps pour le reste de la décomposition
mais je vois là ta détermination à faire quelque chose de ce terrain apparemment bien ingrat ...
au risque de te décourager à en tirer qq chose , tu peux tenter une culture sur butte , en délimitant un carré en hauteur et y planter ds un substrat enrichi au lieu de tenter d'enrichir
toute la parcelle . certes il te faudrait investir ds l'apport de terre vegétale livrée sur place et versée sur ce BRF made in 55
OK , les conseilleurs sont pas les payeurs

Publié : jeu. 10 janv. 2008 9:41
par nénesse 55
saludas,
merci Jean-Claude pour tes observations et conseils pertinents
capucine33 a écrit :
mais je vois là ta détermination à faire quelque chose de ce terrain apparemment bien ingrat ...
certes il te faudrait investir ds l'apport de terre vegétale livrée sur place et versée sur ce BRF made in 55
OK , les conseilleurs sont pas les payeurs

Ce terrain minuscule n'est pas si ingrat que cela parce que j'y ai déversé des volumes conséquents de fumier de cheval, le bas de pente fermé par un mur en aval est une surface de drainage gardant bien l'humidité tout en étant exposé SE, donc soleil levant et zénith (pour les tomates l'été dernier, ça n'y a pas fait).
Le BRF n'y était donc pas indispensable et c'est pourquoi j'assimile la démarche à un jeu. Evidemment le geste novateur et le désir de voir "si cela marche chez moi" y sont pour quelque chose. Le mobile le plus efficace a été surtout le côté insupportable de tout gaspillage et ma capacité à imaginer dans tout déchet une valorisation possible. C'est fou ce qu'on améliore son niveau de vie en détournant des objets jetés de leur fonction primitive et en évitant d'acheter du matos souvent onéreux.
Il ne faut surtout pas envoyer le nénesse sur une décharge, il revient avec davantage que ce qu'il y a emmené...
J'ai récupéré 5 corps de frigo que je place en plein cagnard et consacre au basilic, aneth etc. Les frigos sont assimilables à des buttes artificielles et l'eau en excès peut s'évacuer. Quand il s'agit de parfumer la salade ou un poisson, hop, un petit aller et retour dans la cour et
au plaisir de vous lire, chers collègues "terreux"
