Les recettes d'hommes....oubliées !
Publié : lun. 14 janv. 2008 9:05
Je ne savais pas trop comment appeler ce sujet. On a tous dans nos belles provinces ces recettes sans âge, que les hommes se transmettent de père en fils. Secrets, étrangetés, bizarreries, cette cuisine là fait penser un peu à la sorcellerie. Vous allez mieux comprendre mon propos en lisant cette première recette...
Dans le film "Les bronzés font du ski" le scénariste l'appelle "la Fougne" en fait cette recette savoyarde s'appelle :
LA PETAFINE
Ne jetez plus vos vieux fromages.
On râpe les vieux fromages, on met ces râpures revenir dans du lait tiède, dans une grande jarre en grès, le tout doit former une pâte, on ajoute 3 fromages frais de chèvre et de vache, et on mélange bien à la main, je vous l'ai dit c'est une cuisine d'homme..!
On sale on poivre et on arrose d'une généreuse rasade d'eau de vie, on recouvre d'un linge propre que l'on attache bien autour de la jarre, et on l'oublie...
Pour mon mari (Natif de l'Isère) la pétafine était un cérémonial. Chaque année avait lieu le traditionnel repas des collègues de bureau, entre hommes. Sur des tranches de pain de campagne, ils étalaient la Pétafine généreusement, et faisaient glisser le tout d'une gorgée de côte du Rhône.
Certain rajoute de l'ail, j'ai même entendu dire qu'autrefois l'absinthe entrait dans la composition de la pétafine.
En tout cas l'ami Guignol a fait de ce mot, le verbe petafiner : qui signifie aplatir quelqu'un d'un coup de poing. Je pense que c'est une bonne image de ce mélange dauphinois.
Dans le film "Les bronzés font du ski" le scénariste l'appelle "la Fougne" en fait cette recette savoyarde s'appelle :
LA PETAFINE
Ne jetez plus vos vieux fromages.
On râpe les vieux fromages, on met ces râpures revenir dans du lait tiède, dans une grande jarre en grès, le tout doit former une pâte, on ajoute 3 fromages frais de chèvre et de vache, et on mélange bien à la main, je vous l'ai dit c'est une cuisine d'homme..!
On sale on poivre et on arrose d'une généreuse rasade d'eau de vie, on recouvre d'un linge propre que l'on attache bien autour de la jarre, et on l'oublie...
Pour mon mari (Natif de l'Isère) la pétafine était un cérémonial. Chaque année avait lieu le traditionnel repas des collègues de bureau, entre hommes. Sur des tranches de pain de campagne, ils étalaient la Pétafine généreusement, et faisaient glisser le tout d'une gorgée de côte du Rhône.
Certain rajoute de l'ail, j'ai même entendu dire qu'autrefois l'absinthe entrait dans la composition de la pétafine.
En tout cas l'ami Guignol a fait de ce mot, le verbe petafiner : qui signifie aplatir quelqu'un d'un coup de poing. Je pense que c'est une bonne image de ce mélange dauphinois.