Bonjour à tous !!!!
Une amie qui participe également à ce défi mais pas sur ce forum à trouvé ces informations qui me semble utiles ( je ne pense pas qu'elle m'en voudra de la citée

) :
renseignements pris du Jardin Botanique de Montréal,
L'oiseau du paradis, de la famille des Strelitziacées, est une plante herbacée originaire des régions tropicales et subtropicales d'Amérique du Sud, d'Afrique du Sud et de Madagascar.
La plante, sans tronc principal, forme un massif de longues feuilles coriaces d'environ un mètre de hauteur. L'inflorescence est constituée d'une bractée de 15 cm, en forme de bateau, de laquelle émergent successivement six fleurs. Chacune possède 3 sépales orange et 3 pétales bleu-pourpre. L'ensemble confère une apparence de tête d'oiseau d'où le nom commun "Oiseau de Paradis".
De culture assez facile, le Strelitzia exige toutefois un bon éclairage, une fertilisation adéquate et une période de repos hivernal pour initier la floraison.
Lumière : Cette plante a besoin d'au moins quatre heures de soleil par jour, sinon elle ne fleurira pas.
Arrosage : Arrosage copieux et humidité ambiante élevée en période de croissance. Laisser sécher sur 3 cm entre les arrosages. En période de repos, n'arroser que pour empêcher le mélange de se dessécher.
Température : La température normale d'une pièce (18-25°C) lui convient parfaitement. Toutefois, durant l'hiver (novembre et décembre), il faut lui allouer une période de repos annuel. Placer alors dans une piè
ce fraîche (10-12°C) mais éclairée, diminuer la fréquence des arrosages et de la fertilisation. Éviter les courants d'air froid.
Floraison : La plante commence à produire des fleurs vers l'âge de six ans. Durant la floraison, enlever les fleurs à mesure qu'elles se fanent. Après la floraison, couper la hampe florale tout près du feuillage.
Multiplication : La division des rejets au printemps donne des plants prêts à fleurir en 2 ou 3 ans. À partir de semis, la floraison peut prendre jusqu'à 10 ans.
Fertilisation : En période de croissance active (mars à septembre), utiliser un engrais riche en phosphore (15-30-15) en alternance avec un engrais riche en azote (21-7-7). Fertiliser à chaque semaine au quart de la dose recommandée mensuellement. Durant l'hiver, fertiliser avec un engrais élevé en potassium (10-10-27).
Rempotage : Au printemps dans un terreau fertile mais qui se draine bien.
Un mélange de terreau à base de compost fibreux (1/3), de sable grossier (1/3) et de tourbe de sphaigne (1/3). Pour maintenir une bonne structure, ajouter un peu de fumier de bovin desséché.
Multiplication : Semis ou division des touffes au printemps. Tailler les racines en sections comprenant quelques feuilles. Appliquer un fongicide à base de soufre ou de la poussière de charbon sur l'entaille et rempoter. Placer sous éclairage tamisé et arroser parcimonieusement jusqu'à la reprise (environ 6 semaines). Traiter ensuite comme un plant mature.
Ravageurs : Cochenilles, puceron, araignées rouges.
La germination des semences de Strelitzia
D'après les expériences de germination du Dr. Norman Deno, les semences de l'oiseau du paradis (Strelitzia reginae) fraîchement récoltées et semées ne germent pas.
Il a remarqué que ces semences ont des enveloppes imperméables et qu'il est préférable de les "scarifier" avant de les mettre à germer. La scarification consiste à inciser un peu le tégument ou l'enveloppe de la graine afin de permettre la pénétration de l'eau et les échanges gazeux. On peut s'y prendre de plusieurs façons mais la plus simple est de placer les semences dans un pot tapissé de papier sablé et d'agiter un peu. Après scarification des semences fraîches, le taux de germination enregistré est passé à 25%, à une température de 21(C et à la noirceur.
Par contre, après un an d'entreposage à sec, il a constaté que 80% des semences ont germé à l'intérieur de 2 à 4 semaines à une température de 21( C et à la noirceur. Ces semences ont donc besoin d'une période d'entreposage à sec pour atteindre la maturité avant de pouvoir germer.
Références : Seed germination Theory and Practice. Dr. Norman Deno. 1996.