taille saule pleureur
- AP54
- Grossiste en parlotte
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Ailees, tu aurais une photo du sekka ?
Jardins des villes, jardins des champs, en Lorraine
http://www.jardinmirabelle.canalblog.com
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- Fleur de pipelette
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- Localisation : Liège, Belgique
Donc tu confirmes que c'est impossible mtnt. Ben zut alors, avec les travaux dans la maison, on s'est fait rattraper. Il faut dire que le zèbre perd ses dernières feuilles en décembre et bourgeonne début mars (c'est là que j'ai alerté les jardiniers qui, débordés, arrivent seulement mtnt).Sylvain a écrit : Meilleure période pour faire ça, l'hiver... ou l'été (de préférence l'hiver). Surtout PAS en période de montée ou de descente de sève, donc ni au printemps ni en automne.
Là, je me fais pas trop de souci. C'est pas un gage de santé, mais elles tiennent depuis longtemps, donc à moins d'être rongées de l'intérieur, ça doit tenir.Sylvain a écrit :D'un côté, revenir sur les premières têtes de chat est tentant, surtout qu'on ne sait pas à quel point elles sont fragilisées ni si, mécaniquement, elles peuvent - et pour combien de temps - supporter le volume de feuilles et de branches situé au-dessus. Mais d'un autre, ce serait supprimer un grand volume de végétation en une fois.
C'est vrai sinon que cette double hauteur lui donne un drôle de look, mais revenir au premier me semble l'alourdir, vu que les branches ont été taillées "en plateau" (toutes au même niveau). Enfin, si ce n'est le risque de casse, cette esthétique bizarre n'intervient que pendant deux mois, lorsqu'il est sans feuille. Le reste du temps, on ne voit rien...
Merci à tout le monde pour tous vos conseils, en tout cas!

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- Fleur de pipelette
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- Inscription : mar. 27 mars 2007 13:53
- Localisation : Liège, Belgique
Bonjour à tous,
Je reviens avec mon saule.
J'ai résolu temporairement mon dilemme. Histoire de ne pas le fragiliser (sanitairement) en le coupant totalement en période de montée de sève, mais afin d'un peu l'alléger et surtout de récupérer de la luminosité pour tout ce qui est dessous, j'ai coupé une branche sur deux (environ). Ne riez pas, je suis très sérieux.
L'immeuble voisin est ainsi toujours masqué, l'arbre est peut-être moins traumatisé (?) que si je l'avais rabattu totalement en avril. Tout le monde semble content. Ceci m'a néanmoins permis de le jauger et de remarquer que pas mal de branches sont en effet pourries de l'intérieur...
A surveiller, donc, voire à traiter.
Ceci dit, ça n'a pas été facile. Heureusement, le voisin, qui nous prêtait l'échelle à trois niveaux, a très gentiment insisté pour nous aider. Esthétiquement, c'était pas évident non plus de choisir les branches à tailler sans trop déséquilibrer sa silhouette. Et puis, il y a eu l'énorme travail de broyage des branchettes et de découpe des gros morceaux.
Voici quelques photos:
La silhouette générale:

Le détail de quelques branches:

De plus, il repousse déjà (la taille date du 5 mai, soit un peu plus de trois semaines):

Mon objectif: faire subir le même sort aux autres branches l'hiver prochain, en gardant celles plus courtes qui auront ressurgi suite à cette taille-ci. Ainsi, j'aurai réduit sa masse en deux fois et donc à aucun moment totalement perdu ce qui fait son intérêt.
Je sais que certains avaient proposé de tailler le second niveau de branches. Je n'ai pas voulu risquer cela trop vite, me laissant le temps de voir ce qu'il donne avec une taille plus modérée. Si j'avais taillé tout d'un coup, plus moyen de revenir en arrière, évidemment...
Mais si le résultat n'est pas satisfaisant, on passera à une taille plus courte, ce qui serait également plus pratiques pour le faire soi-même sans craindre la chute.
Merci encore pour vos conseils.
Je reviens avec mon saule.
J'ai résolu temporairement mon dilemme. Histoire de ne pas le fragiliser (sanitairement) en le coupant totalement en période de montée de sève, mais afin d'un peu l'alléger et surtout de récupérer de la luminosité pour tout ce qui est dessous, j'ai coupé une branche sur deux (environ). Ne riez pas, je suis très sérieux.

L'immeuble voisin est ainsi toujours masqué, l'arbre est peut-être moins traumatisé (?) que si je l'avais rabattu totalement en avril. Tout le monde semble content. Ceci m'a néanmoins permis de le jauger et de remarquer que pas mal de branches sont en effet pourries de l'intérieur...

Ceci dit, ça n'a pas été facile. Heureusement, le voisin, qui nous prêtait l'échelle à trois niveaux, a très gentiment insisté pour nous aider. Esthétiquement, c'était pas évident non plus de choisir les branches à tailler sans trop déséquilibrer sa silhouette. Et puis, il y a eu l'énorme travail de broyage des branchettes et de découpe des gros morceaux.
Voici quelques photos:
La silhouette générale:

Le détail de quelques branches:

De plus, il repousse déjà (la taille date du 5 mai, soit un peu plus de trois semaines):

Mon objectif: faire subir le même sort aux autres branches l'hiver prochain, en gardant celles plus courtes qui auront ressurgi suite à cette taille-ci. Ainsi, j'aurai réduit sa masse en deux fois et donc à aucun moment totalement perdu ce qui fait son intérêt.
Je sais que certains avaient proposé de tailler le second niveau de branches. Je n'ai pas voulu risquer cela trop vite, me laissant le temps de voir ce qu'il donne avec une taille plus modérée. Si j'avais taillé tout d'un coup, plus moyen de revenir en arrière, évidemment...
Mais si le résultat n'est pas satisfaisant, on passera à une taille plus courte, ce qui serait également plus pratiques pour le faire soi-même sans craindre la chute.
Merci encore pour vos conseils.
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- Fleur de pipelette
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- Inscription : mar. 27 mars 2007 13:53
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Bonjour à tous,
Cette fois, nous nous y sommes pris à temps!
Enfin, vu l'hiver plutôt doux, c'était peut-être déjà tout juste, car les bourgeons gonflaient dangereusement.
Quelle vigueur dans cet arbre: il perd ses feuilles très tard (sur tout le mois de décembre en 2006, jusqu'à la mi-décembre en 2007) et redémarre si tôt (début mars l'an dernier, et c'eut peut-être été plus tôt encore cette année, si un coup de froid ne se décide à ralentir tout ça).
Quelle vigueur aussi, lorsque je vois des racines pousser dans son propre bois pourri. L'arbre qui se nourrit de lui-même, et pousse dans l'humidité qu'il se crée. Pour un peu, on croirait une de ces plantes tropicales, style banyan étrangleur.
Cependant, vous l'aurez compris, s'il se comporte vigoureusement, il est depuis longtemps mangé de l'intérieur. Nombreuses branches creuses, tronc principal probablement très attaqué aussi (l'écorce ne tient plus sur un côté). Ca n'a pas l'air de l'affecter, et si je suis bien l'affaire, c'est un arbre qui veille simplement à protéger son cambium en se moquant royalement de son coeur mort.
Néanmoins, j'ai du mal à évaluer son risque de fracture, et j'ai entendu dire, par ailleurs, que c'était le seul arbre pour lequel les assurances refusaient de couvrir les élagueurs. Du coup, nous ne nous sommes pas sentis toujours très à l'aise, l'échelle trois niveaux appuyée sur ces étages de branches (creuses), et nous-mêmes perchés à 6-8 mètres de hauteur.
Mais bon, le travail est fait, que je vous laisse découvrir en photos. Un dernier détail: même si nous aurions voulu suivre les conseils de tailler au plus près des têtes de chat, il a souvent été plus facile, armé de notre petite scie, de tailler à 5-10cms. C'est sans doute moins "réglementaire", mais vu les risques de déséquilibre, nous avons proscrit l'usage d'une tronçonneuse. Je n'aurais pas voulu prendre le risque de se couper le bras, en plus de se casser la jambe, en cas de chute.
Avant:

Après:

Pour l'avenir, je ne sais pas trop. A vrai dire, j'aimerais autant appuyer mon échelle plus bas et tailler à l'échenilleur (des branches plus fines). Initialement, je pensais tailler chaque année la moitié de la ramure, histoire de provoquer la repousse. Mais la taille de la moitié des grosses branches, l'an dernier, n'a pas provoqué tant de repousse que cela, et j'ai bien l'impression, au vu des faibles branchettes (cfr seconde photo), que la sève s'est plutôt redirigée dans les branches restantes, les renforçant encore (et certaines avaient déjà 10cms de diamètre).
Ceci signifierait que si je procède de même avec les branches d'un an (en janvier 2009), si j'en taille la moitié, la sève se redirigera vers les autres (comme cela se fait d'ailleurs naturellement vers les plus fortes au détriment des moins fortes) plutôt que de permettre l'apparition de jeunes repousses. Dans ce cas, l'année suivante, en taillant celles de deux ans, je me retrouverais de toute façon avec un arbre nu. Dites-moi si je me trompe...
Un autre possibilité serait de tailler une tête de chat sur deux, chaque année. Les réserves nutritives se trouvant dans les têtes - si j'ai bien compris l'un des messages précédents - ces têtes rejetteraient abondamment. En gardant une tête sur deux, je me retrouverais à terme à tailler des branches de deux ans, alternativement sur la moitié des têtes. Je ne réalise cependant pas encore très bien l'impact esthétique que cela aurait sur l'arbre (principalement en hiver).
Mon objectif est, si possible, de ne pas me retrouver tous les 2 ou 3 ans avec une taille trop importante et un arbre dénudé (même si ses nombreux moignons rendent sa silhouette plutôt agréable), donnant des "nids" de feuilles peu esthétiques, mais de garder un arbre aéré, régulièrement entretenu, aux branches faciles à tailler, et sans ruptures esthétiques brutales. Si vous avez des commentaires à faire sur mes propositions, ou si vous avez de meilleures idées, n'hésitez pas...
Pour le reste, je sais que cet arbre n'est pas à sa place (en plus, sur une colline, sans point d'eau à proximité), mais ça fait 40-50 ans (le quartier, construit en 53 de manière planifiée par une société de logement social, en est encore rempli) qu'il est là et tant la maison que l'arbre ne semblent pas en soufrir. Etant déséquilibré vers l'extérieur, si un jour il chute, ce ne devrait pas être vers la maison, donc peu de dégâts potentiels. Et une fenêtre à l'étage, située dans la ramure de l'arbre, constitue un observatoire magnifique pour zieuter le manège des oiseaux (qui semblent se comporter de manière plus insouciante, une fois à l'abri): mésanges principalement, et même un pic épeiche. Tout ça pour vous dire que j'espère le garder le plus longtemps possible... Peut-être, lorsqu'il mourra, ferai-je pousser une glycine dessus. Mais on n'en est pas encore là!
Un dernier clin d'oeil: en travaillant au jardin hier, voilà ce que j'ai trouvé. Un peu tôt, me semble-t-il...

PS: désolé pour ce message un peu long, et merci si vous avez eu la patience de le lire jusqu'au bout...
Cette fois, nous nous y sommes pris à temps!


Quelle vigueur dans cet arbre: il perd ses feuilles très tard (sur tout le mois de décembre en 2006, jusqu'à la mi-décembre en 2007) et redémarre si tôt (début mars l'an dernier, et c'eut peut-être été plus tôt encore cette année, si un coup de froid ne se décide à ralentir tout ça).

Quelle vigueur aussi, lorsque je vois des racines pousser dans son propre bois pourri. L'arbre qui se nourrit de lui-même, et pousse dans l'humidité qu'il se crée. Pour un peu, on croirait une de ces plantes tropicales, style banyan étrangleur.

Cependant, vous l'aurez compris, s'il se comporte vigoureusement, il est depuis longtemps mangé de l'intérieur. Nombreuses branches creuses, tronc principal probablement très attaqué aussi (l'écorce ne tient plus sur un côté). Ca n'a pas l'air de l'affecter, et si je suis bien l'affaire, c'est un arbre qui veille simplement à protéger son cambium en se moquant royalement de son coeur mort.
Néanmoins, j'ai du mal à évaluer son risque de fracture, et j'ai entendu dire, par ailleurs, que c'était le seul arbre pour lequel les assurances refusaient de couvrir les élagueurs. Du coup, nous ne nous sommes pas sentis toujours très à l'aise, l'échelle trois niveaux appuyée sur ces étages de branches (creuses), et nous-mêmes perchés à 6-8 mètres de hauteur.
Mais bon, le travail est fait, que je vous laisse découvrir en photos. Un dernier détail: même si nous aurions voulu suivre les conseils de tailler au plus près des têtes de chat, il a souvent été plus facile, armé de notre petite scie, de tailler à 5-10cms. C'est sans doute moins "réglementaire", mais vu les risques de déséquilibre, nous avons proscrit l'usage d'une tronçonneuse. Je n'aurais pas voulu prendre le risque de se couper le bras, en plus de se casser la jambe, en cas de chute.
Avant:

Après:

Pour l'avenir, je ne sais pas trop. A vrai dire, j'aimerais autant appuyer mon échelle plus bas et tailler à l'échenilleur (des branches plus fines). Initialement, je pensais tailler chaque année la moitié de la ramure, histoire de provoquer la repousse. Mais la taille de la moitié des grosses branches, l'an dernier, n'a pas provoqué tant de repousse que cela, et j'ai bien l'impression, au vu des faibles branchettes (cfr seconde photo), que la sève s'est plutôt redirigée dans les branches restantes, les renforçant encore (et certaines avaient déjà 10cms de diamètre).
Ceci signifierait que si je procède de même avec les branches d'un an (en janvier 2009), si j'en taille la moitié, la sève se redirigera vers les autres (comme cela se fait d'ailleurs naturellement vers les plus fortes au détriment des moins fortes) plutôt que de permettre l'apparition de jeunes repousses. Dans ce cas, l'année suivante, en taillant celles de deux ans, je me retrouverais de toute façon avec un arbre nu. Dites-moi si je me trompe...
Un autre possibilité serait de tailler une tête de chat sur deux, chaque année. Les réserves nutritives se trouvant dans les têtes - si j'ai bien compris l'un des messages précédents - ces têtes rejetteraient abondamment. En gardant une tête sur deux, je me retrouverais à terme à tailler des branches de deux ans, alternativement sur la moitié des têtes. Je ne réalise cependant pas encore très bien l'impact esthétique que cela aurait sur l'arbre (principalement en hiver).
Mon objectif est, si possible, de ne pas me retrouver tous les 2 ou 3 ans avec une taille trop importante et un arbre dénudé (même si ses nombreux moignons rendent sa silhouette plutôt agréable), donnant des "nids" de feuilles peu esthétiques, mais de garder un arbre aéré, régulièrement entretenu, aux branches faciles à tailler, et sans ruptures esthétiques brutales. Si vous avez des commentaires à faire sur mes propositions, ou si vous avez de meilleures idées, n'hésitez pas...


Pour le reste, je sais que cet arbre n'est pas à sa place (en plus, sur une colline, sans point d'eau à proximité), mais ça fait 40-50 ans (le quartier, construit en 53 de manière planifiée par une société de logement social, en est encore rempli) qu'il est là et tant la maison que l'arbre ne semblent pas en soufrir. Etant déséquilibré vers l'extérieur, si un jour il chute, ce ne devrait pas être vers la maison, donc peu de dégâts potentiels. Et une fenêtre à l'étage, située dans la ramure de l'arbre, constitue un observatoire magnifique pour zieuter le manège des oiseaux (qui semblent se comporter de manière plus insouciante, une fois à l'abri): mésanges principalement, et même un pic épeiche. Tout ça pour vous dire que j'espère le garder le plus longtemps possible... Peut-être, lorsqu'il mourra, ferai-je pousser une glycine dessus. Mais on n'en est pas encore là!

Un dernier clin d'oeil: en travaillant au jardin hier, voilà ce que j'ai trouvé. Un peu tôt, me semble-t-il...

PS: désolé pour ce message un peu long, et merci si vous avez eu la patience de le lire jusqu'au bout...

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- Fleur de pipelette
- Messages : 545
- Inscription : mar. 27 mars 2007 13:53
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- Fleur de pipelette
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Re: taille saule pleureur
L'arbre a démarré assez tard (les bourgeons étaient là tôt, mais les gels ont ralenti la croissance). Et puis ce fut l'explosion...
Je rappelle que je n'ai pas planté ce saule (qui est plus vieux que moi) et qu'il avait déjà été taillé maintes fois par le passé.
Mi juin et fin juin:

Je rappelle que je n'ai pas planté ce saule (qui est plus vieux que moi) et qu'il avait déjà été taillé maintes fois par le passé.

Mi juin et fin juin:
- chipette
- Empereur jardinier
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- Inscription : lun. 17 mars 2008 15:23
- Région : Franche Comté
- Localisation : haute saone
Re: taille saule pleureur


afin d'éviter,abandons,surpopulations,maltraitances ,euthanasies,famine ,propagation des maladies spécifiques aux chats ,la stérilisation est la seule solution fiable !