prêle (queue de cheval ou encore queue de renard)
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Lélène
prêle (queue de cheval ou encore queue de renard)
Nous venons d'arriver dans notre maison et je m'aperçois que la moitié de notre terrain est envahit par de la prêle. Il n'y a que peu de gazon, et les buisson en sont imprégner. Je n'arrive pas à en venir à bout même après des heures de travail. On m'a dit récemment que cela pouvait être lié à la nature du terrain (trop acide ou quelque chose comme cela).
Quelqu'un a-t-il un conseil ? par exemple ajouter un "engrai" au sol... ?
Merci d'avance pour les conseils car je comme,ce à désespérer !!!!
Quelqu'un a-t-il un conseil ? par exemple ajouter un "engrai" au sol... ?
Merci d'avance pour les conseils car je comme,ce à désespérer !!!!
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zephirine
- Pépinière à blabla
- Messages : 2660
- Inscription : jeu. 20 févr. 2003 11:23
- Région : Rhone Alpes
- Localisation : Nord-Isère
Je crois, Lélène, que tu vas devoir apprendre à "vivre avec"....en tout cas, c'est ce que disent mes amis jardiniers (expérimentés, pourtant) qui ont le même problème que toi...Tu peux toujours essayer de les arracher à la main, mais le moindre micro-bout de racines qui reste redonnera une plante...
Il te reste la possibilité de tout passer au round-up et de refaire ta pelouse, puis d'être vigilante...c'est hélas la seule chose que tu puisses faire.
La prêle est un véritable envahisseur....
Mais on peut aussi lui trouver quelques usages (purin de prêle en engrais, très riche en silice paraît-il...)
Amicalement
Zéphirine
Il te reste la possibilité de tout passer au round-up et de refaire ta pelouse, puis d'être vigilante...c'est hélas la seule chose que tu puisses faire.
La prêle est un véritable envahisseur....
Mais on peut aussi lui trouver quelques usages (purin de prêle en engrais, très riche en silice paraît-il...)
Amicalement
Zéphirine
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zephirine
- Pépinière à blabla
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- Inscription : jeu. 20 févr. 2003 11:23
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Extrait de sagesse jardinière....
J'ai retrouvé un extrait d'une discussion sur le sujet :
"- Effectivement très difficile à éradiquer. Tu peux essayer de faucher ou tondre avant d'appliquer du glyphosate (round up)
- les animaux ne mangent pas ces plantes. Il existe je crois des cas d'intoxication
- Va savoir pourquoi, ici, les champs autour ont beau être irrigués au glyphosate, les agros évitent absolument de toucher à la prêle, tant quand ils labourent que quand ils moissonnent. Résultat, il y a quelques ilôts de prêle au milieu du blé. Par contre un des champs du bas où là aucune précation n'est prise, du coup, l'est complètement envahi.
Donc apparemment, si l'on veut éviter d'en avoir partout, la prêle c'est "pas touche".
-valable pour des petits jardins :il faut attendre la fin de l'été que la sève descende prendre du glyphosate pur imbibé du papier absorbant ,enrouler la tige puis mettre du papier alu ,on a ainsi une concentration en glyphosate.
Si tu ne dois te souvenir que d'un truc c'est la sève descendante(truc de la societé anglaise d'horticulture).
-C'est vrai que c'est très difficile de s'en débarrasser. A l'origine, c'est une acidophile, on peut donc chauler. Mais quand elle est installée, chaux ou pas, rien n'y fait. Tu as entièrement raison pour le glyphosate et les histoires de sève descendante (émission de jeunes racines blanches). Ce qu'il faut aussi, c'est détruire la cuticule très dure de ce type de plantes. En grande parcelle, on roule les plantes, mais sur quelques individus, on peut simplement casser les tiges. (le problème est sensiblement le même pour le lierre). Il y a d'autres produits efficaces, mais uniquement utilisables en grande culture.
-Le truc du glyphosate, c'est valable sur de très petites surfaces. Et de toutes façons, ça repousse quand même.
Chez moi, je l'arrache lorsqu'elle devient trop haute et qu'elle est sur le point d'étouffer les végétaux récemment plantés. Après, lorsque ces derniers sont assez grands pour se débrouiller seuls, je la laisse.
- Je pense que chauler ne va pas changer grand chose sauf bouleverser le sol et les autres plantes qui y prospèrent. Je ne sais pas si la prêle est vraiment une acidophile mais par contre, elle adore les terrains humides, compacts et asphyxiants. Pas vraiment ce qu'il y a de mieux pour des acidophiles que l'on voudrait planter à cet endroit. Ce serait trop simple.
Le vrai truc, c'est de vivre avec et de l'accepter
) !
-Tu peux créer une multinationale : les japonais la mange, la silice était utilisée comme agent polisseur, je crois qu'il y a des applications en cosmétologie, et elle contient de la saponine, des tanins et de la nicotine, entre autres. D'où le nombre d'applications possibles !
tu ne vas pas tarder à acheter quelques autres hectares pour la cultiver !
Allez, je te taquine
-Action reminéralisante pour la santé humaine, je connaît des personnes qui en prennent une cuillerée à café regulièrement.
- Les japonais les mangent : pas toutes crues en plein été bien sûr : ce sont les très jeunes pousses tendres en salade, ou alors cuites à la vapeur puis sautées. "
Voilà...tu n'es donc pas seule, tu vois !
Amitiés
Zéphirine
"- Effectivement très difficile à éradiquer. Tu peux essayer de faucher ou tondre avant d'appliquer du glyphosate (round up)
- les animaux ne mangent pas ces plantes. Il existe je crois des cas d'intoxication
- Va savoir pourquoi, ici, les champs autour ont beau être irrigués au glyphosate, les agros évitent absolument de toucher à la prêle, tant quand ils labourent que quand ils moissonnent. Résultat, il y a quelques ilôts de prêle au milieu du blé. Par contre un des champs du bas où là aucune précation n'est prise, du coup, l'est complètement envahi.
Donc apparemment, si l'on veut éviter d'en avoir partout, la prêle c'est "pas touche".
-valable pour des petits jardins :il faut attendre la fin de l'été que la sève descende prendre du glyphosate pur imbibé du papier absorbant ,enrouler la tige puis mettre du papier alu ,on a ainsi une concentration en glyphosate.
Si tu ne dois te souvenir que d'un truc c'est la sève descendante(truc de la societé anglaise d'horticulture).
-C'est vrai que c'est très difficile de s'en débarrasser. A l'origine, c'est une acidophile, on peut donc chauler. Mais quand elle est installée, chaux ou pas, rien n'y fait. Tu as entièrement raison pour le glyphosate et les histoires de sève descendante (émission de jeunes racines blanches). Ce qu'il faut aussi, c'est détruire la cuticule très dure de ce type de plantes. En grande parcelle, on roule les plantes, mais sur quelques individus, on peut simplement casser les tiges. (le problème est sensiblement le même pour le lierre). Il y a d'autres produits efficaces, mais uniquement utilisables en grande culture.
-Le truc du glyphosate, c'est valable sur de très petites surfaces. Et de toutes façons, ça repousse quand même.
Chez moi, je l'arrache lorsqu'elle devient trop haute et qu'elle est sur le point d'étouffer les végétaux récemment plantés. Après, lorsque ces derniers sont assez grands pour se débrouiller seuls, je la laisse.
- Je pense que chauler ne va pas changer grand chose sauf bouleverser le sol et les autres plantes qui y prospèrent. Je ne sais pas si la prêle est vraiment une acidophile mais par contre, elle adore les terrains humides, compacts et asphyxiants. Pas vraiment ce qu'il y a de mieux pour des acidophiles que l'on voudrait planter à cet endroit. Ce serait trop simple.
Le vrai truc, c'est de vivre avec et de l'accepter
) ! -Tu peux créer une multinationale : les japonais la mange, la silice était utilisée comme agent polisseur, je crois qu'il y a des applications en cosmétologie, et elle contient de la saponine, des tanins et de la nicotine, entre autres. D'où le nombre d'applications possibles !
tu ne vas pas tarder à acheter quelques autres hectares pour la cultiver !
Allez, je te taquine
-Action reminéralisante pour la santé humaine, je connaît des personnes qui en prennent une cuillerée à café regulièrement.
- Les japonais les mangent : pas toutes crues en plein été bien sûr : ce sont les très jeunes pousses tendres en salade, ou alors cuites à la vapeur puis sautées. "
Voilà...tu n'es donc pas seule, tu vois !
Amitiés
Zéphirine
Prêles ....
Bonsoir,
Bienvenue au club de tous ceux qui ont voulu se débarrasser de la prêle.
C'est un combat de longue haleine mais on y arrive.
D'abord au printemps, lorsque les forsythias sont jaunes et que le camélia commence à rosir, il faut guetter le premier stade de végétation de la prêle (car la prêle a 2 stades de végétation !). Elle commence sa saison par émettre une espèce de tige unique qui a en moyenne une vingtaine de centimètres mais parfois plus pour les prêles qu'on a oubliées de tirer l'année précédente ! Donc en haut de cette tige il y la fleur de la prêle : mais vous ne verez pas de pétales ni de "machins" verts ou en couleurs ! Il ne s'agit que d'une boursoufflure brune composée en fait de centaines de minuscules fleurs. Il faut arracher ces "horreurs" et les jeter à la poubelle ou les brûler car sinon, ce sera des milliers de graines qui vont se disséminer partout dans votre terrain !
Puis, à la fin du mois de mars-avril, la prêle attaque son 2ème stade qui est la partie verte que l'on connaît, composée non pas de feuilles mais de verticilles. La prêle des bois peut monter à plus d'1,50 mètre.
Pour la détruire, il faut asperger dessus et délicatement un désherbant[sélectif pour gazon : le produit pénètre dans les verticilles et est emmené jusqu'à la racine. Cette satanée racine de prêle qui rappelle la gousse de vanille : elle noire, dure et peut descendre à plus d'1 mètre dans le sol ! Aussi bizarre que cela puisse paraître, cela marche : dans le gazon le traitement est simple : vous aspergez les prêles sans prendre garde au gazon qui ne risque rien. Ailleurs, c'est plus délicat lorsque la prêle s'est installée dans vos massifs ! Mais avec un peu d'entraînement, on arrive parfaitement à asperger la prêle sans toucher les autres plantes aux alentours.
Au bout d'une semaine, vous verrez que les prêles baisse dèjà la tête et au bout de 10 jours, il ne restera plus qu'un résidu tout sec et gris ! Victoire ! Elle ne reviendra plus !
Par contre, pour traiter, il faut éviter les journées trop chaudes (le produit s'évapore avant de rentrer dans les vercitilles) ainsi que les 6 à 8 heures avant une pluie (sinon, l'eau entraîne le produit et peut même endommager les plantes à côté)
Bon courage...
[/b]
Bienvenue au club de tous ceux qui ont voulu se débarrasser de la prêle.
C'est un combat de longue haleine mais on y arrive.
D'abord au printemps, lorsque les forsythias sont jaunes et que le camélia commence à rosir, il faut guetter le premier stade de végétation de la prêle (car la prêle a 2 stades de végétation !). Elle commence sa saison par émettre une espèce de tige unique qui a en moyenne une vingtaine de centimètres mais parfois plus pour les prêles qu'on a oubliées de tirer l'année précédente ! Donc en haut de cette tige il y la fleur de la prêle : mais vous ne verez pas de pétales ni de "machins" verts ou en couleurs ! Il ne s'agit que d'une boursoufflure brune composée en fait de centaines de minuscules fleurs. Il faut arracher ces "horreurs" et les jeter à la poubelle ou les brûler car sinon, ce sera des milliers de graines qui vont se disséminer partout dans votre terrain !
Puis, à la fin du mois de mars-avril, la prêle attaque son 2ème stade qui est la partie verte que l'on connaît, composée non pas de feuilles mais de verticilles. La prêle des bois peut monter à plus d'1,50 mètre.
Pour la détruire, il faut asperger dessus et délicatement un désherbant[sélectif pour gazon : le produit pénètre dans les verticilles et est emmené jusqu'à la racine. Cette satanée racine de prêle qui rappelle la gousse de vanille : elle noire, dure et peut descendre à plus d'1 mètre dans le sol ! Aussi bizarre que cela puisse paraître, cela marche : dans le gazon le traitement est simple : vous aspergez les prêles sans prendre garde au gazon qui ne risque rien. Ailleurs, c'est plus délicat lorsque la prêle s'est installée dans vos massifs ! Mais avec un peu d'entraînement, on arrive parfaitement à asperger la prêle sans toucher les autres plantes aux alentours.
Au bout d'une semaine, vous verrez que les prêles baisse dèjà la tête et au bout de 10 jours, il ne restera plus qu'un résidu tout sec et gris ! Victoire ! Elle ne reviendra plus !
Par contre, pour traiter, il faut éviter les journées trop chaudes (le produit s'évapore avant de rentrer dans les vercitilles) ainsi que les 6 à 8 heures avant une pluie (sinon, l'eau entraîne le produit et peut même endommager les plantes à côté)
Bon courage...
[/b]
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captain Iglou
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lélène
merci yostodel pour le conseil 
!!!!
enfin une solution
que je m'empresserai d'appliquer dès le printemps prochain. Ca fait du bien de savoir que j'en arriverai peut-être à bout car je ne vois plus que ça quand je mets le nez dehors !!!
Pour le moment je n'ai vu que la prêle à son deuxième stade car nous sommes arrivé dans la maison fin mars et j'avoue que je n'ai alors pas prêté attention au jardin. Mais vu l'ampleur de l'envahissement (tout le gazon, les massifs de fleurs et les arbustes), je ne pense pas que je pourrais louper le premier stade en 2004.
!!!!enfin une solution
que je m'empresserai d'appliquer dès le printemps prochain. Ca fait du bien de savoir que j'en arriverai peut-être à bout car je ne vois plus que ça quand je mets le nez dehors !!!Pour le moment je n'ai vu que la prêle à son deuxième stade car nous sommes arrivé dans la maison fin mars et j'avoue que je n'ai alors pas prêté attention au jardin. Mais vu l'ampleur de l'envahissement (tout le gazon, les massifs de fleurs et les arbustes), je ne pense pas que je pourrais louper le premier stade en 2004.
