Ces plantes de notre enfance...
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Re: Ces plantes de notre enfance...
GRANGE a écrit :J'ai gardé le souvenir du petit jardin de la Tante Augustine, quand j'étais encore en région parisienne. Elle habitait en face de chez nous. Un arceau enjambait l'allée qui menait à sa maison. Au mois de mai, j'aimais voir la Tante Augustine passer sous l'arceau couvert de petites roses pompon. Avec ses cheveux blancs, sa peau claire et ses yeux d'un bleu extravagant, on aurait dit une poupée de porcelaine noyée sous une cascades de roses.
J'aimais aussi les roses trémières, dont les pétales devenaient transparents quand je les froissais entre mes doigts. Un jour, j'avais préparé un petit plat dans ma dinette avec des pétales de roses trémières. Elles poussaient contre le mur de la maison de ma grand-mère (tout près de la Tante Augustine). Je n'avais pas été félicitée ...
Vous l'avez compris, je suis une grande nostalgique, et ça me pourrit la vie !!!
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Re: Ces plantes de notre enfance...
[quote="GRANGE"]J'ai gardé le souvenir du petit jardin de la Tante Augustine, quand j'étais encore en région parisienne. Elle habitait en face de chez nous. Un arceau enjambait l'allée qui menait à sa maison. Au mois de mai, j'aimais voir la Tante Augustine passer sous l'arceau couvert de petites roses pompon. Avec ses cheveux blancs, sa peau claire et ses yeux d'un bleu extravagant, on aurait dit une poupée de porcelaine noyée sous une cascades de roses.
J'aimais aussi les roses trémières, dont les pétales devenaient transparents quand je les froissais entre mes doigts. Un jour, j'avais préparé un petit plat dans ma dinette avec des pétales de roses trémières. Elles poussaient contre le mur de la maison de ma grand-mère (tout près de la Tante Augustine). Je n'avais pas été félicitée ...
Vous l'avez compris, je suis une grande nostalgique, et ça me pourrit la vie !!
En ce jour de premier mai, cela me rappelle ces journées de fête du travail où mes parents et moi vendions des brins de muguet à la porte des Lilas (PARIS)
Mes parents avaient un petit bois dans l'Oise, à Montceaux où ils cueillaient leurs brins de muguet le week-end précédant la fête des travailleurs
Quel parfum ce muguet des bois! Je me souviens avoir aidé mes parents à préparer ces petits bouquets fleuris dont le parfum exaltait dans toute la maison
Je vivais en appartement aux LILAS à cette époque et j'adorais, sur le chemin de l'école, contempler les jardins des pavillons qui bordaient mon itinéraire où lilas, et autres essences fleuries me comblaient de bonheur
Ces fameux lilas, réputés ayant donné leur nom à la commune (situé désormais dans le 93)
Je rêvais plus tard posséder mon propre jardin
Ce qui fut fait en 1982 pour mon premier
et désormais mon deuxième jardin, dans le LOT où je vis dans un beaucoup plus grand jardin bordé d'un terrain rempli de chênes truffiers, avec vu sur la campagne environnante. Quel bonheur! de continuer à sentir le parfum des fleurs, les mêmes qui ont bercé toutes mon enfance ainsi que d'autres que j'ai pu découvrir avec le temps
Je bénis le ciel tous les jours, de pouvoir me permettre d'admirer tous ces trésors
Pour moi, désormais, le bonheur est de vivre en pleine nature où mes sens sont comblés par toutes ces merveilles
Je vous souhaite une bonne journée et beaucoup de bonheur
à vous remémorez ces souvenirs d'enfance aux parfums nostalgiques et exaltants

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Re: Ces plantes de notre enfance...
Je suis heureuse que mon histoire ait plu à Osmante, mais tu ne sais pas à quoi tu t'exposes en demandant la suite : j'adore écrire, et ça finirait certainement par te lasser ! Et puis, comme disait Baudelaire "j'ai plus de souvenirs que si j'avais mille ans". Alors on ouvre un atelier d'écriture ?
Du jardin de l'oncle Marcel, je me souviens des queues de renard qui balançaient leur panache pourpre au gré du vent. Dans le jardin de la Tante Juliette, je prenais plaisir à faire claquer entre mes doigts les graines des balsamines du Japon. Je laissais grossir celles qui ne me paraissaient pas à maturité mais je pinçais avec délices les plus ventrues qui aussitôt se tordaient en laissant échapper une gerbe de petites graines. J'aimais l'odeur un peu fade que la cosse humide laissait sur mes doigts.
J'ai gardé pour la fin une belle histoire : quand nous quittions notre banlieue parisienne pour aller en vacances dans le Jura, ma mère parlait toujours du superbe lilas violet de la Tante Juliette. Une année, elle en avait apporté un rejet aux gens qui nous recevaient. Puis vint le temps où nous avons quitté définitivement la région parisienne pour nous installer dans le Jura. Nos amis jurassiens, venus nous rendre visite, comprirent que ma mère avait le coeur un peu lourd d'avoir laissé son lilas et ses souvenirs. Ils revinrent quelque temps plus tard ... avec un rejet du lilas. Nous sommes ici depuis 30 ans jour pour jour, aujourd'hui le lilas est en fleurs, juste devant la fenêtre, et c'est un peu de mon enfance qui m'a suivie. Malheureusement, ma mère est en maison de retraite, toute la famille a disparu, les amis aussi, et j'ai appris au mois de janvier que la maison de ma grand-mère, avec ses roses trémières, avait été démolie. Alors comment ne pas être triste ?
Bon, la prochaine fois, je ferai plus gai.
Bon week-end à tous.
Du jardin de l'oncle Marcel, je me souviens des queues de renard qui balançaient leur panache pourpre au gré du vent. Dans le jardin de la Tante Juliette, je prenais plaisir à faire claquer entre mes doigts les graines des balsamines du Japon. Je laissais grossir celles qui ne me paraissaient pas à maturité mais je pinçais avec délices les plus ventrues qui aussitôt se tordaient en laissant échapper une gerbe de petites graines. J'aimais l'odeur un peu fade que la cosse humide laissait sur mes doigts.
J'ai gardé pour la fin une belle histoire : quand nous quittions notre banlieue parisienne pour aller en vacances dans le Jura, ma mère parlait toujours du superbe lilas violet de la Tante Juliette. Une année, elle en avait apporté un rejet aux gens qui nous recevaient. Puis vint le temps où nous avons quitté définitivement la région parisienne pour nous installer dans le Jura. Nos amis jurassiens, venus nous rendre visite, comprirent que ma mère avait le coeur un peu lourd d'avoir laissé son lilas et ses souvenirs. Ils revinrent quelque temps plus tard ... avec un rejet du lilas. Nous sommes ici depuis 30 ans jour pour jour, aujourd'hui le lilas est en fleurs, juste devant la fenêtre, et c'est un peu de mon enfance qui m'a suivie. Malheureusement, ma mère est en maison de retraite, toute la famille a disparu, les amis aussi, et j'ai appris au mois de janvier que la maison de ma grand-mère, avec ses roses trémières, avait été démolie. Alors comment ne pas être triste ?
Bon, la prochaine fois, je ferai plus gai.
Bon week-end à tous.
- Crystal
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Re: Ces plantes de notre enfance...




osmante a raison on en veux encore !
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Re: Ces plantes de notre enfance...
Crystal a écrit :![]()
ton histoire est remplie d'émotions Grange
![]()
![]()
osmante a raison on en veux encore !
Super !!!!,on va mettre en place un fan club des lecteurs de "souvenirs d'enfance de Grange" ,ça sonne bien non?
belle journée a toutes et tous
Osmante
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Re: Ces plantes de notre enfance...
Bonjour à tous,
Puisque vous y tenez, encore une petite histoire, mais plus gaie. Ce qui m'y a fait penser, c'est le post de Lavande46.
Nous habitions près de la maison de la Tante Juliette. Pour être clair, tous les oncles et tantes de ma mère habitaient la même petite rue que nous, chacun dans son pavillon qu'il avait construit de ses mains, et nous, nous logions dans un immeuble que l'oncle Charles avait construit avec l'aide de mon arrière-grand-père. Tout ça, c'était à Colombes, célèbre pour son stade.
Un premier mai, la soeur de mon père nous avait invités chez elle. La veille, ma mère avait suggéré de cueillir un joli bouquet de muguet pour lui offrir. Mon père avait dit : "on le cueillera demain matin avant de partir." Le lendemain, direction le jardin de la Tante Juliette où se cachait le muguet. Mais oh surprise, de muguet, il n'y avait plus. Dépité, mon père raconte son histoire au voisin. Et Louis de lui répondre : "Regarde au bout de la rue, ton muguet, il est là". C'est en effet là, sur une petite table de fortune, que ceux qu'on appelait dans le quartier "les rouquins", réputés pour leurs larcins, avait installé leur commerce d'un jour. Les années suivantes, on cueillait le muguet avant même qu'il soit fleuri ...
Bon, elle n'était pas nostalgique, celle-là ?
J'en ai une autre, mais je vous la réserve pour un autre jour. Elle est plus romantique.
Bon dimanche à tous.
Puisque vous y tenez, encore une petite histoire, mais plus gaie. Ce qui m'y a fait penser, c'est le post de Lavande46.
Nous habitions près de la maison de la Tante Juliette. Pour être clair, tous les oncles et tantes de ma mère habitaient la même petite rue que nous, chacun dans son pavillon qu'il avait construit de ses mains, et nous, nous logions dans un immeuble que l'oncle Charles avait construit avec l'aide de mon arrière-grand-père. Tout ça, c'était à Colombes, célèbre pour son stade.
Un premier mai, la soeur de mon père nous avait invités chez elle. La veille, ma mère avait suggéré de cueillir un joli bouquet de muguet pour lui offrir. Mon père avait dit : "on le cueillera demain matin avant de partir." Le lendemain, direction le jardin de la Tante Juliette où se cachait le muguet. Mais oh surprise, de muguet, il n'y avait plus. Dépité, mon père raconte son histoire au voisin. Et Louis de lui répondre : "Regarde au bout de la rue, ton muguet, il est là". C'est en effet là, sur une petite table de fortune, que ceux qu'on appelait dans le quartier "les rouquins", réputés pour leurs larcins, avait installé leur commerce d'un jour. Les années suivantes, on cueillait le muguet avant même qu'il soit fleuri ...
Bon, elle n'était pas nostalgique, celle-là ?
J'en ai une autre, mais je vous la réserve pour un autre jour. Elle est plus romantique.
Bon dimanche à tous.
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Re: Ces plantes de notre enfance...
elle est très mignonne, encore encore!!!GRANGE a écrit :Bonjour à tous,
Puisque vous y tenez, encore une petite histoire, mais plus gaie. Ce qui m'y a fait penser, c'est le post de Lavande46.
Nous habitions près de la maison de la Tante Juliette. Pour être clair, tous les oncles et tantes de ma mère habitaient la même petite rue que nous, chacun dans son pavillon qu'il avait construit de ses mains, et nous, nous logions dans un immeuble que l'oncle Charles avait construit avec l'aide de mon arrière-grand-père. Tout ça, c'était à Colombes, célèbre pour son stade.
Un premier mai, la soeur de mon père nous avait invités chez elle. La veille, ma mère avait suggéré de cueillir un joli bouquet de muguet pour lui offrir. Mon père avait dit : "on le cueillera demain matin avant de partir." Le lendemain, direction le jardin de la Tante Juliette où se cachait le muguet. Mais oh surprise, de muguet, il n'y avait plus. Dépité, mon père raconte son histoire au voisin. Et Louis de lui répondre : "Regarde au bout de la rue, ton muguet, il est là". C'est en effet là, sur une petite table de fortune, que ceux qu'on appelait dans le quartier "les rouquins", réputés pour leurs larcins, avait installé leur commerce d'un jour. Les années suivantes, on cueillait le muguet avant même qu'il soit fleuri ...
Bon, elle n'était pas nostalgique, celle-là ?
J'en ai une autre, mais je vous la réserve pour un autre jour. Elle est plus romantique.
Bon dimanche à tous.
très bon dimanche à toi Grange
Osmante
- mayou
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Re: Ces plantes de notre enfance...



je prends soin de mes plantes et elles s'occupent de moi ...
http://www.clic-solidaire.com/sites/ind ... 300d8de2a6
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- dede 62
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Re: Ces plantes de notre enfance...
moins mignon , je me souviens de la feuille de bardane dont on se servait comme pansement quand on avait un "mal blanc" (les antibiotiques n'existaient pas encore )mais plus marrant je me souviens des graines de bardane dont les "boules"(capitules) restaient collées à nos chaussettes et qu'on envoyait parfois sur la chevelure des filles



- chipiebelle
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Re: Ces plantes de notre enfance...
moi j ai garder comme souvenir chez ma grand - mere
les petites fraises quatres saison tres bonne
le pied de vigne raisin noir dans la serre
les lapins qui courrait dans leurs enclos
les ruches pour du bon miel
un grand verger et un grand potager
mais pas beaucoup de fleurs quelques brins de muguets et le reste je ne me souviens pas
les petites fraises quatres saison tres bonne
le pied de vigne raisin noir dans la serre
les lapins qui courrait dans leurs enclos
les ruches pour du bon miel
un grand verger et un grand potager
mais pas beaucoup de fleurs quelques brins de muguets et le reste je ne me souviens pas
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Re: Ces plantes de notre enfance...
il y avait les pommes,les poires dont on me disait,tu pourras les cueillir a ton anniversaire ,fin septembre . et ces fleurs roses dont j'ignore toujours le nom mais qui m'attirent irrésistiblement,le fruit est long et quand il est mur,on le pince et il s'ouvre en se tortillant,je pourrait encore y passer des heures
.
et l'effeuillage de la monnaie du pape seche
.
le tapis de myosotis et le petit bouquet que je ramenais immanquablement dans ma chambre quand c'était la saison. c'était il y a longtemps et mes arrieres grands parents ne sont plus la,mais mon cousin a racheter la maison .

et l'effeuillage de la monnaie du pape seche

le tapis de myosotis et le petit bouquet que je ramenais immanquablement dans ma chambre quand c'était la saison. c'était il y a longtemps et mes arrieres grands parents ne sont plus la,mais mon cousin a racheter la maison .
les-debuts-playmo-t107253.html
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- linouseth
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Re: Ces plantes de notre enfance...
Ne serait-ce pas de cette plante dont tu parles? (voir le lien ci-dessous): Impatiens balfouri!
http://erick.dronnet.free.fr/belles_fle ... fouri1.htm

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Re: Ces plantes de notre enfance...
Je penchais aussi pour la même plante, que nous appelions balsamine du Japon (voir mon post du 1er mai). Rien que de regarder la photo, je me revois encore faire jaillir entre mes doigts les petites graines rondes. Je m'y occupais discrètement, à l'abri des regards de la Tante Juliette, qui redoutait de voir son jardin envahi par cette plante prolifique.
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Re: Ces plantes de notre enfance...
J'adore aussi faire claquer les graines de cette plante : il y en avait une grosse touffe chez ma grand-tante mais jusqu'à ce jour, j'ignorais son nom ! Sympa ! 

Moi, j'écoute pousser les fleurs...
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Re: Ces plantes de notre enfance...


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Re: Ces plantes de notre enfance...


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Re: Ces plantes de notre enfance...
Comment ça, enfant ? Même encore aujourd'hui, je ne résiste pas quand j'en vois !linouseth a écrit :De rien! c'est la plante rêvée pour les enfants: sauvage, rigolote qui pousse partout!! Je pense que gosses, on l'a tous fait, claquer ses poches à graines!!

Moi, j'écoute pousser les fleurs...
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Re: Ces plantes de notre enfance...
ah! Mais c'est que malgré mon age avancé (
), je me considère encore comme une enfant... Mais je ne souhaite pas mettre tous les adultes dans le même sac...





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Re: Ces plantes de notre enfance...
Bonjour,
Une petite histoire, comme promis, où il est encore question du lilas violet, le premier, quand nous étions encore en banlieue parisienne.
C'était mon arrière-grand-père qui l'avait planté, peut-être un peu trop près de la clôture. Alors bien sûr, quand il fleurissait, il attirait la convoitise des enfants, mais pas seulement ..., et nous retrouvions ses branches sauvagement arrachées.
Une année qu'il était particulièrement beau, ma mère s'inquiéta plus que de coutume. Il fallait trouver une solution pour le protéger. Certains défendaient leur domaine avec des tessons de bouteille perchés en haut de la clôture. Ailleurs, c'était un chien qui montrait les crocs. Mais mon père était un homme civilisé, et il n'aimait que la compagnie des chats, totalement indifférents aux soucis des humains. Il avait une manière bien à lui de régler les problèmes, lui qui n'avait de bonheur qu'en se rendant agréable. Alors il décida de cueillir un bouquet de lilas avant que des garnements ne s'en chargent, et de l'offrir à la première femme qui passerait dans la rue. Notre petite rue, bordée de pavillons, était peu fréquentée. Il fallut attendre un peu. Mais bientôt une femme vint à passer. Mon père lui demanda : "Madame, voulez-vous un bouquet de lilas ?" Surprise par la question, la dame lui répondit :"Oui, mais combien le vendez-vous ?" Mon père lui mit le bouquet dans les mains et lui dit :"Madame, je ne vends pas mes fleurs, je les offre !"
L'histoire ne dit pas comment cette brave femme a présenté la chose à son mari en rentrant chez elle avec son bouquet de lilas.
Voilà, j'espère qu'avec ma petite histoire, vous commencerez la semaine en beauté.
Bon courage à tous (moi, c'est pas pareil, je suis en retraite !!!)
Une petite histoire, comme promis, où il est encore question du lilas violet, le premier, quand nous étions encore en banlieue parisienne.
C'était mon arrière-grand-père qui l'avait planté, peut-être un peu trop près de la clôture. Alors bien sûr, quand il fleurissait, il attirait la convoitise des enfants, mais pas seulement ..., et nous retrouvions ses branches sauvagement arrachées.
Une année qu'il était particulièrement beau, ma mère s'inquiéta plus que de coutume. Il fallait trouver une solution pour le protéger. Certains défendaient leur domaine avec des tessons de bouteille perchés en haut de la clôture. Ailleurs, c'était un chien qui montrait les crocs. Mais mon père était un homme civilisé, et il n'aimait que la compagnie des chats, totalement indifférents aux soucis des humains. Il avait une manière bien à lui de régler les problèmes, lui qui n'avait de bonheur qu'en se rendant agréable. Alors il décida de cueillir un bouquet de lilas avant que des garnements ne s'en chargent, et de l'offrir à la première femme qui passerait dans la rue. Notre petite rue, bordée de pavillons, était peu fréquentée. Il fallut attendre un peu. Mais bientôt une femme vint à passer. Mon père lui demanda : "Madame, voulez-vous un bouquet de lilas ?" Surprise par la question, la dame lui répondit :"Oui, mais combien le vendez-vous ?" Mon père lui mit le bouquet dans les mains et lui dit :"Madame, je ne vends pas mes fleurs, je les offre !"
L'histoire ne dit pas comment cette brave femme a présenté la chose à son mari en rentrant chez elle avec son bouquet de lilas.
Voilà, j'espère qu'avec ma petite histoire, vous commencerez la semaine en beauté.
Bon courage à tous (moi, c'est pas pareil, je suis en retraite !!!)
- linouseth
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Re: Ces plantes de notre enfance...
Grange, tes histoires sont merveilleuses, et me font penser aux bonbons de mon enfance: très sucrés et pleins de joie et de bonheur! Merci de ces récits si simples de la vie qui font qu'elle est si belle!