terre ingrate
- Daniel d'Aillon
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- Région : Bourgogne
terre ingrate
Dans les années 70 (on a rectifié le tir depuis), la terre « dite végétale » dans certains lotissements posait le problème d’une redéfinition spécifique dans le dictionnaire….
Dans la nature, il existe plusieurs types de terres que l’on pourrait appeler incultes.
Mais aucune est sans espoir.
Une mise en garde s’impose. Ne pas décaper la terre en surface pour la remplacer par de la terre arable. Solution séduisante mais chère et surtout , le manque d’homogénéité entre la terre apportée en surface et celle en place risque de provoquer des glissements.
Mais surtout, les racines refuseront de descendre plus bas que la terre arable et les plantes ne connaîtront pas de développement ; Il faudrait en fait provoquer un mélange progressif en profondeur d’où un surcoût.
La lande : souvent un sol sablonneux qui a été traitée au post « jardin sablonneux »
Le marais : voici un terrain qui peut réserver de bonnes surprises ; souvent des terrains récupérés récemment sur des zones inondables ; En général, d’aspect spongieux, élastiques sous les pas, souvent de couleur noire… Joncs, carex et roseaux, avec un petit air de Jean de la Fontaine . Un PH en principe acide qui empêche la fixation des engrais, en revanche riche en humus et retenant très bien l’eau.
Répandre des scories de dephosphoration à la dose de 40 à 50 kg pour 1000 m² deux ans de suite. Puis une dose d’entretien annuelle de 10 à 15 kg suffira. Après le premier chaulage, on pourra apporter des engrais traditionnels.
Ces terres auront alors pour atouts d’êtres légères et pourvue en eau.
Les marnes calcaires : Ne pas confondre avec les terres argileuses. Elles ne sont pas neutres, et l’on n’y trouve guère que Ophrys Orchidées et hélianthèmes ou brunelle commune. Visqueux sous la pluie, bétonnés par temps secs.
Il faut améliorer à la fois la structure physique et chimique du sol. Soit un apport humique de terreau, tourbe et compost.
Par exemple, 5 kg de compost au m².
J’insiste mais j’aime bien les analyses de sol. C’est une bonne base pour commencer.
Plantes indiquées :
Dans la lande, voir le post jardin sablonneux, en climat chaud le kikuyu vous fera un gazon (en fait pour ceux qui aiment car il est d’un aspect très rugueux, c’est un chien dent)
Dans le marais :
Les hortillonnages d’Amiens rendus célèbres par quelques inondations et les marais de Bourges montre que ces sols sont adéquates au potager en général. Après quelques chaulage… Et aux arbustes fruitiers mais pas aux arbres fruitiers ;
L’humidité sans être inondée convient à la pelouse. La tonte sera plus fréquente.
Saules, aulnes, cyprès chauve, bambous, amélanchiers, hamamélis, cornouillers, …
en bulbeuses, les scilles, fritillaires, lis américains, .. Vivaces : monardes, lysimaques, fougères primevères, iris du japon et autres vivaces de sol frais. Les annuelles connaissent des réussites très inégales.
Dans les marnes calcaires :
Potager, avec apport d’engrais et au soleil, on obtient des résultats.
Fruitiers : les arbres viennent assez bien. En revanche, les petits fruits sont moins performants.
Pelouse, on peut espérer un résultat satisfaisant, rustique ;
Arbres et arbustes : arbre de judée, marronniers, laburnum, cistes, lilas, hibiscus, ifs, pins d’Autriche,
Narcisses, scilles, anémones blanda, iris des jardins hélianthèmes gaillardes, échinops, roses trémières, coréopsis, cosmos, lavatères, soleils, centaurées, mufliers.
Dans la nature, il existe plusieurs types de terres que l’on pourrait appeler incultes.
Mais aucune est sans espoir.
Une mise en garde s’impose. Ne pas décaper la terre en surface pour la remplacer par de la terre arable. Solution séduisante mais chère et surtout , le manque d’homogénéité entre la terre apportée en surface et celle en place risque de provoquer des glissements.
Mais surtout, les racines refuseront de descendre plus bas que la terre arable et les plantes ne connaîtront pas de développement ; Il faudrait en fait provoquer un mélange progressif en profondeur d’où un surcoût.
La lande : souvent un sol sablonneux qui a été traitée au post « jardin sablonneux »
Le marais : voici un terrain qui peut réserver de bonnes surprises ; souvent des terrains récupérés récemment sur des zones inondables ; En général, d’aspect spongieux, élastiques sous les pas, souvent de couleur noire… Joncs, carex et roseaux, avec un petit air de Jean de la Fontaine . Un PH en principe acide qui empêche la fixation des engrais, en revanche riche en humus et retenant très bien l’eau.
Répandre des scories de dephosphoration à la dose de 40 à 50 kg pour 1000 m² deux ans de suite. Puis une dose d’entretien annuelle de 10 à 15 kg suffira. Après le premier chaulage, on pourra apporter des engrais traditionnels.
Ces terres auront alors pour atouts d’êtres légères et pourvue en eau.
Les marnes calcaires : Ne pas confondre avec les terres argileuses. Elles ne sont pas neutres, et l’on n’y trouve guère que Ophrys Orchidées et hélianthèmes ou brunelle commune. Visqueux sous la pluie, bétonnés par temps secs.
Il faut améliorer à la fois la structure physique et chimique du sol. Soit un apport humique de terreau, tourbe et compost.
Par exemple, 5 kg de compost au m².
J’insiste mais j’aime bien les analyses de sol. C’est une bonne base pour commencer.
Plantes indiquées :
Dans la lande, voir le post jardin sablonneux, en climat chaud le kikuyu vous fera un gazon (en fait pour ceux qui aiment car il est d’un aspect très rugueux, c’est un chien dent)
Dans le marais :
Les hortillonnages d’Amiens rendus célèbres par quelques inondations et les marais de Bourges montre que ces sols sont adéquates au potager en général. Après quelques chaulage… Et aux arbustes fruitiers mais pas aux arbres fruitiers ;
L’humidité sans être inondée convient à la pelouse. La tonte sera plus fréquente.
Saules, aulnes, cyprès chauve, bambous, amélanchiers, hamamélis, cornouillers, …
en bulbeuses, les scilles, fritillaires, lis américains, .. Vivaces : monardes, lysimaques, fougères primevères, iris du japon et autres vivaces de sol frais. Les annuelles connaissent des réussites très inégales.
Dans les marnes calcaires :
Potager, avec apport d’engrais et au soleil, on obtient des résultats.
Fruitiers : les arbres viennent assez bien. En revanche, les petits fruits sont moins performants.
Pelouse, on peut espérer un résultat satisfaisant, rustique ;
Arbres et arbustes : arbre de judée, marronniers, laburnum, cistes, lilas, hibiscus, ifs, pins d’Autriche,
Narcisses, scilles, anémones blanda, iris des jardins hélianthèmes gaillardes, échinops, roses trémières, coréopsis, cosmos, lavatères, soleils, centaurées, mufliers.