Mise en place de conifère
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- Bourgeon de bavard
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Mise en place de conifère
Bonjour,
Je suis parti pour installer un cèdre de l'Atlas cette semaine.
Je me demandais si c'était vraiment la bonne période de l'année (quoique la canicule semble provisoirement dernière nous) et si ça pouvait compromettre la croissance de la plante.
Le vendeur me conseille de l'installer avec de "l'or brun" mélangé à la terre; personnellement je n'ai jamais fait ça (en général je fais un mélange terre, terreau et un peu d'engrais à diffusion lente). Vous pensez que c'est suceptible d'améliorer la reprise ?
Merci d'avance de votre aide.
Je suis parti pour installer un cèdre de l'Atlas cette semaine.
Je me demandais si c'était vraiment la bonne période de l'année (quoique la canicule semble provisoirement dernière nous) et si ça pouvait compromettre la croissance de la plante.
Le vendeur me conseille de l'installer avec de "l'or brun" mélangé à la terre; personnellement je n'ai jamais fait ça (en général je fais un mélange terre, terreau et un peu d'engrais à diffusion lente). Vous pensez que c'est suceptible d'améliorer la reprise ?
Merci d'avance de votre aide.
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- Fruit de la jacasse
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La période est très mal choisie. Très.
Déjà si l'année était "normale" la période ne serait pas bonne. Mais là après cette canicule et en pleine sécherresse y'a pas pire.
Tu lui donnerais toutes les chances de reprise vers la fin de l'été. Il pourra encore s'installer en bénéficiant de t° clémantes avant l'hiver.
L'Or brun n'a rien de TRES acide. Il l'est un peu (je n'ai pas d'embalage sous les yeux mais c'est marqué dessu) comme n'importe quel "terreau" de plantation, qu'on mélange toujours à la terre franche.
Je ne suis pas du même avis concernant l'inutilité d'un tel ajout. L'idée que de toute façon l'arbre aura à s'acclimater, et que donc autant qu'il s'y fasse de suite....Ca revient à dire "ne lui donnons que le moins de chance possible de reprise". Ca n'est pas très logique. Une fois installé il aura des années devant lui pour se faire au sol environnant. Il se sera correctement installé, et sauf cas extrèmes, tout ira pour e mieu.
La plantation est LE momment crucial dans la vie d'un arbre. Il s'agit de favoriser au max son installation. Elle se fera TOUJOURS mieu si on améliore le sol. Y incorporer un compost de bonne qualité est a première chose à faire. Faire un trou assez grand, c'est à dire le plus grand possible (ce qui est une affaire d'espace dispo mais aussi et sutout de courage) sans oublier de vraiment bien casser le fond du trou, de bien l'ameublir. La plupart du temps le trou est trop petit et ses parois dures comme la pierre. Chances de reprise assez nules...
Le tuteur est aussi totalement fondamental, même dans des zones "sans" vents. Beaucoup d'arbres meurrent la première année après la transplantation à cause du vent qui fait s'arracher les jeunes racines. L'arbre meurt d'épuisement .
C'est hors sujet mais je signale que cet arbre manignifique (celui devant chez moi est plus haut que la maison, il fait dans les 12 m) perd une quantité impressionnant d'aiguilles, et ce tout au long de l'année. Il faut le savoir et en tenir compte car chez un arbre adulte (comme le mien) ça représente plusieur centaines de kilos d'aiguilles par an, et selon le type d'amménagement du jardin il faut les rammasser et les évacuer. Et franchement c'est moins facile à rammasser que les feuilles de platane.
Déjà si l'année était "normale" la période ne serait pas bonne. Mais là après cette canicule et en pleine sécherresse y'a pas pire.
Tu lui donnerais toutes les chances de reprise vers la fin de l'été. Il pourra encore s'installer en bénéficiant de t° clémantes avant l'hiver.
L'Or brun n'a rien de TRES acide. Il l'est un peu (je n'ai pas d'embalage sous les yeux mais c'est marqué dessu) comme n'importe quel "terreau" de plantation, qu'on mélange toujours à la terre franche.
Je ne suis pas du même avis concernant l'inutilité d'un tel ajout. L'idée que de toute façon l'arbre aura à s'acclimater, et que donc autant qu'il s'y fasse de suite....Ca revient à dire "ne lui donnons que le moins de chance possible de reprise". Ca n'est pas très logique. Une fois installé il aura des années devant lui pour se faire au sol environnant. Il se sera correctement installé, et sauf cas extrèmes, tout ira pour e mieu.
La plantation est LE momment crucial dans la vie d'un arbre. Il s'agit de favoriser au max son installation. Elle se fera TOUJOURS mieu si on améliore le sol. Y incorporer un compost de bonne qualité est a première chose à faire. Faire un trou assez grand, c'est à dire le plus grand possible (ce qui est une affaire d'espace dispo mais aussi et sutout de courage) sans oublier de vraiment bien casser le fond du trou, de bien l'ameublir. La plupart du temps le trou est trop petit et ses parois dures comme la pierre. Chances de reprise assez nules...
Le tuteur est aussi totalement fondamental, même dans des zones "sans" vents. Beaucoup d'arbres meurrent la première année après la transplantation à cause du vent qui fait s'arracher les jeunes racines. L'arbre meurt d'épuisement .
C'est hors sujet mais je signale que cet arbre manignifique (celui devant chez moi est plus haut que la maison, il fait dans les 12 m) perd une quantité impressionnant d'aiguilles, et ce tout au long de l'année. Il faut le savoir et en tenir compte car chez un arbre adulte (comme le mien) ça représente plusieur centaines de kilos d'aiguilles par an, et selon le type d'amménagement du jardin il faut les rammasser et les évacuer. Et franchement c'est moins facile à rammasser que les feuilles de platane.

Ludo
- Le Capitaine
- Bourgeon de bavard
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Bonjour,
Je ne voudrais pas etre pessemiste, mais dire le 29 juin que la canicule est derriere nous... je sais bien que dans les grandes surfaces, les parka et les bottes fourrées vont bientot faire leur apparition, mais il reste quand meme 3 mois d'été
Dans tout les cas, la meilleure période de plantation pour un arbre c'est fin d'automne et l'hiver.
L'or brun est un engrais organique très riche à mélanger avec la terre qui va servir a remplir le trou. Mais comme il en faut peu l'interet d'en acheter un sac pour en utiliser une pelleté est assez limité.
Personnellement, si je dois planter dans une pelouse, je fais mon trou a l'avance, je degage la partie avec la pelouse et la terre de surface (environs le premier fer de bêche en profondeur) que je mets d'un coté, puis la terre suivante que je place d'un autre coté.
Pour reboucher, je mets la terre de surface en premier, morceau de pelouse compris et je complete avec l'autre.
Je ne voudrais pas etre pessemiste, mais dire le 29 juin que la canicule est derriere nous... je sais bien que dans les grandes surfaces, les parka et les bottes fourrées vont bientot faire leur apparition, mais il reste quand meme 3 mois d'été

Dans tout les cas, la meilleure période de plantation pour un arbre c'est fin d'automne et l'hiver.
L'or brun est un engrais organique très riche à mélanger avec la terre qui va servir a remplir le trou. Mais comme il en faut peu l'interet d'en acheter un sac pour en utiliser une pelleté est assez limité.
Personnellement, si je dois planter dans une pelouse, je fais mon trou a l'avance, je degage la partie avec la pelouse et la terre de surface (environs le premier fer de bêche en profondeur) que je mets d'un coté, puis la terre suivante que je place d'un autre coté.
Pour reboucher, je mets la terre de surface en premier, morceau de pelouse compris et je complete avec l'autre.
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- Fruit de la jacasse
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Cedrus, comme d'autres conifères, après une intéruption de croissance au coeur de l'été, passe par une seconde phase de croisssance à partire de la fin aout, et jusque octobre.
Si les conditions météo sont favorables une plantation à ce momment peu faire que l'arbre est déjà bien installé au printemps suivant et donc apte à poursuivre son installation dès la fin de la saison froide.
Si les conditions météo sont favorables une plantation à ce momment peu faire que l'arbre est déjà bien installé au printemps suivant et donc apte à poursuivre son installation dès la fin de la saison froide.
Ludo
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Au contraire, ça revient à dire "faisons en sorte qu'il allonge ses racines le plus vite et le plus loin possible au lieu que celles-ci ne soient tentées de rester un peu trop longtemps dans leur trou douillet. Planter un arbre, ce n'est pas le rempoter dans un pot de taille supérieure, or ceci est exactement le principe du trou amendé.l-quino a écrit :Je ne suis pas du même avis concernant l'inutilité d'un tel ajout. L'idée que de toute façon l'arbre aura à s'acclimater, et que donc autant qu'il s'y fasse de suite....Ca revient à dire "ne lui donnons que le moins de chance possible de reprise".
D'abord, améliorer quel sol (quelle est la nature de celui dans lequel le cèdre en question va être planté ? nous ne le savons pas), ensuite, dans quel but ? Qu'est-ce qu'un "bon" ou un "mauvais" sol ? Tel sol pauvre et caillouteux sera bon pour un arbre et mauvais pour un autre.La plantation est LE momment crucial dans la vie d'un arbre. Il s'agit de favoriser au max son installation. Elle se fera TOUJOURS mieu si on améliore le sol.
Cedrus atlantica, quant à lui, ne semble pas particulièrement exigeant dans ce domaine, voir ce document PDF:
http://agriculture.maapar1.agriculture. ... vril05.pdf
En page 3 - "Sur le plan édaphique, le cèdre de l'Atlas pousse aussi bien sur calcaire que sur terrain acide. Les substrats fissurés et/ou filtrants luisont absolument nécessaires. Il est vigoureux sur les alluvions et les colluvions aérées, mais il craint l'excès d'argile et les sols asphyxiants mal drainés (...)"
Non. Les arbres les plus forts sont ceux dont le système racinaire est le plus étendu, et les apports de compost, terreau ou or brun vont à l'encontre de ça (sauf à les laisser en surface et sur la plus large superficie possible). Je comprends bien que c'est pour "donner un coup de pouce" au départ, mais ce n'est pas un bon calcul sur le moyen et long terme.Y incorporer un compost de bonne qualité est a première chose à faire.
Si l'on a pris l'habitude de faire des trous de plantation amendés pour les arbres, c'est en partie parce que ceux-ci sont le plus souvent vendus en containers, dans des mélanges hors-sol, et qu'on pense que les arbres sont incapables de pousser sans terreau, ce qui est faux (je doute fort que le moindre or brun ou compost soit utilisé lors des plantations forestières).
Ameublir suffit. Ce qu'il faut éviter, c'est une zone amendée au milieu d'une zone non amendée. Ça marche pour une vivace, pas pour un arbre.La plupart du temps le trou est trop petit et ses parois dures comme la pierre. Chances de reprise assez nules...
C'est discutable et il faut voir la façon de tuteurer (l'arbre doit pouvoir bouger un peu). La meilleure solution reste quand même de planter un petit sujet (moins d'1 m de haut, voire même 30 ou 50 cm) sans tuteur, sa prise au vent est insignifiante et, lorsqu'elle le sera moins, l'arbre sera suffisemment enraciné pour tenir debout tout seul.Le tuteur est aussi totalement fondamental
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- Fruit de la jacasse
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Sylvain,
Je suis d'accord avec certaines de tes précisions. Mais pas toutes.
Tu semble en connaitre un morceau et peut-être travailles-tu dans le secteur.
Tu fais le parallèle avec la plantation forestière ou l n'y a aucun amendement. Mais la situation d'un jardin est fondamentalement différente. La nature du sol, sauf rares exceptions, n'a pas grand chose en commun avec un sol forestier, même d'une parcelle de plantation.
Tu as raison de souligner que nous ne savons rien du sol dans ce cas. Peut-être que sa nature sera propice à la reprise selon les modalités que tu décris. Mais c'est l'option la moins probable.
Dans le cas précis du Cedre de l'Atlas on a effectivement de la marge car il est très tolérant, c'est un fait.
J'entend bien tes remarques sur l'importance de "forcer" l'arbre à étendre ses racines. Son avenir en dépent. Certe, mais les habitudes prises en ce qui conserne l'amendement du trou de plantation sont également à situer sur deux niveaux. D'une part nous sommes confrontés, dans un grand nombre de cas, a des situations de jardins nouvellement aménagés lors de la construction d'une abitation. Les techniques modernes de constructions induisent une forte dégradation des sols, et peu de gens ont l'occasion de faire remblayer leur terrain avec une terre de qualité. La pratique de la plantation en conteneur y particpe de beaucoup également. Il est très intéressent de voir l'évolution des manuel de jardinage. La réduction de la taille du trou de plantation apparait clairement comme une "évolution" moderne. On veut consacrer moins de place à chaque arbre et ça doit aller vite, avec un minimum d'effort. Les conditions de plantations s'en trouvent quand même modifiées. Enfin il me semble. Quand on plantait dns de vastes trous, correctement préparés, on se doute bien qu'un amendement n'était pas nécessaire. Dans un trou trop petit et mal (pas) préparé, c'est une autre histoire.
Je ne suis que partiellement de ton avis qund tu parle de l'invitation au confinement des racines que représente l'apport de compost dans le trou. Il favorisera sans aucun doute la formation de radicelles dans l'environement immédiat de la motte d'origine. Mais il ne contrarira surrement pas l'étalement des racines qui poursuivront leur alongement quel que soit la nature du sol environnant. Les racines ne "choisissent" pas de rester localisées dans cet environnement proche mais se dvloppent selon une orientaton donnée au départ. Elles peuvent dévier leur course en fction de certains facteurs (présence de cailloux, d'eau..) mais pas choisir de tourner en rond pour rester là ou il fait bon vivre.
Pour tout ce qui est du versant "pro" et de la sylviculture en particulier, le soucis de rentabilité débouche quand même sur des pratiques très différente de ce qui se fait en culture ornementale. Et pas seulement parc que ces techniques sont meilleures. Elles sont surtout moins chères.
On imagine très mal un exploitant amender les milliers de trous de plantation à l'installation d'une nouvelle parcelle. Ca lui couterait sans doute bien d'avantage que ce que ça lui coutera en pertes. Car des pertes il y en aura. Combien? Il vera bien, y'a des subventions pour ça.
Pour le tuteur ta remarque est juste : on gagne toujours à planter jeune et petit. Le problème c'est que les gens achètent si possible à une certaine taille. Donc il faut un tuteur pour compenser cette pratique qu'on pourrait qualifier de "contre nature" qui consiste à planter un arbre déjà assez haut alors qu'il n'a pas pu s'ancrer au sol au fur et à mesure de sa croissance, sans dvlppper de racine pivot.
Bien sur le tuteur ne peut pas être installé n'importe comment.
La méthode que tu décrit est la méthode classique de palntation à racines nues. Elle est la meilleure si on sait correctement préparer le sol et l'arbre. Malheureusement peu de gens savent le faire. La taille appropriée des racines à la plantation est cruciale mais doit s'apprendre.
La plantation d'abres en pot permet de contourner cette "difficulté" et ça donne l'illusion, entretenue par les vendeurs, qu'on peut du coup planter n'importe quand et qu'en jettant une poignée de compost miracle dans le trou on n'aurait plus rien à faire.
Je suis d'accord avec certaines de tes précisions. Mais pas toutes.
Tu semble en connaitre un morceau et peut-être travailles-tu dans le secteur.
Tu fais le parallèle avec la plantation forestière ou l n'y a aucun amendement. Mais la situation d'un jardin est fondamentalement différente. La nature du sol, sauf rares exceptions, n'a pas grand chose en commun avec un sol forestier, même d'une parcelle de plantation.
Tu as raison de souligner que nous ne savons rien du sol dans ce cas. Peut-être que sa nature sera propice à la reprise selon les modalités que tu décris. Mais c'est l'option la moins probable.
Dans le cas précis du Cedre de l'Atlas on a effectivement de la marge car il est très tolérant, c'est un fait.
J'entend bien tes remarques sur l'importance de "forcer" l'arbre à étendre ses racines. Son avenir en dépent. Certe, mais les habitudes prises en ce qui conserne l'amendement du trou de plantation sont également à situer sur deux niveaux. D'une part nous sommes confrontés, dans un grand nombre de cas, a des situations de jardins nouvellement aménagés lors de la construction d'une abitation. Les techniques modernes de constructions induisent une forte dégradation des sols, et peu de gens ont l'occasion de faire remblayer leur terrain avec une terre de qualité. La pratique de la plantation en conteneur y particpe de beaucoup également. Il est très intéressent de voir l'évolution des manuel de jardinage. La réduction de la taille du trou de plantation apparait clairement comme une "évolution" moderne. On veut consacrer moins de place à chaque arbre et ça doit aller vite, avec un minimum d'effort. Les conditions de plantations s'en trouvent quand même modifiées. Enfin il me semble. Quand on plantait dns de vastes trous, correctement préparés, on se doute bien qu'un amendement n'était pas nécessaire. Dans un trou trop petit et mal (pas) préparé, c'est une autre histoire.
Je ne suis que partiellement de ton avis qund tu parle de l'invitation au confinement des racines que représente l'apport de compost dans le trou. Il favorisera sans aucun doute la formation de radicelles dans l'environement immédiat de la motte d'origine. Mais il ne contrarira surrement pas l'étalement des racines qui poursuivront leur alongement quel que soit la nature du sol environnant. Les racines ne "choisissent" pas de rester localisées dans cet environnement proche mais se dvloppent selon une orientaton donnée au départ. Elles peuvent dévier leur course en fction de certains facteurs (présence de cailloux, d'eau..) mais pas choisir de tourner en rond pour rester là ou il fait bon vivre.
Pour tout ce qui est du versant "pro" et de la sylviculture en particulier, le soucis de rentabilité débouche quand même sur des pratiques très différente de ce qui se fait en culture ornementale. Et pas seulement parc que ces techniques sont meilleures. Elles sont surtout moins chères.
On imagine très mal un exploitant amender les milliers de trous de plantation à l'installation d'une nouvelle parcelle. Ca lui couterait sans doute bien d'avantage que ce que ça lui coutera en pertes. Car des pertes il y en aura. Combien? Il vera bien, y'a des subventions pour ça.
Pour le tuteur ta remarque est juste : on gagne toujours à planter jeune et petit. Le problème c'est que les gens achètent si possible à une certaine taille. Donc il faut un tuteur pour compenser cette pratique qu'on pourrait qualifier de "contre nature" qui consiste à planter un arbre déjà assez haut alors qu'il n'a pas pu s'ancrer au sol au fur et à mesure de sa croissance, sans dvlppper de racine pivot.
Bien sur le tuteur ne peut pas être installé n'importe comment.
La méthode que tu décrit est la méthode classique de palntation à racines nues. Elle est la meilleure si on sait correctement préparer le sol et l'arbre. Malheureusement peu de gens savent le faire. La taille appropriée des racines à la plantation est cruciale mais doit s'apprendre.
La plantation d'abres en pot permet de contourner cette "difficulté" et ça donne l'illusion, entretenue par les vendeurs, qu'on peut du coup planter n'importe quand et qu'en jettant une poignée de compost miracle dans le trou on n'aurait plus rien à faire.
Dernière modification par l-quino le jeu. 30 juin 2005 9:26, modifié 1 fois.
Ludo
- Captain Igloo
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Je partage partiellement les deux opinions.
C'est vrais que c'est tentant de ne rien préparer. Dans la nature il se débrouillerait tout seul. Vrais. Mais on ne parle pas de la m^me chose!
Primo, si on se permet un exemple "humain"? L'enfant devra un jour s'en tirer tout seul... mais les premiers mois, il ne mangera pas de pdt ou de steak.... Celà ce sera pour plus tard. Pour l'arbre c'est "un peu" la même chose, sauf qu'il s'en tirera quand même dans la plupart des cas.
Mais dans un jardin, je suis OK avec Iquino...Par contre ce n'est pas la mode "container" qui impose plus de préparer l'emplacement de plantation. Au contraire, les manuels de jardinage, les maîtres jardiniers conseillaient déjà de préparer un trou de plantation. Je dirais que la mode "container" incite plutôt à ne rien faire qu'un petit trou du diamètre du container et hop! finit, vite fait !
L'exemple des plants forestiers est une mauvaise comparaison..Sylvain dit bien que l'on devrait n'utiliser en toute circonstance, que des petits plants. Et en effet Les plants forestiers sont petits, le sol est souvent différents des jardins, si c'est une forêt déjà établie et qu'il s'agit de regarnir, il est évident que le sol est parfait en raison des arbres qui viennent de céder la place et qui ont amélioré naturellement le sol, parfois depuis des siècles!
Donc, dans un jardin, la préparation du sol est utile et justifiée.
En milieu forestier, le cas est différent.
Lors de la plantation de nouveaux terrains boisés, le sol est préparé au moyen de machines . Il est aussi amendé.
C'est vrais que c'est tentant de ne rien préparer. Dans la nature il se débrouillerait tout seul. Vrais. Mais on ne parle pas de la m^me chose!
Primo, si on se permet un exemple "humain"? L'enfant devra un jour s'en tirer tout seul... mais les premiers mois, il ne mangera pas de pdt ou de steak.... Celà ce sera pour plus tard. Pour l'arbre c'est "un peu" la même chose, sauf qu'il s'en tirera quand même dans la plupart des cas.
Mais dans un jardin, je suis OK avec Iquino...Par contre ce n'est pas la mode "container" qui impose plus de préparer l'emplacement de plantation. Au contraire, les manuels de jardinage, les maîtres jardiniers conseillaient déjà de préparer un trou de plantation. Je dirais que la mode "container" incite plutôt à ne rien faire qu'un petit trou du diamètre du container et hop! finit, vite fait !
L'exemple des plants forestiers est une mauvaise comparaison..Sylvain dit bien que l'on devrait n'utiliser en toute circonstance, que des petits plants. Et en effet Les plants forestiers sont petits, le sol est souvent différents des jardins, si c'est une forêt déjà établie et qu'il s'agit de regarnir, il est évident que le sol est parfait en raison des arbres qui viennent de céder la place et qui ont amélioré naturellement le sol, parfois depuis des siècles!
Donc, dans un jardin, la préparation du sol est utile et justifiée.
En milieu forestier, le cas est différent.
Lors de la plantation de nouveaux terrains boisés, le sol est préparé au moyen de machines . Il est aussi amendé.
http://ameriqueinsolite.free.fr/fr/parcs.html
http://www.nps.gov/grca/index.htm
I want to believe...
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Nous sommes finalement d'accord sur un bon nombre de points, mes remarques visent surtout à ne jamais généraliser en conseillant systématiquement d'amender, et ce sans connaître les spécificités du site (ainsi que les besoins de la plante). Il est vrai que bien souvent, et de plus en plus, les terres des jardins sont des sols bouleversés, mais pas toujours.l-quino a écrit :J'entend bien tes remarques sur l'importance de "forcer" l'arbre à étendre ses racines. Son avenir en dépent (...)
Je reste néanmoins convaincu que le fait de ne pas amender est toujours un meilleur calcul sur le moyen et le long terme, même si l'arbre doit en baver au début (il n'en sera que plus fort par la suite). Si l'arbre est fondamentalement inadapté au site, tous les amendements du monde n'y pourront rien changer et l'échec est assuré à plus ou moins brève échéance - sauf à changer tout ou partie de la terre du jardin avec des moyens mécaniques lourds, ce qui vient rarement à l'idée du jardinier amateur en plus de représenter un coût financier conséquent.
L'un des principaux problèmes des trous de plantation amendés, en tout cas en terre lourde ou argileuse, est la modification des rapports de capillarité entre zone amendée et non amendée : le trou est difficile à arroser en été car l'argile "aspire" l'eau hors du trou et, à l'inverse, se transforme en bain de pied en hiver. Bien entendu, tout est aussi question de dosage (saupoudrer un peu de terreau ou remplacer 50% de la terre d'origine par du terreau*).
* quand je dis "terreau", j'entends toute matière organique à la porosité différente de celle de la terre d'origine.
Oui, cent fois oui. Et il ne faut jamais oublier qu'un petit sujet rattrapera vite un grand qui, lui, mettra plus de temps à s'installer.on gagne toujours à planter jeune et petit
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- Bourgeon de bavard
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Tout ce qui précède...
Pas taper ! pas taper ! finalement un poisson rouge c'est bien aussi !

Non, je blague, mais je m'aperçois qu'au travers d'une question que je considérais plutôt comme anodine, on aborde des sujets qui me semblent à la fois intéressants et fondamentaux dans l'approche de la nature domestiquée qu'est le jardin.
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- Fruit de la jacasse
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Ton principe est finalement de dire que la nature ne "prévoit" pas qu'une plante puisse s'intaller et prospérer là ou les conditions ne conviennent pas. C'est évident mais c'est le contraire, dans une certaine mesure, de ce qu'on fait dans un jardin. Au jardin seules les situation extrèmes font reculer la majorité des jardiniers. On ne plantera pas de Rodho sur de la caillasse crayeuse, et encore, certains doivent essayerSylvain a écrit :Je reste néanmoins convaincu que le fait de ne pas amender est toujours un meilleur calcul sur le moyen et le long terme, même si l'arbre doit en baver au début (il n'en sera que plus fort par la suite). Si l'arbre est fondamentalement inadapté au site, tous les amendements du monde n'y pourront rien changer et l'échec est assuré à plus ou moins brève échéance -l-quino a écrit :J'entend bien tes remarques sur l'importance de "forcer" l'arbre à étendre ses racines. Son avenir en dépent (...)
L'un des principaux problèmes des trous de plantation amendés, en tout cas en terre lourde ou argileuse, est la modification des rapports de capillarité entre zone amendée et non amendée : le trou est difficile à arroser en été car l'argile "aspire" l'eau hors du trou et, à l'inverse, se transforme en bain de pied en hiver. Bien entendu, tout est aussi question de dosage (saupoudrer un peu de terreau ou remplacer 50% de la terre d'origine par du terreau*).
* quand je dis "terreau", j'entends toute matière organique à la porosité différente de celle de la terre d'origine.
Oui, cent fois oui. Et il ne faut jamais oublier qu'un petit sujet rattrapera vite un grand qui, lui, mettra plus de temps à s'installer.on gagne toujours à planter jeune et petit

Avec le Cèdre c'est fort différent puiqu'il est des plus adaptables.
Je suis entièrement d'accord avec précisions sur les différences de capillarité entre les zones de plantation et l'envioronnement immédiat. Il est d'ailleur bon de rappeller que ça a également toute son importance à l'échelle du pot, ou il faut bien homogénéiser les mélanges (sauf le drainage du fond) afin de permettre un dvloppement homogène des racines.
ps : je suis pour,à 200%, qu'il y ait ce genre d'échange tout les jours sur le forum. Ca réveille

Ludo