Agriculture biologique : qu'est à dire?
- Saintfiacre
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Re: Agriculture biologique : qu'est à dire?
Ce qui est stérile c'est de balancer un lien avec une vidéo et de laisser les gens se dém....der.Carottine a écrit : C'est stérile.
Je l'ai donné en long et en large, maintenant "basta" sur ce sujet en ce qui me concerne.Carottine a écrit : On attend ton opinion,
Saintfiacre
Ramer dans le sens du courant a toujours fait rire les crocodiles
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- Marcus
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Re: Agriculture biologique : qu'est à dire?
Bonjour,Carottine a écrit :Pourquoi des messages de ce style-là . C'est stérile.Saintfiacre a écrit :Bonjour à toutes et à tous, bonjour Marcus,
Mon avis est que la tension remonte avec cette histoire de lien.
Vivre ou ne pas vivre avec 40 ha, là est la question.
J'ai l'impression d'assister à un dialogue de sourds et aussi d'aveugles puisque Rozanna et Chouette ne lisent plus mes messages, enfin c'est ce qui a été dit.
Chacun restera sur ses positions encore cette fois, dialogue impossible, arbitrage partisan.
Je ne parlerai donc plus de cette fichue exploitation et me contenterai d'assister "visu".
J'avais bien prévu ce qui se passe 4 ou 5 personnes discutant dans le vide et peut-être des lecteurs de passage peu tentés d'intervenir au risque de se faire rabrouer.
Bon courage Marcus.
On attend ton opinion, pas ce que tu penses de la discussion (qui est ton opinion à toi) personnellement, je trouve qu'on ne parle pas "dans le vide").
Dans un débat, ce sont les échanges qui sont importants, pas les considérations à propos des échanges
Carottine,
il me semble que ce post m'était directement adressé et j'ai trouvé l'opinion de St fiacre intéressante (bien que hors sujet). De plus, avant de juger ce type de comportement, il faut être irréprochable de son coté.
Il vaut mieux se taire et passer pour un con plutôt que de parler et de ne laisser aucun doute sur le sujet. P.Desproges
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- epi59
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Re: Agriculture biologique : qu'est à dire?
je voudrai dire un mot dans votre post
aucun agriculteur est semblable comme dans toutes professions
l'un sera plus dynamique, l'autre plus traditionnel
c'est vrai qu'aujourd'hui la marge est juste et il ne faut pas se tromper
se diversifier, c'est bien, mais on ne peut pas tout faire bien à fond
de plus en plus souvent l'agriculteur a une épouse qui travaille à l'extérieur et les mauvaises années c'est elle qui fait bouillir la marmite, l'agriculteur également s'associe pour pouvoir avoir lui aussi une qualité de vie, n'oublions pas que les animaux ont besoin de soin tous les jours, les vaches laitières deux fois par jour et il y a beaucoup d'imprévu avec des animaux, ce n'est pas un objet qu'on met dans le placard.
je connais cet environnement car je suis moi-même agricultrice, je laisserai la place à mon fils dans quelques mois, il sera associé avec son frère.nous avons joué la carte de la diversification car nous avons des vaches laitières et une ferme équestre.
après 37ans de travail avec plus de 35 h de travail par semaine, je gagne 1000euros net par mois. j'ai élevé mes enfants, j'ai vécu normalement sans chichi, je ne me plains pas, mais je ne veux pas non plus travailler sans avoir de salaire au bout du mois, il faut quand même pouvoir vivre, je laisse donc la place à mon fils et j'ai acheté une jolie petite maison pour pouvoir vivre ma retraite avec mon mari et près de la ferme, mon mari ira toujours donner un coup de main et moi j'aurai la chance d'avoir souvent mes petits enfants
je suis désolée, je suis surement bien loin de l'esprit de votre post, mais je voulais vous dire mon avis
aucun agriculteur est semblable comme dans toutes professions
l'un sera plus dynamique, l'autre plus traditionnel
c'est vrai qu'aujourd'hui la marge est juste et il ne faut pas se tromper
se diversifier, c'est bien, mais on ne peut pas tout faire bien à fond
de plus en plus souvent l'agriculteur a une épouse qui travaille à l'extérieur et les mauvaises années c'est elle qui fait bouillir la marmite, l'agriculteur également s'associe pour pouvoir avoir lui aussi une qualité de vie, n'oublions pas que les animaux ont besoin de soin tous les jours, les vaches laitières deux fois par jour et il y a beaucoup d'imprévu avec des animaux, ce n'est pas un objet qu'on met dans le placard.
je connais cet environnement car je suis moi-même agricultrice, je laisserai la place à mon fils dans quelques mois, il sera associé avec son frère.nous avons joué la carte de la diversification car nous avons des vaches laitières et une ferme équestre.
après 37ans de travail avec plus de 35 h de travail par semaine, je gagne 1000euros net par mois. j'ai élevé mes enfants, j'ai vécu normalement sans chichi, je ne me plains pas, mais je ne veux pas non plus travailler sans avoir de salaire au bout du mois, il faut quand même pouvoir vivre, je laisse donc la place à mon fils et j'ai acheté une jolie petite maison pour pouvoir vivre ma retraite avec mon mari et près de la ferme, mon mari ira toujours donner un coup de main et moi j'aurai la chance d'avoir souvent mes petits enfants
je suis désolée, je suis surement bien loin de l'esprit de votre post, mais je voulais vous dire mon avis
"on reconnaît l'arbre à ses fruits"
- aygues31
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Re: Agriculture biologique : qu'est à dire?
Bonjour à tous,Nicole37n a écrit :... à côté 120 ha de polycultures (pas en bio) font vivre 4 personnes sans chi-chi......
Je repassais par la, histoire de voir ou en était le débat .
Je vois que Carottine se paye Saint Fiacre à toute occasion


Une petite précision quand même ... quand on dit que telle activité fait vivre 4 personnes, on pense "4 employés" ... "4 ouvriers" sous entendu 4 salaires


Actuellement, 120 Ha de polyculture permettent de sortir un seul salaire ... et encore, si on peut appeler cela un salaire

Quant à la "diversification" en agriculture, faut-il pouvoir la mener quand on est seul sur une exploitation.
Etre paysan est devenu un travail compliqué et pointu. Si on veut le faire correctement, il n'est pas possible de mener plusieurs métiers de front en restant compétent dans chacun.
Et quand on dit polyculture, cela veut dire du blé, de l'orge, du tournesol, un peu de maïs irrigué, du colza sur les mauvaises terres et une ou deux parcelles en lin et en chanvre pour suivre les aides de Bruxelles

Savoir conduire toutes ces cultures (en tenant compte de la diversité des sols de l'exploitation), réussir les semis, savoir les désherber, identifier les parasites et fertiliser comme le demande chaque culture, optimiser le moment de la récolte etc... sans oublier l'entretien du matériel, les décisions à prendre aux réunions de la CUMA, les déclarations à la DDEA et la tenue de la comptabilité ... le bol est plein, je crois

Et la diversification, ce serait quoi ?
Rajouter un ptit batiment et une salle de traite pour 30 laitières, une p'tite porcherie naisseur-engraisseur et un parc pour 5000 poulets



Attention à ce que l'on raconte. Les agriculteurs ne demandent qu'une seule chose : une rationnelle stabilité des prix des produits agricoles, c'est tout.
Un modèle de voiture, ce n'est pas 7000 € aujourd'hui et 12 000 € dans 6 mois

Et que vient faire la "diversification" la dedans

Complètement "hors sujet" mais ce n'est pas moi qui ait lançè le sujet.
à +
Dernière modification par aygues31 le mer. 11 nov. 2009 9:37, modifié 1 fois.
la bonne excuse des mauvais jardiniers ? ... la lune!
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Re: Agriculture biologique : qu'est à dire?
Bonjour Epi et re-bienvenue à toi
Merci beaucoup de ton témoignage bien intéressant.
Il faut y lire entre les lignes
As-tu pu visionner le reportage dont nous parlons ci-dessus?
Qu'en penses-tu?
Et toi Aygues?
J'en rappelle l'adresse : http://s.billard.free.fr/dotclear/?2009 ... -autrement
Au fait, Aygues, sais-tu que tu parles de tes conditions de culture toulousaine?
Car, ici, nul besoin d'irriguer!!! De plus pas de Tournesols ici, ni lin, ni chanvre...
Je me demande si tu as lu le message d'Epi avant de poster le tien
Pour ce qui est de faire vivre 4 personnes, pour ma part, je vois tout simplement des parents avec deux enfants!
Je me demandes si tu as lu juste un message avant de poster ou plusieurs?
Pourquoi la diversification serait-elle hors-sujet?
Il serait chouette que tu lises (ou relise) le message juste au dessus du tien, celui d'Epi, ainsi que celui d'Ayn. Merci à toi.
Il me semble que beaucoup de réponses à tes propos se trouvent là .
Ce que tu dis par rapport aux revendications des agriculteurs est tout à fait juste. Le monde agricole est en crise grave, dans un monde globalisé en crise.
Chaque agriculteur se doit de chercher le meilleur moyen vivre de son activité décemment. Il n'y a pas un remède, mais des remèdes qui dépendent de beaucoup de facteurs. Le premier étant la taille et la localisation de son exploitation. Il y a aussi ses goûts, ses talents et son savoir faire propre. Il n'est pas question de tout uniformiser.
Avant de poster un message, merci à chacun, surtout dans un sujet comme celui-là de bien lire ce que disent les intervenants. Cela évitera bien des malentendus comme il a pu y en avoir malheureusement dans ce post un peu plus haut.
Il est fâcheux que quelqu'un donne son témoignage, et que des réponses continuent d'être postées comme si ce témoignage n'avait pas été donné.
SVP arrêtons aussi de stigmatiser l'un ou l'autre. C'est fatiguant, et ne fait pas avancer le débat, tout en décourageant de participer.
Ayn, merci d'avoir si bien exprimé ce que tu dis dans ton message
Bon revenons à Sepp Holzer : qu'en pensez-vous?
Personnellement, je lui tire mon chapeau!
Ce qu'il fait est au delà des apparences "complexe et pointu"!
C'est tout un savoir faire autre que la grande culture, qui demande aussi un grand savoir faire.
Mais un grand savoir faire qu'il a appris par lui-même.
Il a appris à se diversifier lui aussi, car de nombreux pays lui font appel. La France, semble à la traîne...
Oui, je dis : bravo Monsieur Holzer, et, si je le peux, je viendrai vous voir!
Puisse tout votre savoir, et votre savoir-faire se répandre !

Chacun peut en tirer bénéfice, même si certains freineront des quatre fers pour changer de méthode. D'autant que la vôtre ne s'improvise pas. Elle s'apprend. Vous l'enseignez.
Nous avons cependant tous à apprendre les uns des autres.

Merci beaucoup de ton témoignage bien intéressant.
Il faut y lire entre les lignes


As-tu pu visionner le reportage dont nous parlons ci-dessus?
Qu'en penses-tu?
Et toi Aygues?
J'en rappelle l'adresse : http://s.billard.free.fr/dotclear/?2009 ... -autrement
Au fait, Aygues, sais-tu que tu parles de tes conditions de culture toulousaine?
Car, ici, nul besoin d'irriguer!!! De plus pas de Tournesols ici, ni lin, ni chanvre...



Pour ce qui est de faire vivre 4 personnes, pour ma part, je vois tout simplement des parents avec deux enfants!

Je me demandes si tu as lu juste un message avant de poster ou plusieurs?
Pourquoi la diversification serait-elle hors-sujet?
Il serait chouette que tu lises (ou relise) le message juste au dessus du tien, celui d'Epi, ainsi que celui d'Ayn. Merci à toi.

Il me semble que beaucoup de réponses à tes propos se trouvent là .
Ce que tu dis par rapport aux revendications des agriculteurs est tout à fait juste. Le monde agricole est en crise grave, dans un monde globalisé en crise.

Chaque agriculteur se doit de chercher le meilleur moyen vivre de son activité décemment. Il n'y a pas un remède, mais des remèdes qui dépendent de beaucoup de facteurs. Le premier étant la taille et la localisation de son exploitation. Il y a aussi ses goûts, ses talents et son savoir faire propre. Il n'est pas question de tout uniformiser.
Avant de poster un message, merci à chacun, surtout dans un sujet comme celui-là de bien lire ce que disent les intervenants. Cela évitera bien des malentendus comme il a pu y en avoir malheureusement dans ce post un peu plus haut.
Il est fâcheux que quelqu'un donne son témoignage, et que des réponses continuent d'être postées comme si ce témoignage n'avait pas été donné.

SVP arrêtons aussi de stigmatiser l'un ou l'autre. C'est fatiguant, et ne fait pas avancer le débat, tout en décourageant de participer.
Ayn, merci d'avoir si bien exprimé ce que tu dis dans ton message

Bon revenons à Sepp Holzer : qu'en pensez-vous?
Personnellement, je lui tire mon chapeau!
Ce qu'il fait est au delà des apparences "complexe et pointu"!
C'est tout un savoir faire autre que la grande culture, qui demande aussi un grand savoir faire.
Mais un grand savoir faire qu'il a appris par lui-même.
Il a appris à se diversifier lui aussi, car de nombreux pays lui font appel. La France, semble à la traîne...
Oui, je dis : bravo Monsieur Holzer, et, si je le peux, je viendrai vous voir!
Puisse tout votre savoir, et votre savoir-faire se répandre !


Chacun peut en tirer bénéfice, même si certains freineront des quatre fers pour changer de méthode. D'autant que la vôtre ne s'improvise pas. Elle s'apprend. Vous l'enseignez.

Nous avons cependant tous à apprendre les uns des autres.

Que le ciel soit tout en bagarre, qu'il vente ou qu'il neige, garde du soleil dans le coeur!
"Encaisse ... et..... rebondis!"
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Re: Agriculture biologique : qu'est à dire?
Bonjour à tous,
Oui j'ai lu le message d'epi59 et je ne peux que souscrire.
Carottine laisse entendre qu'il faut savoir se diversifier et Epi59 nous répond << il ne faut pas se tromper, se diversifier, c'est bien, mais on ne peut pas tout faire bien à fond>> ... c'est aussi ce que j'ai tenté de faire comprendre.
Oui Chouette, j'ai lu tous les messages mais tu n'as pas bien lu le mien.
Etre agriculteur aujourd'hui n'est plus une question de localisation d'exploitation ou de goût personnel. L'agriculture s'est mondialisée et les prix aussi
Le prix du lait est descendu au prix que l'agriculteur percevait il y a 20 ans et la diversification n'est une solution que dans de rares situations.
Et quand tu dis << Chaque agriculteur se doit de chercher le meilleur moyen vivre de son activité décemment. >> je ne vois vraiment pas à quoi tu fais allusion.
On ne peut pas comme cela, du jour au lendemain, changer le fusil d'épaule.
Quand tu es paysan, que tu as fait ta prévision d'installation et que tu as investi 400 000 € par vache pour faire du lait (animaux + batiments) ... tu ne te mets pas à faire des fraises pour réagir à l'évolution du marché du lait
à +
Oui j'ai lu le message d'epi59 et je ne peux que souscrire.
Carottine laisse entendre qu'il faut savoir se diversifier et Epi59 nous répond << il ne faut pas se tromper, se diversifier, c'est bien, mais on ne peut pas tout faire bien à fond>> ... c'est aussi ce que j'ai tenté de faire comprendre.
Oui Chouette, j'ai lu tous les messages mais tu n'as pas bien lu le mien.
Etre agriculteur aujourd'hui n'est plus une question de localisation d'exploitation ou de goût personnel. L'agriculture s'est mondialisée et les prix aussi

Le prix du lait est descendu au prix que l'agriculteur percevait il y a 20 ans et la diversification n'est une solution que dans de rares situations.
Et quand tu dis << Chaque agriculteur se doit de chercher le meilleur moyen vivre de son activité décemment. >> je ne vois vraiment pas à quoi tu fais allusion.

On ne peut pas comme cela, du jour au lendemain, changer le fusil d'épaule.
Quand tu es paysan, que tu as fait ta prévision d'installation et que tu as investi 400 000 € par vache pour faire du lait (animaux + batiments) ... tu ne te mets pas à faire des fraises pour réagir à l'évolution du marché du lait

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Re: Agriculture biologique : qu'est à dire?
Calmos ! Aygues...toujours sur le fil de rasoir !....
Quand je parle de faire vivre 4 personnes c'est effectivement une famille de 4 , sans salarié et encore madame travaille à l'extérieur pour garantir le crédit accordé par la banque à cette condition....et dans l'exemple que j'avais à l'esprit, cet agriculteur a 5ha de vigne en AOC ce qui ne gache rien, mais ne suffit pas.
Aujourd'hui, il faut un ordinateur à l'agriculteur pour faire toute sa paperasse, ses contacts avec chaque administration (devant certaines il doit justifier pourquoi il manque qqs m2 de culture controlées par satellite alors que les inondations ont tout simplement détruit les semences), et ses calculs pour amender ses terres, il devient autant un fonctionnaire qu'un exploitant à la solde de Bruxelles.....
Quant à notre Autrichien, je lui tire mon chapeau pour avoir pensé à réaliser ce qu'il a fait, pour l'autosuffisance d'accord mais de là à en vivre uniquement, j'ai des doutes.
Quand je parle de faire vivre 4 personnes c'est effectivement une famille de 4 , sans salarié et encore madame travaille à l'extérieur pour garantir le crédit accordé par la banque à cette condition....et dans l'exemple que j'avais à l'esprit, cet agriculteur a 5ha de vigne en AOC ce qui ne gache rien, mais ne suffit pas.
Aujourd'hui, il faut un ordinateur à l'agriculteur pour faire toute sa paperasse, ses contacts avec chaque administration (devant certaines il doit justifier pourquoi il manque qqs m2 de culture controlées par satellite alors que les inondations ont tout simplement détruit les semences), et ses calculs pour amender ses terres, il devient autant un fonctionnaire qu'un exploitant à la solde de Bruxelles.....
Quant à notre Autrichien, je lui tire mon chapeau pour avoir pensé à réaliser ce qu'il a fait, pour l'autosuffisance d'accord mais de là à en vivre uniquement, j'ai des doutes.
Nicole
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Re: Agriculture biologique : qu'est à dire?
Je rejoins Aigues et Nicole sur certains points (légressivité en moins) : effectivement il y a actuellement des abérrations dans le monde agricole, avec la soumission au cours de la bourse, le fait de ne produire des cultures que pour en toucher les subventions, l'endettement croissant des agriculteurs, etc...
Mais de là à dire que la diversification n'a aucun sens, au contraire.
Certes il ne faut pas se diversifier à tout bout de champ, se lancer à l'aveuglette chaque année dans une nouvelle direction, et faire la girouette.
Par contre, l'agriculteur producteur de blé/maïs/colza/tournesol qui se sera associé avec un producteur laitier, ou avec un maraîcher qui fait melon, salades et fraises, pourra mieux tirer son épingle du jeu, car en cas de chute du cours d'un des produits, ou de mauvaise année, il y a moins de chance de mettre la clé sous la porte grâce aux autres productions. Et certaines productions se faisant sur les sols plus pauvres, ou des superficies moins grandes, il ne sera pas obligé d'investir dans toujours plus de matériel ou bâtiments pour chercher à s'en sortir.
Je connais personnellement une jeune collègue qui est associée avec ses parents dans leur exploitation agricole, qui ne produit que du bio. Ils ont choisi d'avoir un verger en plus des cultures céréalières. De cette manière ils s'en sortent toujours en cas de coup dur, grâce à cette diversification. Bien sûr ce n'est pas faire la girouette et décider demain de remplacer les pommes par des fraises. Un verger demande pas mal d'années avant de produire correctement, ce qui fait qu'actuellement elle travaille à mi-temps à l'extérieur (ce qui rejoint le témoignage de Nicole). Mais elle a toujours vu ses parents vivre de leur exploitation, sans rouler sur l'or, certes, mais sans souffrir ni manquer, et est suffisamment optimiste pour envisager de reprendre l'entreprise à plein temps quand ils seront retraités. Exploitation qui n'atteint pas les 100ha, loin de là ...
Mais de là à dire que la diversification n'a aucun sens, au contraire.
Certes il ne faut pas se diversifier à tout bout de champ, se lancer à l'aveuglette chaque année dans une nouvelle direction, et faire la girouette.
Par contre, l'agriculteur producteur de blé/maïs/colza/tournesol qui se sera associé avec un producteur laitier, ou avec un maraîcher qui fait melon, salades et fraises, pourra mieux tirer son épingle du jeu, car en cas de chute du cours d'un des produits, ou de mauvaise année, il y a moins de chance de mettre la clé sous la porte grâce aux autres productions. Et certaines productions se faisant sur les sols plus pauvres, ou des superficies moins grandes, il ne sera pas obligé d'investir dans toujours plus de matériel ou bâtiments pour chercher à s'en sortir.
Je connais personnellement une jeune collègue qui est associée avec ses parents dans leur exploitation agricole, qui ne produit que du bio. Ils ont choisi d'avoir un verger en plus des cultures céréalières. De cette manière ils s'en sortent toujours en cas de coup dur, grâce à cette diversification. Bien sûr ce n'est pas faire la girouette et décider demain de remplacer les pommes par des fraises. Un verger demande pas mal d'années avant de produire correctement, ce qui fait qu'actuellement elle travaille à mi-temps à l'extérieur (ce qui rejoint le témoignage de Nicole). Mais elle a toujours vu ses parents vivre de leur exploitation, sans rouler sur l'or, certes, mais sans souffrir ni manquer, et est suffisamment optimiste pour envisager de reprendre l'entreprise à plein temps quand ils seront retraités. Exploitation qui n'atteint pas les 100ha, loin de là ...
- Ayn
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Re: Agriculture biologique : qu'est à dire?
BONNE NOUVELLE !
j'ai enfin visionné la première partie de la vidéo de Sepp Holzer !
Bête question technique : depuis quelques temps mon mari utilise un casque audio car ça consomme moins d'énergie que de mettre à fond le son des mini enceintes. Et moi qui ne savait pas que quand le casque est branché, on n'entend le son que par le casque et pas autrement...
Bon, ma première impression, c'est pas tant le fait qu'il puisse en vivre ou pas en vivre, comme ce qui a fait réagir d'autre personnes, d'autant qu'il apporte justement une réponse à cette question en relevant le fait que l'agriculture céréalière actuelle "marche sur la tête" en dépensant plus d'énergie qu'elle n'en produit. Ce déséquilibre entre ce qui est dépensé (aussi bien en argent, qu'en temps, qu'en produits, qu'en machines, et énergies diverses) et ce que cela rapporte en dit long sur le malaise agricole déjà soulevé par Nicole et Aigues.
Moi ce qui m'a le plus interpellée, à cause de mon bagage scientifique en biologie , c'est le fait de parvenir, TECHNIQUEMENT, à ce qui peut être considéré scientifiquement comme impossible, à savoir faire pousser en haute altitude des plantes qui normalement ne devraient pas pouvoir y pousser.
Cela oblige à revoir sa copie en matière de tout ce qu'on peut considérer comme acquis (la température, la pression atmosphérique, l'altitude, le besoin en eau, le besoin en lumière, la compétition, la fertilité du sol, etc) concernant chacune des plantes cultivées et longuement étudiées depuis des siècles.
Des citrons à 1500m ? oui, j'en ai vu, mais sur l'île de La Réunion, pas dans les Alpes !
Des cerisiers à plus de 1500m ? j'ai toujours appris que passé une certaine altitude on ne trouvait plus que des conifères, et plus de feuillus, car leur système vasculaire ne permettait pas d'envoyer la sève jusqu'à la cîme, à cause de la pression liée à l'altitude.
Des salades qui parviennent à trouver leur place parmi les adventices ? je les vois se faire dévorer par les escargots dans mon potager, ou s'étioler et ne pas pousser sous des plantes au feuillage envahissant, et là chez lui ça pousse dans une prairie de fleurs sauvages !
Certes, il dispose de 40ha, et sème n'importe où, alors que moi je dois à tout casser disposer de 50m2 de potager, et me fais régulièrement incendier par mon voisin parce que je laisse trop d'adventices à son goût et que mon jardin n'est déjà pas assez structuré pour ses yeux de citadin maniaque...
Bref, cette façon de procéder m'interpelle, car il parvient à faire ce que beaucoup considèrent comme impossible.
Et partant de là , peu importe s'il vit plus de ce que lui rapportent les visites de sa ferme que de la vente de ses légumes, après tout, beaucoup d'agriculteurs proposent des chambres d'hôtes et autre camping à la ferme qui leur rapportent parfois plus que leurs productions, et ça n'en fait pas des agriculteurs "au rabais" pour autant. c'est aussi une manière de diversifier son activité.
L'important, c'est ce qu'il est parvenu à démontrer scientifiquement, et qui peut grandement faire avancer les techniques agricoles de demain. Car l'important c'est de COMPRENDRE pourquoi et comment il parvient à mener à la fructification des plantes censées ne pas donner de fruit ou ne pas se développer là où il habite.
j'ai enfin visionné la première partie de la vidéo de Sepp Holzer !
Bête question technique : depuis quelques temps mon mari utilise un casque audio car ça consomme moins d'énergie que de mettre à fond le son des mini enceintes. Et moi qui ne savait pas que quand le casque est branché, on n'entend le son que par le casque et pas autrement...
Bon, ma première impression, c'est pas tant le fait qu'il puisse en vivre ou pas en vivre, comme ce qui a fait réagir d'autre personnes, d'autant qu'il apporte justement une réponse à cette question en relevant le fait que l'agriculture céréalière actuelle "marche sur la tête" en dépensant plus d'énergie qu'elle n'en produit. Ce déséquilibre entre ce qui est dépensé (aussi bien en argent, qu'en temps, qu'en produits, qu'en machines, et énergies diverses) et ce que cela rapporte en dit long sur le malaise agricole déjà soulevé par Nicole et Aigues.
Moi ce qui m'a le plus interpellée, à cause de mon bagage scientifique en biologie , c'est le fait de parvenir, TECHNIQUEMENT, à ce qui peut être considéré scientifiquement comme impossible, à savoir faire pousser en haute altitude des plantes qui normalement ne devraient pas pouvoir y pousser.
Cela oblige à revoir sa copie en matière de tout ce qu'on peut considérer comme acquis (la température, la pression atmosphérique, l'altitude, le besoin en eau, le besoin en lumière, la compétition, la fertilité du sol, etc) concernant chacune des plantes cultivées et longuement étudiées depuis des siècles.
Des citrons à 1500m ? oui, j'en ai vu, mais sur l'île de La Réunion, pas dans les Alpes !
Des cerisiers à plus de 1500m ? j'ai toujours appris que passé une certaine altitude on ne trouvait plus que des conifères, et plus de feuillus, car leur système vasculaire ne permettait pas d'envoyer la sève jusqu'à la cîme, à cause de la pression liée à l'altitude.
Des salades qui parviennent à trouver leur place parmi les adventices ? je les vois se faire dévorer par les escargots dans mon potager, ou s'étioler et ne pas pousser sous des plantes au feuillage envahissant, et là chez lui ça pousse dans une prairie de fleurs sauvages !
Certes, il dispose de 40ha, et sème n'importe où, alors que moi je dois à tout casser disposer de 50m2 de potager, et me fais régulièrement incendier par mon voisin parce que je laisse trop d'adventices à son goût et que mon jardin n'est déjà pas assez structuré pour ses yeux de citadin maniaque...
Bref, cette façon de procéder m'interpelle, car il parvient à faire ce que beaucoup considèrent comme impossible.
Et partant de là , peu importe s'il vit plus de ce que lui rapportent les visites de sa ferme que de la vente de ses légumes, après tout, beaucoup d'agriculteurs proposent des chambres d'hôtes et autre camping à la ferme qui leur rapportent parfois plus que leurs productions, et ça n'en fait pas des agriculteurs "au rabais" pour autant. c'est aussi une manière de diversifier son activité.
L'important, c'est ce qu'il est parvenu à démontrer scientifiquement, et qui peut grandement faire avancer les techniques agricoles de demain. Car l'important c'est de COMPRENDRE pourquoi et comment il parvient à mener à la fructification des plantes censées ne pas donner de fruit ou ne pas se développer là où il habite.
- Carottine
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Re: Agriculture biologique : qu'est à dire?
Ben oui et non Marcus, il commence par "Bonjour à toutes et à tous".Marcus a écrit :Bonjour,Carottine a écrit :Pourquoi des messages de ce style-là . C'est stérile.Saintfiacre a écrit :Bonjour à toutes et à tous, bonjour Marcus,
Mon avis est que la tension remonte avec cette histoire de lien.
Vivre ou ne pas vivre avec 40 ha, là est la question.
J'ai l'impression d'assister à un dialogue de sourds et aussi d'aveugles puisque Rozanna et Chouette ne lisent plus mes messages, enfin c'est ce qui a été dit.
Chacun restera sur ses positions encore cette fois, dialogue impossible, arbitrage partisan.
Je ne parlerai donc plus de cette fichue exploitation et me contenterai d'assister "visu".
J'avais bien prévu ce qui se passe 4 ou 5 personnes discutant dans le vide et peut-être des lecteurs de passage peu tentés d'intervenir au risque de se faire rabrouer.
Bon courage Marcus.
On attend ton opinion, pas ce que tu penses de la discussion (qui est ton opinion à toi) personnellement, je trouve qu'on ne parle pas "dans le vide").
Dans un débat, ce sont les échanges qui sont importants, pas les considérations à propos des échanges
Carottine,
il me semble que ce post m'était directement adressé et j'ai trouvé l'opinion de St fiacre intéressante (bien que hors sujet). De plus, avant de juger ce type de comportement, il faut être irréprochable de son coté.
Mais bon peut-être ne l'ai-je pas bien interprété...
Je ne fais pas de fixette comme le dit Aygues, mais pourquoi intervenir quand ce n'est pas pour parler du sujet ? moi, ça me fout les boules, ça n'APPORTE RIEN de dire "J'avais bien prévu ce qui se passe 4 ou 5 personnes discutant dans le vide "
Je suis loin d'être "irréprochable", mais où ai-je été agresssive et malveillante (j'attends vos citations)... je ne m'en rends peut-être pas compte

Pour en revenir au sujet, moi aussi je considérais que faire vivre 4 personnes, c'était une famille et non 4 employés. Quand je prenais l'exemple de mes parents ou grands-parents (ils ont élevés 11 enfants avec une petite exploitation familiale de 12 ha) pour moi, je trouvais cela possible, si on vit sans luxe, sans vacances à l'étranger, sans sports d'hiver (quoiqu'en Autriche, il est sur place

Dans le village où j'habite, il n'y a plus que deux agriculteurs et ils arrivent à en vivre (je pense qu'ils exploitent chacun une trentaine d'ha maximum... je vais me renseigner) bien sûr ce n'est pas comparable avec notre ami autrichien, ils font de l'élevage bovin et du lait).
Je suis d'accord avec ce que dit Ayn ci-dessus.
Je prends soin de la terre de mes petits-enfants
- aygues31
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Re: Agriculture biologique : qu'est à dire?
OK Carottine, je ne parlerai plus de fixette; mais laisse le tranquille ce Saint Fiacre, il a le droit d'exister et ne dit pas que des trucs à reprendre, en lui balançant desCarottine a écrit : Je ne fais pas de fixette comme le dit Aygues, mais pourquoi intervenir quand ce n'est pas pour parler du sujet ?

Pour ce qui est de la dimension des exploitations agricoles, il existe des "modèles économiques" issus de l'observation du fonctionnement d'exploitations réelles, en suivi technico-économique, sur plusieurs années.
Ces réseaux d'exploitations permettent de coller à une réalité très concrète et de voir ce qui se passe si les intrants et les produits subissent de fortes fluctuations de prix en particulier.
Il existe toujours des particularités qui font que untel s'en sort parce que l'épouse travaille à l'extérieur et l'autre profite d'une niche particulière avec du lait sur un fromage AOC (encore que

Toutefois, la grande majorité des agriculteurs sont sur des systèmes de production classiques très liés aux caractéristiques pédo-climatiques de la Région et à la capacité de livraison et/ou de transformation des produits de la ferme avec les Coopératives du coin.
Les "niches" des uns ou des autres, dans des systèmes très particuliers, ne peuvent rester rentables que si la niche "reste une niche". Si tout le monde se met à faire la même chose, les prix s'écroulent et la sécurité d'un débouché disparaît.
Et si on raisonne à l'échelle du pays, la viabilité de tous les systèmes tient à une certaine stabilité du prix des intrants et des produits sortis. Quand on a des sommes très importantes à honorer en charges fixes et en amortissements, on ne peut pas supporter que les prix des produits de l'exploitation fluctuent comme ils le font depuis quelques années.
En ce sens, la "diversification" n'est qu'un pis aller très transitoire qui ne peut pas permettre aux grands équilibres d'une exploitation agricole de perdurer.
On ne peut pas passer de la viande de Charolais à la production de lait avec des Montbélliardes, comme cela. Il faut 10 ans ! Et quand le lait s'écroule dans le coin ... on passerait à du cochon ou à de la châtaigne ... ce n'est pas raisonnable.
Il faut consulter les chiffres réels et ne pas s'appuyer sur tel exemple d'un voisin que l'on croit connaitre au travers des signes extérieurs de l'exploitation. On voit, certes, mais comment


Les statistiques de l'INSEE ICI, par exemple, montrent que le revenu net par actif, après une bonne remontée autour des années 2000, va revenir en 2009 au niveau où il était en 1990 et même au niveau des années 72-73


Bonne lecture
à +
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Re: Agriculture biologique : qu'est à dire?
Pour ce qui est des espèces cultivées, il en est certaines que l'on ne trouve pratiquement plus, tant dans les céréales (justement des rustiques de montagnes que l'on voyait il y a encore 30 ans à 40 ans, très hautes et maintenant elles ne font pas plus de 25 cm et encore ...) que dans les fruitiers -j'en ai trouvé à plusieurs reprises en vacances en montagne, perdus au milieu des haies et aux fruits bons comme on n'en trouve plus - cerises et pommes et il y a 2 ans un prunier genre mirabellier à fruits rouges à env 1000 m d'altitude près de Chamonix,dans une haie près d'une vieille ferme, ce qui chez nous semble être la limite des cultures.
Merci à Ayn de nous dire que la pression atmosphérique empêche la sève de circuler dans les fruitiers, j'aurai au moins appris çà aujourd'hui. Moi qui croyais que c'était une question de neige et de T°...
Bien sûr Ayques tu as une vue globale que nous n'avons pas eu, mais les détails permettent de comprendre aussi certaines choses.
Bonne fin de soirée à tous
Merci à Ayn de nous dire que la pression atmosphérique empêche la sève de circuler dans les fruitiers, j'aurai au moins appris çà aujourd'hui. Moi qui croyais que c'était une question de neige et de T°...
Bien sûr Ayques tu as une vue globale que nous n'avons pas eu, mais les détails permettent de comprendre aussi certaines choses.
Bonne fin de soirée à tous
Nicole
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Re: Agriculture biologique : qu'est à dire?
Dernière nouvelle :
L'Europe sort un label bio au rabais!
Les agriculteurs de France ne l'entendent pas de cette oreille là .
Comme je m'y attendais,... ils préparent donc un autre label bio !
===> Il y a donc bio et bio !
L'on va bientôt y voir plus clair, entre le bio européen et le bio pur bio ou presque ... , un bio + en quelque sorte !
Peut être y aura-t-il un jour un super bio +
Affaire à suivre
L'Europe sort un label bio au rabais!

Les agriculteurs de France ne l'entendent pas de cette oreille là .
Comme je m'y attendais,... ils préparent donc un autre label bio !
===> Il y a donc bio et bio !


L'on va bientôt y voir plus clair, entre le bio européen et le bio pur bio ou presque ... , un bio + en quelque sorte !
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Re: Agriculture biologique : qu'est à dire?
J'en ai effectivement entendu parler.
Cela répond à un soucis de l'Europe qui compte actuellement plus de consommateurs de bio que ce qui est produit et que les agriculteurs bio européens actuels peuvent fournir.
D'un coté, c'est vrai que ça fait baisser le niveau de qualité du bio, mais d'un autre coté, il faut voir qu'actuellement en Biocoop et boutiques bio, de plus en plus de produits labellisés bio ne viennent plus de France et encore moins d'Europe, pour cause de "pénurie", mais de beaucoup plus loin, avec un cahier des charges moins strict que le français.
Je me souviens avoir trouvé de la farine de sarrasin bio provenant de CHINE en boutique bio dans ma commune. ça m'avait fait halluciner. D'une part je doute que la Chine soit aussi exigeante que l'Europe au niveau de sa législation, et même un label européen bio au rabais peut s'avérer plus bio que le bio chinois, et d'autre part je me demande comment on peut encore qualifier de bio un produit qui pour son transport nécessite un aussi long et polluant trajet.
La distance parcourue et l'émission de CO2 engendrée par le transport devrait tout autant entrer dans la labellisation bio d'un produit, si l'on entend par bio la protection globale de l'environnement et l'impact complet de la culture sur l'environnement (et pas seulement le fait de produire sans pesticides).
Partant de là , est-ce un bien ou un mal ?
Effectivement il risque d'y avoir bio et bio+, mais concrètement c'est déjà le cas, suivant la législation en vigueur dans chaque pays. Mais si ça peut permettre d'avoir des produits bio produits en Europe plutôt que du bio d'importation lointaine, pourquoi pas ?
Et si ça peut permettre à plus de gens de manger bio sans se ruiner, car actuellement c'est un choix budgétaire faramineux, pourquoi pas aussi ?
ça peut être aussi une étape transitoire, le temps que plus d'agriculteurs "conventionnels" passent progressivement au bio, dans la mesure de leurs possibilités et moyennant des formations adaptées.
Bref, je n'y vois pas que des inconvénients, mais juste une étape. Après, évidemment, ma vision sera sans doute sujette à polémique, et je le comprends bien... tout argument étant défendable !
Cela répond à un soucis de l'Europe qui compte actuellement plus de consommateurs de bio que ce qui est produit et que les agriculteurs bio européens actuels peuvent fournir.
D'un coté, c'est vrai que ça fait baisser le niveau de qualité du bio, mais d'un autre coté, il faut voir qu'actuellement en Biocoop et boutiques bio, de plus en plus de produits labellisés bio ne viennent plus de France et encore moins d'Europe, pour cause de "pénurie", mais de beaucoup plus loin, avec un cahier des charges moins strict que le français.
Je me souviens avoir trouvé de la farine de sarrasin bio provenant de CHINE en boutique bio dans ma commune. ça m'avait fait halluciner. D'une part je doute que la Chine soit aussi exigeante que l'Europe au niveau de sa législation, et même un label européen bio au rabais peut s'avérer plus bio que le bio chinois, et d'autre part je me demande comment on peut encore qualifier de bio un produit qui pour son transport nécessite un aussi long et polluant trajet.
La distance parcourue et l'émission de CO2 engendrée par le transport devrait tout autant entrer dans la labellisation bio d'un produit, si l'on entend par bio la protection globale de l'environnement et l'impact complet de la culture sur l'environnement (et pas seulement le fait de produire sans pesticides).
Partant de là , est-ce un bien ou un mal ?
Effectivement il risque d'y avoir bio et bio+, mais concrètement c'est déjà le cas, suivant la législation en vigueur dans chaque pays. Mais si ça peut permettre d'avoir des produits bio produits en Europe plutôt que du bio d'importation lointaine, pourquoi pas ?
Et si ça peut permettre à plus de gens de manger bio sans se ruiner, car actuellement c'est un choix budgétaire faramineux, pourquoi pas aussi ?
ça peut être aussi une étape transitoire, le temps que plus d'agriculteurs "conventionnels" passent progressivement au bio, dans la mesure de leurs possibilités et moyennant des formations adaptées.
Bref, je n'y vois pas que des inconvénients, mais juste une étape. Après, évidemment, ma vision sera sans doute sujette à polémique, et je le comprends bien... tout argument étant défendable !
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Re: Agriculture biologique : qu'est à dire?
Bonjour à tous,
Je suis bien d'accord avec toi Ayn, une vrai agriculture bio ne peux être qu'une agriculture de proximité. Sinon le mot bio perd tout son sens. Bon sens.
Je suis bien d'accord avec toi Ayn, une vrai agriculture bio ne peux être qu'une agriculture de proximité. Sinon le mot bio perd tout son sens. Bon sens.
- Carottine
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Re: Agriculture biologique : qu'est à dire?
Je suis d'accord avec vous concernant la proximité .
Mais si la production bio, de par cette législation plus laxiste, est moins "bio", personnellement je n'y trouve pas mon compte. Déjà que je râle que la lécithine de soja non bio (donc OGM) peut entrer dans la fabrication de produits bios, soi-disant parce que c'est en infime quantité
A ce jeu-là , on ne peut plus se fier à rien
Mais si la production bio, de par cette législation plus laxiste, est moins "bio", personnellement je n'y trouve pas mon compte. Déjà que je râle que la lécithine de soja non bio (donc OGM) peut entrer dans la fabrication de produits bios, soi-disant parce que c'est en infime quantité

A ce jeu-là , on ne peut plus se fier à rien

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- chouette alors
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Re: Agriculture biologique : qu'est à dire?
Du calme, Carottine !
Les agriculteurs bio, préparent comme je l'ai dit un label bio +
Quant au label bio européen ... perso, vraiment c'est de la dénaturation, et là , je te rejoins : à qui peut-on se fier????
Voici ce qui sera désormais autorisé :
- 3 traitements antibiotiques autorisés dans l'année ;
- Des quantités paraît-il faibles d'OGM autorisées (en attendant que le poucentage soit revu plus tard à la hausse)
;
- Les poulets et autres volailles, pourront ne sortir qu'un tiers du temps au lieu de la moitié auparavant ;
Cela pour ce que j'en sais via les médias. Cela mériterait d'être approfondi !
Mais c'est pas biau tout ça !


Les agriculteurs bio, préparent comme je l'ai dit un label bio +


Quant au label bio européen ... perso, vraiment c'est de la dénaturation, et là , je te rejoins : à qui peut-on se fier????


Voici ce qui sera désormais autorisé :
- 3 traitements antibiotiques autorisés dans l'année ;
- Des quantités paraît-il faibles d'OGM autorisées (en attendant que le poucentage soit revu plus tard à la hausse)

- Les poulets et autres volailles, pourront ne sortir qu'un tiers du temps au lieu de la moitié auparavant ;
Cela pour ce que j'en sais via les médias. Cela mériterait d'être approfondi !
Mais c'est pas biau tout ça !

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Re: Agriculture biologique : qu'est à dire?
Pour moi aussi bio = proximité. Chez ED, j'ai vu des carottes bio en provenance d'Israël !!!!! Je préfère acheter non bio produit à proximité que bio de provenance lointaine.
En plus avec la multiplication de tous ces produits bio, je me demande si le contrôle est bien rigoureux, il en est bien qui doivent surfer sur cette nouvelle mode....
En plus avec la multiplication de tous ces produits bio, je me demande si le contrôle est bien rigoureux, il en est bien qui doivent surfer sur cette nouvelle mode....
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Re: Agriculture biologique : qu'est à dire?
En ce qui me concerne, je ne suis sûr du bio que lorsque je le produis moi même.
Sinon, je ne vois aucun intérêt d'acheter des produits beaucoup plus chers sans garantie.
Les labels, je n'y crois pas. C'est comme le dopage dans le sport, tout le monde en consomme et personne ne détecte.
Là , il s'agit d'humains, alors pour les légumes, laisser moi rire.
Une anecdote au passage, j'ai un ami marchand de bestiaux, à une époque, l'Italie ne voulais plus de veaux français pour une raison sanitaire.
Les veaux français étaient vendus au belges fictivement et partaient toujours fictivement sur le papier de Belgique en Italie.
Et tout le monde n'y voyait que du feu.
Qui vous dis que les légumes bios que vous achetez proviennent du producteur qui vous les vend. Il y a des producteurs qui vendent plus qu'ils ne produisent.
L'administration française ne se donne pas les moyens de vérifier, les radars automatiques rapportent plus que des contrôleurs et ne coûtent presque rien à coté du salaire d'un fonctionnaire.
Pour conclure, le bio du commerce, très peu pour moi.
Sinon, je ne vois aucun intérêt d'acheter des produits beaucoup plus chers sans garantie.
Les labels, je n'y crois pas. C'est comme le dopage dans le sport, tout le monde en consomme et personne ne détecte.
Là , il s'agit d'humains, alors pour les légumes, laisser moi rire.
Une anecdote au passage, j'ai un ami marchand de bestiaux, à une époque, l'Italie ne voulais plus de veaux français pour une raison sanitaire.
Les veaux français étaient vendus au belges fictivement et partaient toujours fictivement sur le papier de Belgique en Italie.
Et tout le monde n'y voyait que du feu.
Qui vous dis que les légumes bios que vous achetez proviennent du producteur qui vous les vend. Il y a des producteurs qui vendent plus qu'ils ne produisent.
L'administration française ne se donne pas les moyens de vérifier, les radars automatiques rapportent plus que des contrôleurs et ne coûtent presque rien à coté du salaire d'un fonctionnaire.
Pour conclure, le bio du commerce, très peu pour moi.
Saintfiacre
Ramer dans le sens du courant a toujours fait rire les crocodiles
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- Ayn
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Re: Agriculture biologique : qu'est à dire?
C'est sur, c'est malheureusement une triste réalité que tu décris là , SaintFiacre. Et ça rejoint ce que je disais sur le fait qu'il y avait déjà bio et bio.
Actuellement il y a deux sortes d'agriculteurs bio : les passionnés, militants, réellement soucieux de l'environnement et de la santé d'un coté, et de l'autre des opportunistes qui ont trouvé le bon filon pour vendre plus cher.
Mon espoir, notamment avec le certificat Certiphyto, c'est que de plus en plus de producteurs conventionnels limitent l'utilisation des produits sanitaires dans les années à venir. C'est qu'il y ait une progressive prise de conscience. Mais ce n'est pas simple de changer les mentalités, surtout dans un corps de métier dévasté par la chute des prix et des revenus.
Après, quand on achète sur le marché, quand on connait de réputation les producteurs, on peut effectivement savoir s'ils sont réellement bio+ ou s'ils s'engouffrent dans la brèche d'une législation plus cool.
Personnellement je n'achète pas mes légumes ni ma viande bio. Soit ça vient de mon jardin, soit c'est du conventionnel qui vient du marché. Pas les moyens de nourrir toute la famille au prix du bio. Quand les enfants seront grands et qu'on ne sera plus que deux, on se permettra peut-être ce luxe, mais avant il faut pouvoir boucler les fins de mois sans être dans le négatif, et le bio reste affreusement cher, même si c'est sans doute le juste prix.
Mais ayant une fille intolérante au lait de vache et faisant des réactions allergiques avec certains additifs alimentaires, je vais tout de même beaucoup en biocoop ou boutiques bio pour lui trouver des produits (biscuits, crèmes dessert) qui sont souvent mieux étiquetés concernant la présence d'allergènes, qui comportent moins de "cochonneries" en tout genre... Et à ce niveau là le bio est encore ce qui se fait de mieux. Ce n'est pas tant la question de la présence de pesticides pendant la production du blé, ou d'absence d'OGM, mais surtout de recette simplifiée sans un tas de trucs pas sains du tout. Il faut voir la liste des ingrédients pour ce qui est vendu en supermarché, c'est affolant !
Actuellement il y a deux sortes d'agriculteurs bio : les passionnés, militants, réellement soucieux de l'environnement et de la santé d'un coté, et de l'autre des opportunistes qui ont trouvé le bon filon pour vendre plus cher.
Mon espoir, notamment avec le certificat Certiphyto, c'est que de plus en plus de producteurs conventionnels limitent l'utilisation des produits sanitaires dans les années à venir. C'est qu'il y ait une progressive prise de conscience. Mais ce n'est pas simple de changer les mentalités, surtout dans un corps de métier dévasté par la chute des prix et des revenus.
Après, quand on achète sur le marché, quand on connait de réputation les producteurs, on peut effectivement savoir s'ils sont réellement bio+ ou s'ils s'engouffrent dans la brèche d'une législation plus cool.
Personnellement je n'achète pas mes légumes ni ma viande bio. Soit ça vient de mon jardin, soit c'est du conventionnel qui vient du marché. Pas les moyens de nourrir toute la famille au prix du bio. Quand les enfants seront grands et qu'on ne sera plus que deux, on se permettra peut-être ce luxe, mais avant il faut pouvoir boucler les fins de mois sans être dans le négatif, et le bio reste affreusement cher, même si c'est sans doute le juste prix.
Mais ayant une fille intolérante au lait de vache et faisant des réactions allergiques avec certains additifs alimentaires, je vais tout de même beaucoup en biocoop ou boutiques bio pour lui trouver des produits (biscuits, crèmes dessert) qui sont souvent mieux étiquetés concernant la présence d'allergènes, qui comportent moins de "cochonneries" en tout genre... Et à ce niveau là le bio est encore ce qui se fait de mieux. Ce n'est pas tant la question de la présence de pesticides pendant la production du blé, ou d'absence d'OGM, mais surtout de recette simplifiée sans un tas de trucs pas sains du tout. Il faut voir la liste des ingrédients pour ce qui est vendu en supermarché, c'est affolant !
- Léah
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Re: Agriculture biologique : qu'est à dire?
Hier vu aux infos (salon de l'agriculture) que ces dix dernières années un agriculteur sur deux a fermé son entreprise ! et ça va s'accentuer disent-ils... Lait à perte etc.
Donc nous serons de plus en plus inondés de produits venant de l'étranger.
J'achète au biocoop local des produits locaux autant que possible... ce ne sont pas les plus chers, j'ai comparé les prix biocoop avec les produits bio de Cora ou Carrouf, on a vraiment intérêt à aller à bioccop
J'ai aussi essayé les carottes bio Lidl, et leurs fruits : à éviter ! moins cher, mais ça tient pas la route (carottes mollassonnes au bout de trois jours)
Je suis d'acc qu'un produit (bio ou pas !) qui vient de l'autre hémisphère devrait être refusé -sauf le sucre car la betterave apparemment ne sucre pas en bio ?- Des haricots du Chili en février, c'est aberrant -et hyper-cher !-
Donc nous serons de plus en plus inondés de produits venant de l'étranger.
J'achète au biocoop local des produits locaux autant que possible... ce ne sont pas les plus chers, j'ai comparé les prix biocoop avec les produits bio de Cora ou Carrouf, on a vraiment intérêt à aller à bioccop
J'ai aussi essayé les carottes bio Lidl, et leurs fruits : à éviter ! moins cher, mais ça tient pas la route (carottes mollassonnes au bout de trois jours)
Je suis d'acc qu'un produit (bio ou pas !) qui vient de l'autre hémisphère devrait être refusé -sauf le sucre car la betterave apparemment ne sucre pas en bio ?- Des haricots du Chili en février, c'est aberrant -et hyper-cher !-
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Re: Agriculture biologique : qu'est à dire?
Salut
Lionnel
Donc pas de café, de thé, de cacao, de chocolat, de poivre (et autres épices), de vanille, de roses pour la Saint Valentin, etc. ?Léah a écrit :Je suis d'acc qu'un produit (bio ou pas !) qui vient de l'autre hémisphère devrait être refusé -sauf le sucre
Lionnel
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Re: Agriculture biologique : qu'est à dire?
Dans l'idéal, non ! même si j'aurai du mal avec le café et le choco
Les roses ? il y a bien assez de rosiers chez nous, pourquoi les importer ?

Les roses ? il y a bien assez de rosiers chez nous, pourquoi les importer ?
- Lionnel
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Re: Agriculture biologique : qu'est à dire?
La rose que tu achètes en février vient plutôt d'Équateur ou de divers pays d'Afrique que des serres hollandaises ou des champs français. Tu paies plus l'importateur et le transporteur que le producteur.
Lionnel
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