POTAGER URBAIN, EXPERIENCES & SUBJECTIONS
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POTAGER URBAIN, EXPERIENCES & SUBJECTIONS
Je voudrais poster ici qq articles sur ce sujet, parce que je pense le sujet devrait devenir d'actualité; avec la crise qui court, les revenus qui baissent, les gens de plus en plus touchés dans leurs moyens d'existence. Aux States, ah oui j'entends dire ... mais ils ont quand même toujours qq longueurs d'avance, dans les bassins industriels ou d'emplois sinistrés cela se developpe de plus en plus et l'on constate que cela crée énormenent de liens sociaux ou autres, et que cela peut résoudre qq petits problèmes que les autorité ou le "système" est incapable d'apporter et d'assumer.
Voici un premier Article, je l'avais mis sur mon blog il y a qq temps, mais je pense qu'ici il y a quand même un peu plus de traffic, et comme il devrait faire réfléchir.
Le Voici.
Voici un premier Article, je l'avais mis sur mon blog il y a qq temps, mais je pense qu'ici il y a quand même un peu plus de traffic, et comme il devrait faire réfléchir.
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Dernière modification par biofutur le mar. 23 nov. 2010 18:30, modifié 1 fois.
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Re: POTAGER URBAIN, pourquoi pas
La contribution des potagers urbains à la sécurité alimentaire et à la santé des citadins les moins favorisés est essentielle, bien que nouvelle-inconnue-non reconnue.

C'est une des plus importantes réponse à l'accès irrégulier ou incertain à leur alimentation et un palliatif au manque de pouvoir d'achat. C'est aussi vrai dans les pays en voie de développement qui voient la population de leurs faubourgs s'accroître sans cesse, que dans les pays dits développés durement frappés par les crises simultanées de l'économie et de l'immobilier. Plus de la moitié des pauvres vivent dans les cités et le phénomène ne fait que s'amplifier.[/b][/i]
Il faut ajouter que les coûts de l'approvisionnement et des transports venant des zones rurales ou de l'étranger vers les zones urbaines ne fait que s'accroître. Les infrastructures du froid pour la conservation est bien souvent insuffisante sinon chère et dévoreuses elles aussi d'énergie. Alors que l'agriculture urbaine raccourcit les trajets et met d'une manière permanente ses produits à la disposition du marché.
L'agriculture urbaine de plus améliore la qualité des produits alimentaires mis à la disposition, fraîcheur et qualité bien souvent bio pour des coûts et des prix bien inférieurs. Quand on sait que ces populations consomment beaucoup plus de légumes et féculents que de protéines au contraire des populations plus aisées.

A l'échelle mondiale, on estime que 15 à 20% de la nourriture des urbains est produite ainsi. C'est encore plus vrai dans les mégalopoles asiatiques comme en Chine, en Inde ou au Viêt-Nam.
Juste deux exemples. A Hanoi, 80% des légumes et 50% des viandes (porc, poulet, poisson) viennent des zones urbaines et périurbaine. A Shanghai, c'est respectivement 60% et 50%.
En Amérique du Nord (USA et Canada) le mouvement y est né et croit rapidement. S'ajoute pour ces pays l'impact écologique non négligeable, et l’on a déjà parlé de tous les bienfaits sociaux.
L' Europe, la France en particulier, si prompte toujours donner des leçons. Tout est à faire. Ce n'est même pas à la traîne.

Qui sont ils aux USA ?
Les fermiers urbains aux USA viennent des couches de la société les moins favorisées (retraités, chômeurs, femmes célibataires) mais on commence à rencontrer des gens de la classe moyenne (petits fonctionnaires, instituteurs, émigrés ruraux. Ils se lancent dans le maraîchage comme seconde activité aussi sérieusement que s'ils étaient des professionnels. On peut aussi rencontrer des émigrants mais rarement des illégaux.
Contrairement aux idées reçues, ils ne sont pour ainsi dire jamais des personnes issues du monde rural, ou alors ils ont quitté la campagne depuis un bon bout de temps. Ils vivent tous depuis suffisamment longtemps dans la cité pour savoir s'emparer des terrains libres et des ressources qui leur sont nécessaires. Il est leur est possible de se lancer dans cette activité car cela demande très peu de mise de fonds. Ils y voient tous le moyen subsister.
Les femmes forment une bonne partie du bataillon de ces fermiers urbains, surtout parce qu'elles ont le plus souvent la charge de leur foyer. De plus comme les potagers sont proches de leur domicile, c'est encore plus aisé pour combiner ce travail avec leurs tâches ménagères. Pour comparer, les emplois traditionnels dans les services ou l'industrie demandent des temps de transport importants qui sont bien incompatibles avec les horaires familiaux.
Pour la majorité ils commencent en amateur et manquent beaucoup de formation et de technique. Il y a un grand intérêt à l'existence de rencontres ou de foires pour échanger des plants, semences et expériences. Mais au bout des saisons le savoir finit par s'acquérir.

Contribution à l’environnement
Le système écologique urbain est un tout dont les potagers urbains font partie. C’est à ce titre qu’ils jouent un autre rôle.
Les villes gaspillent de plus en plus de l’eau. Elles produisent de plus en plus de saloperies par habitant et leurs habitants des ordures (qualificatif et substantif). Cela coûte de plus en plus et cela pose de plus en plus de problèmes. L’agriculture urbaine peut participer à transformer ces nuisances en ressources.
Si les municipalités sont généralement bien organisées pour éliminer ou torréfier les déchets des marchés, de l’agroalimentaire, de la restauration, et des poubelles ménagères, cela a un coût financier et environnemental. Sous certains contrôles de non contamination le fermier urbain peut s’en charger et les recycler – compostage, nourriture animale. Il n’achètera pas d’engrais ni de granulé pour le bétail. Une pierre, deux coûts. Trois coûts même, si cela est bien pensé toutes ces opérations peuvent générer un peu d’emploi et quelques revenus.
L’eau de ville est chère. Donc inaccessible aux fermiers urbains tous pauvres qui doivent irriguer leur potager. La mise en place d’installation de récupération des eaux de pluie peut se faire facilement et sans grand frais à condition de récupérer les matériaux. Elle doit être hermétique pour éliminer les moustiques. Des rideaux végétaux font l’affaire pour enjoliver le tout. Il existerait une solution d’utiliser des eaux peu chargées comme des eaux grises ou en sortie de retraitement, mais cela poserait plus de problèmes que n’en résoudrait. Je ne sais même pas si cela serait valable pour les régions sèches ou désertiques.
On aborde là quelques problèmes que peuvent soulever l’agriculture urbaine. Si l’eau d’arrosage est une eau grise, ou une eau puisée ou tirée d’un cours d’eau, ou une eau de rejet d’installation de traitement, il y a un risque de contamination organique, bactérique, hormonale des légumes irrigués. Mais vous savez la majeurs partie des produits frais produite industriellement et achetable en grande surface l’est tout autant. Le tout est une question de bons sens, de compétence et d’à propos de la part de notre fermier pour pouvoir s’en sortir.
Une certaine pollution peut être généré par l’activité de notre fermier. L’installation d’eau, les composteurs, la mauvaise récupération et recyclages des déchets. Toujours une solution dans les bons sens, compétence et à propos.
Par contre la pollution engendrée par l’ environnement urbain peut contaminer la production de notre fermier. Ce peut être les gaz d’échappement des véhicules si les potager jouxte une voie autoroutière, des métaux lourds si la proximité d’usines est trop proche. Du sol lui-même s’il est dans une zone industrielle. Une distance de 100 mètres est préférable. Attention aux eaux puisées si la nappe est peu profonde.
En cas d’un petit élevage familial, faire attention à la bonne santé et alimentation des animaux. Sinon ils peuvent transmettre des contamination directement ou indirectement par leur produits. Toujours bons sens, compétence et à propos.
Enfin notre fermier lui-même peut être une source de problème environnemental pour lui ou ses proches ou les autres s’il commercialise sa production. Il peut faire un usage inadéquat de pesticides et fongicides ou même immodéré.
Pour autant ne dramatisons pas. Les bienfaits sont de loin plus importants que les risques. Et les risques par définition sont gérables. Par contre il ne faut pas oublier que tous les autres produits non cultivés d’une manière urbaine n’en sont pas pour autant exempts de pollution. C’est un pléonasme ;les porcheries hyper-industrielles ; les volailleries de plusieurs millions de poulets ; les tomates en hiver ; les fraises qu’il faut toujours sucrer ; les pommes de terre qui sont tout le temps de primeur sans avoir de saveur. Autant tout produire soi-même. On saura au moins quelle est la cochonnerie que l’on mange.

C'est une des plus importantes réponse à l'accès irrégulier ou incertain à leur alimentation et un palliatif au manque de pouvoir d'achat. C'est aussi vrai dans les pays en voie de développement qui voient la population de leurs faubourgs s'accroître sans cesse, que dans les pays dits développés durement frappés par les crises simultanées de l'économie et de l'immobilier. Plus de la moitié des pauvres vivent dans les cités et le phénomène ne fait que s'amplifier.[/b][/i]
Il faut ajouter que les coûts de l'approvisionnement et des transports venant des zones rurales ou de l'étranger vers les zones urbaines ne fait que s'accroître. Les infrastructures du froid pour la conservation est bien souvent insuffisante sinon chère et dévoreuses elles aussi d'énergie. Alors que l'agriculture urbaine raccourcit les trajets et met d'une manière permanente ses produits à la disposition du marché.
L'agriculture urbaine de plus améliore la qualité des produits alimentaires mis à la disposition, fraîcheur et qualité bien souvent bio pour des coûts et des prix bien inférieurs. Quand on sait que ces populations consomment beaucoup plus de légumes et féculents que de protéines au contraire des populations plus aisées.

A l'échelle mondiale, on estime que 15 à 20% de la nourriture des urbains est produite ainsi. C'est encore plus vrai dans les mégalopoles asiatiques comme en Chine, en Inde ou au Viêt-Nam.
Juste deux exemples. A Hanoi, 80% des légumes et 50% des viandes (porc, poulet, poisson) viennent des zones urbaines et périurbaine. A Shanghai, c'est respectivement 60% et 50%.
En Amérique du Nord (USA et Canada) le mouvement y est né et croit rapidement. S'ajoute pour ces pays l'impact écologique non négligeable, et l’on a déjà parlé de tous les bienfaits sociaux.
L' Europe, la France en particulier, si prompte toujours donner des leçons. Tout est à faire. Ce n'est même pas à la traîne.

Qui sont ils aux USA ?
Les fermiers urbains aux USA viennent des couches de la société les moins favorisées (retraités, chômeurs, femmes célibataires) mais on commence à rencontrer des gens de la classe moyenne (petits fonctionnaires, instituteurs, émigrés ruraux. Ils se lancent dans le maraîchage comme seconde activité aussi sérieusement que s'ils étaient des professionnels. On peut aussi rencontrer des émigrants mais rarement des illégaux.
Contrairement aux idées reçues, ils ne sont pour ainsi dire jamais des personnes issues du monde rural, ou alors ils ont quitté la campagne depuis un bon bout de temps. Ils vivent tous depuis suffisamment longtemps dans la cité pour savoir s'emparer des terrains libres et des ressources qui leur sont nécessaires. Il est leur est possible de se lancer dans cette activité car cela demande très peu de mise de fonds. Ils y voient tous le moyen subsister.
Les femmes forment une bonne partie du bataillon de ces fermiers urbains, surtout parce qu'elles ont le plus souvent la charge de leur foyer. De plus comme les potagers sont proches de leur domicile, c'est encore plus aisé pour combiner ce travail avec leurs tâches ménagères. Pour comparer, les emplois traditionnels dans les services ou l'industrie demandent des temps de transport importants qui sont bien incompatibles avec les horaires familiaux.
Pour la majorité ils commencent en amateur et manquent beaucoup de formation et de technique. Il y a un grand intérêt à l'existence de rencontres ou de foires pour échanger des plants, semences et expériences. Mais au bout des saisons le savoir finit par s'acquérir.

Contribution à l’environnement
Le système écologique urbain est un tout dont les potagers urbains font partie. C’est à ce titre qu’ils jouent un autre rôle.
Les villes gaspillent de plus en plus de l’eau. Elles produisent de plus en plus de saloperies par habitant et leurs habitants des ordures (qualificatif et substantif). Cela coûte de plus en plus et cela pose de plus en plus de problèmes. L’agriculture urbaine peut participer à transformer ces nuisances en ressources.
Si les municipalités sont généralement bien organisées pour éliminer ou torréfier les déchets des marchés, de l’agroalimentaire, de la restauration, et des poubelles ménagères, cela a un coût financier et environnemental. Sous certains contrôles de non contamination le fermier urbain peut s’en charger et les recycler – compostage, nourriture animale. Il n’achètera pas d’engrais ni de granulé pour le bétail. Une pierre, deux coûts. Trois coûts même, si cela est bien pensé toutes ces opérations peuvent générer un peu d’emploi et quelques revenus.
L’eau de ville est chère. Donc inaccessible aux fermiers urbains tous pauvres qui doivent irriguer leur potager. La mise en place d’installation de récupération des eaux de pluie peut se faire facilement et sans grand frais à condition de récupérer les matériaux. Elle doit être hermétique pour éliminer les moustiques. Des rideaux végétaux font l’affaire pour enjoliver le tout. Il existerait une solution d’utiliser des eaux peu chargées comme des eaux grises ou en sortie de retraitement, mais cela poserait plus de problèmes que n’en résoudrait. Je ne sais même pas si cela serait valable pour les régions sèches ou désertiques.
On aborde là quelques problèmes que peuvent soulever l’agriculture urbaine. Si l’eau d’arrosage est une eau grise, ou une eau puisée ou tirée d’un cours d’eau, ou une eau de rejet d’installation de traitement, il y a un risque de contamination organique, bactérique, hormonale des légumes irrigués. Mais vous savez la majeurs partie des produits frais produite industriellement et achetable en grande surface l’est tout autant. Le tout est une question de bons sens, de compétence et d’à propos de la part de notre fermier pour pouvoir s’en sortir.
Une certaine pollution peut être généré par l’activité de notre fermier. L’installation d’eau, les composteurs, la mauvaise récupération et recyclages des déchets. Toujours une solution dans les bons sens, compétence et à propos.
Par contre la pollution engendrée par l’ environnement urbain peut contaminer la production de notre fermier. Ce peut être les gaz d’échappement des véhicules si les potager jouxte une voie autoroutière, des métaux lourds si la proximité d’usines est trop proche. Du sol lui-même s’il est dans une zone industrielle. Une distance de 100 mètres est préférable. Attention aux eaux puisées si la nappe est peu profonde.
En cas d’un petit élevage familial, faire attention à la bonne santé et alimentation des animaux. Sinon ils peuvent transmettre des contamination directement ou indirectement par leur produits. Toujours bons sens, compétence et à propos.
Enfin notre fermier lui-même peut être une source de problème environnemental pour lui ou ses proches ou les autres s’il commercialise sa production. Il peut faire un usage inadéquat de pesticides et fongicides ou même immodéré.
Pour autant ne dramatisons pas. Les bienfaits sont de loin plus importants que les risques. Et les risques par définition sont gérables. Par contre il ne faut pas oublier que tous les autres produits non cultivés d’une manière urbaine n’en sont pas pour autant exempts de pollution. C’est un pléonasme ;les porcheries hyper-industrielles ; les volailleries de plusieurs millions de poulets ; les tomates en hiver ; les fraises qu’il faut toujours sucrer ; les pommes de terre qui sont tout le temps de primeur sans avoir de saveur. Autant tout produire soi-même. On saura au moins quelle est la cochonnerie que l’on mange.
Dernière modification par biofutur le mar. 23 nov. 2010 20:02, modifié 3 fois.
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Re: POTAGER URBAIN, pourquoi pas
Deuxième Article pour être concret

Il n’y a pas qu’un seul moyen de la faire. Avant tout c’est de savoir avec qui. Des amis, des voisins, des collègues de travail, des désœuvrés à réinsérer, des désœuvrés au chômage, des désœuvrés en retraite … Et puis il y a quand même pas mal de choses à penser et à organiser avant de faire le premier trou pour la première graine.
Ce n’est pas le manuel du parfait gentil organisateur, plutôt une liste qui pense pour bêtes.
Savoir ce que l’on veut
(dans le désordre)
Quels sont les membres concernés ?
Si tous les membres sont acteurs, ils doivent participer à la réflexion et aux différentes étapes du projet.
Faire un meeting, barbecue, rhum-party entre les leaders pour préparer le projet et choisir un responsable, un chef qui soit organisé et présentant bien.
Y a-t-il besoin et volonté pour tout le monde ?
Comment s’appellera le jardin ?
Chercher un terrain.
Obtenir la location ou l’autorisation pour son occupation et pour quelle durée.
Quel type de jardin – fleurs ou potager ou les deux ?
Faire une liste de ce qu’il faudrait faire, et les étapes.
Des groupes sont ils possibles pour s’occuper mieux de tel ou tel point.
Un sponsor ou un tuteurage est il possible pour apporter sérieux, honorabilité, finances … il peut être une autre organisation, une entreprise, une municipalité, un C.E. une église, une école, une direction départementale, … tout quoi !
Faire une mailing liste de tout le monde avec prise de coordonnées et mobiles.
Si un budget est prévu, il est mieux qu’il y ait plusieurs mais peu de responsables.
Choix d’un site
Chercher le-les propriétaires.
Le droit d’occupation doit être de plusieurs années, c’est mieux.
S’assurer que le terrain soit de terre acceptable et non de remblais, déblais.
Les 10 dernières années, il y avait quoi dessus ?
Faire une analyse du sol.
Contrôler qu’il ne soit pas pollué ni contaminé.
S’assurer de son ensoleillement (plus d’une demie journée).
Un point d’eau est il possible ou à proximité ?
Préparation du site
Nettoyer le terrain.
Procéder à son éventuelle parcellisation.
Rassembler le matériel, les ressources.
Ne pas oublier les toutes les possibilités de récupération et de recyclage.
Définir les équipes.
Faire le programmes des taches et des journées de travail.
Ne pas oublier un endroit pour le stockage, un abri de jardin, le compostage.
C’est bien de prévoir une zone commune avec un tableau pour affiches, messages et informations, et pour faire un coin enfants.
Au début c’est préférable de faire faire un labour général avec sous-solage si le terrain n’a jamais été cultivé. Ensuite chacun pourra préparer sa parcelle comme bon lui semble.
Regrouper de préférence ceux qui souhaite cultiver bio.
Ne pas oublier de clôturer si c’est possible. Au pied des clôtures ou sur le périmètre prévoir des fleurs ou de arbustes pour une bonne présentation de l’extérieur, surtout vis-à -vis des autorités et des institutions.

Comment gérer le groupe ou communauté
Y a-t-il des conditions pour être membre du groupe (origine, communauté, race, …).
Un règlement intérieur est-il prévu ? Règle pour l’adhésion et démission ou exclusion.
Comment les lots sont attribués, sous quels critères (besoins, famille, ancienneté, compétence).
Charges communes, règles de leur répartition et de leur recouvrement.
Un paiement en natures ou heures de travail est-il possible ?
S’il y a un budget, comment sont décidées les dépenses, quel responsable.
Penser à la question des vols et vandalismes aussi bien internes qu’externes.
S’il y des outils et engins communs, régler le comment du partage de leur utilisation, de leur entretien et réparation.
Idem pour l’eau.
Idem pour l’entretien des parties communes.
Si le terrain est achetable ou acheté, voir le problème juridique.
Si les institutionnels sont de la partie, ne pas négliger l’aspect assurance et responsabilité civile entre les membres et pour les tiers. Ce sera difficile hors du cadre d’une association.
Des statuts simples ou règlement intérieur
Si vous êtes seul, un groupe familial, un groupe de squatters, de vrais libertaires cette question ne se pose pas. Mais pour les autres … Avant de commencer cette démarche se poser quelques grandes questions. Ce n’est pas la peine de gamberger sur et pour rien.
Définir précisément l’objectif.
Pour quelle durée ?
Comment peuvent être prise les premières décisions, par qui ?
Y a-t-il un leader naturel, et son remplacement ?
Des fonds sont ils disponibles ou peuvent être levés ?
Le groupe est-il ouvert ?
Tout le monde veut il avoir une façade juridique ?
Les grandes lignes
Raison sociale, type d’organisation juridique (sûrement association), adresse légale.
Membres du bureau fondateur, et leur données.
Description de l’objet, des objectifs, de la philosophie.
Critères, cotisations, recouvrement des adhésions.
Réunions périodiques et assemblées.
Définition du bureau, fonctionnement et rôles de ses membres.
Procédures d’exclusions.
Procédure de démission ou d’abandon.
Procédure de dissolution.
Procédure de modification du règlement ou des statuts.
Définition de ce qui doit être interdit, ou d’usage interdit.
Définition des engagements et travaux pour la communauté à respecter par chaque membre.
Définition de ce qui ne peut être cultivé et hauteur maximum des cultures.
Définition des non-recours ou réclamations entre membres pour un bon socio-vivandis.
Rédaction d’un formulaire d’engagement ou d’adhésion.
Précautions un peu utiles contre le vandalisme.

Ce sera le problème majeur.
Faire un affichage sympa, social et engageant.
Indiquer le projet et qui en sont les membres.
Clôturer, mais même du barbelé-rasoir ou des pièges à grenade sont peut efficaces. Cela délimitera le terrain et empêchera tous les chiens et chats de quartier venir gratter et chien dans les potagers.
Créer un espace commun et ombrager pour recevoir des invités ou des voisins.
Inviter tout le voisinage et le faire éventuellement participer aux débuts.
Partager et vendre sa production dans le voisinage. Offrir des fleurs.
Les personnes exclues sont des vandales potentiels.
Faire des journées portes ouvertes pour les enfants, surtout du voisinage.
Leur faire des cours de maraîchage et d’écologie. Ainsi le voisinage pourrait être votre gardien.
Ramasser régulièrement les légumes et les fruits, même avant complète maturité, rien ne doit tenter.
Cultiver sur les bords les légumes les moins recherchés comme les patates, les navets et betteraves. Ou bien des légumes faisant un peu écran comme les topinambours, des artichaux ou même le maïs doux.
Rechercher des légumes que les gens connaissent peu. Comme des choux bizarres et colorés. Des courgettes et aubergines blanches. Des tomates vertes ou bleues.
Vous pouvez même faire une planche à cons. Mettez-y une pancarte en disant « si vous devez prendre des légumes, prenez les ici, please ne vandaliser pas le reste ».
Un jardin pour les enfants est une bonne aide contre le chapardage. Cela plaide beaucoup mieux la cause surtout si vous y faites des bonnes œuvres ou des journées sociales.
Surtout éviter toute nuisance au voisinage (bruits des moteurs), odeurs ou vue désagréable.
Pendant la mauvaise saison les potagers ne doivent pas paraître négligés ou abandonnés.
Sinon dites à tout le monde que si vous êtes pillés vous foutrez le feu à toutes les bagnoles des parkings alentours.
Bon courage. Aux states, dans quelques pays d’Europe cela est possible. Mais en France …

Il n’y a pas qu’un seul moyen de la faire. Avant tout c’est de savoir avec qui. Des amis, des voisins, des collègues de travail, des désœuvrés à réinsérer, des désœuvrés au chômage, des désœuvrés en retraite … Et puis il y a quand même pas mal de choses à penser et à organiser avant de faire le premier trou pour la première graine.
Ce n’est pas le manuel du parfait gentil organisateur, plutôt une liste qui pense pour bêtes.
Savoir ce que l’on veut
(dans le désordre)
Quels sont les membres concernés ?
Si tous les membres sont acteurs, ils doivent participer à la réflexion et aux différentes étapes du projet.
Faire un meeting, barbecue, rhum-party entre les leaders pour préparer le projet et choisir un responsable, un chef qui soit organisé et présentant bien.
Y a-t-il besoin et volonté pour tout le monde ?
Comment s’appellera le jardin ?
Chercher un terrain.
Obtenir la location ou l’autorisation pour son occupation et pour quelle durée.
Quel type de jardin – fleurs ou potager ou les deux ?
Faire une liste de ce qu’il faudrait faire, et les étapes.
Des groupes sont ils possibles pour s’occuper mieux de tel ou tel point.
Un sponsor ou un tuteurage est il possible pour apporter sérieux, honorabilité, finances … il peut être une autre organisation, une entreprise, une municipalité, un C.E. une église, une école, une direction départementale, … tout quoi !
Faire une mailing liste de tout le monde avec prise de coordonnées et mobiles.
Si un budget est prévu, il est mieux qu’il y ait plusieurs mais peu de responsables.
Choix d’un site
Chercher le-les propriétaires.
Le droit d’occupation doit être de plusieurs années, c’est mieux.
S’assurer que le terrain soit de terre acceptable et non de remblais, déblais.
Les 10 dernières années, il y avait quoi dessus ?
Faire une analyse du sol.
Contrôler qu’il ne soit pas pollué ni contaminé.
S’assurer de son ensoleillement (plus d’une demie journée).
Un point d’eau est il possible ou à proximité ?
Préparation du site
Nettoyer le terrain.
Procéder à son éventuelle parcellisation.
Rassembler le matériel, les ressources.
Ne pas oublier les toutes les possibilités de récupération et de recyclage.
Définir les équipes.
Faire le programmes des taches et des journées de travail.
Ne pas oublier un endroit pour le stockage, un abri de jardin, le compostage.
C’est bien de prévoir une zone commune avec un tableau pour affiches, messages et informations, et pour faire un coin enfants.
Au début c’est préférable de faire faire un labour général avec sous-solage si le terrain n’a jamais été cultivé. Ensuite chacun pourra préparer sa parcelle comme bon lui semble.
Regrouper de préférence ceux qui souhaite cultiver bio.
Ne pas oublier de clôturer si c’est possible. Au pied des clôtures ou sur le périmètre prévoir des fleurs ou de arbustes pour une bonne présentation de l’extérieur, surtout vis-à -vis des autorités et des institutions.

Comment gérer le groupe ou communauté
Y a-t-il des conditions pour être membre du groupe (origine, communauté, race, …).
Un règlement intérieur est-il prévu ? Règle pour l’adhésion et démission ou exclusion.
Comment les lots sont attribués, sous quels critères (besoins, famille, ancienneté, compétence).
Charges communes, règles de leur répartition et de leur recouvrement.
Un paiement en natures ou heures de travail est-il possible ?
S’il y a un budget, comment sont décidées les dépenses, quel responsable.
Penser à la question des vols et vandalismes aussi bien internes qu’externes.
S’il y des outils et engins communs, régler le comment du partage de leur utilisation, de leur entretien et réparation.
Idem pour l’eau.
Idem pour l’entretien des parties communes.
Si le terrain est achetable ou acheté, voir le problème juridique.
Si les institutionnels sont de la partie, ne pas négliger l’aspect assurance et responsabilité civile entre les membres et pour les tiers. Ce sera difficile hors du cadre d’une association.
Des statuts simples ou règlement intérieur
Si vous êtes seul, un groupe familial, un groupe de squatters, de vrais libertaires cette question ne se pose pas. Mais pour les autres … Avant de commencer cette démarche se poser quelques grandes questions. Ce n’est pas la peine de gamberger sur et pour rien.
Définir précisément l’objectif.
Pour quelle durée ?
Comment peuvent être prise les premières décisions, par qui ?
Y a-t-il un leader naturel, et son remplacement ?
Des fonds sont ils disponibles ou peuvent être levés ?
Le groupe est-il ouvert ?
Tout le monde veut il avoir une façade juridique ?
Les grandes lignes
Raison sociale, type d’organisation juridique (sûrement association), adresse légale.
Membres du bureau fondateur, et leur données.
Description de l’objet, des objectifs, de la philosophie.
Critères, cotisations, recouvrement des adhésions.
Réunions périodiques et assemblées.
Définition du bureau, fonctionnement et rôles de ses membres.
Procédures d’exclusions.
Procédure de démission ou d’abandon.
Procédure de dissolution.
Procédure de modification du règlement ou des statuts.
Définition de ce qui doit être interdit, ou d’usage interdit.
Définition des engagements et travaux pour la communauté à respecter par chaque membre.
Définition de ce qui ne peut être cultivé et hauteur maximum des cultures.
Définition des non-recours ou réclamations entre membres pour un bon socio-vivandis.
Rédaction d’un formulaire d’engagement ou d’adhésion.
Précautions un peu utiles contre le vandalisme.

Ce sera le problème majeur.
Faire un affichage sympa, social et engageant.
Indiquer le projet et qui en sont les membres.
Clôturer, mais même du barbelé-rasoir ou des pièges à grenade sont peut efficaces. Cela délimitera le terrain et empêchera tous les chiens et chats de quartier venir gratter et chien dans les potagers.
Créer un espace commun et ombrager pour recevoir des invités ou des voisins.
Inviter tout le voisinage et le faire éventuellement participer aux débuts.
Partager et vendre sa production dans le voisinage. Offrir des fleurs.
Les personnes exclues sont des vandales potentiels.
Faire des journées portes ouvertes pour les enfants, surtout du voisinage.
Leur faire des cours de maraîchage et d’écologie. Ainsi le voisinage pourrait être votre gardien.
Ramasser régulièrement les légumes et les fruits, même avant complète maturité, rien ne doit tenter.
Cultiver sur les bords les légumes les moins recherchés comme les patates, les navets et betteraves. Ou bien des légumes faisant un peu écran comme les topinambours, des artichaux ou même le maïs doux.
Rechercher des légumes que les gens connaissent peu. Comme des choux bizarres et colorés. Des courgettes et aubergines blanches. Des tomates vertes ou bleues.
Vous pouvez même faire une planche à cons. Mettez-y une pancarte en disant « si vous devez prendre des légumes, prenez les ici, please ne vandaliser pas le reste ».
Un jardin pour les enfants est une bonne aide contre le chapardage. Cela plaide beaucoup mieux la cause surtout si vous y faites des bonnes œuvres ou des journées sociales.
Surtout éviter toute nuisance au voisinage (bruits des moteurs), odeurs ou vue désagréable.
Pendant la mauvaise saison les potagers ne doivent pas paraître négligés ou abandonnés.
Sinon dites à tout le monde que si vous êtes pillés vous foutrez le feu à toutes les bagnoles des parkings alentours.
Bon courage. Aux states, dans quelques pays d’Europe cela est possible. Mais en France …
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Re: POTAGER URBAIN, pourquoi pas
Je voudrais, ici, à présent, donner une expérience en cours. Une huerta (potager en espagne) abandonnée depuis plus de 10 ans,Environ 1000m2, prêtée par le proprio, simple partuicipation aux frais de "regantes", c'est à dire les frais de l'association locale qui gère l'alimentation en eau pour l'irrigation, irrigation par "acequia" (canaux d'irrigation de manoeuvrant avec des "paletas", petites plaques) pour vanner et diriger l'eau.








Dernière modification par biofutur le lun. 27 sept. 2010 20:40, modifié 1 fois.
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Re: POTAGER URBAIN, pourquoi pas
[font=times new roman]Premiers travaux, débrousser et faucher[/font]


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[font=arial]DEUXIEME ETAPE - LA RETRO (TRACTO PELLE EN FRANÇAIS)[/font]



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[font=georgia]3EME PHASE - DEFONCAGE AVEC UNE SOUS-SOLEUSE OU UN CULTIVATOR.[/font]



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[font=arial]DEUXIEME ETAPE - LA RETRO (TRACTO PELLE EN FRANÇAIS)[/font]



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Re: POTAGER URBAIN, pourquoi pas
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Re: POTAGER URBAIN, pourquoi pas
[font=arial black]5emement OU JE NE SAIS PLUS - FABRICATION DES PALETTAS MANQUANTES[/font]
LES PALETTAS SONT LES PLAQUES QUI SE METTENT DEVANT LES OUVERTURES DE L'ACEQUIA POUR OUVRIR OU FERMER L'ARRIVEE DE L'EAU
moules en platre en se servant d'une plaque existante pour matrice, puis beton gravier sable et ciment blanc. blanc parce qu'il est plus solide. huile de vidange ou de moteur sur le platre pour éviter l'adhesion




LES PALETTAS SONT LES PLAQUES QUI SE METTENT DEVANT LES OUVERTURES DE L'ACEQUIA POUR OUVRIR OU FERMER L'ARRIVEE DE L'EAU
moules en platre en se servant d'une plaque existante pour matrice, puis beton gravier sable et ciment blanc. blanc parce qu'il est plus solide. huile de vidange ou de moteur sur le platre pour éviter l'adhesion




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Re: POTAGER URBAIN, pourquoi pas
[font=andale mono]j'oubliais, le ROTOVATAGE[/font]
phase importante pour mélanger les résiduts végétaux, faire sorti les pierre, casser les mottes
Cela, c'est votre serviteur avec son petit tracteur qui est presque aussi jeune que lui

phase importante pour mélanger les résiduts végétaux, faire sorti les pierre, casser les mottes
Cela, c'est votre serviteur avec son petit tracteur qui est presque aussi jeune que lui


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Re: POTAGER URBAIN, pourquoi pas
[font=arial black]CELA DONNE CECI EN JUILLET - vous voyez, les peines valent la peine, claro isn't it ?[/font]





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Re: POTAGER URBAIN, pourquoi pas
[font=trebuchet ms]Voilà , si vous avez des questions...
Si cela vous intéresse je peux faire un bilan des couts et de heures. Cela n'est pas très cher, mais cela demande du travail.
Onarien100rien[/font]
Si cela vous intéresse je peux faire un bilan des couts et de heures. Cela n'est pas très cher, mais cela demande du travail.
Onarien100rien[/font]
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Re: POTAGER URBAIN, pourquoi pas
Début Juin, fin de la remise en êtat, premières planches faites et mises en eau


Les planches pour Tomates




Les planches pour Tomates


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Re: POTAGER URBAIN, pourquoi pas
Ouah ! Quel courage ! Bravo !



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Re: POTAGER URBAIN, pourquoi pas
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Re: POTAGER URBAIN, pourquoi pas
Premiêres Récoltes Fin Juillet-Début Aout
Rondes de Nice et Redondo de Tronco (Argentine)


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[font=verdana]RONDE DE NICE[/font]

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[font=arial black]LES AUBERGINES CHINOISES[/font]

Rondes de Nice et Redondo de Tronco (Argentine)


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[font=verdana]RONDE DE NICE[/font]

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[font=arial black]LES AUBERGINES CHINOISES[/font]


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- k6hte
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Re: POTAGER URBAIN, pourquoi pas
un beau projet , avec peu de moyen mais beaucoup d'enthousiasme
les articles sont remarquablement intéressants ; ce qui serait bien c'est que cette foutue crise incite ceux qui en souffrent à retrouver leurs racines et à mettre des projets potagers en route , individuels ou collectifs

les articles sont remarquablement intéressants ; ce qui serait bien c'est que cette foutue crise incite ceux qui en souffrent à retrouver leurs racines et à mettre des projets potagers en route , individuels ou collectifs
Ils ne savaient pas que c’était impossible , alors ils l’ont fait . Mark Twain
http://www.aujardin.org/entrez-chez-k6b ... 08-15.html
http://www.aujardin.org/77300-fontaineb ... 35569.html
http://www.aujardin.org/entrez-chez-k6b ... 08-15.html
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Re: POTAGER URBAIN, pourquoi pas
Merci ami.k6hte a écrit :ce qui serait bien c'est que cette foutue crise incite ceux qui en souffrent à retrouver leurs racines et à mettre des projets potagers en route , individuels ou collectifs
C'est tout à fait cela.
Normalement dans le déroulement de la vie il convient que toute pièce ait ses deux faces utilisées. quand c'est la face crise, il faudrait que cela incite á changer ou modifier ou adopter d'autres conportements. C'est la directrice de ce thême. Il y a beaucoup d'autres alternatives. Celle là n'en n'est qu'une.
Mais sais-tu, je suis très surpris de la quasi absence de réactions.
Comme quoi les têtes ne sont pas encore prêtes, ou la crise pas encore assez sévère, apparement.
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Re: POTAGER URBAIN, pourquoi pas
Pour les amis et amies vous pouvez aller voir ma huerta et mes récoltes sur EL-FORO
http://el-foro.biofutur.org/index.php
sinon j'ai mon magazine EL-MAG
http://el-mag.biofutur.org/
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Re: POTAGER URBAIN, pourquoi pas
Un exemple de récolte aujourd'hui.
Cela a été comme cela dès Aout et puis Aussi en Septembre. Les légumes variant bien sur. surtout les courges et courgettes




Cela a été comme cela dès Aout et puis Aussi en Septembre. Les légumes variant bien sur. surtout les courges et courgettes




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Re: POTAGER URBAIN, pourquoi pas
Recoltes de courges d'etes et de courgettes, toutes a consommer comme courgettes mais bien meilleures








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- chlorys
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Re: POTAGER URBAIN, pourquoi pas
Non... je n'avais pas vu ce post au début... tout simplement.Mais sais-tu, je suis très surpris de la quasi absence de réactions.
J'ai bien regardé les images, pas tout lu, c'est bien long. Et parfois je lis sans écrire, car je ne sais quoi dire de particulier, sinon que je vois bien que c'est une belle réussite et que les légumes sont très beaux. Bravo.
Ce qui m'a intéressé ce sont les paletas et le sistema de regadÃo. Avant il y avait le tribunal de las aguas (enfin j'ai cru que c'était vers Valence, mais je me trompe peut-etre) pour partager l'eau, mais maintenant comment gèrent-ils ce partage ? Car si les premiers se servent trop les derniers n'ont plus rien, n'est-ce pas ? Il y a souvent des polémiques de ce genre en Espagne. Et comment cela fonctionne ? L'eau s'écoule depuis un cours d'eau dans un réseau d'alcequias ? Qui sont un peu en pente ?
J'avis lu sur le forum une histoire qui ressemblait mais en France : il s'agissait de faire des jardins ouvriers en commun, pas séparés en petits carrés.
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Re: POTAGER URBAIN, pourquoi pas
Bonsoir Chlorys
Merci de tes commentaires et de ton intéret.
Pour répondre,
si cela t'interesse j'ai d'autres fotos pour les acequias et le systeme de canalisation.
Je posterais cela peut Être sur mon petit forum car cela peut interesser d'autres qui ne peuvent venir ici.
Quand il y a suffisament d'eau comme cette année, la règle est la priorité à l'aval. c'est a dire qu¡il faut decendre le long de l'acequia et demander à ceux qui irriguent quand ils auront fini, et prendre son tour. Sinon, si on coupe en amont comme cela sans prevenir ...
Quand il n'y a pas beaucoup d'eau ou en fin de saison, ou qu'il faille pomper pour avoir de l'eau, on s'inscrit chez le Regadio, c'est le mec qui est charger de faire l'inspection en mobylette tous les matins pour savoir si tout est ok, pas de canal bouché, dire bonjour, pipeleter etc ...
Une quote part est payée par cahcun tous les ans, ce n'est pas élevé, sauf s'il faut pomper.
L'eau provient des sources et des petits ruisseaux et est stockée dans de grands réservoirs à ciel ouvert, où souvent on met des canards et des oies. Il y a toujours de petits profits qui ne sont pas perdus par tout le monde. Et puis cela fait sympa.
Les Tribunal des Eaux de Valencia est un truc touristique surtout, important avant pour régler les différents dans l'irrigation de l'HORTA (grande région plane trés fertile autour de Valencia). Mais maintenant quaisment tout est urbanisé et ce qui reste est en terrains vague pour spéculation immobilière.
Plus loin aux alentours, chque commune a son systéme, ses puits etc.
Enfin la COFEDERACION DEL JUGAR gère elle même les eaux qu'elle amène des fleuves et rivières et barrages. c'est un autre truc.
Voila c'est bon ? si tu as d'autres questions
cordialement
Merci de tes commentaires et de ton intéret.
Pour répondre,
si cela t'interesse j'ai d'autres fotos pour les acequias et le systeme de canalisation.
Je posterais cela peut Être sur mon petit forum car cela peut interesser d'autres qui ne peuvent venir ici.
Quand il y a suffisament d'eau comme cette année, la règle est la priorité à l'aval. c'est a dire qu¡il faut decendre le long de l'acequia et demander à ceux qui irriguent quand ils auront fini, et prendre son tour. Sinon, si on coupe en amont comme cela sans prevenir ...
Quand il n'y a pas beaucoup d'eau ou en fin de saison, ou qu'il faille pomper pour avoir de l'eau, on s'inscrit chez le Regadio, c'est le mec qui est charger de faire l'inspection en mobylette tous les matins pour savoir si tout est ok, pas de canal bouché, dire bonjour, pipeleter etc ...
Une quote part est payée par cahcun tous les ans, ce n'est pas élevé, sauf s'il faut pomper.
L'eau provient des sources et des petits ruisseaux et est stockée dans de grands réservoirs à ciel ouvert, où souvent on met des canards et des oies. Il y a toujours de petits profits qui ne sont pas perdus par tout le monde. Et puis cela fait sympa.
Les Tribunal des Eaux de Valencia est un truc touristique surtout, important avant pour régler les différents dans l'irrigation de l'HORTA (grande région plane trés fertile autour de Valencia). Mais maintenant quaisment tout est urbanisé et ce qui reste est en terrains vague pour spéculation immobilière.
Plus loin aux alentours, chque commune a son systéme, ses puits etc.
Enfin la COFEDERACION DEL JUGAR gère elle même les eaux qu'elle amène des fleuves et rivières et barrages. c'est un autre truc.
Voila c'est bon ? si tu as d'autres questions
cordialement
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Re: POTAGER URBAIN, pourquoi pas
Buenas tardes Biofutur,
Merci pour tes explications ; je suis bien intéressée.
Oui je veux bien et tu nous mettra un lien ici vers les photos, s'il te plait ?
Merci pour tes explications ; je suis bien intéressée.
si cela t'interesse j'ai d'autres fotos pour les acequias et le systeme de canalisation. Je posterais cela peut Être sur mon petit forum car cela peut interesser d'autres qui ne peuvent venir ici.
Oui je veux bien et tu nous mettra un lien ici vers les photos, s'il te plait ?
C'est long une acequia ?Quand il y a suffisament d'eau comme cette année, la règle est la priorité à l'aval. c'est a dire qu¡il faut decendre le long de l'acequia et demander à ceux qui irriguent quand ils auront fini, et prendre son tour. Sinon, si on coupe en amont comme cela sans prevenir ...
Je crois que j'adorerais être regadio. C'est un employé par la mairie ou chaque réseau d'acéquia est privé ? Il y a une régulation sur de grands espaces ou chacun son petit réseau indépendant des autres ?Quand il n'y a pas beaucoup d'eau ou en fin de saison, ou qu'il faille pomper pour avoir de l'eau, on s'inscrit chez le Regadio, c'est le mec qui est charger de faire l'inspection en mobylette tous les matins pour savoir si tout est ok, pas de canal bouché, dire bonjour, pipeleter etc ...
Oui cela a été mis en place par les Arabes je crois et c'était un truc très bien pensé. Je sais bien que cela n'existe plus. Je crois que ça fonctionnait encore au début du XXe ?Les Tribunal des Eaux de Valencia est un truc touristique surtout, important avant pour régler les différents dans l'irrigation de l'HORTA (grande région plane trés fertile autour de Valencia).
Ça c'est vraiment dommageMais maintenant quaisment tout est urbanisé et ce qui reste est en terrains vague pour spéculation immobilière.
C'est ça la coordination publique sur de grands espaces ?Plus loin aux alentours, chque commune a son systéme, ses puits etc.
Enfin la COFEDERACION DEL JUGAR gère elle même les eaux qu'elle amène des fleuves et rivières et barrages. c'est un autre truc.
Oui je me suis toujours demandé comment ils cultivaient leur riz pour la paellla, alors que précisément lorsqu'on voit des rizières en photo, c'est plein d'eau. Cela ne concorde pas avec l'idée du tribunal de las aguas mis en place parce qu'il manquait parfois d'eau... Mais peut-être ne cultive-t-on plus de riz actuellement ?Voila c'est bon ? si tu as d'autres questions.
- chlorys
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Re: POTAGER URBAIN, pourquoi pas
On ne peut pas lire le forum (http://el-foro.biofutur.org/index.php ) sans s'inscrire ? Je vais m'inscrire et je n'aurais rien à dire... je voudrais juste voir...