Est-il intéressant de faire ses semis de laitue ?
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- Graine de timide
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Est-il intéressant de faire ses semis de laitue ?
Bonjour,
J'habite à côter d'un maraicher qui vent des pieds de laitues prés à repiquer à 0.12€ pièces, je n'ai pas trop le choix dans les variétés, c'est pommé,batavia ou feuille de chène blonde. Je tenterais biens de faire mes propres semis en serre chaude mais est-ce vraiment interessant question qualité ?
@+
J'habite à côter d'un maraicher qui vent des pieds de laitues prés à repiquer à 0.12€ pièces, je n'ai pas trop le choix dans les variétés, c'est pommé,batavia ou feuille de chène blonde. Je tenterais biens de faire mes propres semis en serre chaude mais est-ce vraiment interessant question qualité ?
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- choupatenkali
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Re: Est-il intéressant de faire ses semis de laitue ?
Avec un paquet de graines tu dois pouvoir faire entre 500 et 1000 plants de laitues.Il n'est pas du tout nécessaire de faire tes semis sous serre chauffée c'est même plus difficile car les plants sont fragilisés et lorsqu'on les transplante en extérieur ils peuvent avoir des difficultés de reprise.Le semis en ce moment est très simple sur une costière bien exposée,il suffit de protéger des vents froids et surtout choisir les bonnes variétés.
Je n'ai pas les températures exactes de germination des laitues mais ce n'est pas très élevé de mémoire je dirais entre 5 et 10 degrés par contre elles germent mal au-dessus de 22° .L'expérience même râtée ne te coutera pas plus de 0,12€ pour une cinquantaine de plants!!!!Bonne culture.
Je n'ai pas les températures exactes de germination des laitues mais ce n'est pas très élevé de mémoire je dirais entre 5 et 10 degrés par contre elles germent mal au-dessus de 22° .L'expérience même râtée ne te coutera pas plus de 0,12€ pour une cinquantaine de plants!!!!Bonne culture.
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- Graine de timide
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Re: Est-il intéressant de faire ses semis de laitue ?
Bonsoir, c'est un châssis une costière ?choupatenkali a écrit :une costière bien exposée,
- missalaa
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Re: Est-il intéressant de faire ses semis de laitue ?
Bonsoir,
Choupa t' a bien répondu et je te dirais que de plus si tu espaces tes semis tu en as toujours. Et question qualité rien ne vaut une salade cueillie fraîchement du jardin.
Bon semis et bonne soirée
Choupa t' a bien répondu et je te dirais que de plus si tu espaces tes semis tu en as toujours. Et question qualité rien ne vaut une salade cueillie fraîchement du jardin.
Bon semis et bonne soirée
Missalaa (la petite souris alsacienne)
Pour une promenade dans mon univers et plein de recettes :
http://www.RueDesMerles.com
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- choupatenkali
- Maitre des bosquets
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Re: Est-il intéressant de faire ses semis de laitue ?
C'est ça .J'ai trouvé ça sur let »
Cultures abritées et protections des semis
La sortie de l’hiver en ligne de mire, nous n’avons qu’une hâte, entamer les premiers semis ! Mais à partir de quand ? Certains se fieront aux dictons, d’autres au retour des hirondelles… Sans plus de certitudes que de voir vos jeunes plants brûlés par le gel ! Heureusement, il existe un certain nombre de techniques permettant la germination et la reprise de jeunes plants dans des conditions qui leur seraient normalement défavorables.
Ces techniques vont du choix judicieux de l’emplacement de vos semis (côtière, ados), de l’utilisation de cloches et de tunnels, ou d’effectuer vos semis en coffres ou sous châssis, sur couches plus ou moins chaudes.
Les côtières et ados :
Ces techniques sont basées sur un choix judicieux de l’emplacement de votre pépinière (zone où vous effectuez vos semis avant de les repiquer en place).
Les côtières consistent à semer au pied d’un mur exposé plein sud. Ce dernier emmagasinera la chaleur la journée et la relâchera la nuit afin de palier les écarts de température.
Faute de mur bien exposé vous pouvez effectuer vos semis sur des planches de cultures inclinées de manière à les exposer « plein sud » : les ados.
La pente de ces ados varie généralement de 25 à 30 cm par mètre.
Les châssis, cloches, voiles de forçage et tunnels :
Sans aller jusqu’à la serre de jardin, coûteuse et nécessitant beaucoup d’espace, il existe différents équipements qui permettent de hâter les cultures directement sur votre potager.
Les châssis, sont composés d’un cadre (ou coffre) et d’une vitre (ou châssis) qui permet de concentrer les rayons du soleil. Les semis sont protégés et leur croissance est activée. Il est possible d’y cultiver laitues et radis, ainsi que d’y élever les jeunes plants (tomates, courgette, aubergine…) jusqu’à ce qu’ils soient assez forts pour être transplantés en place.
Le coffre fait généralement entre 20 et 25 cm de haut et est incliné de manière à favoriser l’ensoleillement des semis. Le châssis doit être mobile de manière à pouvoir aérer les semis par forte chaleur et ainsi limiter la condensation.
Les Paillassons : l’indispensable complément aux châssis. Il permet d’abriter les semis en cas de fort ensoleillement et de conserver la chaleur la nuit. Vous pouvez utiliser une brande de bruyère que vous déroulerez sur le châssis.
Les cloches, sont utilisées sur des semis en poquet « en place » (courges, melons, cornichons…). Elles permettent de protéger localement les cultures. On en trouve dans le commerce, généralement en matière plastique et équipées d’un bouchon permettant l’aération. Vous pouvez aussi utiliser des bouteilles en plastiques dont vous aurez supprimé le fond.
Le voile de forçage : ce voile s’étend simplement sur les semis et les protège en conservant la chaleur du sol.
A partir de l’apparition des premières feuilles, le voile doit être découvert régulièrement lorsque les journées le permettent afin que les jeunes plants profitent du soleil.
Les Tunnels de culture : composés d’arceaux et d’un film de forçage, ils sont facilement modulables et prennent peu de place une fois repliés.
Leur utilisation est la même que pour les châssis et les cloches.
Les couches :
Cette technique consiste à utiliser en complément d’un matériel exposé ci-dessus une source de chaleur « artificielle ».
L’élément essentiel d’une couche est le fumier auquel il est possible d’incorporer différentes matières végétales.
En fermentant, le fumier va produire une chaleur qui va activer et protéger les semis.
Choix du fumier :
Du choix de votre fumier dépendra la valeur « calorifique » de votre couche.
Préférez celui de cheval, de lapin ou de mouton qui « chauffent » plus que celui de vache ou de porc.
On peut ajouter à ce fumier de l’herbe, du foin ou des feuilles qui prolongeront sa chaleur.
Le mélange doit être préparé en place, tassé et arrosé de manière à lancer la fermentation.
On distingue 2 types de mélange :
Les couches chaudes (18 à 20°C) : composées de 2/3 de fumier de cheval frais + 1/3 de feuilles mortes.
A utiliser de novembre à mars.
Les couches tièdes (12 à 15°C) : composées de 1/2 d e fumier de cheval frais + 1/2 de feuilles mortes. A utiliser à partir de février.
Montage de la couche :
Généralement, la couche de fumier nécessaire est de 40 à 60 cm.
Au-dessus de cette couche on placera 12 Ã 15 cm de terreau dans lesquels vous pratiquerez vos semis.
Selon la hauteur de vos coffres, la couche de fumier peut être plus ou moins enterrée de manière à laisser suffisamment de place à vos semis.
Vous pouvez renforcer l’isolation de vos coffres en ajoutant une couche de fumier frais sur le pourtour des coffres à l’extérieur : les réchauds.
En cas de températures très basses, pensez aussi à isoler les châssis à l’aide de paillassons.
Coup de feu : Ne semez pas directement sur vos couches. Dans les 2 ou 3 jours qui suivent le montage, le fumier dégagera une forte chaleur qui peut brûler vos semis. Attendez que la température redescende en dessous des 35°C avant de semer.
Mon châssis « maison »
Après la théorie la pratique. Voici un exemple de châssis réalisé durant l’hiver…
D’abord, un petit bout de plan :
Les fournitures :
· Planches de coffrage brut, section 20 x 2 cm,
· Tasseaux, section 2 x 5 cm,
· Lambourdes, section 5 x 5 cm,
· Plexiglas de récupération,
· Boite de clous.
Et hop !
Le plan n'est pas repris mais on peut en trouver un facilement sur n'importe quel site.
Bonne lecture et bon semis.
Cultures abritées et protections des semis
La sortie de l’hiver en ligne de mire, nous n’avons qu’une hâte, entamer les premiers semis ! Mais à partir de quand ? Certains se fieront aux dictons, d’autres au retour des hirondelles… Sans plus de certitudes que de voir vos jeunes plants brûlés par le gel ! Heureusement, il existe un certain nombre de techniques permettant la germination et la reprise de jeunes plants dans des conditions qui leur seraient normalement défavorables.
Ces techniques vont du choix judicieux de l’emplacement de vos semis (côtière, ados), de l’utilisation de cloches et de tunnels, ou d’effectuer vos semis en coffres ou sous châssis, sur couches plus ou moins chaudes.
Les côtières et ados :
Ces techniques sont basées sur un choix judicieux de l’emplacement de votre pépinière (zone où vous effectuez vos semis avant de les repiquer en place).
Les côtières consistent à semer au pied d’un mur exposé plein sud. Ce dernier emmagasinera la chaleur la journée et la relâchera la nuit afin de palier les écarts de température.
Faute de mur bien exposé vous pouvez effectuer vos semis sur des planches de cultures inclinées de manière à les exposer « plein sud » : les ados.
La pente de ces ados varie généralement de 25 à 30 cm par mètre.
Les châssis, cloches, voiles de forçage et tunnels :
Sans aller jusqu’à la serre de jardin, coûteuse et nécessitant beaucoup d’espace, il existe différents équipements qui permettent de hâter les cultures directement sur votre potager.
Les châssis, sont composés d’un cadre (ou coffre) et d’une vitre (ou châssis) qui permet de concentrer les rayons du soleil. Les semis sont protégés et leur croissance est activée. Il est possible d’y cultiver laitues et radis, ainsi que d’y élever les jeunes plants (tomates, courgette, aubergine…) jusqu’à ce qu’ils soient assez forts pour être transplantés en place.
Le coffre fait généralement entre 20 et 25 cm de haut et est incliné de manière à favoriser l’ensoleillement des semis. Le châssis doit être mobile de manière à pouvoir aérer les semis par forte chaleur et ainsi limiter la condensation.
Les Paillassons : l’indispensable complément aux châssis. Il permet d’abriter les semis en cas de fort ensoleillement et de conserver la chaleur la nuit. Vous pouvez utiliser une brande de bruyère que vous déroulerez sur le châssis.
Les cloches, sont utilisées sur des semis en poquet « en place » (courges, melons, cornichons…). Elles permettent de protéger localement les cultures. On en trouve dans le commerce, généralement en matière plastique et équipées d’un bouchon permettant l’aération. Vous pouvez aussi utiliser des bouteilles en plastiques dont vous aurez supprimé le fond.
Le voile de forçage : ce voile s’étend simplement sur les semis et les protège en conservant la chaleur du sol.
A partir de l’apparition des premières feuilles, le voile doit être découvert régulièrement lorsque les journées le permettent afin que les jeunes plants profitent du soleil.
Les Tunnels de culture : composés d’arceaux et d’un film de forçage, ils sont facilement modulables et prennent peu de place une fois repliés.
Leur utilisation est la même que pour les châssis et les cloches.
Les couches :
Cette technique consiste à utiliser en complément d’un matériel exposé ci-dessus une source de chaleur « artificielle ».
L’élément essentiel d’une couche est le fumier auquel il est possible d’incorporer différentes matières végétales.
En fermentant, le fumier va produire une chaleur qui va activer et protéger les semis.
Choix du fumier :
Du choix de votre fumier dépendra la valeur « calorifique » de votre couche.
Préférez celui de cheval, de lapin ou de mouton qui « chauffent » plus que celui de vache ou de porc.
On peut ajouter à ce fumier de l’herbe, du foin ou des feuilles qui prolongeront sa chaleur.
Le mélange doit être préparé en place, tassé et arrosé de manière à lancer la fermentation.
On distingue 2 types de mélange :
Les couches chaudes (18 à 20°C) : composées de 2/3 de fumier de cheval frais + 1/3 de feuilles mortes.
A utiliser de novembre à mars.
Les couches tièdes (12 à 15°C) : composées de 1/2 d e fumier de cheval frais + 1/2 de feuilles mortes. A utiliser à partir de février.
Montage de la couche :
Généralement, la couche de fumier nécessaire est de 40 à 60 cm.
Au-dessus de cette couche on placera 12 Ã 15 cm de terreau dans lesquels vous pratiquerez vos semis.
Selon la hauteur de vos coffres, la couche de fumier peut être plus ou moins enterrée de manière à laisser suffisamment de place à vos semis.
Vous pouvez renforcer l’isolation de vos coffres en ajoutant une couche de fumier frais sur le pourtour des coffres à l’extérieur : les réchauds.
En cas de températures très basses, pensez aussi à isoler les châssis à l’aide de paillassons.
Coup de feu : Ne semez pas directement sur vos couches. Dans les 2 ou 3 jours qui suivent le montage, le fumier dégagera une forte chaleur qui peut brûler vos semis. Attendez que la température redescende en dessous des 35°C avant de semer.
Mon châssis « maison »
Après la théorie la pratique. Voici un exemple de châssis réalisé durant l’hiver…
D’abord, un petit bout de plan :
Les fournitures :
· Planches de coffrage brut, section 20 x 2 cm,
· Tasseaux, section 2 x 5 cm,
· Lambourdes, section 5 x 5 cm,
· Plexiglas de récupération,
· Boite de clous.
Et hop !
Le plan n'est pas repris mais on peut en trouver un facilement sur n'importe quel site.
Bonne lecture et bon semis.
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- Graine de timide
- Messages : 18
- Inscription : ven. 06 août 2010 7:38
- Région : Basse-Normandie
Re: Est-il intéressant de faire ses semis de laitue ?

Merci beaucoup