une mode ? ne pas retourner sa terre du potager ?
-
- Grossiste en parlotte
- Messages : 3967
- Inscription : ven. 28 août 2009 13:58
- Région : Provence Alpes Côte d'Azur
Re: une mode ? ne pas retourner sa terre du potager ?
Va bien.
Mais cette rubrique, beaucoup moins...
Mais cette rubrique, beaucoup moins...

- esox10
- Empereur jardinier
- Messages : 20033
- Inscription : ven. 06 nov. 2009 18:28
- Région : Champagne Ardenne
- Localisation : Troyes
Re: une mode ? ne pas retourner sa terre du potager ?
Viens sur ma page, c'est plus calme.
Lisez la charte du forum.
viewtopic.php?f=13&t=97092
viewtopic.php?f=13&t=97092
- Oncle Fritz
- Liseron du clavier
- Messages : 2479
- Inscription : mer. 22 nov. 2006 18:29
- Région : Pays de la Loire
- Localisation : Loire-Atlantique
Re: une mode ? ne pas retourner sa terre du potager ?
C'est également ce qui m'est arrivé sur certaines de mes buttes. Souvent, quand on se lance dans ce mode de culture, on veut "trop bien faire": apport massif de matières organique pour remplir le cadre à la hauteur désirée. Mais cette matière organique sèche sans que le lien ne se fasse avec la terre: la couche d'humus en surface se déssèche car trop aérée et l'argile en dessous se transforme en béton car l'humus sec aspire alors son eau comme le ferait une mêche! Les pauvres racines qui fuit la couche de surface aride bute alors sur le mur de l'argile... et la plante dépérit!Marcus a écrit : J'ai tenté de faire des potagers en carré en y apportant différente matières pour le rendre riche et vivant
J'ai constaté une excellente pousse en début de saison mais la situation s'est vite dégradée car c'est devenu un vrai gouffre en arrosage avec envahissement progressif des liserons.
Avant de les remettre en culture je vais attendre que le sol se stabilise et tenter d'éradiquer le liseron avec une bâche.
En ce qui concerne le sol, il m'arrive de ne pas pouvoir y enfoncer la grelinette même après un engrais vert
Je pense que dans ce cas, avant de monter ses buttes, il faut se procurer de l'argile (le mieux serait de la faire sécher et de la broyer) et la saupoudrer régulièrement et généreusement au fur et à mesure que l'on monte le carré ou la butte. Sinon, on élève le contenu des buttes ou carrés progressivement (avec ou sans cadre) par un apport progressif de matière organique.
Enfin, si le problème apparaît (deux horizons bien distincts, argile et humus), je crains qu'il ne faille pas compter uniquement sur les vers de terre ou les engrais verts pour que le lien se fasse: il faut agir mécaniquement. Greniler et briser les mottes d'argile.
C'est un argument de plus pour ne pas opposer systématiquement travail de la terre et non-travail de la terre: on peut être amenés dans tel ou tel endroit du potager à travailler sa terre de temps à autre tandis que dans tel autre le non-travail semble fonctionner de façon parfaitement autonome. C'est également pourquoi on trouve de telles oppositions: chez certains, coup de bol (ou manque de matière organique

Dam, je ne suis pas dans ton argument du non-accès à la ressource (fumier) car tout jardinier peut avoir accès au fumier humain. Et je persiste à penser que l'on ne peut pas maintenir la fertilité (le rendement) d'un potager mené de façon intensive sans apport de fumure animale. Les vidéos que j'ai pu voir présentant une forme de culture sans fumure animale ni travail de la terre (version permaculture par exemple) allait dans le sens de l'extensif avec une forte consommation de paille. La paille a un prix, on ne peut qu'en convenir en période sèche. Dans les jardins partagés dont je fais partie, nous nous posons le problème de l'approvisionnement, et encore pouvons-nous essayer de glaner du matériau auprès des chaumiers... Quant à l'extensif, le jardinage, à travers sa fonction sociale, pose clairement la question du rendement: comment nourrir une famille sur une surface modeste?
Le couplage élevage/culture demeure une clé, y compris pour le jardinier amateur (lapins, poules, pigeons...).

Oncle Fritz
- chlorys
- Liseron du clavier
- Messages : 2227
- Inscription : ven. 29 mai 2009 21:20
- Région : Centre
- Localisation : Touraine :Terre à vigne argilo-calcaire et très pierreuse, sableuse, pauvre, drainée
Re: une mode ? ne pas retourner sa terre du potager ?
Bon... mais pas en quantité suffisante, surtout si on est un ou deux à la maison.tout jardinier peut avoir accès au fumier humain
- Oncle Fritz
- Liseron du clavier
- Messages : 2479
- Inscription : mer. 22 nov. 2006 18:29
- Région : Pays de la Loire
- Localisation : Loire-Atlantique
Re: une mode ? ne pas retourner sa terre du potager ?
Sauf que ce que tu manges est proportionné à ce que tu manges et que ton potager est logiquement adapté au nombre de personnes composant le foyer.chlorys a écrit : Bon... mais pas en quantité suffisante, surtout si on est un ou deux à la maison.
Je n'exporte aucun matière organique (broyât, tontes, compost, déjections humaines, fientes des poules...); j'importe de la sciure, les excréments liés à mes repas pris à l'extérieur (deux repas à la cantine sur trois personnes dans le foyer), des algues, des fougères, de la paille. Je suis donc en surproduction d'amendements et je dois au contraire les gérer au mieux (utilisation au jardin d'ornement) pour cela ne génère pas une quelconque pollution.
A trois à la maison (2 adultes + une enfant de 7 ans), la litière de toilettes sèches + déchets de cuisine + déchets de jardin ne comportant pas de matière ligneuse ni de risque de graines me fournit environ 1800 litres à 2000 litres de compost très riche. Suffisant, largement.

Oncle Fritz
- chlorys
- Liseron du clavier
- Messages : 2227
- Inscription : ven. 29 mai 2009 21:20
- Région : Centre
- Localisation : Touraine :Terre à vigne argilo-calcaire et très pierreuse, sableuse, pauvre, drainée
Re: une mode ? ne pas retourner sa terre du potager ?
Ah ? Tu mets ta litière sèche dans le compost ? Ou à part ?
- Oncle Fritz
- Liseron du clavier
- Messages : 2479
- Inscription : mer. 22 nov. 2006 18:29
- Région : Pays de la Loire
- Localisation : Loire-Atlantique
Re: une mode ? ne pas retourner sa terre du potager ?
En fait, je fait deux composts;
-l'un avec la litière de toilettes sèches (+paille pour l'aérer), les déchets de cuisine et les déchets de jardin (essentiellement potager quand ceux-ci ne peuvent pas être utilisés en paillage) non ligneux et sans graines; compost utilisés mûr (2 mois de compostage chaud, 10 mois de compostage froid)
-l'autre avec les tailles de rosiers, les plantes montés en graines, tous les déchets organiques pouvant générer des adventices ou modifier la granulométrie du premier tas; compost utilisé demi-mûr au pied des fruitiers, au jardin d'ornement, au pied des petits fruits.
J'ai oublié dans la colonne importations: les croquettes de ma chienne (je mets généralement les crottes qui ne sont pas exportées au pied des arbres fruitiers), les cendres de bois de chauffage et... la bière consommée au bar du village quand je vais y regarder des matches de rugby.
Il y a peu, en effet, j'allais chercher du fumier chez mon voisin, qui me le donnait bien volontiers (je l'en remercie). Depuis que j'utilise les toilettes sèches, je n'ai plus besoin de fumier (avec un décalage d'un an).
Autant le traitement valorisant des déjections humaines en milieu urbain est compliqué et dépendant d'une volonté politique qui n'est pas à l'ordre du jour (on est là dans un autre débat qui n'a pas lieu d'être dans cette rubrique), autant la valorisation des déjections humaines du jardinier et de sa famille intègre une boucle logique et simple.
Oncle Fritz
-l'un avec la litière de toilettes sèches (+paille pour l'aérer), les déchets de cuisine et les déchets de jardin (essentiellement potager quand ceux-ci ne peuvent pas être utilisés en paillage) non ligneux et sans graines; compost utilisés mûr (2 mois de compostage chaud, 10 mois de compostage froid)
-l'autre avec les tailles de rosiers, les plantes montés en graines, tous les déchets organiques pouvant générer des adventices ou modifier la granulométrie du premier tas; compost utilisé demi-mûr au pied des fruitiers, au jardin d'ornement, au pied des petits fruits.
J'ai oublié dans la colonne importations: les croquettes de ma chienne (je mets généralement les crottes qui ne sont pas exportées au pied des arbres fruitiers), les cendres de bois de chauffage et... la bière consommée au bar du village quand je vais y regarder des matches de rugby.
Il y a peu, en effet, j'allais chercher du fumier chez mon voisin, qui me le donnait bien volontiers (je l'en remercie). Depuis que j'utilise les toilettes sèches, je n'ai plus besoin de fumier (avec un décalage d'un an).
Autant le traitement valorisant des déjections humaines en milieu urbain est compliqué et dépendant d'une volonté politique qui n'est pas à l'ordre du jour (on est là dans un autre débat qui n'a pas lieu d'être dans cette rubrique), autant la valorisation des déjections humaines du jardinier et de sa famille intègre une boucle logique et simple.

Oncle Fritz
- chlorys
- Liseron du clavier
- Messages : 2227
- Inscription : ven. 29 mai 2009 21:20
- Région : Centre
- Localisation : Touraine :Terre à vigne argilo-calcaire et très pierreuse, sableuse, pauvre, drainée
Re: une mode ? ne pas retourner sa terre du potager ?
Ah ben voilà ... en fait vous êtes quatre ! 3 humains et un chien ! Je me disais bien aussi !
Bon je te taquine, hein, ce n'est pas méchant. C'est intéressant de savoir les idées des autres, cela en donne de nouvelles, fait avancer la réflexion. Mais dans un tout petit jardin de lotissement comme le mien, je sens (sans mauvais jeu de mot) que mes voisins vont râler en prenant leur apéro sur leur terrasse. C'est une question que je me pose lorsque j'entends parler de fumier frais, humain ou pas d'ailleurs. Je suis originaire d'une région d'élevage, les épendages je connais, moi je trouve que ça sens la campagne, pas pire que les gaz d'échappement. Mais je mettrais ma main à couper que je vais m'attirer des ennemis dans mon lotissement. Je sais, c'est prosaïque, mais cela fait partie de mes interrogations tout de même...
Bon je te taquine, hein, ce n'est pas méchant. C'est intéressant de savoir les idées des autres, cela en donne de nouvelles, fait avancer la réflexion. Mais dans un tout petit jardin de lotissement comme le mien, je sens (sans mauvais jeu de mot) que mes voisins vont râler en prenant leur apéro sur leur terrasse. C'est une question que je me pose lorsque j'entends parler de fumier frais, humain ou pas d'ailleurs. Je suis originaire d'une région d'élevage, les épendages je connais, moi je trouve que ça sens la campagne, pas pire que les gaz d'échappement. Mais je mettrais ma main à couper que je vais m'attirer des ennemis dans mon lotissement. Je sais, c'est prosaïque, mais cela fait partie de mes interrogations tout de même...
- Oncle Fritz
- Liseron du clavier
- Messages : 2479
- Inscription : mer. 22 nov. 2006 18:29
- Région : Pays de la Loire
- Localisation : Loire-Atlantique
Re: une mode ? ne pas retourner sa terre du potager ?
Franchement, bien maîtrisé, il n'y a pas d'odeur. Mais c'est psychologique: il suffit qu'un de tes voisins (un peu coincé et procédurier), en lotissement, sache que tu compostes de la litière de toilettes sèches et ça peut t'apporter des ennuis. Peut-être que dans une dizaine d'années, les mentalités auront évolué.
Oncle Fritz

Oncle Fritz
- Dam79
- Liseron du clavier
- Messages : 2450
- Inscription : mer. 04 nov. 2009 11:17
- Région : Bretagne
- Localisation : Toujours plus à l'ouest
Re: une mode ? ne pas retourner sa terre du potager ?
Je suis d'accord Oncle Fritz, mais dans les faits, on ne peut avoir tous ça, par exemple, je suis en ville et je déménage sans arrêt, je ne peut même pas lancer un compost de toilette sèche... Comme la real politik, il y a le réel qui nous rattrape, des lois, des décrets et des réglements sont à prendre pour aller dans ton sens! On y viendra, je l'espère.Oncle Fritz a écrit :Dam, je ne suis pas dans ton argument du non-accès à la ressource (fumier) car tout jardinier peut avoir accès au fumier humain. Et je persiste à penser que l'on ne peut pas maintenir la fertilité (le rendement) d'un potager mené de façon intensive sans apport de fumure animale. Les vidéos que j'ai pu voir présentant une forme de culture sans fumure animale ni travail de la terre (version permaculture par exemple) allait dans le sens de l'extensif avec une forte consommation de paille. La paille a un prix, on ne peut qu'en convenir en période sèche. Dans les jardins partagés dont je fais partie, nous nous posons le problème de l'approvisionnement, et encore pouvons-nous essayer de glaner du matériau auprès des chaumiers... Quant à l'extensif, le jardinage, à travers sa fonction sociale, pose clairement la question du rendement: comment nourrir une famille sur une surface modeste?
Le couplage élevage/culture demeure une clé, y compris pour le jardinier amateur (lapins, poules, pigeons...).
Le problème de drainage et de non liaison de l'argile aux matières organiques dégradés, on en avait parler ici, c'est sûr, il ne faut pas faire n'importe quoi.
Maintenant une terre se prend toujours à temps, et honnêtement le liseron n'a jamais fait baisser a priori les rendements, non?, sa racine n'est pas gênante pour les culture, il peut par contre étouffer en hauteur, et encore. De plus avec les paillages, il s'enlève tout seul, parfois, il suffit juste de remuer pour casser les tiges frêles qui cherchent la lumière, et au bout de quelques temps il ne repousse plus. Je le laisse volontier une fois mes potagères installées, j'ai même mis des ipomées partout dans le jardin....

Ps: Il n'y a ni volée de bois de vert, ni polémique, ni "pseudo-supériorité", Aucune remise en cause sur la maladresse de l'initiation du sujet? Ni remerciements pour les éclaircissements apportés, notamment par Appius ?
C'est'y pas beau ça...
Le Thrace ESOPE, Rats des champs
- jeangab
- Grossiste en parlotte
- Messages : 4703
- Inscription : ven. 31 juil. 2009 0:55
- Région : Nord Pas-de-Calais
Re: une mode ? ne pas retourner sa terre du potager ?
faire gaffe quand même avec l'Escherichia coli entérohémorragique (Eceh), ça fait des ravages en ce moment....Oncle Fritz a écrit :En fait, je fait deux composts;
-l'un avec la litière de toilettes sèches (+paille pour l'aérer), les déchets de cuisine et les déchets de jardin (essentiellement potager quand ceux-ci ne peuvent pas être utilisés en paillage) non ligneux et sans graines; compost utilisés mûr (2 mois de compostage chaud, 10 mois de compostage froid)
-l'autre avec les tailles de rosiers, les plantes montés en graines, tous les déchets organiques pouvant générer des adventices ou modifier la granulométrie du premier tas; compost utilisé demi-mûr au pied des fruitiers, au jardin d'ornement, au pied des petits fruits.
J'ai oublié dans la colonne importations: les croquettes de ma chienne (je mets généralement les crottes qui ne sont pas exportées au pied des arbres fruitiers), les cendres de bois de chauffage et... la bière consommée au bar du village quand je vais y regarder des matches de rugby.
Il y a peu, en effet, j'allais chercher du fumier chez mon voisin, qui me le donnait bien volontiers (je l'en remercie). Depuis que j'utilise les toilettes sèches, je n'ai plus besoin de fumier (avec un décalage d'un an).
Autant le traitement valorisant des déjections humaines en milieu urbain est compliqué et dépendant d'une volonté politique qui n'est pas à l'ordre du jour (on est là dans un autre débat qui n'a pas lieu d'être dans cette rubrique), autant la valorisation des déjections humaines du jardinier et de sa famille intègre une boucle logique et simple.
![]()
Oncle Fritz
Oncle Fritz a écrit :la bière consommée au bar du village quand je vais y regarder des matches de rugby.



Don't Tread On Me
- aloune
- Maitre des bosquets
- Messages : 5579
- Inscription : mar. 14 avr. 2009 12:43
- Région : Limousin
- Localisation : Dordogne
Re: une mode ? ne pas retourner sa terre du potager ?
La promesse d'une terre plus vivante et plus fertile m'attire! J'aimerais bien essayer la technique sans bêchage.
J'ai une terre argileuse. Mon potager n'est pas bien grand (30m2). Il est paillé avec du compost plus ou moins vert (principalement feuilles et branchages, comme l'an dernier), par endroit complété avec des cartons couverts "d'herbes" fraîchement coupées. Depuis cette année, j'ai délimité mes "planches de cultures" sur lesquelles je ne marche plus jamais
Que faut-il que je fasse de plus et à quel moment pour pouvoir cultiver sans bêcher l'an prochain?
Est- ce que "pailler" avec le compost vert suffit? Quelle épaisseur est nécessaire? Ou est-ce que le semis d'engrais vert est obligatoire?
Outre le décompactage, bêcher me permet aussi d'ôter les mauvaises herbes avant de semer. Comment procède-t-on si on ne bêche pas? On coupe? On arrache? Car j'avais étalé une couche assez épaisse de compost vert sur certaines parcelles de mon mini potager avant que ça ne pousse (en mars), et même si cela a retardé la pousse des herbes, début mai la parcelle était quand même bien fournie. Je n'ai peut-être pas assez de compost vert pour empêcher totalement la pousse des mauvaises herbes, dans ce cas, est-ce qu'il est conseillé de bâcher en plus au dessus?
J'ai une terre argileuse. Mon potager n'est pas bien grand (30m2). Il est paillé avec du compost plus ou moins vert (principalement feuilles et branchages, comme l'an dernier), par endroit complété avec des cartons couverts "d'herbes" fraîchement coupées. Depuis cette année, j'ai délimité mes "planches de cultures" sur lesquelles je ne marche plus jamais

Que faut-il que je fasse de plus et à quel moment pour pouvoir cultiver sans bêcher l'an prochain?
Est- ce que "pailler" avec le compost vert suffit? Quelle épaisseur est nécessaire? Ou est-ce que le semis d'engrais vert est obligatoire?
Outre le décompactage, bêcher me permet aussi d'ôter les mauvaises herbes avant de semer. Comment procède-t-on si on ne bêche pas? On coupe? On arrache? Car j'avais étalé une couche assez épaisse de compost vert sur certaines parcelles de mon mini potager avant que ça ne pousse (en mars), et même si cela a retardé la pousse des herbes, début mai la parcelle était quand même bien fournie. Je n'ai peut-être pas assez de compost vert pour empêcher totalement la pousse des mauvaises herbes, dans ce cas, est-ce qu'il est conseillé de bâcher en plus au dessus?
Mes petit et grand potagers 2018: viewtopic.php?f=65&t=189376
Mes listes de recherche et d'échange pour un potager nourricier: viewtopic.php?f=4&t=185758
Mes listes de recherche et d'échange pour un potager nourricier: viewtopic.php?f=4&t=185758
-
- Seigneur des paquerettes
- Messages : 8307
- Inscription : dim. 13 juin 2010 23:44
- Région : Midi-Pyrénées
- Localisation : Toulouse
Re: une mode ? ne pas retourner sa terre du potager ?
Mais quand même....ça ne dépend pas de la nature de la terre ? J'ai des coins de jardin où la terre est naturellement profonde, l'eau y pénètre bien, on fait juste un trou pour mettre une plante et ça pousse. D'autres où, en creusant à peine 5 cm, dessous c'est du béton... qu'il faut bien casser et mélanger avec autre chose pour l'alléger : on n'imagine pas des racines arriver à creuser leur chemin dans ce genre de chose. Quoique les taupes... Mais elles sont équipées.
Une petite impatience peut gâcher un grand projet. (Confucius)
- jeangab
- Grossiste en parlotte
- Messages : 4703
- Inscription : ven. 31 juil. 2009 0:55
- Région : Nord Pas-de-Calais
Re: une mode ? ne pas retourner sa terre du potager ?
si.bibiloba a écrit :Mais quand même....ça ne dépend pas de la nature de la terre ?
mais ne vont pas s’embêter à creuser où ce n'est pas possible.bibiloba a écrit :Quoique les taupes... Mais elles sont équipées.
Don't Tread On Me
-
- Seigneur des paquerettes
- Messages : 8307
- Inscription : dim. 13 juin 2010 23:44
- Région : Midi-Pyrénées
- Localisation : Toulouse
Re: une mode ? ne pas retourner sa terre du potager ?
Ah, les taupes... C'est vrai qu'elles vont toujours là où la terre est la meilleure. Elles creusent là où j'arrose, et je suis obligée d'arroser "à côté" des plantes pour leur faire croire que.... Mais comme motoculteur, elles sont excellentes.
Une petite impatience peut gâcher un grand projet. (Confucius)
-
- Fleur de pipelette
- Messages : 810
- Inscription : lun. 07 déc. 2009 10:30
- Région : Belgique
- Localisation : mouscron (belgique)
Re: une mode ? ne pas retourner sa terre du potager ?
moi je ne bêche pas, j'aère juste à la fourche bêche en faisant des mouvements d'avant en arrière.aloune a écrit :La promesse d'une terre plus vivante et plus fertile m'attire! J'aimerais bien essayer la technique sans bêchage.
J'ai une terre argileuse. Mon potager n'est pas bien grand (30m2). Il est paillé avec du compost plus ou moins vert (principalement feuilles et branchages, comme l'an dernier), par endroit complété avec des cartons couverts "d'herbes" fraîchement coupées. Depuis cette année, j'ai délimité mes "planches de cultures" sur lesquelles je ne marche plus jamais
Que faut-il que je fasse de plus et à quel moment pour pouvoir cultiver sans bêcher l'an prochain?
Est- ce que "pailler" avec le compost vert suffit? Quelle épaisseur est nécessaire? Ou est-ce que le semis d'engrais vert est obligatoire?
Outre le décompactage, bêcher me permet aussi d'ôter les mauvaises herbes avant de semer. Comment procède-t-on si on ne bêche pas? On coupe? On arrache? Car j'avais étalé une couche assez épaisse de compost vert sur certaines parcelles de mon mini potager avant que ça ne pousse (en mars), et même si cela a retardé la pousse des herbes, début mai la parcelle était quand même bien fournie. Je n'ai peut-être pas assez de compost vert pour empêcher totalement la pousse des mauvaises herbes, dans ce cas, est-ce qu'il est conseillé de bâcher en plus au dessus?
ensuite un coup de croc et un coup de râteau et la terre est prête.
c'est facile, ça ne casse pas le dos et c'est relativement rapide.
- aloune
- Maitre des bosquets
- Messages : 5579
- Inscription : mar. 14 avr. 2009 12:43
- Région : Limousin
- Localisation : Dordogne
Re: une mode ? ne pas retourner sa terre du potager ?
En fait, ça ne me dérange pas de bêcher en soi: j'aime ça et mon dos aussi. Ma question concerne la technique pour favoriser une terre vivante et fertile 

Mes petit et grand potagers 2018: viewtopic.php?f=65&t=189376
Mes listes de recherche et d'échange pour un potager nourricier: viewtopic.php?f=4&t=185758
Mes listes de recherche et d'échange pour un potager nourricier: viewtopic.php?f=4&t=185758
- lamouche
- Fleur de pipelette
- Messages : 600
- Inscription : mar. 02 nov. 2010 19:27
- Région : Haute Normandie
Re: une mode ? ne pas retourner sa terre du potager ?
ne pas retourner la terre ,ne veut pas dire planter dans une terre dure comme du béton,la terre doit être retourné au départ et ensuite on doit éviter de marcher dessus et la recouvrir de mulchbibiloba a écrit :Mais quand même....ça ne dépend pas de la nature de la terre ? J'ai des coins de jardin où la terre est naturellement profonde, l'eau y pénètre bien, on fait juste un trou pour mettre une plante et ça pousse. D'autres où, en creusant à peine 5 cm, dessous c'est du béton... qu'il faut bien casser et mélanger avec autre chose pour l'alléger : on n'imagine pas des racines arriver à creuser leur chemin dans ce genre de chose. Quoique les taupes... Mais elles sont équipées.
- jeangab
- Grossiste en parlotte
- Messages : 4703
- Inscription : ven. 31 juil. 2009 0:55
- Région : Nord Pas-de-Calais
Re: une mode ? ne pas retourner sa terre du potager ?
je fais ça aussi (largement moins physique que le bechagequentin19 a écrit : moi je ne bêche pas, j'aère juste à la fourche bêche en faisant des mouvements d'avant en arrière.
ensuite un coup de croc et un coup de râteau et la terre est prête.
c'est facile, ça ne casse pas le dos et c'est relativement rapide.

amener compost et fumier pour cela + engrais vert (ça évite de perdre les précieux nitrates dans la nature, et apporte de la matière organique)aloune a écrit :Ma question concerne la technique pour favoriser une terre vivante et fertile

Don't Tread On Me
- appius
- Seigneur des paquerettes
- Messages : 8581
- Inscription : lun. 02 août 2004 9:12
- Localisation : Loiret
Re: une mode ? ne pas retourner sa terre du potager ?
j'ai dit mes regrets pour avoir utilisé le mot "âneries" et j'ai pris plus d'une heure à rédiger une longue réponse documentée. Si une telle réponse est vécue comme une volée de bois vert, c'est décevant, surtout de la part de quelqu'un qui se dit "ouverte à toutes idées et suggestion".esox10 a écrit :Après la volée de bois vert que vous lui avez envoyé ?appius a écrit :mais ou est passée nouss, qui a ouvert ce sujet ?
- esox10
- Empereur jardinier
- Messages : 20033
- Inscription : ven. 06 nov. 2009 18:28
- Région : Champagne Ardenne
- Localisation : Troyes
Re: une mode ? ne pas retourner sa terre du potager ?
Bonjour Appius,
Cette remarque ne s'adressait pas à toi en particulier.
Mais, même si dans son premier post il y avait des erreurs, elle en a quand même pris plein la g****e.
A+
Esox
Cette remarque ne s'adressait pas à toi en particulier.
Mais, même si dans son premier post il y avait des erreurs, elle en a quand même pris plein la g****e.
A+
Esox
Lisez la charte du forum.
viewtopic.php?f=13&t=97092
viewtopic.php?f=13&t=97092
- appius
- Seigneur des paquerettes
- Messages : 8581
- Inscription : lun. 02 août 2004 9:12
- Localisation : Loiret
Re: une mode ? ne pas retourner sa terre du potager ?
oui, abandonner une technique comme le bêchage suppose d'en adopter une autre à la place. C'est sur que le BRF est le produit de fond pour les sols difficiles, qu'il soit trop calcaires ou trop argileux (Cf Pascal Poot sur son plateau calcaire ardéchois qui fait du BRF sous les pattes de ses chèvres).Léontine a écrit :J'ai lu et aimé La révolution d'un seul brin de paille, mais concrètement, je n'y ai rien vu d'applicable sous nos climats.
Je fais partie des gens convaincus que ne pas travailler le sol est une bonne chose... sauf qu'ici, ça me paraît totalement inapplicable. Je ne vois pas comment extirper le chiendent et rendre la terre un peu plus accueillante sans la houe et le croc à bêcher (ou la bêche). Pourtant, mon dos préfèrerait s'en passer. J'ai même tenté une sorte de butte, cette année, sur une parcelle enherbée : j'ai mis d'abord des cartons, puis un mélange de paille stockée dehors depuis 2 ans (donc plus ou moins pourrie) et de fumier très décomposé. Outre que le déplacement de tous ces matériaux a été un vrai travail de romain, le résultat est que cette parcelle... est couverte de liseron ! Ces mini-buttes sont encore plus sèches que le reste, très difficiles à réhydrater, et les pois que j'ai semés sur une partie n'ont pratiquement pas poussé. Comme chez Chlorys, la terre est très calcaire et plutôt filtrante (pas sableuse, par contre). Là où la terre n'a pas été travaillée, c'est du béton, là où elle a été travaillée, c'est de la poussière. On ne risque pas de couper les vers de terre en morceaux, ils doivent être à 3 mètres sous terre, les malheureux, du moins je le leur souhaite.
Apparemment, cultiver le potager sans bêchage implique de pouvoir importer régulièrement des quantités énormes de matière organique (BRF en particulier), que je n'ai pas.
Personnellement, les échecs que j'ai ici ou là sont souvent liés au fait que je n'ai rien fait à un endroit. Par exemple, j'ai une butte ou j'ai foiré mes semis d'engrais vert à l'automne (semé trop tard, levée quasi nulle), et comme je me suis obstiné à ne pas travailler la terre, aujourd'hui, les semis potagers que j'ai fais dessus sont à la rue...

- Tonton Cristobal
- Bourgeon de bavard
- Messages : 336
- Inscription : lun. 14 sept. 2009 12:56
- Région : Midi-Pyrénées
- Localisation : à portée de cigales...
Re: une mode ? ne pas retourner sa terre du potager ?
appius a écrit :(Cf Pascal Poot sur son plateau calcaire ardéchois qui fait du BRF sous les pattes de ses chèvres).
Sourcesemences-bio a écrit : L'histoire
Dans un pays au bout du monde, Olmet, un village fortement typé, s’enroule à la pointe d’une colline, couverte de chênes verts, au dessus de Lodève dans l’Héraut. On y découvre un paysage admirable dans lequel M. Pascal Poot cultive des légumes qu’il propose à la vente en plants et à la consommation sur trois hectares d’une propriété familiale.
Ayant travaillé à partir de l’âge de 4 ans dans des champs entiers à la pioche, M. Pascal Poot est aujourd’hui un membre du réseau « Savoir-Faire et Découverte » et le gérant du « Conservatoire de la Tomate ».

En politique, il faut toujours suivre le droit chemin. On est sûr de n’y rencontrer personne.
Otto von Bismarck
Otto von Bismarck
- Oncle Fritz
- Liseron du clavier
- Messages : 2479
- Inscription : mer. 22 nov. 2006 18:29
- Région : Pays de la Loire
- Localisation : Loire-Atlantique
Re: une mode ? ne pas retourner sa terre du potager ?
Oui, et alors? Il y a deux façons de relever des erreurs, comme nous pouvons tous en faire: avec bienveillance ou d'une façon mesquine, comme un grincement de dents sur un mauvais sourire. Tu as choisi, Tonton Cristobal.
Sans intérêt.
Oncle Fritz
Sans intérêt.

Oncle Fritz
-
- Grossiste en parlotte
- Messages : 3967
- Inscription : ven. 28 août 2009 13:58
- Région : Provence Alpes Côte d'Azur
Re: une mode ? ne pas retourner sa terre du potager ?
Bah c'est surtout que la première personne, ici, qui a parlé de Poot est justement Appius
Je ne comprends pas, Tonton Cristobal


Je ne comprends pas, Tonton Cristobal

