Verger BT et mouton

Une interrogation, un souci ou un besoin de conseil concernant les arbres et les arbustes fruitiers, ou bien encore les petits fruits, poster votre message dans ce forum.
jp17
Fruit de la jacasse
Messages : 1034
Inscription : lun. 07 janv. 2019 10:00
Région : Poitou Charentes
Localisation : proche de Saintes (17)

Re: Verger BT et mouton

Message par jp17 »

Tous ces petits "hors sujet" sont très intéressants. L'agriculture est de plus en plus scientifique, mais cela n'en fait pas encore uns science exacte. Il est bon de ne pas vivre sur ses certitudes et d'avoir des avis diversifiés.
Cela me fait encore plus regretter de n'avoir pas exercé le métier d'agriculteur dont je rêvais.
chuferlu
Grossiste en parlotte
Messages : 3957
Inscription : dim. 27 déc. 2015 10:15
Région : Belgique
Localisation : Asturias-Espagne

Re: Verger BT et mouton

Message par chuferlu »

Asterix a écrit : mar. 04 juin 2019 9:02 Le fait de donner des céréales ou de pain à des ruminants, surtout en grande quantité, est un phénomène extrêmement connu par les éleveurs (j'en ai côtoyé quelques milliers dans ma carrière de conseiller agricole, et tant pis si tu méprises tout cela sans nuances, ce qui est courant chez les néoruraux) : bien des éleveurs ont perdu des bêtes qui s'étaient goinfrées de farine par accident (phénomène appelé acidose). Ce n'est absolument pas une situation normale, et que les bêtes se ruent sur l'écorce des arbres après avoir ingéré bcp d'aliments dépourvus de fibres et riches en amidon est aussi une situation anormale qui ne présage pas du comportement des animaux dans autre une situation.
Asterix a écrit : mar. 04 juin 2019 9:02 Bref, tes moutons laissent les arbustes tranquilles, tant mieux. On ne sait pas exactement pourquoi, est-ce parce que par ailleurs ils ont une alimentation particulière ou est-ce parce que c'est une race particulière, ou est-ce qu'ils en bouffent quand même un peu en cachette, ou autre ; mais ce n'est pas juste parce qu'ils n'ont ni pain ni céréales, puisque moi j'ai eu l'expérience inverse et pas mal d'autres gens aussi.
Il doit y'avoir un quiproquo Astérix, je n'incite a rien et c'éatit juste un commentaire que je maintiens.
D'ailleurs il ne me viendrait pas a l'esprtit de mettre des bêtes , a part des oiseaux, dans un verger BT, et rien dans un potager.
Je serais plus tenté de faire mon potager entre les BT.

Ce ne sont pas mes moutons, mais ma pâture.
Connaissant le zigoto qui l' "entretient" et sa radinerie proverbiale, c'est du tout venant , pas de race.
Comme c'est ma pâture, je fais donc attention aux arbres, et comme j'écrit hier j'ai été étonné par l'apparition de jeunes chênes, loin du papa, et d'un cerisier
Neorural , j'ai abandonné l'élevage de vaches il y'a une dizaine d'années, et dans les fermes familiales c'est ce que disaient mes aînés; j'ai eu l'occasion d'assister en participant a l'immobilisation (doigts dans les naseaus, tête vers moi) au perçage de panse qui se dégonflent comme une baudruche (odeur inoubliable) suite a la fermentation lactique commencée dans l'estomac inadéquat. On perçait après avoir tenté de purger aux graines de lin, ça marchait parfois.

Après avoir écouté de nombreux étudiants venir tout révolutionner, en oubliant le bon sens, après avoir vu les fermes familiales tomber l'une après l'autre avec leurs neothéories, l'industrialisation des sols, l'oubli de la faune et flore autochtones, le recours systématique aux phitosanitaires, l'adoption de nouvelles espèces "améliorées", la mise a ras des prés-vergers haute tiges (pour le tracteur), tout celà bien argumenté ; Je ne méprise pas (tu me fais dire ce que je n'ai pas dit) mais je ne regrette pas.


Quanta la lignine, on est bien d'accord que les animaux ne la digèrent pas.
Mais justement, c'est là que deux courants s'opposent, si certains ne considèrent nécessaire que ce qui se digère et que ce qui est favorable a la production, les neoruraux savons empiriquement depuis des siècles que les fibres que l'on ne digère pas favorisent la bonne santé du bétail, ou plutôt que son absence amènne des problèmes, qu'on repérait empiriquement a l'odeur et a la consistance liquide lors des nettoyages journaliers.
On mettait de la paille, des chatons de chataigner, du frêne et on suprimait les céréales.
Et la lignine est d'après gogol plus présente dans les tissus vasculaires que dans le vieux bois (mais toujours minoritaire par rapport a la cellulose), soit si j'ai bien compris là ou passe la sève; l'écorce en faisant partie.
Analyse, bon sens, jugeote et réflexion sont les quatre mamelles de la réussite J. Labby.
Répondre

Revenir à « Au jardin fruitier »