Distance de sécurité autour des digitales

[Gabuzo]

Bonjour à tous,

Je voudrais planter des potimarrons au milieu d'un massif de fleurs.
Cependant, il y a trois jeunes digitales pourpres parmi les fleurs (elles sont dans un coin bien à elles cependant).
Je visais un emplacement situé à un mètre des digitales. Pensez-vous ça risqué ?
Quelle distance de sécurité me conseillez-vous de respecter ?

Je vous remercie par avance pour vos réponses.
-Gabuzo

[bourru07]

Le plus loin possible de tes digitales...
Cette maudite citrouille fadasse risquerait d'étouffer les belles digitales...

[Gabuzo]

Okééééé ...
Mais sinon, en supposant que j'aime la soupe fade, mais que je tiens tout de même à rester en vie ?..

[BUGADE]

Il faut surtout veiller à ce que les digitales ne relèvent pas le nez.
Tant qu'elles n'éternuent pas, tout va bien !

[Gabuzo]

Oh, je n'avais pas compris ce détail.
C'est donc en fin de floraison, quand la plante sème ses graines, que le danger est là pour les cultures environnantes ?
Sachant que les potimarrons ne sont pas récoltés avant octobre/novembre, je ne risque donc rien
Merci pour vos réponses !

[BUGADE]

Oh, je n'avais pas compris ce détail.

Et ce n'est toujours pas le cas (mon sens de l'humour non plus d'ailleurs.)
Le seul risque est de voir d'autres digitales s'installer.
Avec un peu de chance, en ramassant "tes pot y marrons", tu ne devrais pas les confondre.

Bien des plantes sont toxiques, très rarement létales.
Si tu n'en fais pas une salade, ou une déco "gâteau naturel" pour bobos tout va bien.

[Gabuzo]

Bein j'avoue que j'y ai un brin pensé en préparant le menu pour la prochaine visite de belle-maman ...
Mais je pense comme toi que je réussirai à distinguer mes courges des fleurs

[Pellia]

Bonsoir,
Il n’y a aucun risque, il faut éviter de la déguster comme des épinards ou de l’oseille, le risque de passer à trépas est grand. C’est surtout avec les gamins qu’il faut faire attention, tripoter la digitale et se mettre les doigts dans la bouche, enfin des idées de ce genre, de jouer à la dinette, etc.
En ce moment j’ai une digitale pourpre qui est blanche, c’est assez rare. Je vais récupérer de la graine pour voir si cet albinisme se perpétue. Théoriquement c’est non.

[Noisette47]

En pratique, si, les digitales blanches se sèment et les fleurs sont blanches. C'est possible d'identifier les plantes qui auront fleurs blanches avant la floraison parce que les feuilles sont vertes sans aucune trace de rose ou pourpre.

[colibri87]

Pensez-vous ça risqué ?
Quelle distance de sécurité me conseillez-vous de respecter ?

Risqué, pour quoi ?
De quel risque et de quelle sécurité ????

[Pellia]

Bonjour,
Je suis allé voir les différences. La nervure des feuilles est strictement identique, la couleur est violacée. Pour les fleurs il y a une inversion dans les couleurs, l’intérieur de la corolle de la pourpre est ponctué de violets cerclés de blanc, pour la blanche les couleurs sont inversées. Ce n’est pas une horticole.
Lorsque l’on fait une coupe à blanc dans une forêt, la seconde année c’est un champ de digital pourpre qui finit par disparaître lorsque la forêt se reboise. Combien de temps la graine peu rester dans le sol sans germer ? C’est une très bonne question.

[bourru07]

... C’est une très bonne question...
Je me remercie de me l'être posée moi-même...

[CBD]

Combien de temps la graine peu rester dans le sol sans germer ? C’est une très bonne question.

Je serais curieux de connaître la réponse. En tout cas ça se ressème comme du chiendent c'est incroyable.
Si tu veux des cultivars colorés pas la peine d'attendre la mutation improbable, ils les vendent déjà

[Pellia]

Bonjour,
Douglas, Épicéa, l’exploitation se fait entre 50 et 100 ans. En forêt vosgienne c’est après une coupe à blanc de ce genre d’arbre qu’apparaît les digitales pourpres.
J’ai réalisé un hybride entre D. purpurea et D. lutea et j’ai fait une publication histoire de boucher les pages que l’on m’accordait. Cela m’a valu une volée de bois vert, dans le dos, d’un naturaliste. La raison : ça ne peut pas exister dans la nature ! J’ai rencontré cet hybride sur le talus de la route du lac de Sewen. Dans le massif vosgien, les plantes calcicoles et calcifuges se côtoient sans jamais se mélanger, parfois seulement à un centimètre, c’est très déroutant pour un naturaliste.