3 cotylédons tomate

[Kami971]

Bonjour ! Récemment, j’ai fait des semis de tomate et l’une d’entre elles est apparue avec trois cotylédons au lieu de deux. Sauriez vous svp ce que cela représente et si cela peut affecter le plant et de quelle manière ? Merci !!

[nénesse 55]

Saludas,
le phénomène a déjà été repéré au milieu du XIXème siècle et constaté par des jardiniers. Cela ne modifie en rien la vigueur du plant. Le mouton à cinq pattes dispose par contre d'un gigot supplémentaire.

[Kami971]

D’accord merci

[Pellia]

Bonjour,
C’est le même phénomène que le trèfle à quatre feuilles (quatre folioles). Certaines variétés font des tomates avec des appendices (Fandando ou Fournaise ?). La croissance de la plante n’est pas plus rapide et le rendement n’est pas plus important. Il ne s’agit pas d’un virus.

[Kami971]

Bonjour merci beaucoup pour votre réponse. Il s’agit de tomates marmandes

[Pellia]

Bonjour,
Marmande rouge ou jaune ? Je pense que c’est la rouge, ce sont les Alsaciens qui dégustent la jaune et d’autres tomates jaunes qui sont sucrées. On a améliorée la rouge pour en faire une « super Marmande » et la Marmande actuelle. Elle a été tellement été améliorée que je l’ai abandonné totalement au profit d’autres variétés.

[Kami971]

Bonjour, améliorée dans quel sens ? Pourquoi l’avoir abandonnée ?

[Pellia]

Bonjour,
La Marmande est une obtention Vilmorin des années 1930. La tomate de cette époque et la tomate actuelle ne se ressemblent pas. En 1930 on ne se posait pas de question, elle était comme elle était, point ! Le consommateur, veut une tomate bien calibrée, sans peau, sans graine, peu ou pas d’eau, etc. le producteur ne veut pas de maladie, de virus, qu’elle résiste au transport, une bonne production, etc. L’obtenteur améliore sa tomate pour faire plaisir à tout le monde ou alors elle passe dans l’oubli. Ce que l’on ne sait pas faire c’est améliorer le goût. Avec toutes les améliorations depuis son obtention, le goût est passé à la trappe. Une tomate de 1930, cuite elle était terriblement acide. Monsieur Raymond Oliver incorporait du sucre dans ses coulis de tomate, pas pour réduire l’acidité mais la dissimuler. En 1930, cultiver cette tomate dans la région de Belfort, qui n’a pas le climat de la région de Marmande, c’était impossible, actuellement c’est possible en raison des améliorations apportées. Perso je préfère cultiver de la Pyros.