Lumière sur la lumière
- John
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Lumière sur la lumière
Bonjour les @mis Jardinautes
J'aimerai connaître quelle est l'influence de la lumière électrique sur les plantes (ampoules normales et néons normaux)
Merci de m'éclairer
John

J'aimerai connaître quelle est l'influence de la lumière électrique sur les plantes (ampoules normales et néons normaux)
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On ne peut pas, sous prétexte qu'il est impossible de tout faire en un jour, ne rien faire du tout.
Henri Grouès, dit abbé Pierre
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- musaphile
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Hello John
le probleme des ampoules et neons normaux, outre l'intensité c'est aussi le spectre lumineux diffusé qui a son importance (et aussi le photoperiodisme : en fonction de la nature et de l'intensité de la source de lumiere, la durée d'exposition a son importance) :
La lumière blanche est composée d'un ensemble de longueurs d'ondes du spectre visible allant de l'ultra-violet à l'infrarouge, en passant par toutes les couleurs de l'arc-en-ciel. Par contre, toutes les différentes sources de lumière blanche n'émettent pas exactement la même quantité de chacune de ces couleurs. Par exemple, la lumière émise par le soleil du midi fournit approximativement la même quantité de chacune de ces couleurs (sauf pour le violet) tandis qu'au coucher, il diffuse beaucoup plus de rouge.
Au cours du processus de la photosynthèse, ce sont particulièrement les longueurs d'ondes correspondant au bleu et au rouge qui sont les plus importantes, c'est a dire les mieux absorbées par la plante (c'est d'ailleurs pour ça que la chlorophylle est verte!
).
Pour le développement et la croissance des plantes, la lumière rouge et rouge lointain favorisent l'élongation des tiges et la floraison. Par contre, le bleu est responsable du développement des feuilles et intervient dans la coloration vert foncé du feuillage. Un bon dosage de chacune est donc essentiel pour obtenir un développement équilibré de la plante.
Les sources de lumière incandescente ne sont pas conçues pour maintenir une plante en culture car elles ont un faible rendement lumineux. Ainsi, plus de 70% de l'énergie produite est convertie en chaleur et un très faible pourcentage est transformé sous forme de lumière. Un tel éclairage utilisé pour la croissance impliquerait d'installer la source très près des plantes risquant alors de brûler le feuillage et d'assécher le sol. Les sources de lumière incandescente fournissent un grande quantité de lumière rouge mais très peu de bleue.
Les tubes fluorescents sont plus performants que les source de lumière incandescente, convertissant seulement 13 à 20% de l'énergie en chaleur. Plusieurs types de tubes sont disponibles sur le marché avec chacun un spectre lumineux qui lui est propre. Par exemple, les tubes de type blanc froid (cool white) et lumière du jour (daylight) diffusent beaucoup de bleu mais peu de rouge. À l'inverse, ceux de type blanc chaud (warm white) ou blanc naturel diffusent beaucoup de rouge mais peu de bleu. On peut donc envisager de combiner ces deux types de tubes pour tenter de couvrir les spectres lumineux nécessaires aux besoins des végétaux.

le probleme des ampoules et neons normaux, outre l'intensité c'est aussi le spectre lumineux diffusé qui a son importance (et aussi le photoperiodisme : en fonction de la nature et de l'intensité de la source de lumiere, la durée d'exposition a son importance) :
La lumière blanche est composée d'un ensemble de longueurs d'ondes du spectre visible allant de l'ultra-violet à l'infrarouge, en passant par toutes les couleurs de l'arc-en-ciel. Par contre, toutes les différentes sources de lumière blanche n'émettent pas exactement la même quantité de chacune de ces couleurs. Par exemple, la lumière émise par le soleil du midi fournit approximativement la même quantité de chacune de ces couleurs (sauf pour le violet) tandis qu'au coucher, il diffuse beaucoup plus de rouge.
Au cours du processus de la photosynthèse, ce sont particulièrement les longueurs d'ondes correspondant au bleu et au rouge qui sont les plus importantes, c'est a dire les mieux absorbées par la plante (c'est d'ailleurs pour ça que la chlorophylle est verte!

Pour le développement et la croissance des plantes, la lumière rouge et rouge lointain favorisent l'élongation des tiges et la floraison. Par contre, le bleu est responsable du développement des feuilles et intervient dans la coloration vert foncé du feuillage. Un bon dosage de chacune est donc essentiel pour obtenir un développement équilibré de la plante.
Les sources de lumière incandescente ne sont pas conçues pour maintenir une plante en culture car elles ont un faible rendement lumineux. Ainsi, plus de 70% de l'énergie produite est convertie en chaleur et un très faible pourcentage est transformé sous forme de lumière. Un tel éclairage utilisé pour la croissance impliquerait d'installer la source très près des plantes risquant alors de brûler le feuillage et d'assécher le sol. Les sources de lumière incandescente fournissent un grande quantité de lumière rouge mais très peu de bleue.
Les tubes fluorescents sont plus performants que les source de lumière incandescente, convertissant seulement 13 à 20% de l'énergie en chaleur. Plusieurs types de tubes sont disponibles sur le marché avec chacun un spectre lumineux qui lui est propre. Par exemple, les tubes de type blanc froid (cool white) et lumière du jour (daylight) diffusent beaucoup de bleu mais peu de rouge. À l'inverse, ceux de type blanc chaud (warm white) ou blanc naturel diffusent beaucoup de rouge mais peu de bleu. On peut donc envisager de combiner ces deux types de tubes pour tenter de couvrir les spectres lumineux nécessaires aux besoins des végétaux.
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Salut Musa
Merci pour ces renseignements. Je posais la question, non pas pour élever des plantes (car je sais que c'est insuffisant) mais plutôt est-ce que la lumière la nuit empêche mes plantes de dormir?
Est-ce que cela endommage le cycle jour/nuit?
J'aurai dû le préciser dans mon post
@ bientôt
John


Merci pour ces renseignements. Je posais la question, non pas pour élever des plantes (car je sais que c'est insuffisant) mais plutôt est-ce que la lumière la nuit empêche mes plantes de dormir?

J'aurai dû le préciser dans mon post

@ bientôt
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oki!
alors c'est plutot l'influence du photoperiodisme qui t'interesse!
voici un petit topo :
Le photopériodisme est le processus par lequel les plantes réagissent à la durée de l'éclairement. Ce processus peut affecter la croissance et la floraison de certaines plantes.
La majorité des plantes d'intérieur croissent convenablement avec un éclairage d'une durée de 14 à 16 heures quotidiennement. Tout comme dans le cas d'une intensité lumineuse insuffisante, une trop courte photopériode peut affecter la croissance et retarder le développement de nouvelles feuilles. À l'inverse, une photopériode de plus de 18 heures aura tendance à faire pâlir le feuillage et inhiber l'élongation des tiges.
La floraison de certaines plantes est induite par la durée quotidienne de l'éclairement. Par exemple, les chrysanthèmes d'automne, les poinsettias et les cactus de Noël nécessitent une période de jours courts pour fleurir. Un cycle quotidien comportant des nuits longues et ininterrompues de 14 heures pendant quelques semaines est indispensable à l'obtention d'une floraison abondante. D'autres au contraire, comme les calcéolaires et les bégonias tubéreux ne fleuriront qu'en conditions de jours longs et de nuits courtes. Certaines toutefois, telles les cyclamens, gloxinias, violettes africaines et rosiers n'ont pas besoin d'un cycle particulier pour initier leur floraison.
En fait, il existe une proteine dans les plantes, le phytochrome, qui reagit a une longueur d'onde precise pour determiner si il fait "jour" ou "nuit". Si la plante reçoit cette longeur d'onde precise, quelque soit l'etendu du spectre lumineux et l'intensité de celui ci, la plante pensera qu'il fait "jour". Bref, que la lumiere soit articiciel ou naturel tant que la plante reçoit cette longueur d'onde, le photoperiodisme va etre allongé.
Donc pour repondre à ta question, oui, cela risque de modifier le cycle jour/nuit de tes plantes.

alors c'est plutot l'influence du photoperiodisme qui t'interesse!

voici un petit topo :
Le photopériodisme est le processus par lequel les plantes réagissent à la durée de l'éclairement. Ce processus peut affecter la croissance et la floraison de certaines plantes.
La majorité des plantes d'intérieur croissent convenablement avec un éclairage d'une durée de 14 à 16 heures quotidiennement. Tout comme dans le cas d'une intensité lumineuse insuffisante, une trop courte photopériode peut affecter la croissance et retarder le développement de nouvelles feuilles. À l'inverse, une photopériode de plus de 18 heures aura tendance à faire pâlir le feuillage et inhiber l'élongation des tiges.
La floraison de certaines plantes est induite par la durée quotidienne de l'éclairement. Par exemple, les chrysanthèmes d'automne, les poinsettias et les cactus de Noël nécessitent une période de jours courts pour fleurir. Un cycle quotidien comportant des nuits longues et ininterrompues de 14 heures pendant quelques semaines est indispensable à l'obtention d'une floraison abondante. D'autres au contraire, comme les calcéolaires et les bégonias tubéreux ne fleuriront qu'en conditions de jours longs et de nuits courtes. Certaines toutefois, telles les cyclamens, gloxinias, violettes africaines et rosiers n'ont pas besoin d'un cycle particulier pour initier leur floraison.
En fait, il existe une proteine dans les plantes, le phytochrome, qui reagit a une longueur d'onde precise pour determiner si il fait "jour" ou "nuit". Si la plante reçoit cette longeur d'onde precise, quelque soit l'etendu du spectre lumineux et l'intensité de celui ci, la plante pensera qu'il fait "jour". Bref, que la lumiere soit articiciel ou naturel tant que la plante reçoit cette longueur d'onde, le photoperiodisme va etre allongé.
Donc pour repondre à ta question, oui, cela risque de modifier le cycle jour/nuit de tes plantes.
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precision : la longueur d'onde qui fait reagir le phytochrome est dans le rouge-orangé. Elle est donc presente dans toute les lampes incandescente.
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Je ne sais pas quoi penser... mais je te remercie dans tous les cas Musa

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bin voui, apparement on n'est pas d'accord!
si la lumiere incandescante influence peu la photosynthese de par les longueur d'onde et l'intensité emise, il est certain qu'elle modifie le photoperiodisme.
Pour certaines plantes, cela n'a pas d'influence, pour d'autres si.
Bref, Ugli, pourquoi penses tu que cela n'influence pas le cycle jour/nuit des plantes? j'ai quand meme appuyé mes dires par une theorie scientifique!
si la lumiere incandescante influence peu la photosynthese de par les longueur d'onde et l'intensité emise, il est certain qu'elle modifie le photoperiodisme.
Pour certaines plantes, cela n'a pas d'influence, pour d'autres si.
Bref, Ugli, pourquoi penses tu que cela n'influence pas le cycle jour/nuit des plantes? j'ai quand meme appuyé mes dires par une theorie scientifique!
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Je viens de trouver ça. Les deux bandes verdâtres représentent les fréquences auxquelles les plantes sont sensibles pour la photosynthèse.


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Salut Ugli
Je vois bien ce que tu veux dire ugli, mais ça ne colle pas avec toutes les explications car Musa a dit :
Pour être clair, j'aimerai savoir si avec mon mode vie nocture, je n'impose pas la même chose à mes plantes
@ bientôt
John

Je vois bien ce que tu veux dire ugli, mais ça ne colle pas avec toutes les explications car Musa a dit :
C'est là que vous n'êtes pas d'accordEn fait, il existe une proteine dans les plantes, le phytochrome, qui reagit a une longueur d'onde precise pour determiner si il fait "jour" ou "nuit". Si la plante reçoit cette longeur d'onde precise, quelque soit l'etendu du spectre lumineux et l'intensité de celui ci, la plante pensera qu'il fait "jour".

Pour être clair, j'aimerai savoir si avec mon mode vie nocture, je n'impose pas la même chose à mes plantes
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oki, alors pour le point ou on est pas tout a fait d'accord :
Il est clair qu'une lampe de bureau allumée à l'autre bout de la piece risque de ne pas avoir d'influence sur le photoperiodisme (car le rayonnement lumineux n'atteind pas la plante). PAr contre pour le plafonnier de la piece, je pense que si, cela aura une influence. C'est la presence de la longueur d'onde qui declenche l'action du phytochrome (l'intensité de cette longueur d'onde aura d'autres consequences).
il suffit de regarder le schema de showbiz, pour remarquer qu'il y a quand meme une emission consequente du rayonnement rouge-orange pour l'ampoule.
Pour certaines plantes, il y a meme des etudes qui demontre que le photoperiodisme est modifié (pour certaines plantes) en presence de la lumiere de la pleine lune. La par contre, je ne connais pas bien ces etudes, et je ne pourrais donc pas en parler.
ceci dit, ce genre de lumiere n'influence que peu la photosynthese, seulement le photoperiodisme. DOnc la dessus je suis d'accord avec toi Ugli, cela n'a que peut d'importance de laisser la lumiere allumée pour la plupart des plantes, sauf pour la floraison des plantes nyctipériodiques.
Il est clair qu'une lampe de bureau allumée à l'autre bout de la piece risque de ne pas avoir d'influence sur le photoperiodisme (car le rayonnement lumineux n'atteind pas la plante). PAr contre pour le plafonnier de la piece, je pense que si, cela aura une influence. C'est la presence de la longueur d'onde qui declenche l'action du phytochrome (l'intensité de cette longueur d'onde aura d'autres consequences).
il suffit de regarder le schema de showbiz, pour remarquer qu'il y a quand meme une emission consequente du rayonnement rouge-orange pour l'ampoule.
Pour certaines plantes, il y a meme des etudes qui demontre que le photoperiodisme est modifié (pour certaines plantes) en presence de la lumiere de la pleine lune. La par contre, je ne connais pas bien ces etudes, et je ne pourrais donc pas en parler.
ceci dit, ce genre de lumiere n'influence que peu la photosynthese, seulement le photoperiodisme. DOnc la dessus je suis d'accord avec toi Ugli, cela n'a que peut d'importance de laisser la lumiere allumée pour la plupart des plantes, sauf pour la floraison des plantes nyctipériodiques.
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Bonsoir,
En réalité, les phytochromes coexistent sous deux formes différentes, l'une inhibitrice de la floraison, l'autre pas. Les deux formes sont réversibles et sont produites par les plantes en fonction du type de rouge auquel elles ont été exposées (rouge "normal" à 660 nm, ou rouge lointain à 730 nm).
Plusieurs études montrent qu'un flash violent de 10 secondes dans le rouge normal (pendant la nuit) suffit à inhiber une floraison. Le mécanisme pouvant être compensé par une exposition longue au rouge lointain, ce qui convertit les phytochromes inhibiteurs en phytochromes désinhibiteurs et c'est une solution plus commode qu'une nuit artificielle pour qui veut vendre ses poinsettias ou ses chrysanthèmes fleuris en été.
Donc je rejoins complètement musaphile dans ses propos, car pour les orchidées photopériodiques de jours courts, il y a des cas concrets et bien connus chez les cultivateurs d'appartement : autrement dit, des plantes parfaitement saines et vigoureuses qui refusent de fleurir parce que le plafonnier est allumé le soir. L'intensité en lux n'est pas la même qu'avec le fameux flash rouge, mais la quantité de phytochromes inhibiteurs sécrétée en deux heures suite à l'éclairage par un plafonnier ou une lampe de bureau est équivalente à celle provoquée par un flash de 10 secondes. C'est particulièrement vrai pour les lampes à incandescence, riches en rayonnements jaunes et rouges. Manque de bol, ça suffit largement pour bloquer la floraison.
Sinon En tapant "photoperiodism red" dans google vous pourrez trouver plusieurs comptes-rendus assez complets sur la question.
Voilou
En réalité, les phytochromes coexistent sous deux formes différentes, l'une inhibitrice de la floraison, l'autre pas. Les deux formes sont réversibles et sont produites par les plantes en fonction du type de rouge auquel elles ont été exposées (rouge "normal" à 660 nm, ou rouge lointain à 730 nm).
Plusieurs études montrent qu'un flash violent de 10 secondes dans le rouge normal (pendant la nuit) suffit à inhiber une floraison. Le mécanisme pouvant être compensé par une exposition longue au rouge lointain, ce qui convertit les phytochromes inhibiteurs en phytochromes désinhibiteurs et c'est une solution plus commode qu'une nuit artificielle pour qui veut vendre ses poinsettias ou ses chrysanthèmes fleuris en été.
Donc je rejoins complètement musaphile dans ses propos, car pour les orchidées photopériodiques de jours courts, il y a des cas concrets et bien connus chez les cultivateurs d'appartement : autrement dit, des plantes parfaitement saines et vigoureuses qui refusent de fleurir parce que le plafonnier est allumé le soir. L'intensité en lux n'est pas la même qu'avec le fameux flash rouge, mais la quantité de phytochromes inhibiteurs sécrétée en deux heures suite à l'éclairage par un plafonnier ou une lampe de bureau est équivalente à celle provoquée par un flash de 10 secondes. C'est particulièrement vrai pour les lampes à incandescence, riches en rayonnements jaunes et rouges. Manque de bol, ça suffit largement pour bloquer la floraison.
Sinon En tapant "photoperiodism red" dans google vous pourrez trouver plusieurs comptes-rendus assez complets sur la question.
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- John
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Bonjour Wavelets
Bienvenue sur ce forum
Bien, entre Musa et wavelet... je crois avoir ma réponse! Merci à vous deux. Je vais mettre une "ampoule type néon" dans mon salon ( je ne sais plus comment s'appellent ces ampoules basse consommation avec un petit néon enroulé dedans) Je crois qu'il y a moins de rouge
et puis si elle en contient beaucoup aussi, je trouverai autre chose!
(j'irai peut être dormir...)
C'est curieux que ce sujet ne soit pas plus souvent servi sur le forum?
Ce fut instructif en ce qui me concerne.
Merci
John
PS :
pour toi Musa et tes réponses toujours autant argumentées 

Bienvenue sur ce forum

Bien, entre Musa et wavelet... je crois avoir ma réponse! Merci à vous deux. Je vais mettre une "ampoule type néon" dans mon salon ( je ne sais plus comment s'appellent ces ampoules basse consommation avec un petit néon enroulé dedans) Je crois qu'il y a moins de rouge


C'est curieux que ce sujet ne soit pas plus souvent servi sur le forum?

Ce fut instructif en ce qui me concerne.
Merci
John
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- bao
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pour ajouter ma petite pierre 
l'hiver, je mets des ampoules de 40W (ridicule, mais je n'ai pas mieux) au dessus de mes plantes de zone chaude, qui sont devant une fenêtre plein Sud d'une pièce très claire
eh bien... les plantes poussent vers les lampes
de plus, j'ai vraiment observé sans ambiguïté, que les plantes sous les lampes se portent mieux que celles à côté (mais peut-être que le fait d'être à une certaine distance de la lampe, implique d'avoir son photopériodisme perturbé (enfin je le mets en 10h jour en moyenne alors c'est pas trop terrible) sans avoir les avantages photosynthétiques correspondants ? en tout cas globalement, et en faisant des rotations, l'hivernage se passe mieux)
bon
naturellement, en théorie, c'est impossible ; mais je crois que c'est surtout dû aux jours de grisaille et au matin-soir, où l'éclairement est peut-être ridicule, mais malgré tout significatif par rapport à la pénombre


l'hiver, je mets des ampoules de 40W (ridicule, mais je n'ai pas mieux) au dessus de mes plantes de zone chaude, qui sont devant une fenêtre plein Sud d'une pièce très claire
eh bien... les plantes poussent vers les lampes
de plus, j'ai vraiment observé sans ambiguïté, que les plantes sous les lampes se portent mieux que celles à côté (mais peut-être que le fait d'être à une certaine distance de la lampe, implique d'avoir son photopériodisme perturbé (enfin je le mets en 10h jour en moyenne alors c'est pas trop terrible) sans avoir les avantages photosynthétiques correspondants ? en tout cas globalement, et en faisant des rotations, l'hivernage se passe mieux)
bon
naturellement, en théorie, c'est impossible ; mais je crois que c'est surtout dû aux jours de grisaille et au matin-soir, où l'éclairement est peut-être ridicule, mais malgré tout significatif par rapport à la pénombre

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Merci John, ce forum est chouette et ça fait pas mal de temps que je vous lis tous
Pour l'éclairage, je connais le problème parce que je cultive sous lumière artificielle (même combat).
bao : si certaines de tes plantes ont un supplément d'éclairage en hiver, c'est normal qu'elles se portent mieux que les autres. Si ce sont des lampes à incandescence, le rouge qu'elles émettent stimule les plantes à produire certaines hormones de croissance qui vont doper les tiges et les attirer vers la source lumineuse. Les phytochromes, eux, sont à la fois photosensibles et thermosensibles, et grâce à ces caractéristiques, ils sont pratiquement inactifs pendant la journée, donc l'éclairage en dehors des heures de nuit ne gêne pas vraiment le photopériodisme. La nuit c'est autre chose... avant d'avoir une pièce dédiée, il fallait que je mette certaines plantes dans un placard pour pouvoir les faire fleurir (gloups
) bon, ça va un moment quand il n'y en a pas trop mais... 

Pour l'éclairage, je connais le problème parce que je cultive sous lumière artificielle (même combat).
bao : si certaines de tes plantes ont un supplément d'éclairage en hiver, c'est normal qu'elles se portent mieux que les autres. Si ce sont des lampes à incandescence, le rouge qu'elles émettent stimule les plantes à produire certaines hormones de croissance qui vont doper les tiges et les attirer vers la source lumineuse. Les phytochromes, eux, sont à la fois photosensibles et thermosensibles, et grâce à ces caractéristiques, ils sont pratiquement inactifs pendant la journée, donc l'éclairage en dehors des heures de nuit ne gêne pas vraiment le photopériodisme. La nuit c'est autre chose... avant d'avoir une pièce dédiée, il fallait que je mette certaines plantes dans un placard pour pouvoir les faire fleurir (gloups


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Ah, oui
!
D'ailleurs en fait je connais plutôt la photopériode chez les animaux (humains) et c'est à peu près pareil ; il me semble même avoir lu que certains gènes étaient conservés, hum, à vérifier.
Une loupiote la nuit ne nous permet pas forcément de lire, mais peut nous empêcher de dormir
... A des intensités/spectres différents, mais pas tellement, pareil pour les petites
(<= ceci est une plante verte qui fait du trampoline à 3 h du mat) .

D'ailleurs en fait je connais plutôt la photopériode chez les animaux (humains) et c'est à peu près pareil ; il me semble même avoir lu que certains gènes étaient conservés, hum, à vérifier.
Une loupiote la nuit ne nous permet pas forcément de lire, mais peut nous empêcher de dormir


-
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- John
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mais non gardengnome
si je voulai faire cela, j'utiliserai les saisons ou sinon des lampes adéquates! Je voulais juste savoir si je dérangeais mes petites plantes cheries (calathéa, beaucarnea, ficus, chamadorea... mais aucune sativa à l'horizon! oui je connais car j'ai fait des recherches sur la lumière et forcement on tombe dessus!
)
Merci pour vos réponse en tous cas (particulièrement de la part de mon saint paulia qui boude depuis qu'il est dans le salon avec moi
)
John

si je voulai faire cela, j'utiliserai les saisons ou sinon des lampes adéquates! Je voulais juste savoir si je dérangeais mes petites plantes cheries (calathéa, beaucarnea, ficus, chamadorea... mais aucune sativa à l'horizon! oui je connais car j'ai fait des recherches sur la lumière et forcement on tombe dessus!

Merci pour vos réponse en tous cas (particulièrement de la part de mon saint paulia qui boude depuis qu'il est dans le salon avec moi

John
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