Papillons dans mes choux ...
- LaetitiaCh
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Papillons dans mes choux ...
Bonjour,
J'ai remarqué depuis quelques jours des petits papillons blancs qui s'envolent dès que je touche les choux de mon jardin, ou lorsque j'arrose.
Est-ce dangereux ?
Comme je n'aima pas traîter, dois-je quand même le faire ?? Ces papillons vont-ils manger mes choux et réduire ma récolte à néant ??
Merci de votre aide ...
A +
Laetitia
J'ai remarqué depuis quelques jours des petits papillons blancs qui s'envolent dès que je touche les choux de mon jardin, ou lorsque j'arrose.
Est-ce dangereux ?
Comme je n'aima pas traîter, dois-je quand même le faire ?? Ces papillons vont-ils manger mes choux et réduire ma récolte à néant ??
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Laetitia
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ah ???
Mais alors, que dois-je faire ???
Laetitia
Laetitia
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- LaetitiaCh
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oui, un filet
euh, ben je vais essayer le coup du filet, mais le problème c'est qu'il y a déjà des papillons dedans
Alors pour ceux-là, rien à faire que d'attendre qu'ils dévorent tout mon carreau ?!?
Euh, à + ?
Laetitia

Alors pour ceux-là, rien à faire que d'attendre qu'ils dévorent tout mon carreau ?!?
Euh, à + ?
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- Joël (de Honfleur)
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bonsoir , moi j'utilise le Bacillus thuringiensis . on en trouve en vente en france . je l'ai utilisé l'année dernière et j'ai sauvé mes choux en 2 jours. c'est génial et ce bacille n'est actif que sur les chenilles de toutes sortes
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Le Bacillus thuringiensis (Bt) est le seul pesticide (insecticide) biologique utilisé au Québec. Le Bacillus thuringiensis est une bactérie aérobie découverte au Japon au début du siècle (appelée à l’époque Bacillus sotto). En 1911, l’allemand Berliner a également identifié le bacille et l’a nommé Bacillus thuringiensis de la ville où le bacille a été découvert. Les maigres résultats obtenus avec ce produit, considéré dès lors comme un insecticide, n’ont pas permis de lui offrir un essor important. Les premières formulations commerciales ont été fabriquées en France en 1938 et servaient d’insecticide agricole. Encore là, le produit n’étant pas au point, il était peu utilisé. Il a fallu attendre le début des années 70 pour que la recherche améliore la formulation du produit existant et amène la découverte de nouvelles souches, le Bt est alors devenu plus populaire (Otvos et Vanderveen, 1993).
Le pouvoir toxique de la bactérie est activé au stade de sa sporulation; elle produit alors un cristal protéique pouvant générer une toxine mortelle pour les insectes visés. Le Bacillus thuringiensis peut être présent naturellement dans plusieurs habitats ou organismes (eau, sol, plantes ou insectes); il en existerait plus de 34 sous-espèces. Au Québec, seuls les variétés suivantes sont trouvées dans les insecticides commerciaux : kurstaki, israelensis et tenebrionis. Aucune de ces variétés n’a été trouvée naturellement dans les sols québécois sauf aux endroits traités avec l’insecticide.
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Le Bacillus thuringiensis (Bt) est le seul pesticide (insecticide) biologique utilisé au Québec. Le Bacillus thuringiensis est une bactérie aérobie découverte au Japon au début du siècle (appelée à l’époque Bacillus sotto). En 1911, l’allemand Berliner a également identifié le bacille et l’a nommé Bacillus thuringiensis de la ville où le bacille a été découvert. Les maigres résultats obtenus avec ce produit, considéré dès lors comme un insecticide, n’ont pas permis de lui offrir un essor important. Les premières formulations commerciales ont été fabriquées en France en 1938 et servaient d’insecticide agricole. Encore là, le produit n’étant pas au point, il était peu utilisé. Il a fallu attendre le début des années 70 pour que la recherche améliore la formulation du produit existant et amène la découverte de nouvelles souches, le Bt est alors devenu plus populaire (Otvos et Vanderveen, 1993).
Le pouvoir toxique de la bactérie est activé au stade de sa sporulation; elle produit alors un cristal protéique pouvant générer une toxine mortelle pour les insectes visés. Le Bacillus thuringiensis peut être présent naturellement dans plusieurs habitats ou organismes (eau, sol, plantes ou insectes); il en existerait plus de 34 sous-espèces. Au Québec, seuls les variétés suivantes sont trouvées dans les insecticides commerciaux : kurstaki, israelensis et tenebrionis. Aucune de ces variétés n’a été trouvée naturellement dans les sols québécois sauf aux endroits traités avec l’insecticide.
- Joël (de Honfleur)
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Une bactérie utilisée dans la lutte contre la tordeuse de l'épinette
L'homme utilise à profusion des produits d'origine chimique fabriqués industriellement. Pour les problèmes de fertilisation, par exemple, on utilise des engrais chimiques. Eh bien parfois, la nature contient les solutions aux problèmes qu'elle pose.
Une de ces solutions naturelles est une petite bactérie capable de tuer une chenille. Cette petite bactérie sert à fabriquer des insecticides biologiques qui atténuent les épidémies d'insectes ravageurs, comme la tordeuse et l'arpenteuse.
Cela fait déjà plusieurs années que les propriétés de la bactérie sont connues. On s'est servi d'elle pour lutter contre la tordeuse des bourgeons de l'épinette durant la dernière épidémie survenue au Québec, qui a duré pendant une vingtaine d'années et qui a pris fin au début des années 90. Elle est tellement intéressante qu'on poursuit les recherches à son sujet, même si aucune épidémie ne fait rage présentement.
Cette fameuse bactérie porte le nom de Bacillus thuringiensis. On appelle l'insecticide qu'on fabrique avec elle tout simplement Bt. Son action est très simple. Avant d'aller plus loin, précisons que la tordeuse est un papillon et les ravages sont causés par la chenille qui se nourrit des jeunes pousses d'épinette. La façon dont l'insecticide fonctionne est la suivanteÝ: après avoir été pulvérisé, le Bt qui se trouve sur les branches d'épinette est mangé par les tordeuses. Une fois dans l'estomac de la chenille, la bactérie produit un cristal qui est une toxine. C'est seulement quand elle se trouve dans un milieu propice que la bactérie produit le cristal, c'est-à-dire dans un milieu alcalin. Justement, l'estomac de la tordeuse est alcalin, contrairement à l'estomac de beaucoup d'êtres vivants. Quand le cristal se dissout, il détruit le système digestif de la chenille. Les parois se déchirent et la chenille finit par mourir de faim au bout de quatre à cinq jours.
La particularité du Bt, c'est qu'il ne s'attaque qu'à quelques insectes, soit la tordeuse et l'arpenteuse. Il n'a absolument aucun effet sur les animaux, les humains et même les autres insectes, contrairement aux insecticides chimiques qui ont des effets néfastes. La différence, c'est que les insecticides chimiques s'activent au contact, alors que le Bt doit être ingéré.
Évidemment, cela complique quelque peu l'application. Le Bt est pulvérisé par avion, comme les autres insecticides. Mais le moment de l'application est très important et le temps d'intervention est très court. L'opération doit être faite à un moment où la chenille est assez vieille pour se nourrir, mais avant qu'elle n'ait causé trop de dommages. Les rayons ultraviolets du soleil ont également un effet sur la bactérie; l'insecticide doit donc être pulvérisé tït le matin ou en fin de journée, et à un moment où il n'y a pas trop de vent.
Au Québec, les insecticides chimiques sont interdits depuis 1987 dans la lutte contre la tordeuse. C'est la Société de protection des forêts contre les insectes et les maladies (SOPFIM), une corporation sans but lucratif, qui s'occupe de la lutte. Pour qu'elle procède à une pulvérisation d'insecticide, le peuplement d'arbres doit répondre à certains critères. Il est important de préciser que la tordeuse fait naturellement partie des forêts québécoises. Elle est toujours présente dans les sapinières et est très importante pour l'équilibre de l'écosystème. La chenille a des ennemis naturels (des micro-organismes et des oiseaux) et la population de tordeuse demeure assez basse pour ne pas être nuisible. Les épidémies sont des phénomènes cycliques normaux, importants pour la régénération des arbres. À un certain moment, la population de tordeuse devient plus élevée que celles des ennemis naturels et c'est à ce moment que la tordeuse fait des dommages apparents. Pour l'homme, cela a des conséquences très graves. Lors de la dernière épidémie au Québec, la tordeuse a causé la perte de 235 millions de mètres cubes de bois: cela équivaut à une dizaine d'années de récolte pour l'industrie forestière.
C'est d'ailleurs un des principaux critères qui est pris en compte par la Société de protection des forêts pour décider si elle pulvérise ou non dans une zone donnée. Si la forêt touchée a un fort potentiel économique ou touristique, ou que les arbres sont fragiles, elle recevra des pulvérisations d'insecticide. Sinon, la Société de protection laisse la nature suivre son cours.
De toute façon, il est impossible d'enrayer une épidémie. Beaucoup de gens pensent que lorsque la tordeuse s'est répandue à travers la province, il s'agissait d'un effet de contagion d'une région à l'autre. En fait la tordeuse est présente partout, mais l'épidémie est simplement décalée d'une région à l'autre. Le but de la Société de protection est donc simplement de garder les arbres en vie en attendant que l'épidémie passe.
Depuis 1992, la SOPFIM n'a pas fait de traitementÝ; elle travaille présentement à développer un insecticide qui résisterait mieux aux rayons ultraviolets. D'autres chercheurs essaient de développer un adhésif pour que l'insecticide demeure plus longtemps sur les aiguilles d'épinettes, parce que parfois les chenilles sont futées et elles arrêtent de manger avant qu'elles n'aient ingéré assez d'insecticide pour en subir les effets. Elles se remettent à manger quand l'insecticide n'est plus sur les aiguilles.
Le Bt amélioré pourrait Bientôt servir, parce qu'on s'attend à ce qu'une nouvelle épidémie éclate Bientôt. À chaque année, la SOPFIM évalue la quantité de larves de tordeuse dans plusieurs territoires pour voir si elle doit intervenir. En 1995, deux foyers d'infestation ont été découverts: un en Outaouais et un autre dans la région de Drummondville. La SOPFIM veille donc au grain et il se pourrait que Bacillus thuringiensis serve Bientôt.
L'homme utilise à profusion des produits d'origine chimique fabriqués industriellement. Pour les problèmes de fertilisation, par exemple, on utilise des engrais chimiques. Eh bien parfois, la nature contient les solutions aux problèmes qu'elle pose.
Une de ces solutions naturelles est une petite bactérie capable de tuer une chenille. Cette petite bactérie sert à fabriquer des insecticides biologiques qui atténuent les épidémies d'insectes ravageurs, comme la tordeuse et l'arpenteuse.
Cela fait déjà plusieurs années que les propriétés de la bactérie sont connues. On s'est servi d'elle pour lutter contre la tordeuse des bourgeons de l'épinette durant la dernière épidémie survenue au Québec, qui a duré pendant une vingtaine d'années et qui a pris fin au début des années 90. Elle est tellement intéressante qu'on poursuit les recherches à son sujet, même si aucune épidémie ne fait rage présentement.
Cette fameuse bactérie porte le nom de Bacillus thuringiensis. On appelle l'insecticide qu'on fabrique avec elle tout simplement Bt. Son action est très simple. Avant d'aller plus loin, précisons que la tordeuse est un papillon et les ravages sont causés par la chenille qui se nourrit des jeunes pousses d'épinette. La façon dont l'insecticide fonctionne est la suivanteÝ: après avoir été pulvérisé, le Bt qui se trouve sur les branches d'épinette est mangé par les tordeuses. Une fois dans l'estomac de la chenille, la bactérie produit un cristal qui est une toxine. C'est seulement quand elle se trouve dans un milieu propice que la bactérie produit le cristal, c'est-à-dire dans un milieu alcalin. Justement, l'estomac de la tordeuse est alcalin, contrairement à l'estomac de beaucoup d'êtres vivants. Quand le cristal se dissout, il détruit le système digestif de la chenille. Les parois se déchirent et la chenille finit par mourir de faim au bout de quatre à cinq jours.
La particularité du Bt, c'est qu'il ne s'attaque qu'à quelques insectes, soit la tordeuse et l'arpenteuse. Il n'a absolument aucun effet sur les animaux, les humains et même les autres insectes, contrairement aux insecticides chimiques qui ont des effets néfastes. La différence, c'est que les insecticides chimiques s'activent au contact, alors que le Bt doit être ingéré.
Évidemment, cela complique quelque peu l'application. Le Bt est pulvérisé par avion, comme les autres insecticides. Mais le moment de l'application est très important et le temps d'intervention est très court. L'opération doit être faite à un moment où la chenille est assez vieille pour se nourrir, mais avant qu'elle n'ait causé trop de dommages. Les rayons ultraviolets du soleil ont également un effet sur la bactérie; l'insecticide doit donc être pulvérisé tït le matin ou en fin de journée, et à un moment où il n'y a pas trop de vent.
Au Québec, les insecticides chimiques sont interdits depuis 1987 dans la lutte contre la tordeuse. C'est la Société de protection des forêts contre les insectes et les maladies (SOPFIM), une corporation sans but lucratif, qui s'occupe de la lutte. Pour qu'elle procède à une pulvérisation d'insecticide, le peuplement d'arbres doit répondre à certains critères. Il est important de préciser que la tordeuse fait naturellement partie des forêts québécoises. Elle est toujours présente dans les sapinières et est très importante pour l'équilibre de l'écosystème. La chenille a des ennemis naturels (des micro-organismes et des oiseaux) et la population de tordeuse demeure assez basse pour ne pas être nuisible. Les épidémies sont des phénomènes cycliques normaux, importants pour la régénération des arbres. À un certain moment, la population de tordeuse devient plus élevée que celles des ennemis naturels et c'est à ce moment que la tordeuse fait des dommages apparents. Pour l'homme, cela a des conséquences très graves. Lors de la dernière épidémie au Québec, la tordeuse a causé la perte de 235 millions de mètres cubes de bois: cela équivaut à une dizaine d'années de récolte pour l'industrie forestière.
C'est d'ailleurs un des principaux critères qui est pris en compte par la Société de protection des forêts pour décider si elle pulvérise ou non dans une zone donnée. Si la forêt touchée a un fort potentiel économique ou touristique, ou que les arbres sont fragiles, elle recevra des pulvérisations d'insecticide. Sinon, la Société de protection laisse la nature suivre son cours.
De toute façon, il est impossible d'enrayer une épidémie. Beaucoup de gens pensent que lorsque la tordeuse s'est répandue à travers la province, il s'agissait d'un effet de contagion d'une région à l'autre. En fait la tordeuse est présente partout, mais l'épidémie est simplement décalée d'une région à l'autre. Le but de la Société de protection est donc simplement de garder les arbres en vie en attendant que l'épidémie passe.
Depuis 1992, la SOPFIM n'a pas fait de traitementÝ; elle travaille présentement à développer un insecticide qui résisterait mieux aux rayons ultraviolets. D'autres chercheurs essaient de développer un adhésif pour que l'insecticide demeure plus longtemps sur les aiguilles d'épinettes, parce que parfois les chenilles sont futées et elles arrêtent de manger avant qu'elles n'aient ingéré assez d'insecticide pour en subir les effets. Elles se remettent à manger quand l'insecticide n'est plus sur les aiguilles.
Le Bt amélioré pourrait Bientôt servir, parce qu'on s'attend à ce qu'une nouvelle épidémie éclate Bientôt. À chaque année, la SOPFIM évalue la quantité de larves de tordeuse dans plusieurs territoires pour voir si elle doit intervenir. En 1995, deux foyers d'infestation ont été découverts: un en Outaouais et un autre dans la région de Drummondville. La SOPFIM veille donc au grain et il se pourrait que Bacillus thuringiensis serve Bientôt.
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vous pouvez en commander là : http://www.plantes-et-jardins.com/catal ... $1212$3022
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