creation jardin
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- Graine de timide
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creation jardin
bonjour a tous
je suis en projet de construction de maison en bois et en même temps je souhaite créer mon jardin enfin plutôt couvrir mon terrain ( 2500 m2)
je sais ce que je veux faire mais je ne sais pas comment organiser les plantations, je ne veux pas passer par un paysagiste car je ne veux pas lui acheter les plants je veux faire le max de moi même.
donc si quelques uns d'entre vous on des idées pour m'aider ou des sites a visiter je suis preneur.
merci beaucoup
je suis en projet de construction de maison en bois et en même temps je souhaite créer mon jardin enfin plutôt couvrir mon terrain ( 2500 m2)
je sais ce que je veux faire mais je ne sais pas comment organiser les plantations, je ne veux pas passer par un paysagiste car je ne veux pas lui acheter les plants je veux faire le max de moi même.
donc si quelques uns d'entre vous on des idées pour m'aider ou des sites a visiter je suis preneur.
merci beaucoup
- Tibelge
- Pépinière à blabla
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- Inscription : mer. 04 janv. 2006 23:39
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Ah d'accord. Hé bien justement, lorsqu'on commence un jardin, il est préférable de ne pas penser d'abord aux espèces et de faire un plan d'ensemble de ce qu'on veut faire en se concentrant sur les volumes, les espaces, les vues, l'environnement immédiat, ses goûts et aspirations personnels (les thèmes qu'on a envie d'y voir, enfants, potager, détente, barbecue, etc).
Ensuite on commence par tracer les grande lignes, et puis on va de plus en plus dans le détail et enfin seulement, on choisit les espèces en fonction de ce qu'on veut obtenir comme résultat.
La plupart d'entre nous fait le contraire: on se demande d'abord quelles plantes on aime. Sauf en cas de passion pour une espèce précise (hostas, hydrangeas, rosiers...), c'est un mauvais départ car on ne s'interroge pas assez sur le rôle qu'on fera jouer à chacune d'elles.
Voilà, en espérant que ça puisse t'aider à poser tes premiers jalons :)
Ensuite on commence par tracer les grande lignes, et puis on va de plus en plus dans le détail et enfin seulement, on choisit les espèces en fonction de ce qu'on veut obtenir comme résultat.
La plupart d'entre nous fait le contraire: on se demande d'abord quelles plantes on aime. Sauf en cas de passion pour une espèce précise (hostas, hydrangeas, rosiers...), c'est un mauvais départ car on ne s'interroge pas assez sur le rôle qu'on fera jouer à chacune d'elles.
Voilà, en espérant que ça puisse t'aider à poser tes premiers jalons :)
- Senescence
- Liseron du clavier
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Bonsoir, personnellement je fais le contraire.Tibelge a écrit :Ah d'accord. Hé bien justement, lorsqu'on commence un jardin, il est préférable de ne pas penser d'abord aux espèces et de faire un plan d'ensemble de ce qu'on veut faire en se concentrant sur les volumes, les espaces, les vues, l'environnement immédiat, ses goûts et aspirations personnels (les thèmes qu'on a envie d'y voir, enfants, potager, détente, barbecue, etc).
Ensuite on commence par tracer les grande lignes, et puis on va de plus en plus dans le détail et enfin seulement, on choisit les espèces en fonction de ce qu'on veut obtenir comme résultat.
La plupart d'entre nous fait le contraire: on se demande d'abord quelles plantes on aime. Sauf en cas de passion pour une espèce précise (hostas, hydrangeas, rosiers...), c'est un mauvais départ car on ne s'interroge pas assez sur le rôle qu'on fera jouer à chacune d'elles.
Voilà, en espérant que ça puisse t'aider à poser tes premiers jalons
Connaissant plus ou moins la nature de mon sol; je choisis les essences qui pourraient composer mon jardin. C'est la même chose pour la construction de murets de pierres sèches. Les constructions s'adaptent au 'positionnement' du végétal et non l'inverse.
Je pars du principe que 'le vivant' à plus d'importance que l'inerte... Il est dont inconcevable pour moi de placer tel ou tel végétal pour remplir tel ou tel espace.
Un jardin évolue. Ce n'est pas figé. C'est la raison pour laquelle 'tracer les grandes lignes' est pour moi une erreur.
Pour moi, il n'y a pas de marche à suivre, 'd'erreurs à na pas faire', 'de mauvais départ'...
Chacun sa vision du jardin. Chacun sa conception de l'univers végétal.
Il n'y a pas d'étapes. Seulement différentes approches.
Je respecte ta vision des choses, je tenais simplement à exposer la mienne.
Amicalement.
Blanc
- Tibelge
- Pépinière à blabla
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- Inscription : mer. 04 janv. 2006 23:39
- Localisation : Bornival (Brabant wallon, Belgique)
Heu, je crois que tu n'as pas tout à fait compris mes propos.
Je n'oppose pas le vivant à l'inerte. Je pars des grandes lignes pour arriver jusqu'au détail. Admettons que j'aime les platanes; je ne vais pas pour autant en planter un devant la fenêtre de mon salon. Je ne le ferai pas parce qu'avant de planter mon platane que j'aime tant, j'aurai admis que a) la vue depuis la fenêtre doit être dégagée; b) il y a peut-être une perspective intéressante depuis cette fenêtre à travers le jardin et c) une belle vue sur une petite colline verdoyante au loin. Voilà 3 éléments *essentiels* plus importants que mon amour inconditionnel des platanes.
On commence un jardin comme on commence un croquis, par une vue d'ensemble très large. Puis on place les masses, comme lorsque dans un dessin, on souligne les zones d'ombre et de lumière. Et peu à peu, on intègre toutes nos aspirations, toutes nos contraintes, puis enfin seulement vient le moment où l'on peut se dire : "ici, j'ai besoin de quelque chose de haut, fastigié, qui contraste agréablement avec ce bel arbre que je souhaite conserver". Et là, on regarde quelle espèce on va planter parmi celles qu'on aime et celles qui — bien évidemment — sont adaptées à la nature du sol.
Je précise que ce n'est pas ma méthode — j'en serais extrêmement fier — mais celle employée par les paysagistes et architectes de jardin.
A partir de là, rien ne t'oblige à tout réaliser d'un seul tenant; d'ailleurs heureusement, comme tu le dis si justement, un jardin évolue, vit, respire. Mais c'est indispensable de te représenter le tableau que tu vas peindre avant de commencer à détailler l'un ou l'autre des personnages. Hé bien dans le jardin c'est exactement pareil, que leur création prenne 2 semaines ou 20 ans, comme une peinture, on doit savoir avec détermination où l'on va, et quel résultat on veut obtenir :)
Bon jardinage,
Tib.
Je n'oppose pas le vivant à l'inerte. Je pars des grandes lignes pour arriver jusqu'au détail. Admettons que j'aime les platanes; je ne vais pas pour autant en planter un devant la fenêtre de mon salon. Je ne le ferai pas parce qu'avant de planter mon platane que j'aime tant, j'aurai admis que a) la vue depuis la fenêtre doit être dégagée; b) il y a peut-être une perspective intéressante depuis cette fenêtre à travers le jardin et c) une belle vue sur une petite colline verdoyante au loin. Voilà 3 éléments *essentiels* plus importants que mon amour inconditionnel des platanes.
On commence un jardin comme on commence un croquis, par une vue d'ensemble très large. Puis on place les masses, comme lorsque dans un dessin, on souligne les zones d'ombre et de lumière. Et peu à peu, on intègre toutes nos aspirations, toutes nos contraintes, puis enfin seulement vient le moment où l'on peut se dire : "ici, j'ai besoin de quelque chose de haut, fastigié, qui contraste agréablement avec ce bel arbre que je souhaite conserver". Et là, on regarde quelle espèce on va planter parmi celles qu'on aime et celles qui — bien évidemment — sont adaptées à la nature du sol.
Je précise que ce n'est pas ma méthode — j'en serais extrêmement fier — mais celle employée par les paysagistes et architectes de jardin.
A partir de là, rien ne t'oblige à tout réaliser d'un seul tenant; d'ailleurs heureusement, comme tu le dis si justement, un jardin évolue, vit, respire. Mais c'est indispensable de te représenter le tableau que tu vas peindre avant de commencer à détailler l'un ou l'autre des personnages. Hé bien dans le jardin c'est exactement pareil, que leur création prenne 2 semaines ou 20 ans, comme une peinture, on doit savoir avec détermination où l'on va, et quel résultat on veut obtenir :)
Bon jardinage,
Tib.
- Senescence
- Liseron du clavier
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- Inscription : lun. 26 févr. 2007 18:15
- Région : Provence Alpes Côte d'Azur
- Localisation : Provence - Gironde
Il me semblait que si.Tibelge a écrit : Heu, je crois que tu n'as pas tout à fait compris mes propos.
D'où la précision en fin de message.
Bref, passons. Ce n'est pas grave.
C'est une erreur de généraliser.Tibelge a écrit : Je précise que ce n'est pas ma méthode — j'en serais extrêmement fier — mais celle employée par les paysagistes et architectes de jardin.
Effectivement cette méthode est employée par les architectes DPLG. Ce qui est plutôt logique (Ah les mathématiques ^^).
En ce qui concerne les 'Paysagistes', je ne suis pas d'accord avec toi.
La plupart du temps, il se contentent de reproduire un jardin existant (quelle horreur de voir des clones et des clones de jardins 'à la Française'). Ca en devient un automatisme. Le but second étant de fourguer au client le maximum de plantes (notamment au niveau des buxus) pour faire monter la facture (pour ne citer que cet exemple facile ; les jardins à la française encore très en vogue)...
Bref passons; je divague...
Je disais, les paysagistes n'ont pas de méthodes particulières. Durant la formation, on attire l'attention des futurs paysagistes sur les différentes approches du monde Paysager. Approche sensible / approche sensorielle / approche...
En aucun cas on ne fournit un 'modèle'. Le paysagiste, le plus souvent se contente de répondre aux attentes du client, bien souvent définies par le budget de ce dernier (malheureusement).
Rares sont les paysagistes qui laissent de côté 'l'aspect' 'rentabilité' d'une réalisation pour laisser libre court à leur imagination, créativité, sensibilité.
Il est d'ailleurs plus juste de parler d'Entrepreneurs du paysage plutôt que de Paysagistes.
Là encore, je ne suis pas d'accord avec toi.Tibelge a écrit :Mais c'est indispensable de te représenter le tableau que tu vas peindre avant de commencer à détailler l'un ou l'autre des personnages. Hé bien dans le jardin c'est exactement pareil, que leur création prenne 2 semaines ou 20 ans, comme une peinture, on doit savoir avec détermination où l'on va, et quel résultat on veut obtenir
Le végétal est nullement comparable à cette nature morte qu'est la peinture.
Tu semblais pourtant d'accord avec moi pour dire que le jardin était loin d'être un milieu figé. On ne peut anticiper le comportement du végétal. Les aléas climatiques... dès lors on ne peut parler de 'savoir avec détermination où l'on va' mais plutôt 'd'adaptation'...
On va finir par débouler sur de la philosophie ^^
Bon jardinage à toi aussi.
Amicalement.
Blanc
- AP54
- Grossiste en parlotte
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- Inscription : jeu. 08 sept. 2005 16:13
- Localisation : Lorraine
Bonjour !
J'ai survolé la précédente discussion, je me contenterai de donner mon exemple. J'ai aussi un terrain de 2500 m2, acquis il y a 7 ans, en même temps qu'une maison constituée à l'époque de 4 murs, un toit et de "nombreuses possibilités". Mon mari gère l'intérieur, je gère le végétal. Je suis partie d'une friche et d'une pâture, je progresse lentement. Nous avions quelques priorités : un potager, qui a pris place dès la première année, derrière la maison pour des raisons pratiques ; un verger, derrière ce potager sur 3-4 lignes. En 7 ans, j'ai appris à connaître les particularités de mon terrain et de mon environnement naturel. Dans ce même temps, mon environnement "humain-urbain" a changé. Aujourd'hui, j'installe de nouveaux massifs, je réfléchis à une zone humide, en tenant compte des différentes perspectives depuis ma maison, depuis ma terrasse, depuis ma tonnelle, depuis le milieu du verger, depuis le potager, depuis la vue que pourront avoir mes éventuels futurs voisins sur mes aménagements... Je photographie mon terrain sous tous les angles, à différents moments de la journée, de l'année, avant de me décider. Pour arriver à quelque chose d'harmonieux.
Pour le plus gros, mes plants viennent de chez le pépinièriste local qui produit lui-même. La reprise est meilleure qu'avec des plants élevés dans du terreau en Hollande.
Bonne réflexion
J'ai survolé la précédente discussion, je me contenterai de donner mon exemple. J'ai aussi un terrain de 2500 m2, acquis il y a 7 ans, en même temps qu'une maison constituée à l'époque de 4 murs, un toit et de "nombreuses possibilités". Mon mari gère l'intérieur, je gère le végétal. Je suis partie d'une friche et d'une pâture, je progresse lentement. Nous avions quelques priorités : un potager, qui a pris place dès la première année, derrière la maison pour des raisons pratiques ; un verger, derrière ce potager sur 3-4 lignes. En 7 ans, j'ai appris à connaître les particularités de mon terrain et de mon environnement naturel. Dans ce même temps, mon environnement "humain-urbain" a changé. Aujourd'hui, j'installe de nouveaux massifs, je réfléchis à une zone humide, en tenant compte des différentes perspectives depuis ma maison, depuis ma terrasse, depuis ma tonnelle, depuis le milieu du verger, depuis le potager, depuis la vue que pourront avoir mes éventuels futurs voisins sur mes aménagements... Je photographie mon terrain sous tous les angles, à différents moments de la journée, de l'année, avant de me décider. Pour arriver à quelque chose d'harmonieux.
Pour le plus gros, mes plants viennent de chez le pépinièriste local qui produit lui-même. La reprise est meilleure qu'avec des plants élevés dans du terreau en Hollande.
Bonne réflexion

- Daniel d'Aillon
- Maitre des bosquets
- Messages : 5034
- Inscription : mar. 22 avr. 2003 11:43
- Région : Bourgogne
pourquoi greg serait tu obligé d'acheter les plantes au paysagiste qui aurait dessiné tohn jardin? tout est possible il suffit de le rémunérer pour sa mission propre et sa compétence après tu t'adresse aux pépiniériste de ton choix.
Contre rémunération, le paysagiste se mettra en quatre pour te satisfaire....
La méthode des architectes et les dplg de surcroît??? ce serait de rassembler le maximum de données avant quelque projet que ce soit et de commencer par un bout pour finir par l'autre. Ici, on choisit de conserver quelques arbres d'intérêt et là bas où il n'y a rien, on cherchera à créer justement un quelque chose.....
comme ci dessus plus le végétal a été élevé dan sla région, locale plus il a de chances de reprendre, c'est surtout vrai en matière d'altitude
Contre rémunération, le paysagiste se mettra en quatre pour te satisfaire....
La méthode des architectes et les dplg de surcroît??? ce serait de rassembler le maximum de données avant quelque projet que ce soit et de commencer par un bout pour finir par l'autre. Ici, on choisit de conserver quelques arbres d'intérêt et là bas où il n'y a rien, on cherchera à créer justement un quelque chose.....
comme ci dessus plus le végétal a été élevé dan sla région, locale plus il a de chances de reprendre, c'est surtout vrai en matière d'altitude
- Daniel d'Aillon
- Maitre des bosquets
- Messages : 5034
- Inscription : mar. 22 avr. 2003 11:43
- Région : Bourgogne
mon message ne serait il pas passé???
ah si
tout cela est affaire personnel
avant un village se construisait avec une certaine logique. imposée par les matériaux, par des maison mitoyennes regroupées autour d'un point central, qui donnait une congrégation se mariant naturellement au formes du paysage... la façon de vivre a changé et on ne voudrait pas utiliser aujourd'hui la chaleur des vaches pour chauffer la salle à manger...
ah si
tout cela est affaire personnel
avant un village se construisait avec une certaine logique. imposée par les matériaux, par des maison mitoyennes regroupées autour d'un point central, qui donnait une congrégation se mariant naturellement au formes du paysage... la façon de vivre a changé et on ne voudrait pas utiliser aujourd'hui la chaleur des vaches pour chauffer la salle à manger...
Bon moi j'ai lu deux trois propositions d'amènagement de jardin faites par Tibelge. Je les ai trouvé super bien. Sa méthode me semble tout à fait logique. C'est comme la construction d'une maison on la fait sur plan. On fait pas pièce par pièce... y'a des règles. on choisit la meilleure exposition, on organise les pièces etc. pi après on choisit la couleurs des murs et la peinture ou le papier peint... alors je dis : continues tibelge à faire comme toi tu fais. Moi chaque fois que je plante un arbuste "comme ça" sans réfléchir tu peux être sur que très vite je n'ai plus qu'à le déplacer et combien de fric j'ai dépensé dans les achats coup de coeur que ma terre elle... n'aimait pas ???
- AP54
- Grossiste en parlotte
- Messages : 4089
- Inscription : jeu. 08 sept. 2005 16:13
- Localisation : Lorraine
Compte tenu des règles d'urbanisme en vigueur, c'est toujours le cas... Même si les vaches ne sont plus dans la maison d'habitation...Daniel d'Aillon a écrit :mon message ne serait il pas passé???
ah si
tout cela est affaire personnel
avant un village se construisait avec une certaine logique. imposée par les matériaux, par des maison mitoyennes regroupées autour d'un point central, qui donnait une congrégation se mariant naturellement au formes du paysage... la façon de vivre a changé et on ne voudrait pas utiliser aujourd'hui la chaleur des vaches pour chauffer la salle à manger...