Au jardin, forum de jardinage

Non, pas arrachage mais couper à raz.

Carottine a écrit :... quand on veut s'en débarrasser, il ne faut pas les arracher, (comme pour les liserons on n'arrache pas toute la racine) et elles reviennent de plus belle... il faut les couper au niveau du sol toutes les semaines et elles s'épuisent c'est pour cette raison qu'on n'en a pas dans les pelouses.
Et si la même méthode marchait pour le liseron : ne surtout pas arracher, mais le couper au ras du sol ... la tige est ainsi "ouverte" et comme on ne "tire" pas jusqu'aux racines, on ne risque pas de favoriser l'émission de nouvelles tiges.

paillage-potager-t141116-30.html#p2100961

vin a écrit :Non, pas arrachage mais couper à raz.

ouaif, c'est tiré de la constatation que le liseron ne peut pas repousser sur une pelouse entretenue (tondue souvent) d'après le bouquin, j'avoue ne pas voir comment on en est venu à pas d'arrachage, mais un coupage à partir de cette constatation, ou alors, j'ai rater quelque chose dans le raisonnement
(il me semble que l'auteur parle plutôt du nombre d'intervention que de la manière d'intervenir )
cela dit, ça ne change rien au nombre d'année de lute pour l'avoir...
il me semble d'ailleurs qu'une plante réagit pour les repousses à partir des hormones inhibitrices émise par l'extrémité des rameaux, comment peut elle s’apercevoir qu'elle a été coupée et non pas arrachée, vu que dans les deux cas, ces hormones vont manquer (et provoquer bifurcations et repousses)

dans ma "pelouse" , je n ai quasiment que çà

Arracher ou couper à raz reviennent au même étant donné que l'on aura jamais la plante entière.
L'idéal est un arrachage sur sol trempé en tirant doucement pour avoir le plus possible de longueur de racine.
Ainsi, les racines profondes utiliseront de leur réserves pour déjà atteindre la surface.
Le but étant de l'épuiser.
Avant d'opérer de cette manière, j'avais presque tout essayé notamment le "peinturlurage"de feuilles, la vaporisation d'un partie de la plante dans un seau après en avoir dégagé une longueur suffisante. Ces méthodes réussissent parfois au prix d'un travail de fourmi et trop souvent sélectif des plus grands sujets.
Aujourd'hui, grâce à l'arrachage, j'en ai quasiment plus et le peu qui réapparaît est facilement gérable au coup par coup.

- Piero a écrit :dans ma "pelouse" , je n ai quasiment que çà

Dans le gazon, c'est une autre histoire.
Là, je ne vois que le désherbant sélectif.

jeangab a écrit : comment peut elle s’apercevoir qu'elle a été coupée et non pas arrachée

bonne question ... peut-être qu'elle sent qu'on lui tire dessus ou alors ... "qu'elle te voit faire"
à+

Amanite a écrit :Arracher ou couper à raz reviennent au même étant donné que l'on aura jamais la plante entière.

Heureusement que certains donnent des références qui expliquent la différence.
Encore faut-il se donner la peine de les lire.

vin a écrit : Encore faut-il se donner la peine de les lire.

plein d'humour.
à+

il n a pas tord !
en fait, si ja i bien compris , le fait de couper a ras limite la repousse

si on prend le temps de couper un max de racines, nouilles ; la plante a tendance a refaire des pousses un peu plus loin ce qui ne semblerait pas etre le cas si on coupe a ras

pour quoi pas, je vais faire comme çà ; cela prendra moins de temps !

Aygue toujours près pour se foutre de la g**de quelqu'un.
Encore plus facile pour lui quand il est aidé.

J'ai pris le sujet en cours et comme beaucoup, je suis trop fainéant pour remonter.

Cela dit, j'arrache et cela réussi très bien même en ignorant le fonctionnement métaphysique du liseron.

Amanite a écrit :
Cela dit, j'arrache et cela réussi très bien même en ignorant le fonctionnement métaphysique du liseron.

+ 1
D'ailleurs personnellement le fonctionnement de la métaphysique du liseron je m'en contrefout. C'est sur le terrain que je me suis rendu compte depuis des années qu'en arrachant les tiges de liseron on constate qu' il y en a de moins en moins mais il faut de la patience et du temps je le conçois..

Rémy 71 a écrit :D'ailleurs personnellement le fonctionnement de la métaphysique du liseron je m'en contrefout.

M'enfin

c est de l humour amanite ; et puis aider par qui ? par moi ???
non

le document en question etait sur la page precedente et est tres interessant :

Carottine a écrit :Approche intéressante
http://books.google.fr/books?id=mT0oLd0 ... de&f=false
A partir de la page 509
Lutte à partir de la page 515
Merci Ro-z

tres interessant

Non, pas toi Pierro
De plus, je sais que ce n'est pas ton genre de se payer la tête des amateurs pas très avertis comme je suis.
Aygue sait très bien de quoi je veux parler..

reglez çà en MP ; cela ne nous regarde pas

Rémy 71 a écrit :D'ailleurs personnellement le fonctionnement de la métaphysique du liseron je m'en contrefout.

c'est un tord, vaut mieux connaitre l’ennemi, ça aide a mieux le combattre en prenant les bonnes décisions.

pour revenir sur cette histoire de coupage, dans le bouquin cité par carotinne en page 515 :

Plus on va le couper et plus notre liseron va s‘étaler en surface, comme s’il voulait
« fuir » ces attaques dont il est l'objet et se multiplier a tout prix pour assurer sa survie. Ne pouvant parvenira son but normal, la montée à graines. il se multiplie vigoureusement par voie végétative, Sauf quand les coupes sont si nombreuses et fréquentes qu`elles empêchent la formation de nouvelles feuilles. comme sur les pelouses
d'ornement bien entretenues.

il préconise aussi l'arrachage (ou coupage, je ne pense pas que ce point soit important ) en pleine floraison.

piero, il faudrait que tu essayes la tondeuse plus souvent.

La tondeuse, cela ne marche pas.
Avec une coupe à quelques centimètre, on constate comme un phénomène de nanification de la plante qui là, va ramper et s'étendre tout en restant au dessous des couteaux.
J'ai déjà vu des floraisons à raz du sol.

c'est bien possible
mais bon, c'est pas vraiment des endroits où le liseron me dérange, j'ai du lisseron des haies dans mes troènes, je le laisse tranquille.
par contre, j'ai aussi du houblon sauvage dedans, et c'est pas mal non plus comme coriace

oui maintenant j en sais un peu plus et notamment sur la pasage regulier de l a tondeuse
d un autre coté, je pense comme amanite, les liserons sont vraiment au ras du sol

deja je m occupe du potager et de l ornement ; je m attaquerais a la pelouse apres mais le liseron est une des seules plantes qui reste verte chez moi en plein été
le reste est grillé
a+

- Piero a écrit :apres mais le liseron est une des seules plantes qui reste verte chez moi en plein été
le reste est grillé
a+

Normal, il va chercher l'eau très profondément et ces racines en sont gorgées.

- Piero a écrit : c est de l humour amanite

Et oui, de l'humour, mais bon
En plus, "Amanite" ça m'a pas marqué
à+

Amanite a écrit :La tondeuse, cela ne marche pas.
Avec une coupe à quelques centimètre, on constate comme un phénomène de nanification de la plante qui là, va ramper et s'étendre tout en restant au dessous des couteaux.
J'ai déjà vu des floraisons à raz du sol.

Oui, la tondeuse ne coupe pas à ras ! mais à quelques cm comme tu le dis et donc, le but n'est pas atteint.
Il faut s'armer d'une rasette bien affûtée ou de ciseaux pour les courageux et couper au ras du sol et chaque fois qu'une pousse réapparaît, ceci pour épuiser la plante.
C'est vrai que quand on "bine" régulièrement son jardin on n'en a quasi pas... évidemment avec la mode des paillis (bien pratiques au demeurant ), le liseron prospère

bonjour,
le liseron, je ne le combat pas, c'est inutile. J'en fais un ami.
Je ne le laisse pas monter dans mes légumes ou fleurs mais en été je le laisse tapisser.
N'avez vous jamais remarqué que sous le liseron la terre est toujours humide.
En tout bien plus longtemps après un arrosage ou une pluie. Les plantes à coté profitent de cette humidité (protection du soleil et du vent).
Il faut simplement le limiter.
Et de plus il prend sa force en profondeur, donc il n'appauvrit pas la terre de surface (à démontrer)

Quand on connaît la vitesse de croissance du liseron, tu dois avoir un sacré boulot pour l'empêcher de monter.
Par ailleurs, je doute qu'il n'y ait pas de concurrence nutritionnelle avec les légumes.
Comme tu dis, à démontrer.

bonjour,
oui je dis à démontrer car je ne suis pas botaniste mais je remarque que la tige du liseron n'a pas de radicelles . D'autre part, je n'ai jamais remarqué une faiblesse des légumes où il y a du liseron. Mais j'avoue que la tâche d'arrachage du liseron est facilitée dans un terrain meuble.
Pour moi c'est une tâche tolérante car je bine souvent et l'arrachage du liseron se fait en même temps. Ensuite il va au compost comme toutes les mauvaises herbes.