Re: La production de tomates "en bio"
Publié : mer. 26 sept. 2012 16:23
@rozanna, nous avons échangé par mp avec aloune
Merci Ayn !
Merci Ayn !
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Alain, j'aimerais que tu rajoutes ce paragraphe, qui me semble primordial.Ayn a écrit :il est important de mettre en garde toute personne lisant cette liste sur le fait qu'il N'EXISTE PAS de recette universelle.
D'où la nécessité de s'adapter à son sol, son climat, son temps libre, ses ressources disponibles, etc...
Et donc, en premier lieu d'observer (faune, flore adventice, réaction des plantes cultivées), puis d'expérimenter, de comparer plusieurs techniques, afin de trouver ce qui correspond le mieux à chacun.
ro-zanna a écrit :Oh non Aygues, je ne suis pas la seule!aygues31 a écrit : Tu as été, et es toujours, une des rares personnes à stigmatiser les calculs de fertilisation, sans jamais d'ailleurs avoir expliqué pourquoi sauf à chercher à te distinguer en "t'opposant".![]()
Ce que l'on a essayé d'aborder et de développer ici, c'est toutes les techniques qui maintiennent la fertilité naturelle des sols.
Tandis que toi tu parles de fertilisation et de besoin NPK d'un légume.
C'est fou que tu n'envisages pas la différence...
surtout que tu as le c.l entre deux chaises, (pardonne moi l'expression mais c'est exactement ça): tu es en non travail du sol, tu uses de paillis et de BRF, tu as conscience et connaissance des processus d'humification, de la nécessité de la vie microbienne, et j'en passe. Et en même temps, tu appliques toujours des besoins NPK immuables pour chaque légume, qui ne tiennent absolument pas compte des caractéristiques de ton sol, de ton climat, de tes techniques de culture, etc...
Y'a un pas que tu n'arrives pas à franchir, et c'est ça l'enigme.
Ouai. Et les relevés sont plus que surprenants et pas encore explicables par la science NPKCes calculs d'unités fertilisantes sont réalisés par tous les agriculteurs ainsi que les maraichers qu'ils soient conventionnels ou bios.
(quand on entre dés qu'on entre dans les techniques de non travail du sol, de semis sous couvert, d'engrais verts, c'est encore pire!)
Regarde un peu où en est l'INRA sur la biodisponibilité de K avec les outils de mesure NPK qu'on a, qui vont avec les NPK que tu donnes.
DOC 1
DOC2"Un pouvoir fixateur élevé est souvent perçu comme l'indice d'une moindre biodisponibilité. En toute rigueur, compte tenu de la réversibilité du phénomène de fixation-libération, un pouvoir fixateur élevé est tout autant l'indice d'un fort pouvoir tampon, c'est à dire d'une biodisponibilité potentiellement importante de K."y'a encore du boulot!"Les travaux récents sur le fonctionnement de la rhizosphère conduisent par ailleurs à prendre en compte le rôle de la plante dans le déterminisme de la biodisponibilité. Par suite de leur prélèvement d'eau et d'ions minéraux, de leur respiration, de l'excrétion de substances complexantes, les racines et les micro-organismes associés modifient profondément leur environnement physico-chimique : pH, potentiel redox, concentrations ioniques.
Localement, dans la rhizosphère, les racines et les micro-organismes sont ainsi capables d'induire la dissolution de minéraux peu solubles ou la désorption d'ions chimisorbés et de mobiliser des quantités de phosphore et de potassium considérées comme peu disponibles sur la base de seuls critères chimiques.
aygues31 a écrit :Non mais ce n'est pas croyableAstrée a écrit : Comment peut-on comparer les nitrates des racines d'un haricot, d'un paillage d'herbes sèches, d'un crottin de cheval, d'un compost mur ou frais, d'un lisier de porc et d'un fertilisant du commerce ?tu es un incompétent total, tu assènes des âneries à longueur de page et tu viens donner des leçons.
INRA a écrit :Les travaux récents sur le fonctionnement de la rhizosphère conduisent par ailleurs à prendre en compte le rôle de la plante dans le déterminisme de la biodisponibilité.
ro-zanna a écrit : J'espère donc une explication de texte pour bientôt.
ro-zanna a écrit :Super réponse. Merci Aygues.