Après un début de printemps plus que difficile, le potager se remet doucement des dégâts. Et le fait d'avoir les pieds dans la m...e ne semble pas poser trop de problèmes aux légumes. Faudrait tester la même technique avec nos candidats présidentiels. Vous allez me dire que les français pratiquent çà depuis longtemps, je sais, mais nos politiques le savent-ils ?
Les aulx et les échalotes se sont redressés sans trop de peine, pourtant, ils avaient pris une sacrée gîte après la tempête :
Les tomates qui avaient été plantées tôt et non protégées ont souffert, j'ai décidé de les laisser pour voir comment elles arrivent à se remettre par rapport à celles que j'ai planté plus tardivement. Les aubergines aussi ont un peu souffert, mais moins, ce qui me surprend, j'aurais pensé le contraire. Les mauvaises herbes, elles, par contre, poussent bien, tant mieux, j'ai commencé à compléter le paillage avec :
Un plant de tomate qui a particulièrement souffert. Il a commencé à faire des rejets aux aisselles des feuilles, on va voir comment il repart et s'il rattrape le retard pris, çà me fait toujours mal au cœur de devoir arracher si ce n'est pas mort :
Encore des échalotes et des oignons, avec un pied d'ail par-ci par-là (alors là, l'ail, mystère et boule de gomme : comment a-t-il pu arriver ici ? Aucune idée, il n'y en a pas eu depuis un paquet d'année à cet endroit)
Une expérimentation. Je vais essayer de faire pousser des citrouilles en les contenant sur une surface limitée. J'ai toujours laissé pousser comme çà voulait pousser, mais on m'a dit que çà se taillait comme les melons. A suivre. Au premier plan, de la consoude, derrière au fond des PdT, à droite au fond encore des oignons et des échalotes (oui, oui, j'aime bien), mais pas mal ombrés, je vais comparer avec ceux en plein soleil :
Des pommes de terre plantées dans le crottin pur, qui ont eu la chance d'être dans une partie un peu protégée du vent.
Et celles exposées au vent. La tempête glacée a fait la différence avec les précédentes. On dirait qu'elles ont 15 jours de retard. En fait, les premières feuilles ont gelé, et c'est reparti par en dessous :
Les poireaux semés cet hiver n'en ont cure. La neige, la tempête, la pluie, la sécheresse, le chaud, le froid, ils s'en moquent totalement. Ils continuent à pousser tranquillement, et ne se plaignent surement pas de l'humidité des dernières semaines :
