Publié : sam. 31 janv. 2004 10:54
"Je parlais jardin et jardinage, pas monocultures intensives. Le jardinage, ce n'est pas de l'agriculture, ou alors c'est grave."
Non, le jardinage ce n'est pas de l'agriculture. Mais ce qui est vrai pour l'agriculture , l'est souvent aussi pour le jardinage.
Des pucerons ne détruiront pas des plants de salades. C'est vrai.
Mais des pucerons diminueront fortemement la production de fruits dans un jardin d'amateur. Au risque de compromettre la vie de l'arbre par absence de fructification!
La présence de maladies peut détruire totalement et en quelques jours une planche de haricots.
L'amateur ne vit pas de son jardin , c'est vrai, mais cultiver un jardin pour permettre aux maladies et aux spores de se disséminer dans l'environnement , n'est pas digne d'une culture biologique. Nous ne pouvons infester l'environnement.
"Plusieurs personnes ici ont relaté une expérience contraire, à laquelle je rajoute la mienne et mon témoignagne : pelouse + trèfle cohabitent chez moi. (Attention, je dis bien "pelouse", le gazon est une chose différente. Donc le trèfle étouffe le gazon, là d'accord)."
Pelouse et gazon , sont synonymes. Trèfle et prairie, s'accordent, c'est vrai. Mais tu avoueras que la prairie ce n'est , théoriquement, pas du jardinage, si on veut jouer avec le sens des mots...
Trèfle et prairie cohabitent, pourquoi? parceque le trèfle souffre toujours de la concurrence des graminées et inversément. Une prairie, est théoriquement entretenue par une tonte naturelle qui est le passage des animaux. Une prairie de fauche ne se comporte et ne se conduit pas de la même manière.
"100% d'accord, c'est pourquoi je laisse les feuilles mortes au pied des arbres, les parties fanées des vivaces en place et les tontes d'herbe pareil. "Une plante produit elle-même tout ce dont elle a besoin pour vivre". C'est ratisser, brûler et porter à la déchetterie qui est voler la terre et la vider de son humus. Moi je laisse (et je dirais même plus, j'en rajoute : les feuilles mortes de mes voisins par exemple, qui eux les portent à la déchetterie)."
C'est une bonne conduite d'un jardin biologique. Rendre à la terre ce qu'elle a produit! Néanmoins dans un potager on ne peut rendre à la terre ce qu'elle a donné qu'en lui donnant un plus. Parceque on récolte les produits du potager et on ne peut laisser sur place qu'une quantité bien moindre que ce qu'elle a donné! Ne pas lui donner une fumure, c'est l'appauvrir et c'est vivre sur le dos de la terre!
De plus, on doit sagement éviter de laisser sur place des parties malades ou attaquées par des insectes! C'est le bon sens même...
Les parties aériennes de la plante ne peuvent pas se décomposer immédiatement et retardent donc un nouveau travail de la terre.
Seul le gazon avec le mulching (quelqu'un en a parlé...) peut recevoir ce que la terre a produit. Mais là aussi on constate qu'une partie des éléments ont tendance à être lessivé. Et donc la terre s'appauvrit aussi. De plus le mulching exige une tonte très régulière incompatible avec une prairie...
"Tu parles encore agriculture, je ne fais que parler jardin et jardinage (amateur)."
La sagesse veut que l'on évite de disséminer les maladies et les insectes nuisibles...
"
Ne pas enrichir la terre , c'est voler son humus...
"
Mais on ne récolte rien dans la forêt vierge...
Mais les plants sont disséminés et espacés par des distances considérable...
Ne peut se comparer à la bonne conduite d' un jardin biologique!
"Au contraire, ce qui est dommage est de conseiller aux débutants de remplacer l'humus existant par de l'engrais sous le seul prétexte de faire "propre", et c'est malheureusement ce qu'on peut lire et entendre un peu partout."
Non, on ne contribue pas à maintenir l'humus pour faire propre mais pour garder le bon équilibre de la terre. Et dans le cas d'un nouveau jardin... souvent la terre n'a pas encore d'équilibre . La quantité d'humus est faible voire inexistante.
Suivre aveuglément tes conseils c'est se diriger vers l'échec... et décourager un débutant c'est prendre le risque de le diriger inconsidérément vers une culture non respectueuse de l'environnement... Le jardinage biologique est plus difficle à réussir que le jardinage traditionnel. Alors prendre le risque de les décourager , c'est prendre le risque d'éloigner un amateur de la terre...
Non, le jardinage ce n'est pas de l'agriculture. Mais ce qui est vrai pour l'agriculture , l'est souvent aussi pour le jardinage.
Des pucerons ne détruiront pas des plants de salades. C'est vrai.
Mais des pucerons diminueront fortemement la production de fruits dans un jardin d'amateur. Au risque de compromettre la vie de l'arbre par absence de fructification!
La présence de maladies peut détruire totalement et en quelques jours une planche de haricots.
L'amateur ne vit pas de son jardin , c'est vrai, mais cultiver un jardin pour permettre aux maladies et aux spores de se disséminer dans l'environnement , n'est pas digne d'une culture biologique. Nous ne pouvons infester l'environnement.
"Plusieurs personnes ici ont relaté une expérience contraire, à laquelle je rajoute la mienne et mon témoignagne : pelouse + trèfle cohabitent chez moi. (Attention, je dis bien "pelouse", le gazon est une chose différente. Donc le trèfle étouffe le gazon, là d'accord)."
Pelouse et gazon , sont synonymes. Trèfle et prairie, s'accordent, c'est vrai. Mais tu avoueras que la prairie ce n'est , théoriquement, pas du jardinage, si on veut jouer avec le sens des mots...
Trèfle et prairie cohabitent, pourquoi? parceque le trèfle souffre toujours de la concurrence des graminées et inversément. Une prairie, est théoriquement entretenue par une tonte naturelle qui est le passage des animaux. Une prairie de fauche ne se comporte et ne se conduit pas de la même manière.
"100% d'accord, c'est pourquoi je laisse les feuilles mortes au pied des arbres, les parties fanées des vivaces en place et les tontes d'herbe pareil. "Une plante produit elle-même tout ce dont elle a besoin pour vivre". C'est ratisser, brûler et porter à la déchetterie qui est voler la terre et la vider de son humus. Moi je laisse (et je dirais même plus, j'en rajoute : les feuilles mortes de mes voisins par exemple, qui eux les portent à la déchetterie)."
C'est une bonne conduite d'un jardin biologique. Rendre à la terre ce qu'elle a produit! Néanmoins dans un potager on ne peut rendre à la terre ce qu'elle a donné qu'en lui donnant un plus. Parceque on récolte les produits du potager et on ne peut laisser sur place qu'une quantité bien moindre que ce qu'elle a donné! Ne pas lui donner une fumure, c'est l'appauvrir et c'est vivre sur le dos de la terre!
De plus, on doit sagement éviter de laisser sur place des parties malades ou attaquées par des insectes! C'est le bon sens même...
Les parties aériennes de la plante ne peuvent pas se décomposer immédiatement et retardent donc un nouveau travail de la terre.
Seul le gazon avec le mulching (quelqu'un en a parlé...) peut recevoir ce que la terre a produit. Mais là aussi on constate qu'une partie des éléments ont tendance à être lessivé. Et donc la terre s'appauvrit aussi. De plus le mulching exige une tonte très régulière incompatible avec une prairie...
"Tu parles encore agriculture, je ne fais que parler jardin et jardinage (amateur)."
La sagesse veut que l'on évite de disséminer les maladies et les insectes nuisibles...
"
Tu prêches un converti."Voler l'humus, c'est criminel, tout simplement!
Ne pas enrichir la terre , c'est voler son humus...
"
Je ne pourrais être plus d'accord."mais la forêt vierge prospère tout simplement parcequ'on ne vole pas à la terre ce qu'elle produit, sinon on tue la forêt vierge!
Mais on ne récolte rien dans la forêt vierge...
Mais les plants sont disséminés et espacés par des distances considérable...
Ne peut se comparer à la bonne conduite d' un jardin biologique!
"Au contraire, ce qui est dommage est de conseiller aux débutants de remplacer l'humus existant par de l'engrais sous le seul prétexte de faire "propre", et c'est malheureusement ce qu'on peut lire et entendre un peu partout."
Non, on ne contribue pas à maintenir l'humus pour faire propre mais pour garder le bon équilibre de la terre. Et dans le cas d'un nouveau jardin... souvent la terre n'a pas encore d'équilibre . La quantité d'humus est faible voire inexistante.
Suivre aveuglément tes conseils c'est se diriger vers l'échec... et décourager un débutant c'est prendre le risque de le diriger inconsidérément vers une culture non respectueuse de l'environnement... Le jardinage biologique est plus difficle à réussir que le jardinage traditionnel. Alors prendre le risque de les décourager , c'est prendre le risque d'éloigner un amateur de la terre...