Super, merci pour les photos ! Ce que je vois, c'est un pré, certes un peu pelé, mais en fin d'hiver et sous les arbres, rien que de très habituel, je n'ai pas l'impression d'un désastre imminent
umisays a écrit :Ensuite en ce qui concerne le reste de ton message, ni connaissant pas grand chose je m'efforce de synthétiser la plupart des conseils qui m'ont été donnés avant, comme tondre et laisser les déchets sur place.
Laisser les résidus de tonte sur place est une bonne méthode, cela permet de ne pas appauvrir la terre.
umisays a écrit :Mais tu n'as pas l'air d'accord avec tout ca, pas de soucis je ne demande qu'a apprendre

Je n'ai pas la science infuse non plus, et mon avis ne vaut que pour ce qu'il est, donc forcément parial et partiel
Ce qu'il faut que tu détermines, c'est l'usage que tu veux faire de ton terrain : si par exemple tu veux un terrain de jeu pour ton chien, ou pour mettre une table de jardin, il te faut un espace tondu fréquemment. Et tu n'es pas obligé de faire partout pareil, tu as même intérêt à différencier ton terrain, histoire que ce ne soit pas monotone et selon tes besoins : par exemple, si tu as des arbres fruitiers, il faudra que tu tondes au moins avant les récoltes, histoire de pouvoir approcher de tes arbres. Les voies de circulation (sentier) devront eux aussi être tondus régulièrement, plus ou moins large selon l'usage et tes goûts personnels. Ici, on est obligés de décaler les sentiers chaque année, les orchidées sauvages ayant généralement la bonne idée de se ressemer pile en plein milieu !
Revenons à la prairie fleurie : surtout si elle est constituée de plantes autochtones, elle a un grand intérêt pour la faune locale (les mélanges exotiques semés par les agriculteurs ont beaucoup moins d'intérêt). Ces plantes se développent naturellement, en compagnie des graminées, si tu les laisses faire. Il faut alors faire une ou deux tontes par an (ce qui exige une tondeuse-débroussailleuse un peu costaud comme celle que j'ai montrée précédemment). Par contre, on est obligé de faire des tas de foin (acheter un rateau à foin, ça va très vite), car on ne peut pas laisser de grandes herbes coupées, cela étoufferait la végétation dessous. Les tas, une fois compostés, peuvent être dispersés sur le terrain, ça dépend un peu de l'objectif que l'on cherche : ici, sur une prairie à orchidées, on peut se permettre de les laisser en tas, il ne faut surtout pas enrichir le sol. Ailleurs, on peut avoir envie de composter le foin en gros tas avec d'autres matériaux, puis de rendre à la prairie ce qu'elle a donné, histoire qu'elle ne s'appauvrisse pas.
umisays a écrit :Sinon, non je cherche pas a gaspiller mon argent

j'en suis pas la, il faut que je passe la tondeuse auto tractée déjà une fois pour me rendre compte, si c'est vraiment pas insurmontable, évidement que je n'irais pas dépenser mes sous pour rien.
Jusqu'à une époque récente, on faisait les 4000 m² (moins le potager) à la faux puis à la tondeuse hélicoïdale manuelle
umisays a écrit :Ok pour les branches, c'est noté, Je ne parlais pas des grands arbres bien trop haut pour moi, ce que je voulais dire c'est plus, enlever ce qui est mort (le petit bois), le couper en petit bout pour se chauffer avec.
Alors pas de problème. Si tu as des arbres surnuméraires qui poussent, pense à les couper avant qu'ils ne deviennent gênants, c'est moins fatigant !
umisays a écrit :Pour laisser a abandons dans l'idée que de jolies fleurs y poussent, la je suis tout ouïe
Disons que les mélanges cosmos-zinnia-cultivars de centaurées que nos agriculteurs sèment (après avoir tout massacré au R'up), c'est assez moyen dans le paysage et pas terrible pour la faune. Il existe des mélanges de plantes messicoles plus sympas, mais bien évidemment, je ne sais plus trop où l'on trouve ça, alors que je suis sûre d'en avoir déja vu en vente, grmbl.
Enfin bon : les ombellifères (fenouil, carotte sauvage, panais, etc.) ont un grand intérêt : quand ils sont en fleurs, les insectes les adorent, et l'hiver, les oiseaux se régalent de leurs graines. Du côté des plantes messicoles, dans les régions comme ici où il y a du calcaire, il suffit de gratouiller un peu la terre pour qu'on ait l'impression à l'été suivant d'être dans un tableau de Monet avec plein de coquelicots. Il peut être intéressant de semer de la nielle des blés, des vrais bleuets, etc. car eux se sont raréfiés et ne s'installeront probablement pas spontanément. Dans ta région, la flore spontanée peut être radicalement différente, il faut ouvrir ses yeux et observer !
Chaque année, je vois des plantes apparaître ou disparaître de la prairie, c'est toujours une surprise, parfois agréable (les plantes qui arrivent) et parfois désagréable (les plantes qui disparaissent).
En un mot, il ne faut surtout pas voir ça comme un abandon du terrain, mais comme une chance donnée à la nature de nous montrer ce qu'elle sait faire. Ce qui n'interdit évidemment pas d'intervenir, vu qu'un jardin, c'est la nature avec un (des) humain(s) dedans !
umisays a écrit :Parce que la c'est plus du jeunes acacia et mauvaises herbes, ronces etc qui pousse...
Ici, en plus des ronces, la peste, c'est les pruniers et pour le coup, la tondeuse-débroussailleuse se justifie amplement. Tant que tu n'as pas un peu de recul sur l'évolution de ton jardin, il est difficile de choisir l'outillage, c'est certain.
J'ajoute qu'une des solutions à ton problème, c'est... de jardiner, c'est-à-dire de réduire la surface enherbée et de la remplacer par d'autres arbres et/ou des arbrisseaux et/ou des vivaces et/ou des bulbes, etc.