J'ai des chenilles dans mon choux

[méloé]

Je m'inquiète sur la toxicité du mais bt et autres OGM parce que je tiens aussi à la santé des enfants .

A propos de la guérison des tomates, je voulais dire que ce qui marche c'est l'usage du purin en lui-même, en tant qu'engrais foliaire, pas en tant que fongicide .

[thibaud]

principe de precaution, moi jsuis contre!

dans ce cas, tu préfère le chimique?? ou rien du tout??

[appius]

oui, que le purin d'ortie soit fongicide, ça n'a pas vraiment été mis en évidence il me semble. On peut présumer sans prendre trop de risques que le purin, en palliant des carences en oligo-éléments, permet à la plante de manquer de rien pour lutter contre les champignons, auquel cas il serait au moins préventif.
Ce qu'on a réussi à obtenir comme fongicide probant à partir de l'ortie, c'est un extrait de phytolectine produit par décoction des racines.
Après, peut-être qu'un purin contenant des racines (ce qu'on ne fait pas si souvent) hérite des mêmes propriétés. J'ai déjà lu quelque part que mettre les racines le rendait fongicide en effet.

Concernant le fusarium produit ou favorisé par le purin, si je comprend bien : on n'en sait strictement rien, c'est juste une hypothèse et une précaution.
Je note d'abord que l'auteur de cette étude ftopic74913.html qui s'applique à faire la liste des vices cachés de l'agriculture bio en mettant à un moment l'accent sur les risques cancérigènes qu'impliquent la dégradation d'un aliment (qui serait plus rapide sur les aliments bio parceque non traités), ne parle pas de ça.
D'ailleurs, je n'ai jamais entendu d'utilisateur de purin dire qu'une pulvérisation de purin avait favorisé la pourriture des fruits.

"Alors, fongicide ou au contraire aide au développement des champignons et autres micro-organismes? "

les champignons qu'il aide sont ceux du sol et qui vivent en symbiose avec les racines (qui mycorhizent, comme tu le rappelles) et qui participent à la dégradation des déchets de végétaux. On peut même supposer que le purin en élève des semblable dans son processus de fabrication. Ces champignons n'ont donc pas grand chose à voir avec celui du fusarium qui s'attaque aux plantes vivantes, ce qu'il ne trouvera pas dans le purin.
Au reste, comment le fusarium pourrait-il se développer dans l'eau d'un purin si, comme je le trouve dans wikipédia, "au printemps, ils sont favorisés par les sols secs" ?


A propos du maïs BT, les questions ne concernent pas seulement la toxicité du pesticide qu'elles secrètent:
alors qu'avant l'agriculteur ne pulvérisait ce pesticide qu'à un moment donné, et parfois jamais si aucune attaque se produisait, voici une plante qui produit ce pesticide en continu durant toute sa vie. Du coup on peut se poser ces questions:
au total, quels volumes de pesticide sont rejetés dans le sol par les racines de ces plantes?
si le parasite trouve toujours ce pesticide en face de lui, qu'est ce qui empêchera les souches résistantes, une fois anéanties celles qui sont sensibles, d'être les seules à régner?
http://www.dailymotion.com/Alteranti/vi ... ur-les-ogm
on le voit, les problèmes éventuellement posés par les purins sont sans commune mesure avec ceux du maïs BT.

Ceci sans parler de ma demande d'explication sur le mode d'action des ces fameux purins bio-dynamiques, qui reste sans réponse précise (c'est dans une autre discussion).

quelques débuts de réponses ici: ftopic74903.html

[carembole]

principe de precaution, moi jsuis contre!

dans ce cas, tu préfère le chimique?? ou rien du tout??

beh non, c'est pas pareil de dire "on essaye, et puis on reagit vite si ya un probleme" ou dire "on essaye pas"

Je suis "bio", certes, mais je suis quand meme une scientifique et une expérimentatrice dans l'ame. par principe de précotion on se prive de beaucoup de solutions interessantes, et puis c'est hyppocrite selon moi parce que personne ne dit "on va cesser tout echange vegetal entre continents, on ne sait jamais, ça pourrait apporter des maladies nouvelles..." on fait toujours des echanges, on crée une quarantaine obligatoire, qui parfois laisse filtrer quelques cochonneries, et puis apres on introduit les predateurs de ces cochoneries, et maintenant, pour exemple, la coccinelle "exotique" d'australie est rencontrée plus fréquement (naturellement, sans l'y avoir introduite) sur les cultures que notre copine europeenne à 7 points! C'etait ça ou les pucerons... ou le chimique, selon moi, ils ont fait le bon choix. pour le moment, cette coccinelle se limite plutot aux espaces cultivés et ne représente pas une menace pour les ecosystemes naturels. Si ça devient un probleme, qu'allons nous dire? "ah zut, on aurait du appliquer le principe de precaution et utiliser des produits chimiques, au moins, eux, on est certains de leurs effets!"

Ceci dit, pour les OGM, c'est meme pas une histoire de principe de precaution, on a des conservatoires botaniques pour toutes sortes de choses, les chercheurs pourraient reutiliser le pool de genes existants (comme disait leontine dans un autre post) au lieu d' en faire des nouveaux! si ça se trouve ces idiots sont entrain de chercher un gene de resistance a la tavelure sur les pommiers alors qu'ils en ont déja plein leurs vergers!

... j'ai un peu pollué ce post là... désolée, je

[Fontenay]

Il y a 2 produits "bacillus thurengiensis" "Xen Tari" bien spécifiques
L'un pour les chenilles
l'autre pour les doryphores. Ce dernier, je ne l'ai jamais utilisé car je n'ai pas de doryphores puisque je pulvérise mes pdt avec du purin d'ortie
Pour les chenilles, le produit ne s'attaque qu'aux chenilles et laisse les autres insectes utiles vivre leur vie !!!!
Je peux enfin manger des choux-fleurs sans viande