Re: Enfin, des CHIFFRES sur le BRF !!!
Publié : mar. 30 nov. 2010 12:02
C'est une bonne idée que de revoir le mot polluant, je pense que les nitrates sont de toutes façons nécéssaires à la vie, l'excès à un endroit non désiré n'est pas forcement une pollution mais un défaut de fonctionnement. D'ailleurs si on trouve des nitrates ( et autre chose) dans les rivières c'est avant tout un problème d'EROSION à régler car la solution consistant à supprimer les élevages et autre n'est ni constructible ni durable( conséquences sociales et économiques). Je rêve d'une réglementation qui ferait de l'érosion sont cheval de bataille. Là on aurait les bonnes panoplies qui sortiraient : Agriculture de Conservation entre autres). Je peux vous assurer qu'un agriculteur qui adopte l'AC dans son système est convaincu A VIE de l'intérêt des cultures intermédiaires, de la rotation intelligente ect. Je vous parle de concrêt là. Il faut donc avant tout décompacter le cerveau des agriculteurs et aussi de certaines personnes de la société qui voudraient faire de l'agriculture à la place des paysans. C'est l'objet de ma démarche globale et de gens comme Konrad, BASE, IAD ...de réveiller les consciences et d'apporter du savoir faire. Je répète, les solutions aux problèmes de pollutiopns agricoles existent et sont simples à mettre en oeuvre techniquement, il faut pour cela que tout le monde y compris les médias regardent sereinement ce qui marche sur le terrain. Les expériences on les a. Si je suis dans ce forum jardin, c'est que j'ai trouvé une entrée idéale pour faire comprendre l'intérêt de la vie du sol pour produire sainement, en quantité et proprement. N'oublions pas que les éléments chimiques N P K et autres dans l'eau sont aussi une perte économique pour les agriculteurs en même temps qu'un problème de santé publique ( encore que certains disent que les nitrates ne sont pas dangereux, que c'est parti d'un livre blanc contesté...). La prise de conscience est avérée chez les agris, il s'agit de leur permettre d'évoluer vers autre chose. Je suis optimiste.
A propos de vos réflexions sur MO, nitrate et autres que je rejoins, personne n'a mis le doigt sur la relation du travail du sol pollution. C'est pourtant fondamental : Quand on travail le sol, on l'aère et donc on active l'activité de transformation de l'humus en azote pour faire court. Cette activitée est exprimée dans une formule à travers le coefficient k2 de minéralisation de l'humus en azote. Il a été modélisé à 2.5% depuis plus de 40 ans, or on constate qu'un sol travaillé intensément ce coef peut monter à 3/3.5 alors qu'en Semis-Direct sous couvert on peut descendre à 1/0.5. Celà fait une différence de production d'azote d'à peu près 200 kg/ha pour un taux de MO de 2% ( retenez l'ordre de grandeur). Imaginez alors un sol travaillé où il y a minéralisation plus déstructuration et c'est l'azote dans la rivière sauf s'il y a toujours une plante en place pour pomper cette azote. La réglementation actuelle obligeant à un sol couvert tout l'hiver partout en France va dans le bon sens ( sauf les terrains très argileux comme le marais qui bénéficient d'une dérogation pour d'autres raisons). Je pense que l'nicompréhension actuelle du paradigme agricole est cqu'on oublie l'aspect technique qui est fondamental. N'oublions pas qu'entre la société et le sol il y aura toujours un agriculteur qui aura sa conscience à gérer.
un lien qui explique shématiquement pourquoi copier l'écosystème ( source Konrad) : http://7d3u1t.1fichier.com/Pourquoi_cop ... ysteme.pdf
A propos de vos réflexions sur MO, nitrate et autres que je rejoins, personne n'a mis le doigt sur la relation du travail du sol pollution. C'est pourtant fondamental : Quand on travail le sol, on l'aère et donc on active l'activité de transformation de l'humus en azote pour faire court. Cette activitée est exprimée dans une formule à travers le coefficient k2 de minéralisation de l'humus en azote. Il a été modélisé à 2.5% depuis plus de 40 ans, or on constate qu'un sol travaillé intensément ce coef peut monter à 3/3.5 alors qu'en Semis-Direct sous couvert on peut descendre à 1/0.5. Celà fait une différence de production d'azote d'à peu près 200 kg/ha pour un taux de MO de 2% ( retenez l'ordre de grandeur). Imaginez alors un sol travaillé où il y a minéralisation plus déstructuration et c'est l'azote dans la rivière sauf s'il y a toujours une plante en place pour pomper cette azote. La réglementation actuelle obligeant à un sol couvert tout l'hiver partout en France va dans le bon sens ( sauf les terrains très argileux comme le marais qui bénéficient d'une dérogation pour d'autres raisons). Je pense que l'nicompréhension actuelle du paradigme agricole est cqu'on oublie l'aspect technique qui est fondamental. N'oublions pas qu'entre la société et le sol il y aura toujours un agriculteur qui aura sa conscience à gérer.
un lien qui explique shématiquement pourquoi copier l'écosystème ( source Konrad) : http://7d3u1t.1fichier.com/Pourquoi_cop ... ysteme.pdf