Yann58 a écrit :Tu sais, Rozanna, on a pas de complexe à avoir là-dessus.
Ce que fait WENZ est terrain et pas labo.
Et j'ai encore pas vu grand-chose de scientifique écrit là-dessus.
Fukuoka parlait aussi de la place qu'il laissait aux sauvageonnes, mais tout ça reste vague et du domaine de l'intuition.
Non, je sais bien qu'il y a peu d'apport scientifique là-dessus... ou tout du moins je n'ai pas trouvé grand chose
ça se limite à l'évocation de la fonction régulatrice des sauvageonnes (ce qui n'est déjà pas si mal et ouvre des perspectives très intéressantes !!
) : comme allium riches en potasse assimilable (qui poussent dans les terres carencées ou bloquées en potasse justement), les chardons riches en phosphore (toujours en terre carencée ou bloquée) , le coquelicot riche en bore, le calcium des paquererettes ... et quelques autres petites choses sur la vigne en particulier (le rôle des adventices pour la mettre en concurrence et la rendre qualitativement meilleure et moins sujette à maladie), ainsi que la très controversée idée de transmutations biologiques (mais de celle-là, je n'en parle même pas
).
Je pense aussi à la multitude d'insectes qui se baladent là-dedans. ( maintenant que je m'y intéresse un peu plus, je me rends compte que c'est ENOOORME! )
Mais au delà de cela, effectivement, pas grand chose.
Aussi, créer un sujet sur ce thème... je veux bien
Mais à part des photos, je ne pourrais pas y apporter grand chose. Surtout que je ne prends pas de notes.
( Manque de rigueur: pas bien! )
Je suis curieux d'explorer ce chemin qui se situe entre les tenants du tout propre (round up, labour, mal de dos, aïe) et l'idée, poétique, que la nature sait tout, qu'elle est bonne.
Parce que les mauvaises herbes chez vous les sudistes, ça boit de l'eau ! Et ça doit pas mal concurrencer les tomates et autres.
... à la recherche de l'équilibre, comme la danseuse sur son fil, c'est fragile, c'est subtil, c'est plein de grâce, c'est le sentiment que tout est parfait ... pour quelques instants ...
C'est rigolo, vous êtes déjà trois à me parler de concurrence au niveau de l'eau.
Vous croyez vraiment qu'il y a plus forte concurrence entre un pied de tomate tout seul dans son bout de terre, et un pied de tomate entouré de bourrache, de valériane, de cynoglosse, ou de simple pissenlit ?
Perso, je ne crois pas.
Car mes bourrache, valeriane, cynoglosse et/ou pissenlit (j'ai oublié mes chardons!! avec ses centaines de mètres de racines qui vont puiser les éléments bien plus loin que ma pauvre tomate et les remontent sans qu'on leur demande quoi que ce soit), poussent déjà chez moi sans moi, hors zône potager, sans aucune eau que celle du ciel
Aussi, je dois effectivement les raisonner dans les endroits arrosés; j'en arrache certaines, j'en coupe d'autres. C'est au feeling et selon la place dont j'ai besoin.
mais bon... ça ne coûte pas plus de travail, je crois, que de semer (et d'acheter!) des engrais verts "homologués", de les détruire ensuite vite vite avant la montée en graines (je fais l'inverse : je les laisse finir leur cycle la plupart du temps
), de les poursuivre lors de leur repousse, ...
Elles ne me font aucunement peur, ces sauvageonnes. C'est là que je me sens par moment en décalage avec les techniques abordées.
Et puis, pour en revenir à l'eau... même s'il y a concurrence par endroits, est-ce si néfaste que cela que si tomate doit se battre un peu ? Je n'en suis pas si sure non plus...
Hum... je me relis et je me dis qu'il y avait peut-être de quoi alimenter par autre chose que des photos un sujet "cultiver au milileu de ces herbes qu'on dit mauvaises"
Maintenant, tout ça, c'est de votre faute, Appius et Yann (Dam et Topi ont suivi)!
Avant, je faisais pareil que maintenant et me posais juste quelques questions (curiosité...). Vous avez ouvert un chemin, j'ai suivi; et ça finit en autoroute. Je me réclame donc de la pratique d'un biomax moi aussi!
Ok, je sors