BRF, pas de miracle et des écueils!
- Oncle Fritz
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BRF, pas de miracle et des écueils!
Il est souvent fait le reproche aux accros du BRF, parfois justifié, de chanter les louanges du matériau sans suffisamment mettre en garde contre les écueils. Et les écueils, ça engendre la désillusion, et la désillusion conduit au "débinage", aussi peu réfléchi.
J'ouvre donc le bal.
En cas d'utilisation du BRF au verger (paillis épais), il ne faut pas le mettre en contact du tronc, mais conserver une marge d'une dizaine de centimètre.
J'ai perdu un pommier tout frais planté avec cette erreur!
Voilà , si vous voyez d'autres erreurs à éviter.
Il ne s'agit pas de "casser" un matériau d'un intérêt très fort, mais d'en montrer les limites, si possible en fonction des contextes, et les parades si elles existent.
Oncle Fritz
J'ouvre donc le bal.
En cas d'utilisation du BRF au verger (paillis épais), il ne faut pas le mettre en contact du tronc, mais conserver une marge d'une dizaine de centimètre.
J'ai perdu un pommier tout frais planté avec cette erreur!
Voilà , si vous voyez d'autres erreurs à éviter.
Il ne s'agit pas de "casser" un matériau d'un intérêt très fort, mais d'en montrer les limites, si possible en fonction des contextes, et les parades si elles existent.

Oncle Fritz
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Re: BRF, pas de miracle et des écueils!
saludas,
J'ai constaté que mettre une sous-couche de fumier décomposé palliait la faim d'azote sans compromettre la croissance des champignons. Les puristes désapprouvent.
Plutôt que placer une épaisseur importante la première fois, je recommanderais de ne pas avoir la main trop lourde, quitte à ne pas diminuer les doses au cours des années suivantes. C'est comme pour les produits chimiques et les médicaments, inutile d'imaginer qu'en majorant la dose, les effets seront plus bénéfiques. Démarrer le processus en douceur et progressivement est un gage de réussite, surtout si on incorpore. L'utilisation en paillis est plus souple et demande moins de prudence.
j'ai retenu la leçon pour les arbres. Il semble que les groseillers n'y sont pas sensibles.Oncle Fritz a écrit :J'ai perdu un pommier tout frais planté avec cette erreur!
Voilà , si vous voyez d'autres erreurs à éviter.
Il ne s'agit pas de "casser" un matériau d'un intérêt très fort, mais d'en montrer les limites, si possible en fonction des contextes, et les parades si elles existent.
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Oncle Fritz
J'ai constaté que mettre une sous-couche de fumier décomposé palliait la faim d'azote sans compromettre la croissance des champignons. Les puristes désapprouvent.
Plutôt que placer une épaisseur importante la première fois, je recommanderais de ne pas avoir la main trop lourde, quitte à ne pas diminuer les doses au cours des années suivantes. C'est comme pour les produits chimiques et les médicaments, inutile d'imaginer qu'en majorant la dose, les effets seront plus bénéfiques. Démarrer le processus en douceur et progressivement est un gage de réussite, surtout si on incorpore. L'utilisation en paillis est plus souple et demande moins de prudence.
- appius
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Re: BRF, pas de miracle et des écueils!
C'est intéressant, mais une statistique qui ne repose que sur un cas n'en est pas une. On n'est donc pas certain que le BRF soit responsable ...Oncle Fritz a écrit : En cas d'utilisation du BRF au verger (paillis épais), il ne faut pas le mettre en contact du tronc, mais conserver une marge d'une dizaine de centimètre.
J'ai perdu un pommier tout frais planté avec cette erreur!
Cela dit, en fouillant, j'ai trouvé le cas de quelqu'un qui épand du BRF dans les vergers et qui dit laisser aussi une collerette de 10 cm dégagée, pour laisser respirer le tronc. En revanche, il épand largement, sur tout l'aplomb des branches.
- appius
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Re: BRF, pas de miracle et des écueils!
a propos des difficultés qu'on rencontre avec le BRF, je colle ici cette réponse que fait l'agronome Konrad Schreiber à un utilisateur de BRF désappointé par les résultats très médiocres (mauvais rendements, invasions de rongeurs, mauvais développement des champignons) de son expérience en sol lourd et humide et très dégradé auparavant par des pratiques de jardinage traditionnelles (labour, chaulage et fertilisation).
On s'aperçoit que la réponse a apporter est très subtile et demande de la patience...
-Règles n°1
Sur quoi j'étale le BRF ? Sol morts ou vivants ?
1) sols morts issus des approches traditionnelles: travail du sol et sol nu + chaulage et fertilisation. Ceci conduit à détruire le gîte (les habitats écologiques) et le couvert (la nourriture). Le changement de pratiques se solde a) par de la compaction b) le retour de la vie, c) il faut 5 ans de transition (c'est le rythme naturel d'installation, notamment des vers anéciques)
2) Le sol vivant: effet de dégradation du BRF et d'aggradation des sols rapides = 3 mois (mesuré chez des agriculteurs en TCS et SD de l'association)
-Règle n° 2
le sol est il humide et hydromorphe ?
L'épandage en plein hiver de 3 cm de BRF sur ce genre de sol se solde par une imperméabilisation de la surface du sols. Il se crée une compaction et une asphyxie très préjudiciable. La seule zone améliorée est celle (qq cm) autour de la couche de dégradation avec le contact sol / BRF
Résultat, rien ou peu de choses poussent !
Action : mettre très peu de BRF (- 1 cm) et compléter avec des paillages (qui ne se prennent pas en masse comme le BRF trop finement broyé au contact de l'humidité + dessiccation quant revient le soleil)
Dans votre jardin, le BRF joue un rôle de capteur d'eau et d'éponge sur un sol froid et humide gorgé d'eau au préalable et sans vie : Compaction et asphyxie assurées, ce que savent parfaitement les taupes et campagnols qui vont réaliser un drainage aérateur et se nourrir dans la zone de semis. De plus, leur travail est facile puisque l'habitat est protégé (3 cm de BRF et pas de travail). Les animaux qui se déplacent vite vont se mettre à l'abris ou c'est plus facile de survivre = concentration de ravageurs
-Règle n° 3
Apports de carbone = blocage d'azote
L'azote est utilisé pour l'humification du bois. Le sols est mal en point (sans vie) et sans doute hydromorphe (sans air). Il ne respire pas et se compacte. La dynamique de minéralisation est absente = pas de croissance des plantes possibles car a) compaction, b) asphyxie, c) pas d'air, d) les ravageurs) e) pas de minéralisation.
Aucune plante ne peut se développer dans un tel sol.
-Règle n°4: désherbage
Apporter de petites quantités en situation difficile et incorporer en surface et rajouter un paillage.
Le carbone du bois produit de l'humus au cours de l'humification . La quantité de nitrate réorganisée dans le sol est de l'ordre de 70 % des quantités disponibles. La suppression des nitrates empèche la prolifération des plantes adventices nitrophiles et le paillage (3 cm de BRF) garde le sol propre car il supprime l'accès à la lumière (pas de levée de dormance).
Chez vous, il s'agit de rattraper le système et de croiser les techniques. Moins de BRF et plus de paille. Incorporation superficielle du 1er (BRF) et rien pour le second (paille en paillage). Il s'agit de construire un sol vivant. Les champignons dégradent le bois et les vers de terre préfèrent la paille. Les champignons aggradent et les vers de terre aèrent et mélangent (creusement de galerie et bioturbation). ensuite les bactéries font leur travail de minéralisation.
Il s'agit de corriger le tir. L'automne est la période la plus favorable.
Règle n° X,Y
L'activité biologique ne se développe en 1er que autour des racines vivantes. Il faut donc commencer par semer un couvert végétal (moutarde ou autre, mais aussi légumineuse) en été pour accompagner la construction du système biologique vivant. Les plantes échangent de la sève élaborée avec les organismes vivant du sol. Plus vous aurez de plantes en couverture (en plus de tout le reste = un peu de BRf et de la paille) plus vite vous récupèrerez vos sols.
a) je mélange 1 peu, b) je sème en été, c) je paille, d) je laisse passer l'automne et l'hiver, au besoin je fume un peu en surface car la pluie fera descendre la fertilisation sans travail. Puis je commence à planter et semer au printemps quand le sol est ressuyé et à 8/10 °c
On s'aperçoit que la réponse a apporter est très subtile et demande de la patience...
-Règles n°1
Sur quoi j'étale le BRF ? Sol morts ou vivants ?
1) sols morts issus des approches traditionnelles: travail du sol et sol nu + chaulage et fertilisation. Ceci conduit à détruire le gîte (les habitats écologiques) et le couvert (la nourriture). Le changement de pratiques se solde a) par de la compaction b) le retour de la vie, c) il faut 5 ans de transition (c'est le rythme naturel d'installation, notamment des vers anéciques)
2) Le sol vivant: effet de dégradation du BRF et d'aggradation des sols rapides = 3 mois (mesuré chez des agriculteurs en TCS et SD de l'association)
-Règle n° 2
le sol est il humide et hydromorphe ?
L'épandage en plein hiver de 3 cm de BRF sur ce genre de sol se solde par une imperméabilisation de la surface du sols. Il se crée une compaction et une asphyxie très préjudiciable. La seule zone améliorée est celle (qq cm) autour de la couche de dégradation avec le contact sol / BRF
Résultat, rien ou peu de choses poussent !
Action : mettre très peu de BRF (- 1 cm) et compléter avec des paillages (qui ne se prennent pas en masse comme le BRF trop finement broyé au contact de l'humidité + dessiccation quant revient le soleil)
Dans votre jardin, le BRF joue un rôle de capteur d'eau et d'éponge sur un sol froid et humide gorgé d'eau au préalable et sans vie : Compaction et asphyxie assurées, ce que savent parfaitement les taupes et campagnols qui vont réaliser un drainage aérateur et se nourrir dans la zone de semis. De plus, leur travail est facile puisque l'habitat est protégé (3 cm de BRF et pas de travail). Les animaux qui se déplacent vite vont se mettre à l'abris ou c'est plus facile de survivre = concentration de ravageurs
-Règle n° 3
Apports de carbone = blocage d'azote
L'azote est utilisé pour l'humification du bois. Le sols est mal en point (sans vie) et sans doute hydromorphe (sans air). Il ne respire pas et se compacte. La dynamique de minéralisation est absente = pas de croissance des plantes possibles car a) compaction, b) asphyxie, c) pas d'air, d) les ravageurs) e) pas de minéralisation.
Aucune plante ne peut se développer dans un tel sol.
-Règle n°4: désherbage
Apporter de petites quantités en situation difficile et incorporer en surface et rajouter un paillage.
Le carbone du bois produit de l'humus au cours de l'humification . La quantité de nitrate réorganisée dans le sol est de l'ordre de 70 % des quantités disponibles. La suppression des nitrates empèche la prolifération des plantes adventices nitrophiles et le paillage (3 cm de BRF) garde le sol propre car il supprime l'accès à la lumière (pas de levée de dormance).
Chez vous, il s'agit de rattraper le système et de croiser les techniques. Moins de BRF et plus de paille. Incorporation superficielle du 1er (BRF) et rien pour le second (paille en paillage). Il s'agit de construire un sol vivant. Les champignons dégradent le bois et les vers de terre préfèrent la paille. Les champignons aggradent et les vers de terre aèrent et mélangent (creusement de galerie et bioturbation). ensuite les bactéries font leur travail de minéralisation.
Il s'agit de corriger le tir. L'automne est la période la plus favorable.
Règle n° X,Y
L'activité biologique ne se développe en 1er que autour des racines vivantes. Il faut donc commencer par semer un couvert végétal (moutarde ou autre, mais aussi légumineuse) en été pour accompagner la construction du système biologique vivant. Les plantes échangent de la sève élaborée avec les organismes vivant du sol. Plus vous aurez de plantes en couverture (en plus de tout le reste = un peu de BRf et de la paille) plus vite vous récupèrerez vos sols.
a) je mélange 1 peu, b) je sème en été, c) je paille, d) je laisse passer l'automne et l'hiver, au besoin je fume un peu en surface car la pluie fera descendre la fertilisation sans travail. Puis je commence à planter et semer au printemps quand le sol est ressuyé et à 8/10 °c
- Oncle Fritz
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Re: BRF, pas de miracle et des écueils!
En fait le plus gros inconvénient du BRF est le ralentissement dans le réchauffement du sol au printemps, y compris dans le cas de culture en buttes. Cet inconvénient est relatif par rapport aux avantages, mais lui trouver des parades serait intéressant. La première que je vois, est l'épandage/incorporation précoce en automne de façon à que le BRF ne se trouve en aucun cas en paillis à la fin de l'hiver/début printemps.
Ensuite se poste la question l'utilisation systématique de voile de forçage en début de saison, voire le recouvrement du sol par des ardoises jusqu'à la mise en culture...
D'autres idées?
Oncle Fritz
Ensuite se poste la question l'utilisation systématique de voile de forçage en début de saison, voire le recouvrement du sol par des ardoises jusqu'à la mise en culture...

D'autres idées?

Oncle Fritz
- appius
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Re: BRF, pas de miracle et des écueils!
sous tunnel, et contre un mur bien exposé paré de quelques ardoises, je n'ai pas eu de mal à réchauffer le BRF


-
- Fleur de pipelette
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Re: BRF, pas de miracle et des écueils!
bonjour,
Le BRF vrai et le BRF faux, je l'utilise et le fabrique depuis 4 ans.
La Fabrication: toujours de jeunes rameaux. C'est l'entretient normal d'un domaine.
L'utilisation : Cela est tout le dilemne de toutes les discutions de cette méthode.
- Enfoui de suite ou pas enfoui
- Rameaux feuillus ou pas feuillus
- Fabrication automnale ou fin d'hiver
Il y a plein de questions sur ces thèmes qui n'ont jamais eu de réponses catégoriques.
C'est pourquoi, le sujet est toujours relancé.
En fait, je pense que le BRF n'a pas vraiment de règles. Il faut être conscient de ses pouvoirs et l'utiliser de manière circonstancielle .
Suivant les saisons, il doit être en surface ou enfoui.
J'en ai fait l'expérience et ai donner les résultats dans de nombreux posts sur ce forum.
Il est vrai que les résultats ne sont pas toujours les mêmes suvant la composition du sol d'origine.
sur certaines parcelles, j'ai apporté du sable et le BRF est devenu un allié.
Mais j'ai fait déjà cette discution de nombreuses fois
Le BRF vrai et le BRF faux, je l'utilise et le fabrique depuis 4 ans.
La Fabrication: toujours de jeunes rameaux. C'est l'entretient normal d'un domaine.
L'utilisation : Cela est tout le dilemne de toutes les discutions de cette méthode.
- Enfoui de suite ou pas enfoui
- Rameaux feuillus ou pas feuillus
- Fabrication automnale ou fin d'hiver
Il y a plein de questions sur ces thèmes qui n'ont jamais eu de réponses catégoriques.
C'est pourquoi, le sujet est toujours relancé.
En fait, je pense que le BRF n'a pas vraiment de règles. Il faut être conscient de ses pouvoirs et l'utiliser de manière circonstancielle .
Suivant les saisons, il doit être en surface ou enfoui.
J'en ai fait l'expérience et ai donner les résultats dans de nombreux posts sur ce forum.
Il est vrai que les résultats ne sont pas toujours les mêmes suvant la composition du sol d'origine.
sur certaines parcelles, j'ai apporté du sable et le BRF est devenu un allié.
Mais j'ai fait déjà cette discution de nombreuses fois
Vendée
- capucine33
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Re: BRF, pas de miracle et des écueils!
...et pourtant , on s'en lasse pas d'en parler
moi qui ai un sol sableux et assez acide ,sur des bordures ensoleillées j'ai mis à l'automne du BRF non enfoui et je trouve une amélioration du sol
déjà j'ai moins de mauvaises herbes entre les vivaces car selon un principe naturel les ' mauvaises ' herbes poussent mieux et + vite que les plantes mises ds la bordure
en nettoyant malgré tout cette plate bande j'ai trouvé une humidité relative et qq vers de terre là où je n'en avais jamais vu
également des mycéliums bien développés : j'ai observé et remis en place pour pas déranger
il me faudra plusieurs années pour obtenir une terre plus amendée mais je crois que cette méthode BRF convient à mon jardin

moi qui ai un sol sableux et assez acide ,sur des bordures ensoleillées j'ai mis à l'automne du BRF non enfoui et je trouve une amélioration du sol
déjà j'ai moins de mauvaises herbes entre les vivaces car selon un principe naturel les ' mauvaises ' herbes poussent mieux et + vite que les plantes mises ds la bordure

en nettoyant malgré tout cette plate bande j'ai trouvé une humidité relative et qq vers de terre là où je n'en avais jamais vu

également des mycéliums bien développés : j'ai observé et remis en place pour pas déranger

il me faudra plusieurs années pour obtenir une terre plus amendée mais je crois que cette méthode BRF convient à mon jardin

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- Fleur de pipelette
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Re: BRF, pas de miracle et des écueils!
bonjour,
Tout le problème de la mesure des effets du BRF sur un sol mais surtout sur la production es que la plupart des jardiniers n'ont pas les moyens de mesurer les besoins du sol en permanence après chaque culture pour adapter les amendements en fonction des cultures à suivre (suivant les besoins de ces cultures).
Le BRF n'est pas la panacée universelle.
Il permet d'ameublir un sol argileux (lui apporte de l'humus aussi) telle la tourbe.
Il permet de rendre plus étanche un sol sableux.
Ensuite, on s'aperçoit qu'en fonction des années d'application, il devient un aliment très prisé de toutes plantes.
C'est alors là que l'on mesure ses vertus de paillis pour l'été, ses vertus de préservation de la faune pour l'hiver s'il n'est pas incorporé.
Ensuite, reste à voir les différentes versions :
- précompostées fabriquées avec rameaux feuillus et les versions
- précompostées fabriquées avec rameaux non feuillus
- Application directe en vert
- Type des constituants (les essences) (je crois qu'il y a là une grande importance)
- Incorporation directe ou différée
Multiplier tout cela par la nature du sol d'origine et le climat ainsi que la fréquence et la quantité des arrossages et vous vous rendrez facilement compte que finalement chacun n'a pas les mêmes résultats pour une même application.
Tout le problème de la mesure des effets du BRF sur un sol mais surtout sur la production es que la plupart des jardiniers n'ont pas les moyens de mesurer les besoins du sol en permanence après chaque culture pour adapter les amendements en fonction des cultures à suivre (suivant les besoins de ces cultures).
Le BRF n'est pas la panacée universelle.
Il permet d'ameublir un sol argileux (lui apporte de l'humus aussi) telle la tourbe.
Il permet de rendre plus étanche un sol sableux.
Ensuite, on s'aperçoit qu'en fonction des années d'application, il devient un aliment très prisé de toutes plantes.
C'est alors là que l'on mesure ses vertus de paillis pour l'été, ses vertus de préservation de la faune pour l'hiver s'il n'est pas incorporé.
Ensuite, reste à voir les différentes versions :
- précompostées fabriquées avec rameaux feuillus et les versions
- précompostées fabriquées avec rameaux non feuillus
- Application directe en vert
- Type des constituants (les essences) (je crois qu'il y a là une grande importance)
- Incorporation directe ou différée
Multiplier tout cela par la nature du sol d'origine et le climat ainsi que la fréquence et la quantité des arrossages et vous vous rendrez facilement compte que finalement chacun n'a pas les mêmes résultats pour une même application.
Vendée
- chouette alors
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Re: BRF, pas de miracle et des écueils!
Pourrais-tu me dire où?Joseph toto a écrit :
J'en ai fait l'expérience et ai donner les résultats dans de nombreux posts sur ce forum.
Il est vrai que les résultats ne sont pas toujours les mêmes suvant la composition du sol d'origine.
sur certaines parcelles, j'ai apporté du sable et le BRF est devenu un allié.
Mais j'ai fait déjà cette discution de nombreuses fois
Merci
Que le ciel soit tout en bagarre, qu'il vente ou qu'il neige, garde du soleil dans le coeur!
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- Oncle Fritz
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Re: BRF, pas de miracle et des écueils!
J'avais fait le choix de travailler la terre le moins possible. Je vais y faire une sévère entorse cet hiver. Par l'apport de diverses matières organiques, mais surtout de BRF, j'ai augmenté le taux d'humus de façon conséquente, sans suffisamment me soucier sans doute du mélange de celui-ci avec l'argile qui compose mon sol.
Résultat: la couche d'humus, très aérée, très légère s'assèche relativement vite malgré sa capacité de stockage d'eau, et l'argile en dessous sèche également et durcit.
Il semble qu'une solution dans le moyen à longe terme serait de parier sur les engrais verts (racines et vers de terre stimulés). Mais les cultures en place jusqu'en décembre font que je ne pourrais faire qu'un semis tardif de vesce/seigle (c'est bien ça?).
Je vais donc opter pour un travail mécanique: passer la grelinette; briser les mottes d'argile ainsi dégagée avec une sorte de "roue à dents" au bout d'un manche (j'ignore le nom de l'outil); mélanger intimement cet argile émietté avec la couche d'humus enrichie des apports de l'année (BRF, compost).
On verra ce que cela donnera.
Je n'ai pas d'expérience en sol sableux mais, en sol argileux, si le BRF modifie de façon très précieuse la structure du sol, il faut certainement suivre au plus près la façon dont l'argile et l'humus se combinent.
Je précise qu'une fois cette opération "massive" menée, je reviendrai à mes principes initiaux et tenterai de prolonger l'expérience par l'usage d'engrais verts autant que faire se peut, mais ceux-ci auront alors comme fonction d'entretenir la présence de vers de terre.
Oncle Fritz
Résultat: la couche d'humus, très aérée, très légère s'assèche relativement vite malgré sa capacité de stockage d'eau, et l'argile en dessous sèche également et durcit.
Il semble qu'une solution dans le moyen à longe terme serait de parier sur les engrais verts (racines et vers de terre stimulés). Mais les cultures en place jusqu'en décembre font que je ne pourrais faire qu'un semis tardif de vesce/seigle (c'est bien ça?).
Je vais donc opter pour un travail mécanique: passer la grelinette; briser les mottes d'argile ainsi dégagée avec une sorte de "roue à dents" au bout d'un manche (j'ignore le nom de l'outil); mélanger intimement cet argile émietté avec la couche d'humus enrichie des apports de l'année (BRF, compost).
On verra ce que cela donnera.
Je n'ai pas d'expérience en sol sableux mais, en sol argileux, si le BRF modifie de façon très précieuse la structure du sol, il faut certainement suivre au plus près la façon dont l'argile et l'humus se combinent.
Je précise qu'une fois cette opération "massive" menée, je reviendrai à mes principes initiaux et tenterai de prolonger l'expérience par l'usage d'engrais verts autant que faire se peut, mais ceux-ci auront alors comme fonction d'entretenir la présence de vers de terre.

Oncle Fritz
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Re: BRF, pas de miracle et des écueils!
Je me demande quelle épaisseur de BRF laisser en place pour l'hiver, et au début du printemps.
Chez moi, ma première butte a l'air ravie
et le terrain où j'ai replanté mes betteraves fourragères aussi
Je me répète sans doute : là où j'ai mis des cartons, je n'enfonce qu'un doigt et la terre est dure et sèche
, après arrachage de la betterave ; là où est le BRF : c'est un bonheur j'y enfonce mon point, et la terre est humide
.
Les rangs sont côte à côte!
Chez moi, ma première butte a l'air ravie


Je me répète sans doute : là où j'ai mis des cartons, je n'enfonce qu'un doigt et la terre est dure et sèche


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- appius
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Re: BRF, pas de miracle et des écueils!
ta solution ne me parait pas mal, Oncle, mais elle ne remplace pas le boulot d'un engrais vert et des lombric. tu agis sur les horizons, tandis que les vers agissent au niveau moléculaire et fabriquent un complexe argilo-humique que ta méthode ne fabrique pas. C'est pourquoi, après avoir fait ce travail, tu aurais quand même interêt à semer quelque chose. N'importe quelle céréale d'hiver (seigle par exemple) ferait l'affaire.
- Carottine
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Re: BRF, pas de miracle et des écueils!
Pourrait-on faire glisser ce post dans "Au sol" ?
Afin que ce que je dis ci-dessous soit justifié.
Merci
Pour tout ce qui concerne le BRF, vous cliquez sur "Index du forum" et puis sur "Aux techniques" et puis "Au bio" et puis "Au sol"... là vous trouverez tous les posts concernant le BRF (qu'il n'est pas possible de trouver par le bouton "Rechercher" du forum.
Je poste ce message en copié-collé dans tous les posts BRF
Non, je ne radote pas encore
Afin que ce que je dis ci-dessous soit justifié.
Merci
Pour tout ce qui concerne le BRF, vous cliquez sur "Index du forum" et puis sur "Aux techniques" et puis "Au bio" et puis "Au sol"... là vous trouverez tous les posts concernant le BRF (qu'il n'est pas possible de trouver par le bouton "Rechercher" du forum.
Je poste ce message en copié-collé dans tous les posts BRF

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Je prends soin de la terre de mes petits-enfants
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Re: BRF, pas de miracle et des écueils!
Bonjour,
Au vu du contenu des réponses sur le BRF, je me demande si il ne serait pas préférable de travailler comme les templiers : petit morceau de végétaux ou de bois vivant, tremper et composter (voir procéder sur la toile).
Dans l’utilisation du compost traditionnel, on ne l’utilise que bien composter, sauf placer avant l’hiver sur le jardin.
Il y a des raisons probablement qui sont aussi peut être valable pour le BRF ! ?
Au plaisir
A défaut de BRF, voici ce que j’utilise.
Au vu du contenu des réponses sur le BRF, je me demande si il ne serait pas préférable de travailler comme les templiers : petit morceau de végétaux ou de bois vivant, tremper et composter (voir procéder sur la toile).
Dans l’utilisation du compost traditionnel, on ne l’utilise que bien composter, sauf placer avant l’hiver sur le jardin.
Il y a des raisons probablement qui sont aussi peut être valable pour le BRF ! ?
Au plaisir
A défaut de BRF, voici ce que j’utilise.
- appius
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Re: BRF, pas de miracle et des écueils!
dans l'utilisation du compost traditionnel, on fait ainsi, mais dans l'utilisation du compost non traditionnel, on fait autrement : on composte en place des matières fraiches ou un peu pré-compostées.Dans l’utilisation du compost traditionnel, on ne l’utilise que bien composter, sauf placer avant l’hiver sur le jardin.
Il y a des raisons probablement qui sont aussi peut être valable pour le BRF ! ?
Il y a des raisons qui sont aussi valables pour le BRF et qui font qu'on l'utilise de la même façon...

- nénesse 55
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Re: BRF, pas de miracle et des écueils!
saludas,
Une observation qui est conforme à l'esprit du post.
Soit une surface travaillée de manière identique avec apport de brf incorporé. Une partie a été consacrée aux petits pois et le reste en attente pour les légumes d'automne et d'hiver.
les pois ont bien donné même si le sol présentait de larges fissures de dessication consécutives aux fortes chaleurs des dernières semaines.
Je viens de passer la grelinette et le cultivateur sur toute la surface. La partie non cultivéee s'émiette facilement alors que la partie correspondant aux pois produit des "briques" que je ne pourrai fractionner qu'après on fort apport hydrique. Un orage avec 15 mm de pluie n'a eu aucun effet concret.
L'économie d'eau par le brf est confirmée mais on le sait, à l'impossible nul n'est tenu et pas davantage le brf que le reste.
Il a bien retenu l'eau d'une terre nue mais a montré ses limites quand s'ajoute une ponction d'origine végétale. Comme il n'y a pas eu d'arrosage, il tout de même bien honoré son contrat.
Conclusion: en période de sécheresse, j'arroserai (récupération de citerne) afin de faciliter le travail futur, même si ce n'est pas indispensable pour les plantes.
Une observation qui est conforme à l'esprit du post.
Soit une surface travaillée de manière identique avec apport de brf incorporé. Une partie a été consacrée aux petits pois et le reste en attente pour les légumes d'automne et d'hiver.
les pois ont bien donné même si le sol présentait de larges fissures de dessication consécutives aux fortes chaleurs des dernières semaines.
Je viens de passer la grelinette et le cultivateur sur toute la surface. La partie non cultivéee s'émiette facilement alors que la partie correspondant aux pois produit des "briques" que je ne pourrai fractionner qu'après on fort apport hydrique. Un orage avec 15 mm de pluie n'a eu aucun effet concret.
L'économie d'eau par le brf est confirmée mais on le sait, à l'impossible nul n'est tenu et pas davantage le brf que le reste.
Il a bien retenu l'eau d'une terre nue mais a montré ses limites quand s'ajoute une ponction d'origine végétale. Comme il n'y a pas eu d'arrosage, il tout de même bien honoré son contrat.
Conclusion: en période de sécheresse, j'arroserai (récupération de citerne) afin de faciliter le travail futur, même si ce n'est pas indispensable pour les plantes.
- appius
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Re: BRF, pas de miracle et des écueils!
"tes briques", ce ne sont pas les racines des pois qui en forment l'armature?
- nénesse 55
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Re: BRF, pas de miracle et des écueils!
saludas,
Pas du tout, les fentes de 3 cm de large des polygones de dessication ont été autonomes. Je dirais même que les racines ont assuré une cohésion mécanique puisque les fentes de retrait étaient bien plus denses entre les rangs. La pluie des derniers jours associée au rateau améliore la situation.appius a écrit :"tes briques", ce ne sont pas les racines des pois qui en forment l'armature?
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Re: BRF, pas de miracle et des écueils!
nénesse 55 a écrit : les fentes de 3 cm de large ...


Bonjour Nénesse,
Je ne comprends pas... Ã plusieurs niveaux

Je suis allée voir tout d'abord à quoi ressemblait ces fissures de dessication ( car ça m'interpelait fortement! Je suis au pays du sec sec archisec estival, et je n'ai jamais vu ça chez moi).
Je suis ensuite allée voir par quel mécanisme cela pouvait se produire, puisqu'à l'évidence il n'y a pas que la sécheresse en cause. Voici un doc qui va peut-être t'intéresser toi aussi, même si on ne parle pas de BRF : http://www.agrireseau.qc.ca/agroenviron ... etrait.pdf
je l'ai juste survolé, mais le tableau récapitulatif en page 32 est assez intéressant : probabilité d'apparition des fentes de retrait selon 3 facteurs : teneur en argile du sol/ précipitations/couverture du sol
Quelques questions, pour ma curiosité personnelle

As-tu fait une planche petits pois non BRFisée les années précédentes? Et non arrosée ?
Tu as mis le BRF quand?
De la même façon qu’un pays traite ses sols, il traite ses citoyens. Masanobu FUKUOKA
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Re: BRF, pas de miracle et des écueils!
Bonjour,
Les docs et cours (de fac je pense) sur la pédogenèse et la formation des sols que l'on trouve sur la toile explique les différents types de sols. Facteur hydro-periodisme et thermo-périodisme, un peu compliqué, mais ça aide beaucoup pour comprendre son type de sol et donc les "soins et entretiens" à apporter.
Les docs et cours (de fac je pense) sur la pédogenèse et la formation des sols que l'on trouve sur la toile explique les différents types de sols. Facteur hydro-periodisme et thermo-périodisme, un peu compliqué, mais ça aide beaucoup pour comprendre son type de sol et donc les "soins et entretiens" à apporter.
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Re: BRF, pas de miracle et des écueils!
mais c'est quoi cette terre?? t'as essayé de tourner un vase avec?
- nénesse 55
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Re: BRF, pas de miracle et des écueils!
saludas,
L'an passé ma planche de petits pois a été non arrosée et brfée. Deux grosses différences qui expliquent tout. Cette année, à la suite du retard de réchauffement saisonnier, la récolte n'était pas terminée début juillet avec les fortes chaleurs qui ont sévi. De plus, les pois étaient alignés le long d'une haie de cerisiers dont les racines ont aidé à pomper. D'où atteinte du point de flétrissement permanent, au moins en surface. Quand on envoie le bouchon un peu loin...
Le brf avait été mis en février et incorporé entre les lignes courant mars.
Très bon lien, merci. Les Canadiens, comme les Scandinaves et les Russes, sont particulièrement confrontés aux structures polygonales causées par le gel. J'en ai près de chez moi qui sont héritées des dernières phases périglaciaires.ro-zanna a écrit :nénesse 55 a écrit : les fentes de 3 cm de large ...![]()
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Bonjour Nénesse,
Je ne comprends pas... Ã plusieurs niveaux![]()
Je suis allée voir tout d'abord à quoi ressemblait ces fissures de dessication ( car ça m'interpelait fortement! Je suis au pays du sec sec archisec estival, et je n'ai jamais vu ça chez moi).
Je suis ensuite allée voir par quel mécanisme cela pouvait se produire, puisqu'à l'évidence il n'y a pas que la sécheresse en cause. Voici un doc qui va peut-être t'intéresser toi aussi, même si on ne parle pas de BRF : http://www.agrireseau.qc.ca/agroenviron ... etrait.pdf
Quelques questions, pour ma curiosité personnelle![]()
As-tu fait une planche petits pois non BRFisée les années précédentes? Et non arrosée ?
Tu as mis le BRF quand?
L'an passé ma planche de petits pois a été non arrosée et brfée. Deux grosses différences qui expliquent tout. Cette année, à la suite du retard de réchauffement saisonnier, la récolte n'était pas terminée début juillet avec les fortes chaleurs qui ont sévi. De plus, les pois étaient alignés le long d'une haie de cerisiers dont les racines ont aidé à pomper. D'où atteinte du point de flétrissement permanent, au moins en surface. Quand on envoie le bouchon un peu loin...
Le brf avait été mis en février et incorporé entre les lignes courant mars.
- nénesse 55
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Re: BRF, pas de miracle et des écueils!
saludas,
S'il me venait l'idée saugrenue de jouer au potier, j'appliquerais la technique des figures noires mises au point par les Grecs
C'est un sol argilo calcaire très humifère par des enrichissements réguliers. Le sol riche en humus a un fort pouvoir expansif par sa rétention en eau, avec la réciprocité de la rétraction quand toutes les réserves sont prélevées, ce qui fût le cas.appius a écrit :mais c'est quoi cette terre?? t'as essayé de tourner un vase avec?
S'il me venait l'idée saugrenue de jouer au potier, j'appliquerais la technique des figures noires mises au point par les Grecs

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Re: BRF, pas de miracle et des écueils!
Merci! J'ai encore appris un terme, et celui-ci est parfaitement adapté à ma problématique : le point de flétrissement permanent.
je vais creuser la question...

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