Au jardin, forum de jardinage

Bonjour !
Je me présente je suis étudiante en classe préparatoire BCPST (en biologie) et en fin d'année je dois rendre un rapport de TIPE c'est à dire un travail expérimental sur la biologie. Nous sommes un groupe de 3 et nous avons décidé de travailler sur le bouturage comme moyen de clonage des plantes. Je me suis renseignée sur une plante qui bouture facilement et assez rapidement à cette période de l'année, on m'a parlé de la buveuse, qu'en pensez vous ?
Nous souhaitons alors faire un travail d'observation de la formation des racines. Je voulais aussi savoir si parmis vous quelqu'un aurait des idées pour d'autres expériences interessantes sur les boutures à un niveau un peu plus poussé??
Nous avons pensé à réaliser un prélèvement de boutures et le comparer à celui de la plante d'origine au microscope et à différents stades de pousse de la bouture penser vous qu cette expérience est réalisable? Sinon avez vous d'autres suggestions?

Merci d'avance pour votre aide!

Julie

Bonsoir Julie.
Pour info; la méthode de clonage la plus sûre, donc la plus utilisée en horticulture, est le greffage.

Oui mais nous cherchons pas le mode de clonnage le plus utilisé nous cherchons juste a travailler sur le bouturage et la mise en évidence expérimentale de ce fonctionnement...

Julaye a écrit :Oui mais nous cherchons pas le mode de clonnage le plus utilisé nous cherchons juste a travailler sur le bouturage et la mise en évidence expérimentale de ce fonctionnement...

attention: le bouturage n'est pas un clônage ; par exemple le rosier : on greffe sur un églantier pour la résistance une rose dont on veut conserver par exemple l'odeur ou la couleur. Cette nouvelle plante aura donc les caractéristiques des deux parents (comme pour les bébés).
Pour le bouturage certaines plantes on des facultés étonnantes pour se reproduire: les plantes hydrophuges. Les deux les plus connues sont le laurier rose et le cypérus (appelé couremment à tort papyrus). Pour le laurier rose en juillet bouture de tige de l'année qui n'a pas fleuri: 20 cm de tige, garder cinq ou six feuilles et mettre dans un bocal plein d'eau et l'exposer en plein soleil; en quatre à cinq semaines les racines apparaissent. Pour le cypérus garder une tige de vingt cm, couper les pseudo-feuilles pour n'en garder que cinq ou six cm et plonger la bouture la tête en bas dans l'eau. En quince jours les racines apparaissent (dans les deux cas mettre un morceau de charbon de bois dans l'eau pour éviter la pourriture)

Mais si le bouturage est une technique de clonage ! La bouture et le plant-mère sont génétiquement IDENTIQUES, c'est une des reproductions végétatives la plus utilisée mais toutes les plantes ne se bouturent pas; dans ce cas on a recours à d'autres techniques comme le greffage, ...

Pour observer l'émergence des racines, il est très facile de bouturer des plantes d'intérieur dans un verre d'eau en quelques semaines et de les photographier avec une bon appareil numérique : fonction macro (c'est une fleur comme symbole;-). A l'extérieur, les groseilliers se bouturent très facilement au mois de mars dans une terre légère et humide.

Bonsoir,
Je croyais naïvement que toutes les plantes se bouturaient....
A quoi penses-tu par plantes qui ne se bouturent pas ?

Je tente toute les boutures, les plus difficiles dans du sable humide ou de la mousse des bois humide, à l'étouffée et au chaud.

La_blosse a écrit :Mais si le bouturage est une technique de clonage ! La bouture et le plant-mère sont génétiquement IDENTIQUES, c'est une des reproductions végétatives la plus utilisée mais toutes les plantes ne se bouturent pas; dans ce cas on a recours à d'autres techniques comme le greffage, ...

Pour observer l'émergence des racines, il est très facile de bouturer des plantes d'intérieur dans un verre d'eau en quelques semaines et de les photographier avec une bon appareil numérique : fonction macro (c'est une fleur comme symbole;-). A l'extérieur, les groseilliers se bouturent très facilement au mois de mars dans une terre légère et humide.

alors comment expliques tu q'en greffant un poirier on obtienne des coings il y a bien brassage entre variétés différentes et non clônage. l'example type du clonage est DOLLY la première brebis clonée (pas de porte greffe mais symplement le développement d'une cellule souche)

Si on greffe un greffon de poirier on a un poirier. Sinon comment faire un poirier?

pat29 a écrit :Si on greffe un greffon de poirier on a un poirier. Sinon comment faire un poirier?

j'ai oublié un mot ; si on greffe un poirier sur un pommier ou encore un prunier sur un pêcher on obtient des brugnons

corinthia a écrit :

pat29 a écrit :Si on greffe un greffon de poirier on a un poirier. Sinon comment faire un poirier?

j'ai oublié un mot ; si on greffe un poirier sur un pommier ou encore un prunier sur un pêcher on obtient des brugnons

NON

Bonjour Julaye,
la misère (tradescantia) et chlorophytum est très facile à bouturer dans l'eau. couper un bout de tige de + - 10 cm en dessous d'un œil, dans un verre d'eau au chaud, à la lumière, pas en plein soleil qui risque de dessécher la bouture.
une branche de noisetier forme aussi rapidement des racine.
une autre méthode: placer le récipient avec la bouture dans un sac plastic transparent, le gonfler et ligaturer l'ouverture.
il vous reste a faire les essais.
A +

Le poirier greffé sur cognassier donne des poires qui ont le gout et la forme de coings les premières années, mais ce sont bien des poires. Faut pas raconter des sornettes quand même....
Et le brugnonier est une variété de pécher (fruits à peau lisse)

Par contre il paraitrait que si l'on réussit à faire lever un fruitier à noyau sur un arbre à pépin (sureau) les fruits sont sans noyau : je n'ai jamais réussi ce tour de force pratiqué chez les Egyptiens de l'antiquité....