Entre rituels et croyances...
Publié : dim. 30 mai 2010 0:25
Un article de JP Collaert dans "La Gazette des jardins"N°91 de mai 2010 me semble intéressant. Un brin provocateur, il nous renvoie à des polémiques qui ont souvent nourri la rubrique bio. Autant la polémique, quand elle a pour objet de dénigrer bêtement la démarche bio me semble stérile, autant le fait de nous questionner sur nos pratiques me semble utile.
Ce post n'a donc pas pour but d'ouvrir une porte (une de plus) à des échanges qui ont plus leur place dans "Au café de l'environnement" mais d'inviter les amateurs de jardinage bio à la lecture de cet article.
Pour ma part, les deux point principaux d'opposition avec l'auteur de l'article sont:
-Intéresser les enfants: cela fait quelques années que je pratique le jardinage avec des enfants de 6/7 ans et je pense que cette approche permet de semer une précieuse petite graine de curiosité et de respect de la nature, y compris chez ceux qui, adultes, ne feront jamais de potager mais qui, en tant que consommateurs de produits agricoles plus ou moins manufacturés, se poseront quelques questions essentielles sur les conditions de production de ceux-ci;
-BRFiser: l'auteur critique l'absence généralisée de zone témoin; je viens de créer, dans les même conditions que celles de mon potager, un mini-potager pour ma fille et je mesure le chemin parcouru, concernant la structure de mon sol, par l'apport de BRF: impact net et indéniable sur la structure d'un sol argileux; maintenant, le BRF est un matériau comme un autre, complémentaire des autres apports, en aucun cas une panacée, voire même une source de problème quand il est importé brutalement au potager (selon le contexte); bref, une prise de position provocatrice concernant le BRF (comme sur d'autres sujets) mais utile, indispensable.
Ensuite, c'est l'esprit qui prime. Concernant l'article de Collaert, je pense que la formule "Qui aime bien châtie bien" est de circonstance.
Oncle Fritz
Ce post n'a donc pas pour but d'ouvrir une porte (une de plus) à des échanges qui ont plus leur place dans "Au café de l'environnement" mais d'inviter les amateurs de jardinage bio à la lecture de cet article.
Pour ma part, les deux point principaux d'opposition avec l'auteur de l'article sont:
-Intéresser les enfants: cela fait quelques années que je pratique le jardinage avec des enfants de 6/7 ans et je pense que cette approche permet de semer une précieuse petite graine de curiosité et de respect de la nature, y compris chez ceux qui, adultes, ne feront jamais de potager mais qui, en tant que consommateurs de produits agricoles plus ou moins manufacturés, se poseront quelques questions essentielles sur les conditions de production de ceux-ci;
-BRFiser: l'auteur critique l'absence généralisée de zone témoin; je viens de créer, dans les même conditions que celles de mon potager, un mini-potager pour ma fille et je mesure le chemin parcouru, concernant la structure de mon sol, par l'apport de BRF: impact net et indéniable sur la structure d'un sol argileux; maintenant, le BRF est un matériau comme un autre, complémentaire des autres apports, en aucun cas une panacée, voire même une source de problème quand il est importé brutalement au potager (selon le contexte); bref, une prise de position provocatrice concernant le BRF (comme sur d'autres sujets) mais utile, indispensable.
Ensuite, c'est l'esprit qui prime. Concernant l'article de Collaert, je pense que la formule "Qui aime bien châtie bien" est de circonstance.

Oncle Fritz