Chaulage et paillage d'automne ?

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TOf12
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Chaulage et paillage d'automne ?

Message par TOf12 »

Bonjour, Bonsoir à tous !

Je suis un petit nouveau sur ce forum que je consulte régulièrement depuis quelques temps maintenant (je n'ai pas compté les années...;o)) et que je trouve très sympa et intéressant.

Je me décide à poser mes questions sur ce forum, en espérant que les plus érudits pourront m'éclairer et que les personnes se posant les mêmes questions que moi pourront aussi avancer !

Voilà... Avec ma compagne nous avons trouvé un terrain en Aveyron, une grande prairie qui fut, il y a quelques années cultivé par un maraicher bio et qui à été ensuite délaissé et simplement fauchée par un agriculteur du coin.

Nous avons décidé de préparer une dizaine de bandes de culture pour le printemps prochain (un peu à la manière de Soltner et son guide du nouveau jardinage... Gros paillage de foin + tonte pendant au moins six mois)
Notre terre est limoneuse, sableuse avec un peu d'argile.
L'analyse de terre indique un pH eau a 5,9 et un pH Kcl à 4,7
Le taux de CaO : 1400 ppm (calcium?)
Beaucoup de potasse mais peu de phosphore (respectivement 447 ppm et 89 ppm)
Beaucoup de magnésie (164 ppm), beaucoup de manganèse (70,9 ppm), beaucoup de fer (110 ppm)
Un bon rapport C/N de 11,2 et un taux de Matière organique élevé de 28,9g/Kg

(Voilà pour tous les chiffres et pour être précis !)

Enfin voilà mes questions :

* Il semble qu'un apport de Calcium soit intéressant pour ne pas avoir de soucis avec un excès de manganèse et de fer et aussi pour augmenter le pH du sol (je suppose, pouvez vous me confirmer ?) Je sais aussi de sources sûr que le pH évolue beaucoup en fonction de la saison et du climat... donc il faut prendre des pincettes avec les analyses fait a un moment "T"...

* Le soucis c'est que mon paillage est bien épais et en place depuis plus de deux mois... Puis je bouger le paillage, chauler puis remettre le paillage ?
J'ai entendu dire qu'il fallait proscrire absolument tout apport de fumier après un apport calcique... Le paillage en décomposition (couches de foin sec et moins sec) est il aussi à éviter après un tel apport ?

* Quel est le délai minimum entre le chaulage du sol et l'implantation des premières cultures ?

Que me conseiller vous ?

Je vous remercie par avance de l'aide que vous pourrez me fournir !!

A bientôt

Christophe
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aygues31
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Re: Chaulage et paillage d'automne ?

Message par aygues31 »

TOf12 a écrit : Il semble qu'un apport de Calcium soit intéressant pour ne pas avoir de soucis avec un excès de manganèse et de fer et aussi pour augmenter le pH du sol
Chauler, ne serait-ce que pour remonter le pH entre 6.5 & 7 serait une bonne chose, effectivement (avant de penser fer ou manganèse)
Toutefois, un chaulage excessif entraîne une décomposition trop rapide de la matière organique. Attention donc aux apports trop massifs.
On peut utiliser de la chaux éteinte, de la dolomie, du maërl ou de la marne (riche en calcium et en argile, idéale pour les sols sableux).

Dans ta situation, sans chercher le produit idéal (à trouver ?) j'apporterais environ 300 g de chaux éteinte par m² tous les 2 à 3 ans. Une nouvelle mesure du pH, dans 2 ans, te renseignera sur l’opportunité de poursuivre.

Je te suggère d'aller voir la coopérative agricole du coin qui te renseignera et te fournira le produit à un prix satisfaisant.
TOf12 a écrit : Le soucis c'est que mon paillage est bien épais et en place depuis plus de deux mois... Puis je bouger le paillage, chauler puis remettre le paillage ?
Et pourquoi ne pas faire ce chaulage par dessus ton paillage ? Le produit descendra avec les pluies, tout simplement, du moins je le pense.
TOf12 a écrit : proscrire absolument tout apport de fumier après un apport calcique
Le calcium va réagir avec l'urée du fumier et faire perdre l'azote qui va se volatiliser. Ce n'est pas bien grave mais c'est une perte de fertilisant qu'il vaut mieux éviter.
TOf12 a écrit :Le paillage en décomposition (couches de foin sec et moins sec) est il aussi à éviter après un tel apport ?
Non, le Pb se pose avec l'urine des animaux qui réagi avec la chaux. Avec un paillage au foin, il n'y a pas ce risque même si le foin a commencé à se décomposer.

Par contre, pailler avec du foin est une "mauvaise idée" car tu risques de retrouver un fort salissement avec les graines du foin surtout si les plantes étaient âgées et donc épiées.

TOf12 a écrit :Quel est le délai minimum entre le chaulage du sol et l'implantation des premières cultures ?
Aucun.
On chaule à l'automne mais la chose peut être faite au printemps, aussi, juste avant les premières cultures.

Bon courage et à+
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TOf12
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Re: Chaulage et paillage d'automne ?

Message par TOf12 »

Merci à toi Aygues31 !

Je viens de voir un article super intéressant sur la chaulage et le choix de l'amendement calcaire :

"La question du chaulage

Pratique de base de l’agronomie, le chaulage des sols réputés acides est souvent pratiqué sous des formes mal adaptées au type de sol, en fonction d’objectifs inadéquats ou réalisé avec des produits à la réputation surfaite. Une petite révision d’agronomie à la lumière de la pédologie s’impose !

BASES DE RAISONNEMENT

L’apport de chaulage est généralement considéré comme un amendement visant à améliorer la stabilité structurale et à lutter contre l’acidité excessive des sols. Cela repose sur quelques sous-entendus comme le fameux pont calcique du complexe argilo-humique et le non moins célèbre pH de la solution du sol dont la valeur idéale devrait être proche de 6 ou 6,5. Or, les concepts de complexe argilo-humique et de solution du sol sont fortement à relativiser selon les types de sols, surtout dans une optique d’agriculture biologique.
Dans les Monts du Lyonnais par exemple, la fraction d’argiles granulométriques est assez faible et davantage constituée par du quartz que par des argiles en feuillets : il est plus conforme à la réalité de parler de limons très fins, néanmoins capables de développer des liaisons organo-minérales sous certaines conditions.
La pédologie nous apprend que le trait d’union entre la fraction minérale fine et la fraction organique dénommée humus est le fer et non le calcium. En effet, tous les éléments métalliques se combinent facilement avec la matière organique (MO) pour former des complexes organo-métalliques. Leur présence et leur activité dépendent de la nature chimique (géochimie) des constituants géologiques. En dehors du fer, les métaux les plus abondants dans le sol sont l’aluminium et le manganèse. Leurs combinaisons avec la MO sont moins intéressantes que celles à base de fer car, d’un côté, la liaison avec l’aluminium est très forte et provoque un blocage de la MO et, de l’autre côté, celle avec le manganèse est trop instable et sensible au lessivage. Les métaux sont d’autant plus mobiles que le milieu est acide et leur surabondance entraîne des problèmes de toxicité pour l’activité microbienne et pour la croissance des plantes. La seule plante ayant besoin d’aluminium est la myrtille et la seule qui absorbe sans dommage le manganèse en excès est le jonc.
Le rôle essentiel du calcium n’est pas de lier la MO avec les argiles mais de réguler la mobilité des métaux dont celle du fer impliqué dans les liaisons organo-minérales. Dans les sols ayant développé de telles liaisons, le chaulage améliore la stabilité structurale ; dans les autres, il limite la réactivité chimique de l’aluminium, du fer et du manganèse et améliore l’activité biologique. Il ne faut toutefois pas chauler de manière excessive car on peut aller jusqu’à bloquer les métaux cités et les autres oligo-éléments comme dans les sols calcaires.
Le pH n’est malheureusement pas un bon point d’appui pour la gestion du chaulage. La mesure ne concerne que la solution du sol et peut varier de plus de 1,5 point dans la saison alors que l’acidité génétique du sol dépend de sa roche-mère et il est relativement insensé de chercher à la modifier. Le chaulage ne doit pas s’attacher à changer cette acidité naturelle mais à compenser l’acidification produite par l’activité biologique. Le fonctionnement microbien s’accompagne obligatoirement d’une production d’acides organiques qui va jusqu’à inhiber l’activité microbienne si les acides produits ne sont pas neutralisés (cas de l’acide lactique en agro-alimentaire). L’objectif du chaulage est de neutraliser ces acides pour permettre le maintien ou l’intensification de l’activité microbienne. Cette neutralisation n’est pas faite une fois pour toutes mais doit être renouvelée tous les ans : on passe d’une logique de redressement à une logique d’entretien.
L’amélioration de l’alimentation de la plante en calcium est fort utile, notamment pour les fourrages et les fruits.

CHOIX DES PRODUITS

Quels sont les produits commerciaux, utilisables en agriculture biologique, les plus intéressants ? Les produits autorisés par le règlement sont avant tout des carbonates de calcium d’origine naturelle, c’est-à-dire des roches calcaires plus ou moins pures, plus ou moins dures et plus ou moins finement broyées. Le produit agira d’autant plus vite qu’il sera plus tendre (craie par exemple) et plus réduit en poudre (tamis 300 ou 400). Les « impuretés » contenues dans le calcaire peuvent être très intéressantes si elles corrigent une insuffisance du sol : les produits commerciaux mettent en avant surtout le magnésium présent dans les calcaires dolomitiques. Il existe également des calcaires phosphatés, ferrugineux, potassiques, … ou argileux (marnes). Tout élément accessoire est intéressant si il corrige une carence et devient nuisible si il augmente une richesse naturelle : les calcaires magnésiens sont rarement justifiés en sols granitiques et totalement aberrants en sols basaltiques, très fortement pourvus en magnésium.
Il faut noter que le carbonate de calcium est la forme stable du calcium au contact de l’air : ce n’est donc pas la plus soluble mais les autres formes (chaux vive ou éteinte non autorisées en agriculture biologique) se transforment automatiquement et rapidement en carbonate de calcium. Le carbonate de calcium est peu soluble dans l’eau mais davantage dans l’eau froide que dans l’eau chaude : il faut éviter de chauler pendant l’hiver car en l’absence d’activité biologique, le calcium solubilisé va être perdu par lessivage.
Le carbonate de calcium est par contre facilement attaqué par l’acide carbonique : la présence de cet acide dans le sol dépend avant tout de l’intensité de l’activité microbienne, productrice de CO2 devenant de l’acide carbonique au contact de l’eau. La solubilité directe du calcaire (et les critères qui en résultent comme la valeur neutralisante) ne constitue plus la base du raisonnement dès lors que l’on joue sur l’activité microbienne intense, comme tout agriculteur biologique devrait le faire (l’usage de composts mûrs n’y contribue malheureusement pas).

Les produits fins sont plus actifs que les produits grossiers mais leur réactivité est à double tranchant car elle engendre plus de risques de blocage et plus de sensibilité au lessivage : pour éviter ces inconvénients, il faut les réserver pour des apports annuels à petite dose, ne dépassant pas 500 kg/ha de produit brut en sol sablo-limoneux.

La dolomie ou calcaire magnésien ne se justifie que sur les sols à la fois pauvres en calcium et en magnésium. Sous cette forme, le magnésium est assez lentement disponible. Pour une action rapide, il faut choisir des formes sulfate comme la kieserite.

Le lithothamme est réputé être un produit « noble », plus riche en magnésium, en oligo-éléments et plus vivant ! A finesse équivalente, il agit certes un peu plus vite qu’un calcaire ordinaire mais son usage n’est pas généralisable et son coût nettement supérieur. Il n’est en outre pas spécialement riche en magnésium ou en autres oligo-éléments, à part l’iode.*

Les marnes sont une famille de produits très hétérogène en terme de teneur en calcaire (pouvant varier de 30 à 70%) et de qualité des argiles. Ils peuvent être apportés à dose élevée mais leur coût l’est également !

Les calcaires « grossiers » sont finalement les produits les plus intéressants et les moins chers, malheureusement pas les plus faciles à trouver dans le commerce ; ils sont dénommés 0-2 ou 0-4, pour signifier que les particules sont inférieures à 2 ou 4 mm. Ils contiennent une fraction de poudre plus ou moins importante qui est efficace dès la première année et la fraction plus grossière est progressivement attaquée en fonction de l’activité microbienne. Ces produits ne sont pas lessivables et ne risquent pas d’entraîner des phénomènes de blocages. On peut ainsi les apporter à des doses de l’ordre de 3 à 5 t/ha tous les 5 ans, selon les sols plus ou moins filtrants, alumineux, …
Ils conviennent tout à fait pour les sols sablo-limoneux que l’on trouve des Monts du Beaujolais au massif du Pilat, en passant par les Monts du Lyonnais. Il ne reste plus qu’à caractériser les produits disponibles à proximité (leur coût est surtout fonction du transport) et organiser leur approvisionnement."

Dominique MASSENOT, conseiller indépendant
Etude des sols selon méthode HERODY
Mel : dommassenot@wanadoo.fr

Lien : http://www.amisol.fr/media/documents/mo ... ge.pdf[url][/url]
Dernière modification par TOf12 le sam. 08 oct. 2011 21:32, modifié 1 fois.
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le cerbere
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Re: Chaulage et paillage d'automne ?

Message par le cerbere »

avec ce lien, tu trouve les réponses à tes questions et comprend que la chaux n'a pas sa place au potager et que bien d'autre produit naturel la remplace avantageusement.
pour ton type de sol, j'emplois un mélange de dolomie et de lithothamme. le premier étant sous forme de poudre fine et le second plus grossier pour un effet à long terme. un apport de cendre est possible au printemps mais seulement sur culture en place.
* Le soucis c'est que mon paillage est bien épais et en place depuis plus de deux mois... Puis je bouger le paillage, chauler puis remettre le paillage ?
cet apport doit être incorporer au sol pour être pleinement efficace. tu te trouve donc devant un dilemme:
tu lève le paillage pour apporter l’amendement au prix d'un travail arasent... :roll:
tu l'apport sur le paillage et espère que les pluies le feront descendre et que les vers seront aptes à "l'incorporer" (ce qui est possible mais je n'ai jamais testé).
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Re: Chaulage et paillage d'automne ?

Message par TOf12 »

Merci pour ton message "le cerbere" !
En fait je n'ai jamais pensé utiliser de la chaux pour le "chaulage" et oui
un abus de langage pour signifier "amendement calcaire" !
Je pensais à du carbonate de calcium, et je pense toujours que c'est une bonne idée mais en version "grossière" !
J'aimais bien la possibilité d'utiliser des résidus de fabrication de sucre (pour le calcaire et le phosphore que cela contient) et le lithothamme mais bon aussi bien l'un que l'autre ont de gros inconvénients :
Celui de ne pas savoir quel autre adjuvant a été utilisé dans les résidus et les ravages sur les fonds marins que provoque l'exploitation de l'algue magique !

Si des personnes ont déjà effectué un amendement calcaire sur un paillage, vos avis et conseils m'intéresse !
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aygues31
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Re: Chaulage et paillage d'automne ?

Message par aygues31 »

TOf12 a écrit : En fait je n'ai jamais pensé utiliser de la chaux pour le "chaulage"
Peut-on savoir pourquoi ?
Je n'ai pas compris les raisons de cette affirmation :!:
Et qu'entends-tu par "chaux" car il y a la chaux vive, la chaux éteinte, la chaux dolomitique, le chaux magnésienne et même la chaux hydraulique ... bref, tu parles de quoi ?
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Re: Chaulage et paillage d'automne ?

Message par TOf12 »

Toutes mes excuses ! :paix:

J'ai dis "chaulage", "pas de chaux" mais finalement si puisque la bible internet m'apprend que le mot "chaux" est : "une matière issue de la décomposition thermique du calcaire "... Voilà j'ai la définition exact donc oui, le carbonate de calcium est de la chaux ! Jusqu’à maintenant j'associais la chaux à la chaux vive !

Voilà Aygues31 te voilà renseigné sur le fond de ma pensée, j'espère que la réponse te convient :wink:
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Re: Chaulage et paillage d'automne ?

Message par le cerbere »

ce qui est passé au four n'est plus intéressant pour le potager bio. son action "stérilise" le sol et précipite la matière organique.
le terme "chauler" ou "chaulage" désigne bien le fait d'apporter de la chaux sous forme d'oxyde de calcium.
quand on apporte un amendement calcaire, c'est du carbonate de calcium que l'on apporte. l'effet est moins soudain, plus durable et non destructeur pour la vie du sol.
attention à la cendre qui se classe dans la première catégorie et qu'il faut donc utiliser avec discernement.
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Re: Chaulage et paillage d'automne ?

Message par aygues31 »

TOf12 a écrit : Jusqu’à maintenant j'associais la chaux à la chaux vive !
Je comprends mieux.

Et ce qui m'a toujours étonné est de voir un conseil de chaulage proposé avec de la chaux vive :!: C'est effectivement une totale aberration.
Outre le fait que le produit est dangereux pour celui que l'épand, cette chaux vive réagit avec l'humidité du sol en donnant une réaction exothermique considérable qui va bruler la matière organique.

On ne peut, à mon sens, ne faire un bon chaulage qu'avec du carbonate de chaux dont la finesse de broyage est un gage de qualité de l'apport mais on peut aussi, par facilité, utiliser la chaux éteinte qu'on trouve plus facilement (en bidon plastique, chez les marchands de matériaux)

On a un bon papier sur le sujet ICI
à+
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Ayn
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Re: Chaulage et paillage d'automne ?

Message par Ayn »

Merci pour cet excellent article, TOf12, il est très enrichissant !
TOf12
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Re: Chaulage et paillage d'automne ?

Message par TOf12 »

Pas de soucis Ayn :D Un copié/collé plus haut avec le lien en dessous et maintenant Aygues31 en remet une couche avec un "ici" ! Comme cela nous sommes sûrs que toutes personnes passant par là aura le loisirs de le lire cet article :lol:
Quelqu'un pourrait me confirmer les dires de Aygues 31 et le cerbere ?
Cordialement
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Ayn
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Re: Chaulage et paillage d'automne ?

Message par Ayn »

pas moi, car j'ai un terrain au contraire trop calcaire donc je n'ai jamais eu besoin d'amender à ce niveau là !!!
Je me méfierais juste de la chaux même éteinte, car j'en ai déjà entendu du mal. J'aurais donc plutôt tendance à suivre les choix de Le cerbère concernant les produits.
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