Chenopodium album-Chénopode blanc
- aygues31
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Chenopodium album-Chénopode blanc
Chenopodium album - Chénopode blanc (Famille des Chenopodiacées ou Amaranthacées)
Habitat :
Adorant l'azote, le chénopode blanc est partout, s’adapte à tous les sols et affectionne toutes les cultures fertilisées.
C'est la pire des "sauvages au jardin" surtout par les milliers de graines (± 100 000 par pied)
qu'elle produit et qui se conservent très longtemps dans le sol (plus de 100 ans
)

Chenopodium album par neira ..... http://fjpower.org, sur ipernity
Cette plante annuelle colonise toutes les cultures de nos agriculteurs, surtout maïs et tournesol et affectionne tout autant nos potagers. On la rencontre aussi dans les parcs, les friches et au bord des routes.
Sa croissance est remarquable sur les terres fréquemment travaillées et surtout arrosées.
Description
C'est une plante dressée mesurant jusqu'à 2 m de haut.
Sa tige érigée, dure, ramifiée est souvent striée de rouge. Ses racines traçantes et superficielles s'étalent très loin autour de la tige.
La plantule est importante à bien reconnaitre avec ses cotylédons elliptiques, à sommet arrondi en massue, plus ou moins pétiolés.
Lien photo : agcrops.osu.edu
Lien photo : ACTA (Rodriguez) - infloweb.fr
Ses feuilles sont plus longues que larges, rétrécies à la base, farineuses à la face inférieure, et laissant une texture sableuse sur les doigts. Les feuilles inférieures sont opposées à limbe entier et ovale, les feuilles suivantes sont alternes, dentées, crénelées et rappelant par leur forme "une patte d' oie".

Lien photo : keyserver.lucidcentral.org
De juin à octobre, le chénopode produit des petites fleurs vertes (blanchâtres, voire un peu rougeâtres) en épis denses qui donnent ensuite naissance à de petits fruits (akènes noirs et luisants)

Lien photo : fcps.edu/islandcreekes
Confusion de détermination :
Il existe un nombre important de chénopodes ainsi que de variétés du chénopode blanc (dont l'identification nécessite le recours au microscope)
Le chénopode blanc peut être confondu avec le chénopode hybride (Chenopodium hybridum) dont le limbe de grande taille se termine par 2 ou 4 grandes dents aiguës et triangulaires.

Lien photo : wikimedia
Autre confusion possible avec le chénopode rouge (chenopodium rubrum) reconnaissable par la couleur des inflorescences.

Lien photo : botany.cz
L'épazote (chenopodium ambrosioides) est reconnaissable grâce à son odeur de citronnelle.
La confusion est aussi possible avec l'arroche des jardins (Atriplex hortensis) mais les 2 ou 4 premières feuilles sont disposées par paires opposées.

Lien photo : maieutapedia.org
Utilisations culinaire et pharmaceutique :
On peut consommer les feuilles (riches en protéines, en vitamines A et C) et les extrémités des tiges, cuites comme celles des épinards. Les jeunes tiges se consomment aussi comme des asperges.
La consommation du feuillage cru est déconseillée en raison de la saponine, des nitrates et de l'acide oxalique contenus dans la plante. Après cuisson, la saponine disparait mais des oxalates apparaissent (les malades rénaux doivent donc s'en méfier)
Les racines fraîches écrasées donnent un substitut de savon doux.
Plante bio-indicatrice ?
La plante répond directement à la teneur en magnésium, mais surtout en azote du sol.
Vous en avez parlé sur le site : ICI
- Ses autres noms : Ansérine blanche, Poule grasse, Drageline, Senousse, Herbe aux vendangeurs

Adorant l'azote, le chénopode blanc est partout, s’adapte à tous les sols et affectionne toutes les cultures fertilisées.
C'est la pire des "sauvages au jardin" surtout par les milliers de graines (± 100 000 par pied)



Chenopodium album par neira ..... http://fjpower.org, sur ipernity
Cette plante annuelle colonise toutes les cultures de nos agriculteurs, surtout maïs et tournesol et affectionne tout autant nos potagers. On la rencontre aussi dans les parcs, les friches et au bord des routes.
Sa croissance est remarquable sur les terres fréquemment travaillées et surtout arrosées.

C'est une plante dressée mesurant jusqu'à 2 m de haut.
Sa tige érigée, dure, ramifiée est souvent striée de rouge. Ses racines traçantes et superficielles s'étalent très loin autour de la tige.
La plantule est importante à bien reconnaitre avec ses cotylédons elliptiques, à sommet arrondi en massue, plus ou moins pétiolés.


Lien photo : ACTA (Rodriguez) - infloweb.fr
Ses feuilles sont plus longues que larges, rétrécies à la base, farineuses à la face inférieure, et laissant une texture sableuse sur les doigts. Les feuilles inférieures sont opposées à limbe entier et ovale, les feuilles suivantes sont alternes, dentées, crénelées et rappelant par leur forme "une patte d' oie".

Lien photo : keyserver.lucidcentral.org
De juin à octobre, le chénopode produit des petites fleurs vertes (blanchâtres, voire un peu rougeâtres) en épis denses qui donnent ensuite naissance à de petits fruits (akènes noirs et luisants)

Lien photo : fcps.edu/islandcreekes

Il existe un nombre important de chénopodes ainsi que de variétés du chénopode blanc (dont l'identification nécessite le recours au microscope)
Le chénopode blanc peut être confondu avec le chénopode hybride (Chenopodium hybridum) dont le limbe de grande taille se termine par 2 ou 4 grandes dents aiguës et triangulaires.

Lien photo : wikimedia
Autre confusion possible avec le chénopode rouge (chenopodium rubrum) reconnaissable par la couleur des inflorescences.

Lien photo : botany.cz
L'épazote (chenopodium ambrosioides) est reconnaissable grâce à son odeur de citronnelle.
La confusion est aussi possible avec l'arroche des jardins (Atriplex hortensis) mais les 2 ou 4 premières feuilles sont disposées par paires opposées.

Lien photo : maieutapedia.org

On peut consommer les feuilles (riches en protéines, en vitamines A et C) et les extrémités des tiges, cuites comme celles des épinards. Les jeunes tiges se consomment aussi comme des asperges.
La consommation du feuillage cru est déconseillée en raison de la saponine, des nitrates et de l'acide oxalique contenus dans la plante. Après cuisson, la saponine disparait mais des oxalates apparaissent (les malades rénaux doivent donc s'en méfier)
Les racines fraîches écrasées donnent un substitut de savon doux.

La plante répond directement à la teneur en magnésium, mais surtout en azote du sol.
Vous en avez parlé sur le site : ICI
Dernière modification par aygues31 le dim. 27 avr. 2014 13:14, modifié 1 fois.
la bonne excuse des mauvais jardiniers ? ... la lune!
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- daniele 43
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Re: Chenopodium album-Chénopode blanc
Allure typique de Chénopode blanc , et ses fleurs minuscules :
Chenopodium album (1)
Chenopodium album (5)
Chenopodium album (2)



- bourru07
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- Localisation : Ardèche cévenole méridionale . 350m. Zone de l'olivier.
Re: Chenopodium album-Chénopode blanc
Ces photos très pédagogiques complètent parfaitement la fiche de Gérard,
mais m'ont donné une fausse joie : j'ai cru à un retour d'Aygues31...
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Passer pour un idiot, aux yeux des imbéciles, est un plaisir de fin gourmet... Georges Courteline
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Re: Chenopodium album-Chénopode blanc
Elle n'est pas marrante mais il faut bien en parler.
Et une fiche complète de plus

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À prendre les autres de haut, on tombe bien bas