Fallopia japonica (Reynoutria japonica)- Renouée du Japon
- cypris
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Fallopia japonica (Reynoutria japonica)- Renouée du Japon
Fallopia Japonica - Renouée du Japon
Famille des Polygonacées
Autres appellations :
Polygonum cuspidatum, Reynoutria japonica.
Renouée du Japon :

Origine :
Plante invasive introduite en France et en Europe au début du XIXe siècle, vers 1825, pour ses qualités ornementales et fourragères. Elle est originaire de l'Extrême-Orient (Chine, Corée, Japon...). Elle a colonisé l'ensemble de la France et se répand en Europe occidentale et centrale.
Carte de répartition en France :
http://www.tela-botanica.org/bdtfx-nn-55763-repartition
Habitat :
La renouée du Japon affectionne les zones alluviales et les rives des cours d'eau où l'humidité et la richesse nutritive du substrat lui permet une croissance optimale. L’enrichissement de l’eau en azote (eutrophisation) est un facteur favorisant sa prolifération. Elle raffole des sols acides.
La plante peut atteindre 3 m de haut :

Description :
C'est une plante herbacée vivace. Sa rapidité de développement et ses larges feuilles empêchent la flore locale de se développer. Ceci fait donc reculer les populations d'amphibiens, reptiles et oiseaux qui dépendent directement ou indirectement des espèces herbacées autochtones et/ou des invertébrés associés à leur survie.
La renouée du Japon forme des populations denses. Atteignant de 1 à 3 mètres de hauteur, ses tiges sont érigées, rougeâtres, semblables au bambou. Sa croissance peut atteindre plusieurs centimètres par jour ! Ses tiges aériennes meurent l'hiver et seuls persistent des bourgeons au niveau du sol. Il est difficile de l'éliminer car elle vit l'hiver sous forme de rhizomes (tiges souterraines), profondément ancrées dans le sol. 1 m3 de sol = 142 m de rhizome !
La renouée du Japon subsiste l'hiver en abandonnant ses tiges et ses feuilles, vivant exclusivement sous forme de rhizome pendant cette période.

Feuilles : alternes, pétiolées, portées par des tiges ponctuées de rouge, rondes, pointues, pouvant atteindre 15 à 20 cm de long.
Feuilles :

Tige et jeune pousse de printemps :

Fleurs : regroupées en grappes lâches de 8 à 12 cm de long, minuscules fleurs blanches, avec une floraison d’août à octobre, fournissant une source intéressante de nectar à cette époque de l’année où les fleurs se font plus rares.

Fruits : akènes marrons et brillants d’environ 4 mm de long. Les graines sont rarement fertiles dans nos climats tempérés.
En France les graines sont peu fertiles et la reproduction se fait surtout par multiplication végétative par l'intermédiaire de ses longs rhizomes ou par des fragments de rhizomes dispersés ou des boutures de tiges.
Plante invasive :
Il est fortement conseillé de ne pas toucher un massif de renouées. L'éparpillement des fragments végétaux peut causer son étalement, puisque cette plante a une forte capacité de régénération par bouturage. Les coupes ou broyats de tige suffisent à la création de nouveaux pieds, alors que les graines sont quant à elles presque stériles.
Renouée du japon colonisant une partie d'un site " Natura 2000" :

Renouée colonisant un talus de centre-ville :

Une renouée du Japon qui a même réussi à coloniser une habitation ! Le rhizome s'est inséré dans l'entre-mur ou bien s'est installé dans la cave.

Par exemple un morceau de rhizome coincé dans un pneu de tracteur pourra se trouver déposé sur un autre chemin et ainsi faire naître un nouveau plant plus loin !
Elle est très présente sur les berges en se développant juste au-dessus du lit mineur d’un cours d’eau. On la trouve également le long des voies ferrées.
Finalement c’est grâce à sa tige (creuse, telle un bambou) qu’elle gagne la « course à la lumière » en France par rapport aux plantes autochtones. Elle ne pousse pas en forêt, seul endroit où la course à la lumière est perdue d’avance ! Cependant on la trouve en lisière de bois…
Une renouée du Japon hélas en situation de conquête à cause de la négligence humaine...

Et jusqu'en montagne , ici un sentier de village non entretenu au coeur de l'Auvergne, malgré un climat rigoureux ( elles jaillissent du mur, s'échappant sans doute du vieux jardin voisin, et le beau jardin d'en face est menacé , les pousses rouges percent déjà la maçonnerie toute neuve !!) :

Moyens de lutte :
Les luttes chimiques ne donnent rien à long terme et détruisent la biodiversité locale et mettent en péril les sols traités.
L’arrachage seul n’est pas plus positif, car tant qu’il subsiste un morceau de rhizome sous terre, la renouée survit ! Pire : la dissémination de morceaux de renouée du Japon peut augmenter son emprise sur le terrain.
Le moyen de lutte préconisé actuellement est l'épuisement de la plante. Des expériences sont en cours depuis quelques années dans différents pays, dont la France, pour éradiquer cette espèce. Le moyen d'éradication actuellement testé est, précédant l'automne, après fauchage et arrachage, la pose d'une bâche en toile plastifiée résistante aux UV. Si le site le permet, on plante des saules buissonniers. La végétation en surface permet d'étouffer toute tentative de reprise de la renouée du Japon, qui se trouve anéantie dans un délai de 3 à 4 ans.
Il est possible de photographier, géolocaliser et informer le Muséum National d’Histoire Naturelle, qui collecte les données pour mettre à jour sa base de données des espèces invasives. L’inconvénient est la complexité de la déclaration (fiche à compléter et cartographie précise à réaliser). Pour plus d’informations, consulter les programmes de l’Inventaire National du Patrimoine Naturel : http://inpn.mnhn.fr/accueil/index
Utilisation :
Fallopia Japonica est cultivée en Asie pour la composition de ses racines qui sont riches en resveratrol. C’est un antioxydant bénéficiant d’autres propriétés intéressantes : anti-inflammatoire, agent de prévention du cancer…
Bio-indication :
Milieux humides, sols azotés ou acides.
Confusions possibles :
- Avec Fallopia sacchalinensis (Renouée de Sachaline). Tout aussi invasive, ses feuilles sont plus ovales et plus grandes (jusqu’à 35 cm)
- Avec Fallopia bohemica (Renouée de Bohème). C’est une hybride de Fallopia Japonica et Fallopia sacchalinensis, invasive également. Ses caractéristiques sont proches, avec cependant des tiges plus hautes.
Les feuilles donnent quelques pistes pour différencier ces 3 renouées :

Attention de ne pas mettre toutes les renouées « dans le même panier » ! Les autres renouées polygonacées sont tout à fait bienvenues, appartenant à la biodiversité locale. Quelques exemples : Renouée des oiseaux, renouée persicaire… même si on les nomme bien souvent « mauvaises herbes ». Il existe une différence entre une plante « mauvaise », une plante « envahissante » (exemple : liseron des haies) et une plante « invasive » (exemples : Renouée du Japon indiquée ci-dessus, ambroisie à feuilles d’armoise, robinier faux-acacia, jussie à grande fleur…)
Cette plante a été discutée sur le forum ici :
identification-plante-envahisseuse-reno ... ee%20japon
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Famille des Polygonacées
Autres appellations :
Polygonum cuspidatum, Reynoutria japonica.
Renouée du Japon :
Origine :
Plante invasive introduite en France et en Europe au début du XIXe siècle, vers 1825, pour ses qualités ornementales et fourragères. Elle est originaire de l'Extrême-Orient (Chine, Corée, Japon...). Elle a colonisé l'ensemble de la France et se répand en Europe occidentale et centrale.
Carte de répartition en France :
http://www.tela-botanica.org/bdtfx-nn-55763-repartition
Habitat :
La renouée du Japon affectionne les zones alluviales et les rives des cours d'eau où l'humidité et la richesse nutritive du substrat lui permet une croissance optimale. L’enrichissement de l’eau en azote (eutrophisation) est un facteur favorisant sa prolifération. Elle raffole des sols acides.
La plante peut atteindre 3 m de haut :
Description :
C'est une plante herbacée vivace. Sa rapidité de développement et ses larges feuilles empêchent la flore locale de se développer. Ceci fait donc reculer les populations d'amphibiens, reptiles et oiseaux qui dépendent directement ou indirectement des espèces herbacées autochtones et/ou des invertébrés associés à leur survie.
La renouée du Japon forme des populations denses. Atteignant de 1 à 3 mètres de hauteur, ses tiges sont érigées, rougeâtres, semblables au bambou. Sa croissance peut atteindre plusieurs centimètres par jour ! Ses tiges aériennes meurent l'hiver et seuls persistent des bourgeons au niveau du sol. Il est difficile de l'éliminer car elle vit l'hiver sous forme de rhizomes (tiges souterraines), profondément ancrées dans le sol. 1 m3 de sol = 142 m de rhizome !
La renouée du Japon subsiste l'hiver en abandonnant ses tiges et ses feuilles, vivant exclusivement sous forme de rhizome pendant cette période.
Feuilles : alternes, pétiolées, portées par des tiges ponctuées de rouge, rondes, pointues, pouvant atteindre 15 à 20 cm de long.
Feuilles :
Tige et jeune pousse de printemps :


Fleurs : regroupées en grappes lâches de 8 à 12 cm de long, minuscules fleurs blanches, avec une floraison d’août à octobre, fournissant une source intéressante de nectar à cette époque de l’année où les fleurs se font plus rares.
Fruits : akènes marrons et brillants d’environ 4 mm de long. Les graines sont rarement fertiles dans nos climats tempérés.
En France les graines sont peu fertiles et la reproduction se fait surtout par multiplication végétative par l'intermédiaire de ses longs rhizomes ou par des fragments de rhizomes dispersés ou des boutures de tiges.
Plante invasive :
Il est fortement conseillé de ne pas toucher un massif de renouées. L'éparpillement des fragments végétaux peut causer son étalement, puisque cette plante a une forte capacité de régénération par bouturage. Les coupes ou broyats de tige suffisent à la création de nouveaux pieds, alors que les graines sont quant à elles presque stériles.
Renouée du japon colonisant une partie d'un site " Natura 2000" :
Renouée colonisant un talus de centre-ville :
Une renouée du Japon qui a même réussi à coloniser une habitation ! Le rhizome s'est inséré dans l'entre-mur ou bien s'est installé dans la cave.
Par exemple un morceau de rhizome coincé dans un pneu de tracteur pourra se trouver déposé sur un autre chemin et ainsi faire naître un nouveau plant plus loin !
Elle est très présente sur les berges en se développant juste au-dessus du lit mineur d’un cours d’eau. On la trouve également le long des voies ferrées.
Finalement c’est grâce à sa tige (creuse, telle un bambou) qu’elle gagne la « course à la lumière » en France par rapport aux plantes autochtones. Elle ne pousse pas en forêt, seul endroit où la course à la lumière est perdue d’avance ! Cependant on la trouve en lisière de bois…
Une renouée du Japon hélas en situation de conquête à cause de la négligence humaine...
Et jusqu'en montagne , ici un sentier de village non entretenu au coeur de l'Auvergne, malgré un climat rigoureux ( elles jaillissent du mur, s'échappant sans doute du vieux jardin voisin, et le beau jardin d'en face est menacé , les pousses rouges percent déjà la maçonnerie toute neuve !!) :


Moyens de lutte :
Les luttes chimiques ne donnent rien à long terme et détruisent la biodiversité locale et mettent en péril les sols traités.
L’arrachage seul n’est pas plus positif, car tant qu’il subsiste un morceau de rhizome sous terre, la renouée survit ! Pire : la dissémination de morceaux de renouée du Japon peut augmenter son emprise sur le terrain.
Le moyen de lutte préconisé actuellement est l'épuisement de la plante. Des expériences sont en cours depuis quelques années dans différents pays, dont la France, pour éradiquer cette espèce. Le moyen d'éradication actuellement testé est, précédant l'automne, après fauchage et arrachage, la pose d'une bâche en toile plastifiée résistante aux UV. Si le site le permet, on plante des saules buissonniers. La végétation en surface permet d'étouffer toute tentative de reprise de la renouée du Japon, qui se trouve anéantie dans un délai de 3 à 4 ans.
Il est possible de photographier, géolocaliser et informer le Muséum National d’Histoire Naturelle, qui collecte les données pour mettre à jour sa base de données des espèces invasives. L’inconvénient est la complexité de la déclaration (fiche à compléter et cartographie précise à réaliser). Pour plus d’informations, consulter les programmes de l’Inventaire National du Patrimoine Naturel : http://inpn.mnhn.fr/accueil/index
Utilisation :
Fallopia Japonica est cultivée en Asie pour la composition de ses racines qui sont riches en resveratrol. C’est un antioxydant bénéficiant d’autres propriétés intéressantes : anti-inflammatoire, agent de prévention du cancer…
Bio-indication :
Milieux humides, sols azotés ou acides.
Confusions possibles :
- Avec Fallopia sacchalinensis (Renouée de Sachaline). Tout aussi invasive, ses feuilles sont plus ovales et plus grandes (jusqu’à 35 cm)
- Avec Fallopia bohemica (Renouée de Bohème). C’est une hybride de Fallopia Japonica et Fallopia sacchalinensis, invasive également. Ses caractéristiques sont proches, avec cependant des tiges plus hautes.
Les feuilles donnent quelques pistes pour différencier ces 3 renouées :
Attention de ne pas mettre toutes les renouées « dans le même panier » ! Les autres renouées polygonacées sont tout à fait bienvenues, appartenant à la biodiversité locale. Quelques exemples : Renouée des oiseaux, renouée persicaire… même si on les nomme bien souvent « mauvaises herbes ». Il existe une différence entre une plante « mauvaise », une plante « envahissante » (exemple : liseron des haies) et une plante « invasive » (exemples : Renouée du Japon indiquée ci-dessus, ambroisie à feuilles d’armoise, robinier faux-acacia, jussie à grande fleur…)
Cette plante a été discutée sur le forum ici :
identification-plante-envahisseuse-reno ... ee%20japon
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- daniele 43
- Empereur jardinier
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Re: Renouée du Japon...



excellente fiche : commentaires parfaits , et photos très pertinentes
N'hésite pas à mettre un peu de couleur pour rendre plus clair
ce que tu montres est vraiment effrayant , et surtout cela fait réfléchir sur les négligences!!
-
- Fruit de la jacasse
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Re: Renouée du Japon...
Bonjour,
C'est super, j'apprends beaucoup de choses grâce à vous.
Ce qui serait intéressant (mais cela existe-t-il ?) ce serait d'avoir une carte de la France qui indique les régions concernées.
Merci pour votre travail d'information
C'est super, j'apprends beaucoup de choses grâce à vous.
Ce qui serait intéressant (mais cela existe-t-il ?) ce serait d'avoir une carte de la France qui indique les régions concernées.
Merci pour votre travail d'information
- cypris
- Bourgeon de bavard
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Re: Renouée du Japon...
Carte de France = bien remplie !
Par exemple sur quelques km2 autour de chez moi, j'ai déjà répertorié 90 "nids" d'invasion.
L'Europe aussi en prend un coup, chez nos voisins de l'Est.
Merci pour la correction des fautounettes.
Par exemple sur quelques km2 autour de chez moi, j'ai déjà répertorié 90 "nids" d'invasion.
L'Europe aussi en prend un coup, chez nos voisins de l'Est.
Merci pour la correction des fautounettes.
Cypris
http://www.cypris.fr
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- bce1970
- Maitre des bosquets
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Re: Fallopia japonica (Reynoutria japonica)- Renouée du Japo
Difficile de trouver des retours sur les expérimentations de lutte contre la renouée du Japon par l'introduction d'un insecte : Aphalara.
Quelques informations ici
http://www.gt-ibma.eu/le-controle-biolo ... invasives/
La première phase du projet a consisté à recenser les ennemis naturels de l’espèce au Japon et d’en sélectionner certains pour des tests sur la renouée dans son aire d’introduction. Les tests ont mis en avant l’efficacité particulière de deux agents, dont le psylle Aphalara itadori, un insecte très spécifique. Trois années de tests ont permis de vérifier la spécificité de consommation du psylle (test sur 90 autres plantes autochtones). Une consultation publique a été réalisée et l’agent de contrôle a été relâché en 2010 après autorisation dans une dizaine de site au Royaume-Uni. L’espèce a résisté à l’hiver, mais le niveau des populations est encore trop faible pour avoir un effet notable. 150 000 individus supplémentaires ont été relâchés en 2013 et aucun impact n’a été recensé sur des végétaux ou invertébrés autochtones. D’autres recherches sont en cours sur l’impact d’un champignon « mycoherbicide », (Mycosphaerella polygoni—uspidati) comme agent de contrôle biologique supplémentaire.
Quelques informations ici
http://www.gt-ibma.eu/le-controle-biolo ... invasives/
La première phase du projet a consisté à recenser les ennemis naturels de l’espèce au Japon et d’en sélectionner certains pour des tests sur la renouée dans son aire d’introduction. Les tests ont mis en avant l’efficacité particulière de deux agents, dont le psylle Aphalara itadori, un insecte très spécifique. Trois années de tests ont permis de vérifier la spécificité de consommation du psylle (test sur 90 autres plantes autochtones). Une consultation publique a été réalisée et l’agent de contrôle a été relâché en 2010 après autorisation dans une dizaine de site au Royaume-Uni. L’espèce a résisté à l’hiver, mais le niveau des populations est encore trop faible pour avoir un effet notable. 150 000 individus supplémentaires ont été relâchés en 2013 et aucun impact n’a été recensé sur des végétaux ou invertébrés autochtones. D’autres recherches sont en cours sur l’impact d’un champignon « mycoherbicide », (Mycosphaerella polygoni—uspidati) comme agent de contrôle biologique supplémentaire.
Blandine
Ma liste d'échanges : http://jarditroc.com/#!/list/10/have
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- cypris
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Re: Fallopia japonica (Reynoutria japonica)- Renouée du Japo
Merci pour ces compléments, Blandine.
Comme quoi c'est vraiment un fléau ! Comme toutes les espèces invasives... rien n'est simple.
Comme quoi c'est vraiment un fléau ! Comme toutes les espèces invasives... rien n'est simple.
Cypris
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- bourru07
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Re: Fallopia japonica (Reynoutria japonica)- Renouée du Japo
- cypris a écrit : Comme quoi c'est vraiment un fléau !
n'ayons pas peur des mots...
F'est une véritable fallope.

Passer pour un idiot, aux yeux des imbéciles, est un plaisir de fin gourmet... Georges Courteline
Échanger des photos de belles sauvages rencontrées en balade
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- bce1970
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Re: Fallopia japonica (Reynoutria japonica)- Renouée du Japo



Blandine
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- christophe54
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- Inscription : sam. 18 juin 2011 17:46
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Re: Fallopia japonica (Reynoutria japonica)- Renouée du Japo
des tests sont réalisés depuis 1 ou 2 ans sur les rives de la Meurthe entre Nancy et Tomblaine.
il consiste à recouvrir les zones envahies par une plaque de caoutchouc épaisse pendant 2 à 3 ans, histoire de faire mourir le rhizome par manque de photosynthèse.
le problème est que les zones à couvrir sont immenses.
il consiste à recouvrir les zones envahies par une plaque de caoutchouc épaisse pendant 2 à 3 ans, histoire de faire mourir le rhizome par manque de photosynthèse.
le problème est que les zones à couvrir sont immenses.