maladies surprenantes !

[elise.f]

Hi, hi, je ne traite rien du tout et la nature est la bienvenue dans mon jardin. Je l'ai depuis 1 an et je suis sidérée par le nombre de bestioles différentes arrivées entre temps. Bon d'accord pour l'instant il n'est pas très joli mais je n'ai que 3 plantes malades :
- des pissenlits qui ont des sortes de cloques
- un genre de pissenlit miniature qui se couvre d'une espèce de moisissure rouille
- une graminée dont quelques brins sont recouvert d'un machin noirâtre pas appetissant
et les tomates, la vigne, même les rosiers.... rien
Je trouve plutôt rigolo, si ce n'est les desastres provoqués par des escargots et autres goinfres, que ce soit les mauvaises herbes qui soient malades ! et encore, il ne s'agit que d'un ou 2 spécimens à chaque fois.

En lisant nombre de posts sur le forum, j'ai bien l'impression que paradoxalement, la non-intervention chimique est peut-être bien plus efficace que son inverse ! Pourvu que je puisse continuer longtemps à pérorer sur ce thème !

elise

[slave71]

Salut Elise,

En effet, la nature apporte parfois la maladie dans nos jardins,
et souvent c'est quand nos terre présente des déficits ou une
trop forte concentration en un substrat.

Les plantes fragilisées par ce déséquilibre sont les plus facilement
malades et ce faisant n'épuisent pas plus la terre.
C'est un cycle naturel de rééquilibrage.
Il faut beaucoup de patience et d'observation pour déceler ce
déséquilibre, le comprendre et enfin le corriger.

Personnellement, je laisse les maladies agir (snif pour mes récoltes)
et 2-3 ans après, je constate souvent une nette amélioration, et
une disparition des maladies.
L'utilisation des plantes compagnes permet aussi de rééquilibrer nos sols.
Par contre, j'estime que les traitements chimiques destinés à combattre
les maladies peuvent être efficaces ponctuellement,
mais ne corrige pas les déséquilibres. Aussi, la maldie réapparait
d'une année sur l'autre . . .

Bien qu'étant biochimiste de formation, travaillant en production textile
(une des industrie les plus polluantes pour l'eau), je suis un fervent
défenseur du bio et de l'observation de la nature . . .

Tant que je pourrais regarder la nature se corriger et sembler
toujours plus forte, je serais ravi de récolter (même peu).
Quand elle ne le pourra plus, c'est que nous serons allé trop loin . . .

Allez, j'en termine avec mon discours sur le non-traitement chimiques,
mais comme je suis dans mon atelier ,que je teint des collants
et que l'odeur des produits me dérangeait . . .

vingt dieux que ça fait du bien de se défouler et de penser au jardin !!!!

Allez,
Bon jardinage (sans pulvérisation)