gazon envahi

[paglia]

bonjour,
ayant semé mon gazon en septembre,il est envahi par endroits de mauvaises herbes
que dois je faire au printemps prochain(on m'a dit que la premiere tonte élimine environ 95% des mauvaises herbes et de traiter ensuite)
car je n'ai pas tondu depuis la semence(car les graines ont poussées lentement.
une autre question:est ce que les mélanges vendus du style:engrais+désherbant sélectif sont efficaces ou pas?
dans l'attente,merci d'avance

[Captain Igloo]

Bonjour, et meilleurs voeux
Primo, tu dis ne pas avoir tondu après le semis... Je suppose que le gazon n'est pas trop haut...
En effet la plupart des mauvaises herbes poussant dans un nouveau gazon seront détruites parceque étouffées par le gazon. Donc il ne faut pas immédiatement et nécessairement traiter avec un herbicide et surtout pas sur un jeune gazon!!!
Donc je te déconseille vivement toute utilisation la première année d'un engrais "tout en un" .
Sinon, oui, ces produits "tout en un" sont efficaces... mais celà dépend aussi de la marque et de la qualité du produit: il faut tester. En théorie un produit trop bon marché est suspect...
Reviens nous dire régulièrement un petit bonjour

[Cathie]

Bonjour et meilleurs voeux....

J'ai entendu dire que les produits tout-en-un sont moins efficaces que pris séparément... De toute manière, comme l'a très bien dit Captain, il ne faut rien faire sur un jeune gazon, sinon attendre.

Cathie

[Sylvain]

« "Le Gazon", ou l'histoire d'une obsession américaine
(Virginia Scott Jenkins, Smithsonian Institution Press, Washington, D.C., 1994)

L'ouvrage de Virginia Scott Jenkins n'est rien de moins que le long et terrifiant récit décrivant l'enchaînement des mécanismes ayant abouti à une lame de fond dans les pratiques culturales aux États-Unis.

"Le Gazon" nous amène à essayer de comprendre là où notre société a mal tourné ; ce qui nous a conduit, de l'idéal pastoral de nos ancêtres issus de l'aristocratie terrienne, à une obsession quasi-névrotique qui, dans les récentes décennies, nous a fait tolérer toutes les dépenses et permettre tous les coups portés à l'environnement.

Aujourd'hui [1994], la surface de gazon du paysage américain s'élève à plus de 12 millions d'hectares et son entretien coûte 5,3 milliards de dollars [5 milliards d'€] par an - sans compter les frais des soins occasionnés par les quelque 60.000 accidents liés aux tondeuses chaque année. L'Agence pour l'Environnement américaine [EPA] estime à 3 millions de tonnes la quantité de produits chimiques épandus sur les pelouses chaque année, alors que dans la seule région de Washington D.C., environ 38.000 litres d'eau sont consacrés à l'arrosage de 10 m2 de pelouse - une consommation colossale qui menace nos nappes phréatiques et nos rivières à l'échelon national.

Comment en sommes-nous arrivés là ? Les acteurs du drame sont variés. Au commencement, les présidents Washington et Jefferson ont tenté d'imposer une vision britannique plutôt bucolique du paysage américain, avec le Mont Vernon comme emblème du paysage national. Puis la classe moyenne a évolué : le "Garden Club of America" entama un "City Beautiful Movement" [Action pour une Ville plus Belle] et encouragea les propriétaires de maisons à faire de leur front-à-rue une vitrine pour entreprendre l'éducation esthétique des classes populaires. La pelouse est alors devenue l'une des valeurs de la classe moyenne.

Parallèlement, à la fin du 19ème siècle, alors que les expositions et les concours de jardinage confirmaient le rôle essentiel du gazon dans le paysage, le ministère de l'Agriculture commença à recommander l'utilisation du "turf", ou green [le gazon "sans mauvaises herbes"], établissant ainsi des standards de qualités presque impossibles à atteindre - jusqu'à la révolution chimique qui n'allait plus tarder.

Dans les années 20, les auteurs horticoles écrivent dans la presse populaire qu'une maison n'est pas vraiment une maison sans une belle pelouse et que « les belles pelouses font les bons voisins ». La machine était lancée.

Par la suite, c'est la U.S. Golf Association qui se charge d'amplifier le mouvement. En 1950, elle dépense des centaines de milliers de dollars en recherche à propos du green - et entame une collaboration avec le ministère de l'Agriculture comme en 1917. Très vite, le golf et le gazon allaient être intimement liés et la gent masculine n'avait de cesse de chercher à recréer un bout de fairway dans son jardin. Les parcours de golf et le gazon connurent un succès grandissant : 1000 parcours furent aménagés entre 1964 et 1965 et, au début des années 60, 500.000 pelouses se créaient chaque année. En 1975, l'Amérique se vantait d'avoir 11.000 parcours de golf et 14 millions de golfeurs les fréquentant.

La déferlante publicitaire acheva de séduire le public à l'appel du "pas-si-naturel-que-ça". Les tondeuses et les systèmes d'irrigation rendaient le gazon possible partout. La gamme de produits répondait à tous les problèmes et à toutes les attentes - l'arsenal chimique en faisant évidemment partie :

Des années 20 aux années 40, on eu recours à l'arséniate de plomb et aux mercures organiques et non-organiques. Dans l'après-guerre, le slogan du DDT était "la bombe atomique du monde des insectes" et le chlordane [formule chimique : 1, 2, 4, 5, 6, 7, 8,8 - octachloro - 2, 3, 3a, 4, 7, 7a - hexahydro - 4,7 - methanoindene. Insecticide de contact à large spectre, interdit en France depuis 1998] ainsi que le 2,4-D [débroussaillant systémique puissant] vinrent grossir le lot.

Le langage guerrier abonde dans la littérature et la publicité : "combattre les ravageurs" ou "la guerre aux mauvaises herbes". La digitaire sanguine [Digitaria sanguinalis] et le communisme deviennent synonymes dans l’imagerie de la Guerre Froide. Il est intéressant de noter que beaucoup des recherches effectuée au sujet du green furent menées à Arlington, Virginie, sur un site aujourd'hui occupé par le Pentagone.

Avec "Le Gazon", Jenkins met le doigt sur un tournant de notre environnement et de notre paysage. Comment cette industrie qui brasse des milliards de dollars va-t-elle continuer à prospérer à l'heure des urgences telles que la gestion de l'eau, la montée de la pollution et de la lutte raisonnée contre les prédateurs ? Il faut maintenant faire des choix concernant la toxicité des produits chimiques, la pollution de l'eau, la saturation des décharges et l'habitat de la vie sauvage qui diminue chaque jour.

- Joseph M. Keyser - »

Lire aussi :

http://web.wanadoo.be/ivan.louette/bota ... /gazon.htm

[RHODOS]

Bonsoir, quel beau réquisitoire contre le gazon!

Je n'ai pas l'impression que Paglia souhaite un découragement dans la réalisation d'une belle pelouse, mais plutôt un encouragement constructif tendant à la rendre plus belle et exempte de mauvaises herbes

Rhodos

[Cathie]

Je suis tout à fait d'accord avec toi, Rhodos, ça ne va pas résoudre le problème de Paglia.....

Très franchement, j'apprécie d'avoir un beau gazon dans mon jardin, plutôt qu'une forêt vierge.

Paglia, attends le printemps et le démarrage de ta pelouse (ça ira vite, tu verras) et tiens-nous au courant.

Bonne journée,

Cathie

[Sylvain]

Désert biologique ou tapis de fleurs ?
Voir :
http://www.ponema.org/article_imp.php3?id_article=15
("Le gazon, une prairie avortée")

Bizarre qu'on aime les fleurs dans les massifs et qu'on les interdise ailleurs.

[paglia]

bonjour à tous,
je trouve les articles de sylvain un peu sectaire mais bon un peu de culture sous toutes ses formes ne font pas de mal.
quand aux americains je pense qu'il est inutile de les critiquer sur leur point de vue sur le gazon que je trouve personellement dans plusieurs états bien supérieur en qualité et beauté que chez nos voisins anglais chez qui l'on pense à tort qu'ils ont le meilleur gazon,beau gazon c'est vrai mais pas le best!
sinon merci à ceux qui m'ont répondu en effet je pense que je vais attendre le printemps pour évaluer mon tapis vert!

[Cathie]

Il ne faut pas rester sur une première visite, Paglia, nous serons là pour te conseiller si besoin est....

Tu verras, l'ambiance est bonne et on se prend au goût du bavardage....

Cathie

[Sylvain]

Ne croyez pas que ce qui se passe aux Etats-Unis ne se passe pas aussi en Europe.

Extraits du premier lien :

"Parmi les nombreuses pressions que nous exerçons sur l'environnement et sur la biodiversité, les pelouses ne sont pas quantité négligeable. Elles sont de plus en plus nombreuses, y compris dans les petits jardins, dans de nombreux cas traitées avec ce qu'on nomme pudiquement "engrais sélectifs", c'est à dire un mélange polluant d'engrais et d'hormones de synthèse destinées à ralentir la croissance de ce qui n'est pas gazon, voire à tuer simplement les dicotylédones.

Notre intention n'est pas de vous inciter à proscrire le gazon, mais de vous aider à prendre vos responsabilités environnementales en connaissance de cause."

.../...

"les engrais et autres additifs tels que les herbicides sélectifs ou les contrôleurs de croissance, qui en plus de polluer l'environnement immédiat ou les eaux souterraines à partir de leur lieu d'utilisation, les polluent aussi en amont, sur leur lieu de fabrication ou à l'endroit où on stocke les résidus ultimes liés à celle-ci, éventuellement même plus volumineux que le produit final utilisé par le jardinier (...) Cela en plus de l'utilisation de matières premières éventuellement non renouvelables et des questions de manutention."

Libre à chacun de participer à la pollution des nappes phréatiques (et à la pollution tout court), au gaspillage de l'eau et à l'appauvrissement de la biodiversité, mais il ne faut pas venir prétendre aimer la nature après.

Tout ça se passe aussi dans vos jardins, même à toute petite échelle.

[Cathie]

Dis, Sylvain, tu as quoi dans ton jardin, de la pelouse ou autre ?

Ce n'est pas parce qu'on a de la pelouse qu'on la gave de produits toxiques à longueur d'année.... On a fait un traitement tout en un jusqu'ici, et la pelouse va plutôt bien. Il faudra peut-être qu'on fasse un petit désherbant sélectif au printemps.... Il faut en prendre et en laisser (des traitements...)

On ne passe pas notre temps à traiter à tout va.... Ne décourageons pas notre nouveau jardinier....

D'ailleurs vu l'état de la plupart des jardins, on se dit que les gens n'ont ni l'argent ni le temps de se ruiner dans tous ces produits....

Cathie

[ANNE CLAIRE]

Merci Sylvain

Je me prends la tête depuis 3 ans pour avoir 32 m² d'un joli gazon vert l'hiver et où mon fiston puisse jouer l'été.


Je connais bien les Etats-Unis et j'admire la beauté de leur gazon, je n'avais pas imaginé qu'ils s'emm... autant pour l'obtenir.

ca me rassure

[Captain Igloo]

Oui, Sylvain dit vrai... mais...
Qu'est-ce donc une "mauvaise" herbe? C'est tout simplement une plante adventice, qui pousse là oû elle ne devrait pas pousser! Là oû elle n'est pas désirée. Et c'est logique! Si mes radis sont infestés par des épinards, je suis désolé mais les épnards vont nuire à ma culture de radis et je vais me débarrasser de ces épinards!
Pour le gazon , c'est idem! Je ne sème pas un gazon pour récolter une prairie! Sinon, je ne fais rien et je tonds tout simplement "l'herbe qui pousserait"! mais ce ne serait pas du gazon! Et , oui, un gazon bien entretenu et bien vert durant toute l'année est joli et servira avantageusement d'écrin de verdure pour la maison et toutes les plantations!
Oui, avant on désherbait à la main... Avant aussi on n'utilisait pas de cafetière électrique... et la bonne vieille bouilloire de nos arrière grands-parents donnait aussi un breuvage que l'on appellait café...Celà c'était avant...Au "bon vieux temps"... Lorsque l'ouvrier se tapait quelques kilomètres à pied ou à vélo quelque soit le temps pour se rendre à son boulôt...
Que le gazon ne soit là que pour notre plaisir? exact! Comme les arbres et les fleurs que nous cultivons!
Comme ce tricot syntétique qui me tient chaud.... plutôt que le bon pullover que pourrait tricoter ma maman... Comme au bon vieux temps...
Voyons, Sylvain, ne boude pas ton bonheur ni le nôtre...
Meilleurs voeux, ami

[Zurette]

Merci et bravo Sylvain pour cet exposé !

Sur le gazon, ce qui me révolte est la quantité d'eau utilisée rien que pour son entretien. Saviez-vous que 40% de l'eau dans le monde est utilisée par 20% de la population mondiale ? Que d'ici 2025 nous allons manquer d'eau si nous continuons à vivre dans notre "nuage occidental" ? Quelques chiffres ici (Larbi Bouguerra est un spécialiste mondialement connu sur le thème de l'eau) :
http://www.geocities.com/allianceaumond ... iffres.htm

Je me prends la tête depuis 3 ans pour avoir 32 m² d'un joli gazon vert l'hiver et où mon fiston puisse jouer l'été.

J'ai grandi dans une prairie, avec des herbes hautes de plus d'un mètre, où je pouvais faire des parties de cache-cache ou de chasse à l'homme avec mes frères et soeurs. Nous grimpions aux arbres, nous nous piquions aux orties quelques fois mais nous trouvions rapidemment une feuille pour calmer la piqûre. De temps en temps une épine dans le pied, alors on apprennait à regarder où nous marchions. Des bouquets de fleurs sauvages pour maman les jours de fête, etc. La prairie, c'est un paradis pour les enfants. Le jour où on a emménagé dans une copropriété avec un gazon en bas et des fleurs qu'il fallait pas toucher, ça a été une grande déception.

Tout ceci dit, nous avons tous notre jardin à faire et le voulons plus ou moins exempt de ce qu'on appelle les "mauvaises herbes", qui ne le sont pas tant que ça ... vous connaissez tous les vertus de l'ortie non ? J'ai du liseron qui pousse partout chez moi, et du lierre sur tous les vieux arbres (le lierre ne s'installe que sur un vieil arbre). Je trouve ça joli, et même si je vais essayer de virer le liseron de quelques endroits pour y mettre autre chose, je m'interdits d'utiliser des produits chimiques. Pour mes enfants. Pour la nappe phréatique qui en est déjà saturée. Pour mes voisins. Pour l'avenir. Hors si j'ai bien compris un gazon impeccable est un gazon traité régulièrement ?

[Sylvain]

Cathie,

Je n'ai pas de gazon et assez peu de surfaces enherbées, seulement quelques allées où se mêlent graminées (d'origine), pâquerettes, ficaire, trèfle, mousse, lierre terrestre, pissenlits...

J'avais lu un article qui changeait un peu du discours habituel dans l'ADJ il y a quelques mois, disant qu'une pelouse atteignait sa maturité au bout d'une dizaine d'années, lorsque s'y étaient semées les plantes rendant celle-ci plus résistante à la sècheresse et encourageant la biodiversité. 10 ans, c'est en général la période après laquelle les gens pensent à refaire leur gazon, c'est dire à quel point on raisonne à l'envers.

L'idée du gazon dans le sens green (exempt de "mauvaises" herbes), est une hérésie et un monumental gâchis, le contraire d'un jardin. Autant mettre une moquette synthétique.

Anne Claire,

Heureusement, tous les américains ne sont pas des adorateurs du "turf" (green), mais assez malheureusement pour causer les dégâts qu'on connait.

Dans la discussion "Mousse envahissante", tu dis t'apprêter à chauler ton gazon. Ne t'étonne pas si, l'année prochaine, ton kumquat (dans "Les feuilles de mon kumquat") présente des signes de chlorose . . .

« La chaux enrichit le père et ruine le fils ».

Captain Igloo,

Je ne sème pas un gazon pour récolter une prairie! Le problème, c'est qu'à moins de mettre le jardin sous cloche, d'y interdire les oiseaux et les abeilles, un gazon ne peut pas rester gazon. Et c'est tant mieux. On peut très bien tondre l'existant et profiter du trèfle (qui le gardera vert en été et sans arrosage), des pâquerettes et autres méchantes, méchantes mauvaises herbes, ah qu'elles sont vilaines.

Ou bien on traite. Inlassablement, inexorablement, obstinément, on traite. On sulfate, on engraisse, on chaule, tout pour se donner l'illusion de venir à bout de cette satanée nature qui s'entête à refaire surface.

[Cathie]

Juste un mot pour Captain .... moi aussi, j'aime bien mon confort et un bon café, un bon expresso, par exemple, même si je ne refuse pas un café à l'ancienne... pourvu qu'il soit bon.

Maintenant, on peut allier confort et respect de l'environnement (en utilisant des appareils économes, en isolant sa maison, en cherchant un chauffage performant). Mais au nom de l'écologie, tu ne me feras pas renoncer à tous ces appareils qui me simplifient la vie, j'oubliais ma voiture.... il y a moyen d'allier l'utile à l'agréable.

Il y a de bonnes choses dans le passé, mais il faut un peu évoluer avec son temps.... si internet n'existait pas (et l'ADSL) on ne serait pas là à en discuter.

Maintenant, je ne suis pas fan du gazon anglais taillé au ciseau, mais j'ai envie d'un joli jardin à regarder. Alors, je fais en sorte d'entretenir ma pelouse. J'ai un jardin ouvert, pour avoir de l'espace, sans pelouse, c'est dur ! Moi qui ait connu un champ de mine à la construction de ma maison, pas de haies, je suis ravie d'avoir de l'herbe et de voir pousser mes haies et fleurir mes arbustes.

Cathie

[ANNE CLAIRE]

Pour Miss Piu

Je ne crois pas du tout qu'un coin d'herbe est beau parce qu'il est bien traité.

J'ai vécu à la campagne dans le nord toute mon enfance, et l'herbe n'était jamais un souci, là où on ne plantait pas autre chose, l'herbe poussait, si on voulait des animaux, on mettait de l'herbe à vache, je n'ai jamais vu ma famille traiter l'herbe ni la tondre du reste, et c'est bien cela que je voudrais retrouver pour mon fils jouer et faire ma sieste.


Mais sur la Côte dAzur, l'herbe si tu ne la surveille pas comme le lait sur le feu, elle disparait et tu as de la terre nue à la place !!!

La résidence où j'ai un rez-de-jardin est au milieu d'un grand parc, avec un gazon superbe de plus de 10 ans, de très beaux arbres, mais .. on n'a pas le droit de marcher sur les pelouses, et ... on n'a pas envie de le faire vu le nombre de chienchiens auxquels elle sert de latrine.


Quand à l'arrosage, c'est l'eau non traité, non potable du Var voisin, qui retourne au Var après usage.

Mais Captain ... on me dit que le mieux c'est la chaux, et que la pelouse aime cela, et tu me dit le contraire, moi ce que je veux c'est que la verdure de disparaisse pas de mon carré vert, et la mousse ça fait disparaitre la verdure, nà !!

Par ailleurs, la pelouse est dans mon jardin Est avec le mimosa presque fleuri du reste, et le kumquat est dans le jardin Ouest, avec les hibiscus et les petites fleurs.

Je garde espoir de trouver un jour une solution pour ce gazon, qui est déjà bien plus beau cette année que l'année dernière, surtout maintenant que j'ai enlevé la mousse à la main.

[Captain Igloo]

Cathie, je suis OK avec ce que tu dis

Anne-Claire? Je n'ai pas dis que la chaux était à proscrire!
J'ai dis que la chaux n'était pas un élément à ajouter inconsidérément.
J'ai dis qu'il fallait TOUJOURS ANALYSER le sol avant d'ajouter quoi que ce soit, sauf la fertilisation normale .
J'ai dis qu'un manque de chaux n'était pas nécessairement la raison de la présence de mousse.
Démoussage manuel? Impeccable Mais irréalisable pour une grande étendue et ou manque de temps...

[Cathie]

Pour la mousse : notre terre est argileuse. Un copain nous a dit de ne pas couper court à la dernière tonte d'automne. Ca favoriserait l'apparition de mousse. Chez nous, elle vient un peu au nord et en cas d'hiver doux et humide.

L'hiver est doux dans le midi, et peut-être très humide.

On avait fait un traitement trois en un (mousse/engrais/désherbant) la première année, ça avait bien marché. La seconde, l'hiver a été très froid et plus sec, donc pas de mousse.

Cathie

[diamis]

merci sylvain pour cet exposé. :

[Zurette]

Mais sur la Côte dAzur, l'herbe si tu ne la surveille pas comme le lait sur le feu, elle disparait et tu as de la terre nue à la place !!!

Est-ce que tu as essayé les plantes tapissantes ? J'ai lu des articles dessus je ne sais plus trop où (Gazette des jardiniers ou L'ami des jardins, sûrement), ça peut marcher assez bien. J'ai bien vu du gazon impeccable du côté de Barcelone, mais le jardinier s'en occupait tous les soirs, une vraie corvée ! J'ai trouvé ça sur le forum : http://forum.aujardin.org/viewtopic.php ... ight=tapis