Une belle pelouse (tout court)
Publié : mer. 28 janv. 2004 14:16
Bonjour les internautes aux doigts verts.
J’ai suivi - au balcon - vos « échanges » sur le trèfle. C’était très intéressant. Je me suis abstenu d’intervenir (sans doute est-ce dû au complexe du « nouveau », alors pourtant que je consulte ce forum de temps à autres depuis plus d’un an) : pour ma part, j’ai du trèfle dans ma pelouse (qui ne cesse de coloniser toute l’étendue disponible…). Ma méthode est fort rudimentaire : je l’arrache (ou plutôt je l’éclaircis) lorsque je trouve que la plaque de trèfle commence à prendre des proportions trop importantes. Non que je le trouve disgracieux, mais je préfère les brins d'herbe... Cette démarche n’est toutefois pas très efficace car les plaques de trèfle se multiplient avec le temps. Voilà donc pour ma maigre contribution (sans doute inutile pour des jardiniers chevronnés comme vous) (et loin de moi l'idée de raviver les oppositions éventuelles !)
Ma question est plus générale : quelle est la chronologie des actes qu’il convient de poser pour avoir une belle pelouse, c’est-à-dire non pas un green anglais mais une pelouse où les graminées constituant l’herbe sont majoritaires par rapport aux variétés colonisatrices telles que plantain, trèfle (j’ai presque peur de mentionner ce terme), pissenlits et chardons… sans oublier la mousse (qui, elle, est suscitée par l’acidité du sol et l’ombre si j’ai bien compris). C'est que c'est tout de même plus agréable de pouvoir marcher (et voir courir ses enfants) dans le gazon sans se piquer aux chardons, ni disperser des centaines de graines de pissenlits...
Certes il y a ces engrais avec une bonne dose d’azote (pour un effet immédiat « reverdissant ») et un déserbant sélectif que l’on vend en grande surface de jardinage et que l’on applique généralement au printemps. Outre l’effet ponctuel de l’engrais, cela ne semble pas résoudre fondamentalement la réapparition des « mauvaises herbes » (hou ! ! le mauvais terme !) précitées. Et puis ces engrais pourrissent la terre et affectent finalement les nappes phréatiques (sorry pour la référence écolo mais je pense qu’elle est importante à signaler).
Personnellement, j’ai répandu le printemps dernier un engrais de fond, à diffusion lente, aussi naturel que possible (c'est à dire de composition non chimique) et différent donc des engrais « start up » mentionnés ci-avant (cet engrais était en passant assez cher mais le résultat était là). Inutile de dire que les chardons et les pissenlits en ont profité autant que l’ « herbe » en tant que telle. J’ai donc manié le couteau pour arracher à la main les indésirables mais je dois dire que je suis quelque peu découragé par cette tâche qu’il faut sans cesse recommencer (d’autant que mon jardin borde un champ qui est rempli des chardons en été et le vent aidant...).
Quid des actes mécaniques et de leur chronologie ? Seraient-ils une partie de la réponse pour avoir une pelouse composée majoritairement d’herbe… ? On parle d’aérateur et de scarificateur. J’ai une pelouse avec une terre assez compacte J’aimerais savoir si passer l’aérateur, puis le scarificateur sont des opérations utiles pour lutter contre l’invasion des pissenlits et autres chardons. Dans l’affirmative, quel est le timing de tout ceci ? : passer l’aérateur, puis épandre du sable fin, du terreau, etc.
Quid de la scarification qui, me semble-t-il, laisse une pelouse en piteux état ?
Ah j’oubliais, en haute saison, je passe la tondeuse une fois par semaine. L’herbe est en effet plus drue mais l’effet est insuffisant, à mon sens, pour lutter contre les chardons (qui sont très intelligents : ils deviennent rampants…).
Enfin, j’espère m’être fait comprendre et fais appel à vos bons conseils, trucs et astuces. Pardon si ce sujet a déjà été traité antérieurement.
Geoffrey
J’ai suivi - au balcon - vos « échanges » sur le trèfle. C’était très intéressant. Je me suis abstenu d’intervenir (sans doute est-ce dû au complexe du « nouveau », alors pourtant que je consulte ce forum de temps à autres depuis plus d’un an) : pour ma part, j’ai du trèfle dans ma pelouse (qui ne cesse de coloniser toute l’étendue disponible…). Ma méthode est fort rudimentaire : je l’arrache (ou plutôt je l’éclaircis) lorsque je trouve que la plaque de trèfle commence à prendre des proportions trop importantes. Non que je le trouve disgracieux, mais je préfère les brins d'herbe... Cette démarche n’est toutefois pas très efficace car les plaques de trèfle se multiplient avec le temps. Voilà donc pour ma maigre contribution (sans doute inutile pour des jardiniers chevronnés comme vous) (et loin de moi l'idée de raviver les oppositions éventuelles !)
Ma question est plus générale : quelle est la chronologie des actes qu’il convient de poser pour avoir une belle pelouse, c’est-à-dire non pas un green anglais mais une pelouse où les graminées constituant l’herbe sont majoritaires par rapport aux variétés colonisatrices telles que plantain, trèfle (j’ai presque peur de mentionner ce terme), pissenlits et chardons… sans oublier la mousse (qui, elle, est suscitée par l’acidité du sol et l’ombre si j’ai bien compris). C'est que c'est tout de même plus agréable de pouvoir marcher (et voir courir ses enfants) dans le gazon sans se piquer aux chardons, ni disperser des centaines de graines de pissenlits...
Certes il y a ces engrais avec une bonne dose d’azote (pour un effet immédiat « reverdissant ») et un déserbant sélectif que l’on vend en grande surface de jardinage et que l’on applique généralement au printemps. Outre l’effet ponctuel de l’engrais, cela ne semble pas résoudre fondamentalement la réapparition des « mauvaises herbes » (hou ! ! le mauvais terme !) précitées. Et puis ces engrais pourrissent la terre et affectent finalement les nappes phréatiques (sorry pour la référence écolo mais je pense qu’elle est importante à signaler).
Personnellement, j’ai répandu le printemps dernier un engrais de fond, à diffusion lente, aussi naturel que possible (c'est à dire de composition non chimique) et différent donc des engrais « start up » mentionnés ci-avant (cet engrais était en passant assez cher mais le résultat était là). Inutile de dire que les chardons et les pissenlits en ont profité autant que l’ « herbe » en tant que telle. J’ai donc manié le couteau pour arracher à la main les indésirables mais je dois dire que je suis quelque peu découragé par cette tâche qu’il faut sans cesse recommencer (d’autant que mon jardin borde un champ qui est rempli des chardons en été et le vent aidant...).
Quid des actes mécaniques et de leur chronologie ? Seraient-ils une partie de la réponse pour avoir une pelouse composée majoritairement d’herbe… ? On parle d’aérateur et de scarificateur. J’ai une pelouse avec une terre assez compacte J’aimerais savoir si passer l’aérateur, puis le scarificateur sont des opérations utiles pour lutter contre l’invasion des pissenlits et autres chardons. Dans l’affirmative, quel est le timing de tout ceci ? : passer l’aérateur, puis épandre du sable fin, du terreau, etc.
Quid de la scarification qui, me semble-t-il, laisse une pelouse en piteux état ?
Ah j’oubliais, en haute saison, je passe la tondeuse une fois par semaine. L’herbe est en effet plus drue mais l’effet est insuffisant, à mon sens, pour lutter contre les chardons (qui sont très intelligents : ils deviennent rampants…).
Enfin, j’espère m’être fait comprendre et fais appel à vos bons conseils, trucs et astuces. Pardon si ce sujet a déjà été traité antérieurement.
Geoffrey