Labour
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jardalmont
- Bourgeon de bavard
- Messages : 143
- Inscription : dim. 28 nov. 2004 17:53
Labour
j'ai lu dans certaines revues qu'il fallait mieux laisser le jardin tel quel .Cette année j'essai donc cette méthode , j'ai juste enlevé les pieds de courge et courgette ainsi que les bettes , mais je ne labour pas .je le ferai au printemps.D'autres personnes ont elles fait l'expérience ?
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papaver
- Graine de timide
- Messages : 80
- Inscription : mar. 24 oct. 2006 18:01
- Localisation : Domme (Dordogne)
labour
bonsoir.
Pour ma part, je ne laboure que tous les deux ou trois ans. Les années sans, je laisse une couverture végétale que j'enfouis à la fraise au printemps et cela se passe bien. J'ai entendu une emission faite par des ingénieurs de l'inra disant que le problème, depuis l'avènement du tracteur, consistait en un labour trop profond de trop fréquent, ce qui a pour effet de destructurer le sol. Les bactéries anaérobies etant montées en surface et les aérobies etant enfouies, elles sont détruites et il faut donc un certain temps pour que le sol retrouve son équilibre. De plus, un sol travaillé et surtout laissé nu favorise le lavage des éléments nutritifs et si, comme c'est mon cas, le sol est en pente, toute la bonne terre s'en va petit à petit (d'où la réfexion que l'on entend parfois "les pierres remontent du sol"). Un autre effet néfaste du labour est de créer une semelle compacte du sous-sol. Bien sûr, il est parfois nécessaire de labourer, mais peu profond, pour enfouir de l'engrais vert par exemple.
Voilà mon avis sur la question.
Pour ma part, je ne laboure que tous les deux ou trois ans. Les années sans, je laisse une couverture végétale que j'enfouis à la fraise au printemps et cela se passe bien. J'ai entendu une emission faite par des ingénieurs de l'inra disant que le problème, depuis l'avènement du tracteur, consistait en un labour trop profond de trop fréquent, ce qui a pour effet de destructurer le sol. Les bactéries anaérobies etant montées en surface et les aérobies etant enfouies, elles sont détruites et il faut donc un certain temps pour que le sol retrouve son équilibre. De plus, un sol travaillé et surtout laissé nu favorise le lavage des éléments nutritifs et si, comme c'est mon cas, le sol est en pente, toute la bonne terre s'en va petit à petit (d'où la réfexion que l'on entend parfois "les pierres remontent du sol"). Un autre effet néfaste du labour est de créer une semelle compacte du sous-sol. Bien sûr, il est parfois nécessaire de labourer, mais peu profond, pour enfouir de l'engrais vert par exemple.
Voilà mon avis sur la question.
Ne jamais remettre au lendemain ce que l'on peut faire faire par un autre le jour même !
Bonsoir, les études de l'inra sont basée sur l'utilisation de matériel agricole donc parfois des engins qui pèsent 8 tonnes, un motoculteur ne fais pas de mal à un terrain, il labour sur une profondeur de 15cm, il ne font pas de mal au système microbien du sol surtout avec le type de labour présenté sur ce topic.
Beau travail, vivement le printemps pour voir les résultats
Beau travail, vivement le printemps pour voir les résultats
Nous n'héritons pas de la terre de nos parents, mais nous l'empruntons à nos enfants.
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HugoS
- Graine de timide
- Messages : 24
- Inscription : jeu. 16 nov. 2006 9:47
- Localisation : Jardin Solognot - Serre Picarde
Labour
Je ne retourne plus la terre depuis 3 années, par soucis de la vie microbienne.
Avec un avantage certain, moins de travail !
Mais un inconvénient majeur : la présence de plantes indésirées.
Aussi j'entretiens le plus souvent possible ma terre l'hiver pour qu'elle reste "propre" et m'éviter une corvée de désherbage.
La couverture du sol par paillage et une solution interressante.
Pour info, je dispose d'une terre sableuse trés légére, pauvre mais facile à travailler, cette façon de faire n'est peut-être pas transposable dans d'autres terroirs.
J'envisage un nouveau jardin dans un pré, ou la terre est semble t-il humifère, trés humide (stagnante), lourde. il faudra bien que je bèche cette année.
Avez-vous l'expérience d'un tel terrain
Avec un avantage certain, moins de travail !
Mais un inconvénient majeur : la présence de plantes indésirées.
Aussi j'entretiens le plus souvent possible ma terre l'hiver pour qu'elle reste "propre" et m'éviter une corvée de désherbage.
La couverture du sol par paillage et une solution interressante.
Pour info, je dispose d'une terre sableuse trés légére, pauvre mais facile à travailler, cette façon de faire n'est peut-être pas transposable dans d'autres terroirs.
J'envisage un nouveau jardin dans un pré, ou la terre est semble t-il humifère, trés humide (stagnante), lourde. il faudra bien que je bèche cette année.
Avez-vous l'expérience d'un tel terrain
Re: Labour
Pour l'humidité, il faut savoir si la terre est trop humifère, ou trop argileuse ?HugoS a écrit : J'envisage un nouveau jardin dans un pré, ou la terre est semble t-il humifère, trés humide (stagnante), lourde. il faudra bien que je bèche cette année.
Avez-vous l'expérience d'un tel terrain
Si elle est trop humifère, elle est certainement trop acide, à corriger avec un apport de chaux, si elle est trop argileuse un ajout de fumier et de sable sera nécessaire.
Dans les deux cas un labour avant l'hiver est préférable.
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HugoS
- Graine de timide
- Messages : 24
- Inscription : jeu. 16 nov. 2006 9:47
- Localisation : Jardin Solognot - Serre Picarde
Merci de tes indications,
Effectivement, la végétation trés abontante m'obligera à un travail de labour conséquent,
avec enfouissement de la matière organique.
Cette terre noire non cultivée, me semble à ce jour essentiellement humifère
car enrichie par la décomposition de la végétation régulièrement fauchée (herbes, roseaux, orties, chardons, fougères...)
et humide (eau stagnante) : certainement conséquence d'une couche d'argile plus profonde.
Cette parcelle ressemble à de la terre de marais et tranche terriblement
avec l'autre partie de mon jardin : sableux pauvre lègère et sec,
Je te rejoins complètement sur le caractère acide de cette terre.
Certains propose l'emploi de Lithothamme en remplacement de la chaux.
As tu déja utilisé
Effectivement, la végétation trés abontante m'obligera à un travail de labour conséquent,
avec enfouissement de la matière organique.
Cette terre noire non cultivée, me semble à ce jour essentiellement humifère
car enrichie par la décomposition de la végétation régulièrement fauchée (herbes, roseaux, orties, chardons, fougères...)
et humide (eau stagnante) : certainement conséquence d'une couche d'argile plus profonde.
Cette parcelle ressemble à de la terre de marais et tranche terriblement
avec l'autre partie de mon jardin : sableux pauvre lègère et sec,
Je te rejoins complètement sur le caractère acide de cette terre.
Certains propose l'emploi de Lithothamme en remplacement de la chaux.
As tu déja utilisé
Je ne connais pas Le lithothamme, ci-dessous une définition :
Le lithothamme est incorporé en toutes saisons à raison de 400 g pour 10 m2 la première année. Ensuite 100 g suffiront les années suivantes en entretien. Le lithothamme est une algue marine séchée et broyée en poudre. Il peut être utilisé dans la fabrication des purins d'ortie pour lui apporter des éléments nutritifs et atténuer les mauvaises odeurs. C'est un amendement calcaire pour les sols acides nettement préférable à celui de la chaux. Son action est lente et prolongée, il contient plus de 30 oligo-éléments nutritifs.
Le lithothamme est incorporé en toutes saisons à raison de 400 g pour 10 m2 la première année. Ensuite 100 g suffiront les années suivantes en entretien. Le lithothamme est une algue marine séchée et broyée en poudre. Il peut être utilisé dans la fabrication des purins d'ortie pour lui apporter des éléments nutritifs et atténuer les mauvaises odeurs. C'est un amendement calcaire pour les sols acides nettement préférable à celui de la chaux. Son action est lente et prolongée, il contient plus de 30 oligo-éléments nutritifs.
http://goldmann.club.fr/conseils/amendement.html
Terre humifère :
Si votre terrain provient d'une forêt défrichée ou si il jouxte la lisière d'un bois, il y a de grandes chances que le sol soit trop riche en humus.
En observant la flore, vous pouvez trouver des fougères, des genêts, des bruyères. Si la terre est riche une végétation arbustive se développe vite et il n'est pas rare de rencontrer des peupliers et des saules.
L'humus pouvant retenir plus de 100 % de son poids en eau, le sol sera souvent humide, voir spongieux ! D'où la présence de joncs, de roseaux, etc.
La terre est très foncée, associée à de l'argile et du sable, rarement à du calcaire. Ce type de sol est un véritable supermarché pour les plantes, la végétation peut croitre très vite dès que les températures montent dans la saison.
A partir de 20 % d'humus, on considère que le sol est déséquilibré. Contrairement aux idées reçues, il est bien plus difficile d'amender une terre trop riche en humus qu'un sol excessivement argileux ou sableux !
En effet, le sol est souvent acide, trop acide. C'est la première chose à corriger et cela passe par un chaulage mais plus la quantité d'humus sera élevée, plus le chaulage doit être espacé... sinon, le sol devient une véritable usine chimique difficile à contrôler !
Tous les deux ans, on apporte de la chaux éteinte. Mais cela peut prendre 10 ans... après le deuxième chaulage, on peut commencer à apporter, tous les ans, un peu de terre argilo-calcaire et du sable tous les deux ans pour améliorer le drainage. Si le sol est trop marécageux, cela ne suffira pas... sans un sérieux drainage le sol sera incultivable.
Terre humifère :
Si votre terrain provient d'une forêt défrichée ou si il jouxte la lisière d'un bois, il y a de grandes chances que le sol soit trop riche en humus.
En observant la flore, vous pouvez trouver des fougères, des genêts, des bruyères. Si la terre est riche une végétation arbustive se développe vite et il n'est pas rare de rencontrer des peupliers et des saules.
L'humus pouvant retenir plus de 100 % de son poids en eau, le sol sera souvent humide, voir spongieux ! D'où la présence de joncs, de roseaux, etc.
La terre est très foncée, associée à de l'argile et du sable, rarement à du calcaire. Ce type de sol est un véritable supermarché pour les plantes, la végétation peut croitre très vite dès que les températures montent dans la saison.
A partir de 20 % d'humus, on considère que le sol est déséquilibré. Contrairement aux idées reçues, il est bien plus difficile d'amender une terre trop riche en humus qu'un sol excessivement argileux ou sableux !
En effet, le sol est souvent acide, trop acide. C'est la première chose à corriger et cela passe par un chaulage mais plus la quantité d'humus sera élevée, plus le chaulage doit être espacé... sinon, le sol devient une véritable usine chimique difficile à contrôler !
Tous les deux ans, on apporte de la chaux éteinte. Mais cela peut prendre 10 ans... après le deuxième chaulage, on peut commencer à apporter, tous les ans, un peu de terre argilo-calcaire et du sable tous les deux ans pour améliorer le drainage. Si le sol est trop marécageux, cela ne suffira pas... sans un sérieux drainage le sol sera incultivable.
