Plantes historiques et légendaires

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John
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Plantes historiques et légendaires

Message par John »

Bonjour :D
Désolé, jai encore une question :oops:
J'ai beau chercher sur l'internet, je ne parviens pas à trouver de site parlant des plantes qui ont eu un rôle dans l'histoire (à tout point de vue) ex: les épines du Christ ou une fleure qui servait de message dans une histoire célèbre ou le ficus et bouddha etc... je dois avouer que je manque de connaissance et justement je voudrais y pallier! Il y a aussi celles qui portent un nom "poetico-historique" (ex: coeur de Marie)
Evidemmment j'aimerai cultiver ces plantes.
Si vous en connaissez une, s'il vous plait, aidez-moi :D
Un grand merci d'avance car j'ai déjà beaucoup cherché :?
John.
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musaphile
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Message par musaphile »

hello!


je ne sais pas si ça repondra à ta question, mais j'ai dejà entendu parler d'un livre qui repertorie les plantes (surtout medicinales) et parle de leur utilisation au cours de l'histoire....

et donc raconte en quelques sortes leurs implication dans l'histoire : comme la cigüe dont socrate s'est servie pour mourrir, ou l'absinthe....


bref, si ça t'interesse, je vais me renseigner pour retrouver les coordonnées de ce livre. A moins que quelqu'un du forum voit de quel livre je veux parler?
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John
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Message par John »

:lol: Coucou Musaphile! Nous revoilà :D
Je te remercie (encore) pour ta réponse et si tu peux avoir le titre facilement , je suis preneur. En revanche si c'est compliqué, ne t'embète pas, je crois l'avoir aperçu dans mes recherches alors je devrais pouvoir mettre la main dessus.
Il n'y a pas de raison que tu t'embête plus que moi!
J'espère que d'autres auront quelques petites idées quand même :?:
Je te remercie de partager ta passion.
A plus,
John.
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Message par John »

D'ici et d'ailleurs
Les Plantes qui guérissent
Auteur : Sophie Lacoste (rédactrice en chef du magazine Belle-Santé)
J'ai trouvé ou c'est un autre?
A plus quand même,
John.
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Message par floo »

C'est le ficus religiosa qui a une symbolique boudhiste,sinon pour l'epine du christ c'est l'euphorbia milli..
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John
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Message par John »

Bonjour floo :)
Merci pour ces 2 précisions très utiles.
Peux-tu me dire comment tu connais ces plantes? En connais-tu d'autres qui ont une histoire qui les accompagne de la sorte?
Merci en tous cas.
John.
Dernière modification par John le sam. 10 avr. 2004 6:01, modifié 1 fois.
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Message par musaphile »

hello Showbiz! :D

en fait, non ce n'est pas à ce livre que je pensais....je me suis renseignée aupres de l'amie qui a ce livre, et il s'agit de :

"nos grands mere savaient" de palaiseul. Apparemment il donne des recettes, et parle de la realité thérapeutique et de l'histoire de nos remedes de "grand mere".

Par contre, elle m'a donné deux autres titres :

"l'alphabet de la foret" qui parle entre autre de l'arbre dans l'histoire, les legendes et les arts.

et "le language des fleurs, significations, symbolique des fleurs et des plantes" editions vermot.

et ne t'inquietes pas, ça ne m'a pas pris trop de temps! :wink:

au fait, bienvenue en champagne..... :)
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Message par John »

je suis désolé de relancer ce post, il s'est perdu dans les méandres du forum et je n'ai toujours pas de nom de plante accompagnée d'une histoire à cultiver (la plante pas l'histoire :wink: ) Je suis sûr qu'elles sont nombreuses!
J'espère que cette petite remontée dans la liste m'apportera la réponse...
S'il vous plait :prie: même si vous n'êtes pas sûr de vous, si vous avez juste une vague idée de quelque chose...
John
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Message par musaphile »

Hello Showbiz, finalement ton histoire de plantes legendaires m'a titillé et j'ai farfouillé sur internet. J'ai trouver quelques legendes liées à des plantes. Les voici si ça t'interresse....


Le cedre du liban : « Arz el‑Rab », cèdre de Dieu, est mentionné 103 fois dans la Bible. C'est le seul arbre, selon les Écritures, que Dieu ait planté de ses mains. Témoins des temps bibliques, les cèdres millénaires ont connu les règnes des rois Ahiram de Tyr et Salomon de Jérusalem. Le cèdre est lié aux trois grandes religions du Moyen-Orient. Pour les juifs, c'est l'arbre choisi pour construire la charpente du temple de Salomon à Jérusalem (1000 av. J.C.) ; pour les chrétiens, l'arbre saint; pour l'islam, le bois pur. On le retrouve dans les temples, les églises et les mosquées, la beauté du site des Cèdres en faisait au XIXe siècle un pèlerinage. Les maronites croient que c'est à Bcharré et non au mont Thabor qu'eut lieu la Transfiguration célébrée le 6 août.
Un symbole politique : « Monuments naturels les plus célèbres selon Lamartine, les cèdres sont l'emblème du drapeau libanais, le symbole d'un pays martyr et de la nécessaire union, En 1920, l'un des textes de la proclamation du Grand Liban déclare: « Un cèdre toujours vert, c'est un peuple toujours jeune en dépit d'un passé cruel. Quoique opprimé, jamais conquis, le cèdre est son signe de ralliement. Par l'union, il brisera toutes les attaques. »


L'angelique : La légende raconte que l'Angélique a vaincu la peste.

Le muguet : Le muguet a des titres de noblesse qui tiennent à son caractère légendaire. On l'appelle "lis des vallées" ou "gazon du Parnasse". Le dévoué Apollon le créa afin de donner à fouler aux neuf Muses un tapis digne de leurs pieds délicats. On dit qu'au moment de la création du monde, cette fleur ornait les deux côtés de la porte du paradis et que ses clochettes tintaient chaque fois qu'un brave homme passait. C'est que le muguet était doué pour identifier les vertus et les bonnes consciences.


Le pastel (isatis tinctoria) : est une étonnante crucifère bisannuelle, dont les feuilles produisent un bleu exceptionnel en teinture comme en peinture. Le Pastel, plante fabuleuse qui donnait du bleu à toute l'Europe il y a 400 ans, fit s'épanouir la Renaissance toulousaine et s'enrichir la région au XVIè siècle.

le ginseng : Dans le plus ancien livre de l'histoire de l'humanité, les Chinois évoquent longuement une plante de leur pharmacopée qu'ils placent très au-dessus de tous leurs autres remèdes : le ginseng. Ainsi, en Asie, depuis plusieurs millénaires le ginseng est objet d'un véritable culte pour ses innombrables propriétés médicinales : stimulation, régénération, revitalisation... Il a la réputation de freiner le vieillissement de l'organisme, d'où son surnom aujourd'hui universellement répandu : la racine de longue vie.

la verveine : Selon la mythologie égyptienne, la verveine poussa des larmes d'Isis, déesse de la fertilité qui pleurait son père Osiris, assassiné. Elle a été partout, à travers les peuples et longtemps, la plante magique par excellence. Le Romains l'avaient dédiée à Vénus ( ils l'appelaient Veneris herba, herbe de Vénus ou Veneris vena, veines de Vénus ) car ils croyaient que cette herbe avait le pouvoir de rallumer les feux d'un amour près de s'éteindre. Les druides avant les sacrifices lavaient leurs autels avec de l'infusion de fleurs. Chez les germains, les prêtresses s'en couronnaient. Lorsque l'on prêtait serment ou lors d'une vente, la parole était scellée par le pacte de la verveine. Au moyen-âge, l'abbesse Hildegarde de Bingen prescrivait une décoction de verveine pour soigner les infections du sang et mes maux de dents. Le mot verveine vient de la langue celte "Jerjaen", de jer et de Jaen, une pierre, référence à son utilisation pour soigner les calculs rénaux.

La violette ( viola odorata ) : pour les peuples d'Orient, elle est supposée se prosterner devant la rose. Elle est le symbole de la modestie et de la discrétion. Dans l'Antiquité, elle décorait les tombeaux des jeunes vierges. La mythologie raconte qu'un jour Vulcain séduisit Vénus malgré sa légendaire laideur. Il se couronna de violettes qui embaumaient tant que Vénus tomba dans ses bras et accepta son amour.

Absinthe (artemisia absinthium): C'est dans le Val-de Travers, au pied du Jura neuchâtelois, que fut, dit on, découvert au XVIIe siècle << l'élixir d'absinthe >> (première dénomination du produit que Zola allait rendre tristement célèbre dans L'Assommmoir). On raconte qu'une famille nommée Henriod se transmmettait depuis fort longtemps une recette médicinale à base de plantes cueillies dans la montagne, qui s'employait comme remède contre de nombreuses maladies de l'estomac et des intestins. Parmi ces plantes, il y avait l'absinthe. De Baudelaire à Verlaine, de Toulouse-Lautrec à Modigliani, ils sont nombreux les écrivains et les peintres qui recherchèrent l'inspiration dans la fréquentation immodérée de la fée verte. Beaucoup l'ont intégrée directement à l'oeuvre, comme Degas qui la peignit sur l'une de ses toiles accrochées au Louvre. Pour tous ces créateurs, le nom de deux villes jurassiennes était aussi familier que celui de Paris. Couvet, en Suisse, Pontarlier, en France étaient les capitales de leur vice quotidien et de leurs rêves. C'est en effet dans ces deux localités que se fabriquaient les absinthes consommés dans le monde entier, à partir d'une plante vivace, fortement aromatique, très répandue dans le Haut-Pays.

L’onagre (Oenethera) vient du Grec ‘’Oïnos’’ (vin) et ‘’Ther’’ (bête sauvage). Une vielle légende attribuait à cette plante la propriété d’apprivoiser les animaux sauvages si elle était préalablement infusée dans le vin.

Le cypres : un chasseur nommé Cyparisse, ami d'Apollon, tua sa biche par erreur. De chagrin, il se métamorphosa en cyprès : dés lors, les cyprès veillent sur les morts. Ils sont consacrés à Hadès, dieu des morts. De leur bois, on faisait les cercueils des guerriers morts pour la Patrie. Le bois de cyprès, imputrescible, est utilisé en charpente de temples. La flèche d'Éros était aussi en cyprès. La tradition recommandait de planter un cyprès à la naissance d'une fille. À son mariage, l'arbre est abattu et exploité.

olivier : arbre d'Athéna (qui remporta le concours sur Poséidon en offrant cet arbre à la ville d'Athènes) et symbole de chasteté. Héraclès en a planté à Olympie et utilisait une massue en olivier. Aux Jeux olympiques (à Olympie, donc), on décernait des couronne de branches d'olivier à défaut de médailles.

le laurier : arbre d'Apollon. Le demi-dieu s'éprend de la nymphe Daphné, qui lui échappe en se transformant en laurier. Le nom grec du laurier est daphne. Aux Jeux pythiques, à Delphes (en souvenir du serpent Python qu'Apollon terrassa), les vainqueurs recevaient une couronne de laurier.
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John
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Message par John »

Salut Musaphile :D
Merci! J'en ai repéré une paire que je vais tenter de cultiver, c'est super :D
Quant à moi, j'ai trouvé ça en attendant, histoire d'enrichir le post. Et comme toujours si quelqu'un a son petit grain de sel à mettre, ce serait super :wink:



Bouleau

On en a fait des jantes de roues, des arceaux pour les futailles, des sabots, des balais et des verges pour les maîtres d'écoles. En Suède et en Laponie, avec son écorce, on a couvert des cabanes, fabriquer des corbeilles, des cordes, des chaussures tressées, des filets, des bouteilles, des assiettes et des torches; on en a extrait une huile pour le tannage qui donne au cuir de Russie une qualité supérieur et une odeur particulière; on en a fait de la bière et une pâte alimentaire que certaines populations Russes mêlaient à leur caviar; enfin la peau très fine et résistante tirée de l'écorce a longtemps tenu lieu de parchemin ou de papier.

Matériau préhistorique de première importance, l'écorce de bouleau à souvent survécu en milieu favorable (tourbières, sédiments acides des lacs)et témoigne de techniques multimilénaires. Un gisement mésolithique Anglais (yorkshire), daté d'environ 9500 avant le présent, à livré les restes d'une plate forme d'accostage édifiée sur une assise de fagots de bouleau, et des rouleaux d'écorce serrés sur eux mêmes, flotteurs de filets de pêche ou récipients à résine.



Lierre
(Hedera Helix)

Si vous voulez faire disparaître des tâches sur des lainages noires ou de couleur, faite les tremper dans de l'eau dans laquelle vous aurez fait bouillir une grosse poignée de feuilles pendant un quart d'heure.
Les feuilles dans la lessive servent à rénover les tissus noires.


Mythologie Grecque.

Le jeune Lierre était danseur dans le cortège de dyonisos.
Il aidait son dieu à tenir debout quand celui ci avait trop bu. un jour, lierre dansa si follement qu'il s'écroula et mourut. Comme Lierre avait soutenu Dyonisos celui-ci fit alors surgir le lierre pour soutenir la vigne. Dyonisos et ses bacchantes sont d'ailleurs couronnés de lierre et tiennent une thyrse à la main.

Baccchantes = prêtresses de Dyonisos.
Thyrse = Bâton de Dyonisos, terminé par une pomme de pin et entouré de rameux de vigne et de Lierre.

On raconte aussi que lors d'une fête de Dyonisos, les filles du roi Mynyas refusèrent d'aller courir la montagne avec lui. Pour les punir, Dyonisos fit pousser du lierre et de la vigne autour de leurs sièges. Il fit couler du toit du lait et du vin et retentir des sons de flûte et des cris de fauves. les filles de Mynyas terrorisées furent prise de folie. Elles se couronnèrent de lierre et rejoignirent les bacchantes.



Sureau (sambuscus nigra)

Chez les Celtes

Les celtes ont associé le sureau aux cultes liés à la mort; dans son bois le druide confectionnait les flûtes magiques qui lui permettaient de communiquer avec les âmes défuntes. Des rameaux couvert de baies servaient aux rites funéraires. La mort n'avait pas à l'époque de signification néfaste, bien au contraire, le départ pour l'au delà étant étroitement associé au renouveau et à la vie, le sureau devint vite un arbre sacré dans lequel se réfugiaient de nombreuses divinités maternelle et protectrices.
Dans son bois creux, les esprits de la forêt trouvent un gîte sur et, au printemps, ses myriades de petites fleurs blanches matérialisaient la réincarnation des défunts.
La place du sureau dans le calendrier Celte vient confirmer toute cette symbolique. Le calendrier celte est divisé en 13 mois, chacun est symbolisé par un arbre. "Ruis", le sureau, est le treizième de la série. c'est le dernier celui qui symbolise la mort de la nature, l'hiver et sa longue torpeur : il garde ses feuilles après tous les autres, il ne s'en débarrasse que quand tous le monde végétal qui l'entoure s'est assoupi. Mais dans la roue celtique des saisons il est aussi le premier, l'arbre du renouveau, celui qui, après un court repos, donne le signal du départ végétatif. Dès le mois de février, avant toute autre espèce, il ouvre ses bourgeons, offrant ses tendres feuilles aux morsures de l'hiver qui s'attarde.

Colorants alimentaires
Le jus de sureau noir est un excellent colorant alimentaire. d'ailleurs à l'heure actuelle en France, la majeure partie de sa production est destinée à l'élaboration de colorants pour l'industrie agroalimentaire.
De ce jus on extrait le concentré qui sert à fabriquer les encres alimentaires entrant dans la composition des estampilles utilisées pour identifier les quartiers de viandes en boucherie.

Colorant textile.
Feuilles, fleurs et jeunes brindilles sont utilisées en teinture végétale, mais c'est avec les baies que l'on obtient les résultats les plus spectaculaires.
Un fragment de tissus de lin broché, teinté en bleu, brun , rouge et jaune à été retrouvé lors des fouilles lacustre néolithiques d'Irgenhaussen. Le ton bleu de ce remarquable tissus fut obtenu avec les fruits du sureau. Plus tard les Gaulois utiliseront ces mêmes fruits pour teindre leur étoffes en bleu et en mauve. Toute les parties de la plante possédant des mordants et des tanins naturels en quantité non négligeable.
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Message par palim »

Je te donne les livres qui peuvent répondre à tes questions :

auteur :Pierre Lieutaghi (ethnobotaniste )
Les simples entre nature et société
Jardins de savoirs , jardins d'histoire

Les livres de Jean-Marie Pelt donnent également des pistes intéressantes .

Une revue :
Hommes et plantes
revue du conservatoire des collections végétales spécialisées

Des lieux à visiter où les plantes anciennement utilisées sont évoquées et mises en scènes :
Les jardins du prieuré de Salagon : http://www.musee-de-salagon.com/

les jardins de l'Abbaye de Daoulas :
http://www.abbaye-daoulas.com/fr/index.html


Il y a d'autres lieux et d'autrres livres encore .
Bonne exploration .

Palim
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Message par John »

Merci palim pour ces adresses que je ne manquerai pas de visiter lors de vacances qui me mèneront dans ces coins là :)

Je rajoute mes dernières trouvailles pour ceux qui sont intéressés par le post :

Aubépine

Depuis la christianisation de l'Europe l'Aubépine est associée à l'image de la Vierge Marie et du Christ. Ses fleurs blanches symbolisent la délicatesse, la pureté et la beauté. C'est la fleur du mois de mai et du renouveau.
"A travers la plante immaculée se manifestent la Femme triomphatrice du Serpent et la Déméter païenne, maîtresse des germinations et des renaissances" (Lieutaghi).

Mais cette candeur cache mal des croyances moins innocentes et antérieures.

L'Aubépine à une odeur marquée que d'aucuns décrivent comme "l'odeur puissante de la femme". Il est probable que la symbolique de chasteté exagérée masque imparfaitement une connotation plus ancienne de sexualité débridée. Les diverses interdictions de mariages et recommandations de chasteté durant le mois de mai gravitent autour de cette dualité.

On l'identifiait encore récemment comme protectrice contre les crapauds, les serpents, et la foudre. Aussi contre les sorcières et autres suppôts de Satan.
Si elle est l'épine de la couronne du Christ, dont les gouttes de sang teinteraient encore les étamines de sa fleur, il ne fait aucun doute que cette épine ait eu un passé plus sulfureux.

Curiosités diverses.
D'après l'abbé Rozier "l'odeur de l'Aubépine fait tourner le maquereau en un instant et les voituriers qui transportent ce poisson sont obligés d'éviter les chemins où ces arbrisseaux sont en fleurs " (cours complet d'agriculture).
La Révolution française fit de l'Aubépine l'Arbre de la Liberté et on en planta 60 000 en trois ans. Il était interdit de les abattre. Durant la Terreur celui de Bédoin, dans le Vaucluse, fut saccagé et comme le coupable ne fut pas découvert, l'envoyé de la Convention fit incendier le village et guillotiner 63 habitants. Ceci, bien sûr, pour apprendre aux "fanatiques" à respecter les symboles de la Liberté !


Le noisetier (ou coudrier)

Le Noisetier est l'Arbre de la science, du savoir et de la sagesse.
Pour les civilisations celtiques c'était un arbre magique ; il aurait servi de support à la gravure des oghams. Mac Coll (le fils du Noisetier) était un dieu savant du panthéon irlandais. Les bois sacrés comportaient toujours un ou plusieurs Noisetiers souvent associés à la source ou la fontaine.

C'est le bois par excellence du bâton. Bâton de Thor, le fils d'Odin ; Bâton qu'Hermès (Mercure) offrit aux hommes et qui, avec les deux serpents enroulés en sens inverse, devint le Caducée, ce très ancien symbole (2 600 ans av. J.C.) de la paix, de l'équilibre des contraires, de spiritualité. L'axe en noisetier du caducée est une mise en abyme de l'Arbre, axe du monde. C'est aussi le bois des sceptres, celui des bâtons de sorciers... et celui des baguettes de fées. On le dit phallique, mais la noisette est à l'image de la matrice, de l'enveloppe de la gestation. C'est le fruit lié aux mariages, à la fécondité, et au désir patient.
En ligne directe de ces symboles on trouve la baguette du sourcier, liée à la découverte de l'eau, des métaux rares, et sans doute de la vérité.

Curiosités diverses.
Dans quelques régions de l'ouest de la France une légende affirme que durant les douze coups de minuit, la nuit de Noël, des rameaux de noisetier se changent en or. Il y a donc peu de temps pour les cueillir. Si le découvreur n'y parvient pas avant le douzième coup, il disparaît avec le rameau – Un bel apprentissage de la sagesse !.


Le frêne

C'est l'un des arbres le plus chargé de Mythes et de symboles.
Pour les Grecs, c'est le Frêne qui engendre la race de bronze, fille des Frênes, terrible et puissante. Les Méliades étaient les nymphes du Frêne, elles accompagnaient les Géants.
Pour l'Islam Taslent, le Frêne, est l'arbre de la femme par excellence ; elle doit l'escalader pour cueillir les feuilles qui nourriront le bétail. C'est au Frêne qu'elles suspendront des amulettes "qui font battre le coeur des hommes".
Il est interdit aux hommes sauf aux forgerons qui pratiquent l'art de la trempe, c'est à dire ceux qui sont maîtres du feu et de l'eau.

Mais c'est surtout chez les peuples du Nord que les mythologies s'y réfèrent. Pour les Germains c'est l'Arbre du monde ; le gardien de la pérennité de la Vie.

Pour les Scandinaves, c'est Yggdrasyl, le grand Frêne, l'Arbre du coursier d'Odin.

LE MONDE D'YGGDRASYL
"Ses branchent couvrent tous les mondes et atteignent le ciel".
Sa première racine traverse les trois mondes souterrains et plonge dans l'Aésir, le monde inférieur des Ases (les dieux). Bilfrost, l'arc en ciel, réunit l'Aésir à l'Asgard, leur domaine céleste. Près de cette racine il y a la fontaine d'Urd, la plus vieille des trois nornes sur laquelle elle veille en gouvernant la destinée des dieux et des hommes. C'est une fontaine de jouvence où se fomente la Vie avec ses germes, ses ferments, ses semences. L'humus et l'eau en gardent les secrets. Un couple de cygnes y a élu domicile. Les dieux s'y réunissent pour tenir conseil.
La deuxième racine atteint le niveau médian, celui des Thurses de givre, les Géants de glace. Elle abrite la source Mimir, interdite, mais qui donne science et sagesse.
La troisième racine s'arrête au Niflheimr, le séjour des morts. C'est là qu'est la fontaine Hvergelmir qui alimente tous les fleuves de la Terre. C'est aussi le repaire de Nioggrh, le gigantesque serpent qui attaque le Frêne en rongeant sa racine.
Les frondaisons sont peuplées d'animaux. L'aigle vit à la cime et tous les jours il attaque Nioggrh. C'est l'écureuil Ratatosk qui porte les messages de défis que l'aigle et le serpent s'adressent. Les jeunes pousses du Frêne sont broutées par quatre cerfs et la chèvre Heidrun ; elle alimente de son lait les guerriers d'Odin. Un coq d'or aide l'aigle pour surveiller l'horizon. Il préviendra les dieux à l'arrivée des Géants qui viennent pour détruire le monde.

Comment résumer de façon plus concise ce monde qui est l'enjeux de luttes continuelles entre les forces de la vie et celles de l'anéantissement ?

Curiosités diverses.
"Si un serpent avait à choisir entre se jeter dans un feu ou traverser l'ombre d'un Frêne, il choisirait le feu.". Serpent veut dire par extension maléfices, sortilèges, traîtrises, etc. En héraldique Le Frêne est la marque de l'amitié fidèle (il repousse les serpents).
Le Frêne attire les cantharides (insecte coléoptère) dont la poudre séchée est un aphrodisiaque avéré. Le Frêne hérite souvent de cette caractéristique.
Faire passer trois fois, avant le lever du soleil, un enfant malingre ou atteint de hernie au travers d'un Frêne fendu en long le guérira.
Lors de la famine de la pomme de terre de 1846 à 1851, en Irlande, les émigrants en partance pour l'Amérique emportèrent chacun, comme talisman contre la noyade, un petit bout du Frêne sacré de Creevno.


Le houx


Le Houx symbolise la persistance de la vie végétale (par ses feuilles et par ses fruits présents sur l'arbuste au cœur de l'hiver).
Comme beaucoup de plantes piquantes il protège des maléfices. Son usage à cette fin était déjà pratiqué par les Romains où il était l'arbre des Saturnales. Ces traditions ont perduré en Allemagne, en Suisse et en France où il était d'usage d'en accrocher des rameaux sur les portes des étables et au seuil des maisons la veille de Noël.

Il est difficile de distinguer, dans les textes anciens, ce qui se rapporte au Houx (Ilex aquifolium L.) de ce qui se rapporte à l'Yeuse ou Chêne vert (Quercus ilex L.) Le terme latin Ilex utilisé pour les deux est responsable de ces confusions mais également les végétaux eux-mêmes qui peuvent par bien des points s'assimiler (notamment par la forme et la persistance des feuilles et par les caractéristiques du bois). Ceci explique sans doute cette étrange parenté qui semble perdurer entre le Houx et le Chêne.

Curiosités diverses.
Il était d'usage courant, en Belgique et quelques régions de France, que les charretiers placent toujours une pièce en bois de Houx dans leur nouveau chariot pour le préserver des accidents. Ce pouvait être un rayon de roue, un échelon de la ridelle ou une simple goupille d'assemblage.

Qui en a d'autres? Même moins détaillés!! :D
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Message par bao »

continue tes recherches et si tu ne trouves pas de livre, écris-le !
j'en achèterai un exemplaire (s'il est bien fait avec de jolies photos) et à mon avis je ne serai pas le seul
sinon tu peux aussi donner l'idée à un éditeur
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Message par John »

Bonjour Arnaud.
Je ne comprends pas très bien ton message :oops:
En fait, au risque de choquer (je sais que je vais le faire :cry: même si ce n'est absolument pas le but) Je préfère "l'electronique". J'ai de beaux livres, auxquels je tiens, mais les temps changent. Je suis très attaché aux traditions, je regrette beaucoup de choses qui se perdent, mais... Guttenberg a changé les choses et ces choses vont changer encore (je ne regrette pas les peaux, les plaques de pierre ou les papyrus) Alors je ne dis pas que je n'achèterai pas un des livres qu'on m'a indiqués (je pense me procurer le palaiseul) mais si je peux avoir un super post que je partage avec tous les internautes et que je peux imprimer pour mes amis qui ne sont pas internautes, ça me va! :wink:
Bref, ce n'est pas le sujet du post et je m'égare. Je ne veux pas être complètement hors sujet et je rajoute donc une autre trouvaille :

Le tilleul

Le Tilleul est un arbre plutôt féminin, symbole d'amitié, de tendresse et de fidélité.

Les Scandinaves et les Germains le vénèrent.

Philyra, la nymphe fille d'Okéanos, ne put supporter d'avoir enfanté d'un monstre : le centaure Chiron. Elle fut métamorphosée en Tilleul qui depuis porte son nom. Chiron fut un guérisseur illustre dont les pouvoirs étaient unanimement reconnus.

Toujours en Grèce ancienne Philémon et Baucis, en remerciement de leur sens de l'hospitalité, furent récompensés par les dieux qui acceptèrent leur prière : mourir au même instant. Philémon fut changé en Chêne et Baucis en Tilleul, ces deux arbres qui ombragent le sanctuaire de Zeus.

Sigurd, le héros des Nibelungen s'était baigné dans le sang de Fafnir, le gigantesque serpent, gardien du trésor d'Odin, qu'il venait de tuer. Cette action le rendit invincible mais une feuille de tilleul était tombée sur son épaule. C'est à cet endroit précis qu'il fut tué par une lance. La signification donnée à cet épisode est la suivante : Sigurd entièrement virilisé jusqu'à en devenir invincible, conserve cependant sur son épaule une trace de féminité qui lui sera hélas fatale.

D'après Hérodote, en Syrie, Les Enarées furent punis par l'Aphrodite céleste dont ils avaient pillé le temple à Ascalon. Ils perdirent leur virilité mais le châtiment étant particulièrement sévère, ils reçurent en compensation le pouvoir de prédire l'avenir. Ils utilisaient pour cela des lanières d'écorce de Tilleul qu'ils enroulaient et déroulaient autour de leurs doigts.


Merci de l'intérêt que tu porte à ce post
Je remercie au passage les personnes qui m'ont indiqués ces ouvrages, ce n'est pas tombé dans l'oreille d'un sourd pour autant :wink: j'en ai pris note.

@ +

John
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Message par John »

Je viens de comprendre! En fait il n'y avait rien de compliqué :oops: Je devais être trop préoccupé par le rempotage de mes beaucarneas :wink:
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Message par zecolo »

salut,

Il existe beucoup d'ouvrages concernant les médecinales et toutes leur famille et ce n'est pas évident de trouver. Chez actes-sud il y a de prtits livrets bien fait sur différentes éspèces d'arbres.
Voici donc queques ouvrages:
Les pantes des dieux édition du lezard par Richard Evans Schutles et Albert Hoffman
flore pagique et estrologique de l'antiquité édition Belin de Guy Ducourthal
et un de la théorie de l'origine des jardins Le songe de Poliphile de Francesco Colonna.
Bonne lecture moi-même je ne les ais pas encore terminé.
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Message par John »

Et trois de plus :D

Le peuplier

Les Peupliers blancs et Peupliers noirs sont tous deux des arbres funéraires dont les symboliques sont complémentaires.

Lorsque Héraclès descendit aux enfers il posa sur sa tête une couronne de rameaux de peuplier noir. La face des feuilles tournée vers lui resta claire, l'autre face devint sombre. Cet épisode révèle la dualité de tout être.

Leuké, une nymphe aimée d'Hadès, fut changée en Peuplier blanc que le dieu des enfers garda auprès de lui, à la porte de son domaine. Elle personnifie la vie échappant à la mort (la résurrection de la végétation gouvernée par Perséphone, épouse d'Hadès).
Les métamorphoses en Peuplier semblent ne concerner que les nymphes.
On y trouvera, en plus de Leuké, les Héliades, changées en Peupliers noirs, ainsi punies pour avoir confié sans autorisation la conduite du char du soleil à leur frère Phaéton.
De même une Hespéride, qui avait malencontreusement perdu les pommes du jardin sacré.

Le peuplier noir est lié aux enfers, aux larmes, à la douleur et au sacrifice. Le blanc apporte les notions d'espoir, de régénérescence, de salut.

Les règles pour mesurer les cercueils étaient souvent faites en Peuplier Blanc. C'était le seul combustible autorisé pour célébrer Zeus.




Le saule

Le Saule est l’arbre de la Lune, de la Femme, et de l’Eau.

Pour les Grecs anciens, il est l’Arbre auquel était suspendu le berceau de Zeus sous la surveillance de sa nourrice Itéa (Itéa signifie "le Saule").
Il est également associé à Hécate la sorcière, Circé la magicienne, Héra et Perséphone, toutes représentantes de la mort de la triple déesse Lune.

En Lituanie, Blinda, déesse de la fécondité, fut métamorphosée en Saule.

En Extrême Orient, directement lié au fait qu’un rameau de Saule planté en terre renaît à la vie, il est le symbole de l’immortalité.
La cité des Saules, le Mou-yang-tchen, en Chine, est le lieu même de l’immortalité.
A Lhassa, au Tibet, le sanctuaire principal est au milieu d’une plantation de Saules. Cet arbre est l’Arbre de Vie ou l’Arbre central. On sait que Lao Tseu méditait à l’ombre de son feuillage où il fonda le Taoïsme et y rencontra Confucius, au Ve siècle av. J.C.

Le Saule est l’arbre de Yahvé pour les Juifs ; lors de la fête des Tabernacles, ils vivent sous des tentes du feuillage de cet arbre.

En anglais deux mots désignent le Saule : Willow ou Withe, alors que l’osier se dit Wicker. La même racine se retrouve dans le mot Witch, la sorcière. C’est avec un brin d’osier que les sorcières nouaient les ramilles de Bouleau de leur balai au manche de Frêne.

Le Saule pleureur était, pour les romantiques, l’Arbre de la mélancolie et du souvenir nostalgique.

Au Moyen âge, l’écorce de Saule était le remède souverain contre "les ardeurs sexuelles excessives". Ses propriétés calmantes, avérées de nos jours, le font utiliser comme sédatif.
En Bretagne on pouvait prédire la date de sa mort en posant une croix de deux brins de Saule sur la surface de l’eau d’une source sacrée. Si la croix flottait, la mort était prochaine, si elle coulait rapidement, la vie serait encore longue.




Le sorbier


La feuille ci-contre est celle du sorbier domestique. Les trois arbres véhiculent les mêmes croyances.
Le Sorbier est l'arbre de vie ou "donneur" de vie. Familièrement on l'appelait " le sorcier". Les baies du Sorbier des oiseleurs étaient la nourriture des dieux. C'est un talisman contre la foudre et, par extension, contre les sortilèges.
Il est magique pour les Celtes et les Germains. La "main de sorcière", utilisée pour découvrir les métaux était toujours en Cormier. Le fouet au manche de Sorbier permettait de dompter les animaux ensorcelés. Les agneaux devaient passer dans un cercle en Sorbier dès leur naissance et un bâton de même essence était planté au milieu des pâturages pour protéger les troupeaux.
On le trouve en abondance autour des cromlechs ou des lieux où se pratiquait la divination. Le mois du Sorbier du calendrier celte inclut la fête de la Chandeleur, au 2 février. C'est une fête du feu et de la lumière.
Le Sorbier des oiseleurs est lié à l'idée de deuil, dont la couleur était le rouge en Bretagne et en Grèce dès le néolithique (à cause des baies ?)

Pour changer de sexe, il était recommandé de manger sept cormes vertes, (ce qui est pratiquement impossible tant le taux de tanin est élevé et l'âcreté insupportable).


Il devient difficile pour moi d'en trouver plus... si quelqu'un veut bien donner un petit coup de pouce au travail de Musaphile et moi, vous êtes les bienvenus. (Même (surtout) si vous avez juste quelques bribes de souvenirs de ce que vous disait un grand parent ou... bref! n'importe quoi qui puisse servir de début de piste :wink: )

John.
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Message par bao »

showbiz a écrit :Je viens de comprendre! En fait il n'y avait rien de compliqué :oops: Je devais être trop préoccupé par le rempotage de mes beaucarneas :wink:
oui en fait, moi j'aime bien les livres parce que le PC ça me fatigue les yeux et les poignets :lol:
et mon disque dur plante plus souvent que le feu ne ronge pas bibli... même si c'est moins cher de racheter un disque qu'une maison
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John
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Message par John »

Salut Arnaud :D

c'est encore une histoire de coût et de gain?... :wink:

:lol:

Pour le post je remercie encore toutes les personnes qui m'ont donné tant de bonnes idées :wink: je vais tenter tout ce qui me tombe sous la main! :D (sauf les bananes! :lol: merci Musaphile :wink: )

@ +

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Message par bao »

showbiz a écrit :Salut Arnaud :D

c'est encore une histoire de coût et de gain?... :wink:

:lol:
:D oui :lol: :lol: !!!
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