Guêpe, l'envahissement?
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Guêpe, l'envahissement?
Nids de guêpes : l'été sera apocalyptique en Belgique
A Huy, depuis une semaine, les demandes d'enlèvement de nids de guêpes se multiplient aux quatre coins du pays. Les services d'incendie et les firmes privées sont lourdement sollicités. Un premier constat s'impose : comme le printemps, la formation des nids de guêpes est précoce cette année. Ce qui n'augure rien de bon pour la mi-août. Car la guêpe germanique, l'espèce la plus répandue, s'approche des maisons et terrasses pour se délecter de quelques restes de sodas et de nourriture. C'est à cette période de l'année que les pompiers et les professionnels de la désinsectisation seront les plus sollicités pour l'enlèvement des nids que l'on retrouve le plus souvent sous les toitures, les caissons à volets, dans les jardins ou encore dans les remises.
"En fait, il y a trois ans, il y a déjà eu une saison exceptionnelle en ce qui concerne les insectes et plus particulièrement les guêpes, se souvient Michaël Debière, un spécialiste des insectes. Ça risque de se répéter cet été car elles vont déjà à l'aventure, elles commencent déjà à créer leurs nids."
Un bon étalon de mesure en ce qui concerne les populations de guêpes sont les précipitations de la fin de l'hiver et du début du printemps. "Il y a deux ans, par exemple, on a observé beaucoup de précipitations. Il y a dès lors eu peu de guêpes. Le manque de précipitations de cette année nous prédit un été apocalyptique pour l'enlèvement de nids de guêpes", ajoute M. Debière.
Reste que ce n'est pas seulement le nombre des colonies qui risque d'être boosté par la météo clémente. "Plus tôt les nids apparaissent dans la saison, plus ils seront importants", analyse Michaël Debière. Les colonies seront donc plus peuplées et les guêpes qui s'aventureront dans les jardins, cours et terrasses seront donc plus nombreuses que l'été dernier. Quoi qu'il en soit, les insecticides sont à bannir pour désinstaller un nid. Et, avant de faire appel à la caserne la plus proche, mieux vaut s'enquérir du prix de l'intervention. Car, en la matière, les prix pratiqués peuvent s'échelonner, selon les communes, de 20 à 175 euros. Parfois, le recours à une société privée se révèle donc moins onéreux.
Bon courage à tous !
A Huy, depuis une semaine, les demandes d'enlèvement de nids de guêpes se multiplient aux quatre coins du pays. Les services d'incendie et les firmes privées sont lourdement sollicités. Un premier constat s'impose : comme le printemps, la formation des nids de guêpes est précoce cette année. Ce qui n'augure rien de bon pour la mi-août. Car la guêpe germanique, l'espèce la plus répandue, s'approche des maisons et terrasses pour se délecter de quelques restes de sodas et de nourriture. C'est à cette période de l'année que les pompiers et les professionnels de la désinsectisation seront les plus sollicités pour l'enlèvement des nids que l'on retrouve le plus souvent sous les toitures, les caissons à volets, dans les jardins ou encore dans les remises.
"En fait, il y a trois ans, il y a déjà eu une saison exceptionnelle en ce qui concerne les insectes et plus particulièrement les guêpes, se souvient Michaël Debière, un spécialiste des insectes. Ça risque de se répéter cet été car elles vont déjà à l'aventure, elles commencent déjà à créer leurs nids."
Un bon étalon de mesure en ce qui concerne les populations de guêpes sont les précipitations de la fin de l'hiver et du début du printemps. "Il y a deux ans, par exemple, on a observé beaucoup de précipitations. Il y a dès lors eu peu de guêpes. Le manque de précipitations de cette année nous prédit un été apocalyptique pour l'enlèvement de nids de guêpes", ajoute M. Debière.
Reste que ce n'est pas seulement le nombre des colonies qui risque d'être boosté par la météo clémente. "Plus tôt les nids apparaissent dans la saison, plus ils seront importants", analyse Michaël Debière. Les colonies seront donc plus peuplées et les guêpes qui s'aventureront dans les jardins, cours et terrasses seront donc plus nombreuses que l'été dernier. Quoi qu'il en soit, les insecticides sont à bannir pour désinstaller un nid. Et, avant de faire appel à la caserne la plus proche, mieux vaut s'enquérir du prix de l'intervention. Car, en la matière, les prix pratiqués peuvent s'échelonner, selon les communes, de 20 à 175 euros. Parfois, le recours à une société privée se révèle donc moins onéreux.
Bon courage à tous !
