contraintes arrosages enterrés
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- Fleur de pipelette
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contraintes arrosages enterrés
bonjour,
je suis surpris par l'engouement vers l'arrosage enterré vers les jardins potagers . Pour moi, c'est contraire à la rotation des cultures.
Qu'en pensez-vous ?
je suis surpris par l'engouement vers l'arrosage enterré vers les jardins potagers . Pour moi, c'est contraire à la rotation des cultures.
Qu'en pensez-vous ?
Vendée
- arroser
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Re: contraintes arrosages enterrés
je retourne la question : pourquoi est ce contraire ?Joseph toto a écrit :bonjour,
je suis surpris par l'engouement vers l'arrosage enterré vers les jardins potagers . Pour moi, c'est contraire à la rotation des cultures.
Qu'en pensez-vous ?

"il vaut mieux pomper même s'il ne se passe rien que risquer qu'il se passe quelque chose de pire en ne pompant pas" (devise Shadok)
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- Fleur de pipelette
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Re: contraintes arrosages enterrés
bonjour,
Pour moi, la contrainte se manifeste par le fait que mon jardin potager est organisé différemment d'une année sur l'autre. Les sillons peuvent être orientés différemment suivant mon humeur, le types de légumes, ce qui était en place l'année précédente . Il en est de même du jardin d'ornement (sauf les arbres et arbustes).
On a tout intérêt à changer de place tous les ans certains légumes pour des raisons d'équilibre des sols et pour lutter contre les maladies (sauf bien sûr, si on est tout chimique en traitement). De ce fait, les points d'arrosage ne correspondent plus aux besoins des plants.
De plus, tous ces tuyaux sont gênants pour travailler la terre correctement. En effet, même si je ne passe presque plus le motoculteur (une fois à l'automne) tous les autres outils de jardin sont utilisés pour aérer le sol et je le fait sans précaution de profondeur.
J'ai évoqué le sujet sans connaissance de la technique de l'arrosage automatique dans ses détails, mais c'est très bien de me retourner la question et voir éventuellement ce qui serait adaptable à mes méthodes de travail.
Un autre élément qui me pousse à être pour l'arrosage manuel est que cela me permet de mieux apprécier l'état des légumes et des fleurs et d'intervenir immédiatement en cas de besoin.
De manière globale, le temps d'arrosage est de 3 heures par semaine. Malgré tout, c'est du semi-automatique pour certains plans de culture mais c'est un arrosage de surface. Cependant avec un bon paillage entretenu (BRF) il n'y a pas de déssechement du sol. De plus , le BRF se transforme en humus qui assoupli le sol, redonne les nutriments nécessaires .
En fait, je veux conserver toute la liberté d'organisation de mes plantations sans avoir à réorganiser un système d'arrosage.
Pour moi, la contrainte se manifeste par le fait que mon jardin potager est organisé différemment d'une année sur l'autre. Les sillons peuvent être orientés différemment suivant mon humeur, le types de légumes, ce qui était en place l'année précédente . Il en est de même du jardin d'ornement (sauf les arbres et arbustes).
On a tout intérêt à changer de place tous les ans certains légumes pour des raisons d'équilibre des sols et pour lutter contre les maladies (sauf bien sûr, si on est tout chimique en traitement). De ce fait, les points d'arrosage ne correspondent plus aux besoins des plants.
De plus, tous ces tuyaux sont gênants pour travailler la terre correctement. En effet, même si je ne passe presque plus le motoculteur (une fois à l'automne) tous les autres outils de jardin sont utilisés pour aérer le sol et je le fait sans précaution de profondeur.
J'ai évoqué le sujet sans connaissance de la technique de l'arrosage automatique dans ses détails, mais c'est très bien de me retourner la question et voir éventuellement ce qui serait adaptable à mes méthodes de travail.
Un autre élément qui me pousse à être pour l'arrosage manuel est que cela me permet de mieux apprécier l'état des légumes et des fleurs et d'intervenir immédiatement en cas de besoin.
De manière globale, le temps d'arrosage est de 3 heures par semaine. Malgré tout, c'est du semi-automatique pour certains plans de culture mais c'est un arrosage de surface. Cependant avec un bon paillage entretenu (BRF) il n'y a pas de déssechement du sol. De plus , le BRF se transforme en humus qui assoupli le sol, redonne les nutriments nécessaires .
En fait, je veux conserver toute la liberté d'organisation de mes plantations sans avoir à réorganiser un système d'arrosage.
Vendée
Re: contraintes arrosages enterrés
BonjourJoseph toto a écrit :bonjour,
je suis surpris par l'engouement vers l'arrosage enterré vers les jardins potagers . Pour moi, c'est contraire à la rotation des cultures.
Qu'en pensez-vous ?
Tu as vu un engouement spécial sur le forum pour l'arrosage enterré en potager?
Mon potager est organisé en planches très espacées les unes des autres.
L'alimentation en eau se fait via un puit et une pompe.
Je déroule chaque printemps des couronnes de 30m de polyethylène pour amener un point d'eau pas trop loin de chaque planche.
Si j'avais le courage, ce poly serait enterré sous 2 fers de bêche.
- arroser
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Re: contraintes arrosages enterrés
je crois qu'il ne faut pas confondre "arrosage enterré" (qui n'est pas du tout adapté aux potagers) et "l'arrosage localisé" ou "goutte à goutte" ou "de surface"...Joseph toto a écrit : De ce fait, les points d'arrosage ne correspondent plus aux besoins des plants.
Dans une installation pour un potager, chaque rang est indépendant ; on peut donc choisir manuellement d'arroser le lundi le rang n°17, 18 et pas le 19, mais le n°20 oui... etc ...
Puis changer le mardi si besoin.
http://www.aujardin.info/fiches/arro/arro_potager.php
non, puisque chaque rang étant indépendant, il est facile de pousser le tuyau avec les goutteurs intégrés, de l'enrouler sur lui même.Joseph toto a écrit : De plus, tous ces tuyaux sont gênants pour travailler la terre correctement.
Seul le tuyau principal pour amener l'eau (parallèle à la longueur du potager) est relativement fixe.
Mais chaque rang peut être dégagé facilement, puisque chaque rang a son petit bout de tuyau ...
c'est utile pour moi...Joseph toto a écrit : c'est très bien de me retourner la question et voir éventuellement ce qui serait adaptable à mes méthodes de travail.

effectivement, mais c'est faire abstraction d'éventuelles économies d'eau (c'est faible, ne nous arrêtons pas sur ce point ) mais surtout faire abstraction de vos éventuelles longues absences.Joseph toto a écrit : Un autre élément qui me pousse à être pour l'arrosage manuel est que cela me permet de mieux apprécier l'état des légumes et des fleurs et d'intervenir immédiatement en cas de besoin.
il y a aussi des personnes avec un potager qui prennent des vacances, voir plusieurs fois pas saisons

"il vaut mieux pomper même s'il ne se passe rien que risquer qu'il se passe quelque chose de pire en ne pompant pas" (devise Shadok)
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Re: contraintes arrosages enterrés
bonjour,
Ok pour les longues périodes d'absences en pleine saison chaude mais je résous ce problème de plusieurs façons
- Pour les absences de 15 jours maximum, avant de partir, j'arrose en profondeur les surfaces sensibles avec de l'eau de pluie récupérées. Les surfaces sont recouvertes de BRF et la terre est globalement ameublie (justement grace à l'emploi répété du BRF).
- Pour des absences plus longues (très rares pour moi) il y a des personnes pour récolter gratos à leur profit et ils ont la mission d'arroser si besoin.
Il faut croire aux réelles propriétés du BRF. Bien que ce ne soit pas toujours du BRF car je broie en toutes saisons avec feuilles ou sans feuilles ( avec feuilles, il y a production d'humus plus rapidement).
Une bonne épaisseur mise en mai/juin (après la levée des plants) diminue l'arrosage par 3 en été (et même plus). Mais je n'ai pas encore assez d'arriéré d'expérience pour tirer des règles générales sur ce procédé.
Je comprends cependant que si je n'avais pas la possibilité de fabriquer cette quantité de BRF et de compost, je devrais penser à une solution d'arrosage de surface amovible. Mais je serais bien en peine de choisir un système.
Ok pour les longues périodes d'absences en pleine saison chaude mais je résous ce problème de plusieurs façons
- Pour les absences de 15 jours maximum, avant de partir, j'arrose en profondeur les surfaces sensibles avec de l'eau de pluie récupérées. Les surfaces sont recouvertes de BRF et la terre est globalement ameublie (justement grace à l'emploi répété du BRF).
- Pour des absences plus longues (très rares pour moi) il y a des personnes pour récolter gratos à leur profit et ils ont la mission d'arroser si besoin.
Il faut croire aux réelles propriétés du BRF. Bien que ce ne soit pas toujours du BRF car je broie en toutes saisons avec feuilles ou sans feuilles ( avec feuilles, il y a production d'humus plus rapidement).
Une bonne épaisseur mise en mai/juin (après la levée des plants) diminue l'arrosage par 3 en été (et même plus). Mais je n'ai pas encore assez d'arriéré d'expérience pour tirer des règles générales sur ce procédé.
Je comprends cependant que si je n'avais pas la possibilité de fabriquer cette quantité de BRF et de compost, je devrais penser à une solution d'arrosage de surface amovible. Mais je serais bien en peine de choisir un système.
Vendée