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Re: Après le mildiou de la tomate

Publié : jeu. 05 juil. 2012 18:45
par pedro431
TOMATEUR écrit:
"Car dans le sud l'air est sec" !!? En serre fermée l'hygrométrie dépasse les 90% ! Que la serre soit implantée dans le nord ou dans le sud c'est pareil lorsqu'elle est fermée hermétique. Une serre hermétique ne développe aucune maladie, mais, comme tu n'en as jamais fait l'expérience tu te contentes de parler sans savoir et conseiller aux autres.
Plus têtu qu'une mule l'ami TOMATEUR.
A titre indicatif
Paris----------- 100 jr de soleil
PACA-----------340 jr de soleil

Vraiment tu nous surines avec ta serre non aérée et étuvée, nous sommes plusieurs à te dire que dans nos régions il faut aérer, comment tu fais pour avoir 30° dans la serre quand dehors il en fait 18° :?:

Pour éviter la maladie il faut dans les 30°, à 18° sans aération c'est la maladie à tous les coup, je ne vais pas te faire un cours de physique, si tu n'a pas compris tant pis pour toi. :sleep: :sleep:

Re: Après le mildiou de la tomate

Publié : jeu. 05 juil. 2012 20:22
par sibex
Bonjour
Pour Princesse , je pense que le lithothamne en foliare et en amendement ce serait parfait
MAD 07 a écrit : sibex : concernant ton petit jardin pourquoi as-tu apporté tous ces éléments à ta terre, végéthumus et biofumur, c'est une terre qui a besoin d'être amendée ou le fais-tu chaque année ou parce que tu avais eu un pb l'an dernier ou années passées ? le végéthumus et/ou le biofumur remplace t-il le fumier
je voulais faire des éssais avec le vegethumus et le biofumur et j'ai diminué les doses de 50%par rapport au fabricant surtout en entretien je ne sais pas ce qu'elles donneront mais pour l'instant elles sont superbes et surtout les feuilles sont bien épaisses et bleutées

le vegethumus ce sont des granulés préssés à froid Obtenu par compostage de fumiers de bergeries, tourteaux végétaux (café) et bourre de laine.avec un ratio C/N de 13 il se met en automne,
biofumur est un compost aussi de fumier mais aussi de matiéres végétales , lui je le mélange juste à la plantation mais aussi dans les semis et dans les cucurbitacées poivrons et aubergines

Re: Après le mildiou de la tomate

Publié : jeu. 05 juil. 2012 21:47
par TOMATEUR
peto431 :rocketwhore:

"comment tu fais pour avoir 30° dans la serre quand dehors il en fait 18°" ??! Bêh, une serre ça fabrique de la chaleur (surtout le plastique mieux que le verre ou polycarbonate), chez moi - comme je l'ai expliqué xx fois antécedemment - la serre est doublée. Pas "2 plastiques collés" mais 2 plastiques séparés de 20 cm d'air tout autour et au-dessus. De sorte que, quand ici en fèvrier il a fait le froid record de -17°C, il n'a... pas gelé à l'intérieur de la serre non chauffée :top: (il a peut-être fait +1°C, j'sais-pas). Bien sur, dans le 'Nord' au dessus de Montélimar s'il fait -50° çà, j'peux pas dire.

"Pour éviter la maladie il faut dans les 30°, à 18° sans aération c'est la maladie à tous les coup," ???!! KeskC C Konneries ? J'en ai rien à foutre de la chaleur ou de la 'pas chaleur', la porte est fermée. Closed ! Et les maladies ne peuvent pas entrer. Pourquoi s'y développeraient-elles ??! :roll:

Paris----------- 100 jr de soleil
PACA-----------340 jr de soleil
T'AS OUBLIE AMSTERDAM --- 2 jr de soleil (et des serres en pagaille ! sans soleil ! sans chaleur !)

"tu nous surines" 'nous' ?? T plusieurs ? T mongolien avec 2 têtes ? :rocketwhore:


:hot: :hot: :hot: :hot:

Re: Après le mildiou de la tomate

Publié : jeu. 05 juil. 2012 21:53
par laissepiC
affligeant ces :rocketwhore:

moi je viens ici pour trouver des remèdes à mes problèmes
....pas pour entendre s'engueuler en permanence ....

or les remèdes à ma fusariose ....nul ne m'en donne .... :!:

Re: Après le mildiou de la tomate

Publié : jeu. 05 juil. 2012 22:04
par TOMATEUR

Re: Après le mildiou de la tomate

Publié : jeu. 05 juil. 2012 22:20
par Princesse
Bonsoir,
Bonjour
Pour Princesse , je pense que le lithothamne en foliare et en amendement ce serait parfait
C'est ce que je pensais et tu me confirmes, cool :top:

Re: Après le mildiou de la tomate

Publié : ven. 06 juil. 2012 7:20
par Marcus
Bonjour,
sibex a écrit :Bonjour
Pour Princesse , je pense que le lithothamne en foliare et en amendement ce serait parfait
En poudrage ou en pulvérisation ?

Quel pourrait être son effet ?

:?:

Re: Après le mildiou de la tomate

Publié : ven. 06 juil. 2012 12:12
par Solanhom
Bonjour
doudouk6 a écrit :[...] puis ce blog
http://www.leblogadupdup.org/2009/10/19 ... la-tomate/
Il y a tout de même deux ou trois erreurs à signaler dans ce billet.
A PROPOS DU CHOIX DES VARIETES
- Utiliser essentiellement des variétés anciennes dites « à croissance indéterminée ». Il faut savoir que les tomates anciennes grandissent sans cesse et pourraient vivre plusieurs années (en théorie seulement, car en pratique le gel vient anéantir les plants sous notre climat). Ce qui veut dire que le mildiou met du temps à couvrir toute la plante car celle-ci continue de grandir. Par contre, il faut savoir que les variétés modernes sont au contraire des tomates dites « à croissance déterminée ». Elles sont issues d’un nouveau type de plant qui est apparu en 1913 dans le New Jersey. Au fur à mesure que la sève monte dans le pied, elle s’épuise et les tomates ne peuvent alors dépasser une certaine taille, elles s’arrêtent de grandir. Et comme elles ne grandissent plus, elles sont rattrapées en un temps record par le mildiou. L’idée que les variétés modernes seraient plus résistantes est une idée fausse, c’est exactement le contraire qui se passe. Disons, pour être plus précis, que les tomates modernes ne sont pas plus sensibles au mildiou que les variétés modernes, mais qu’elles n’ont pas la possibilité de « fuir » devant l
L'auteur de ce billet semble croire que toutes les variétés modernes sont à croissance déterminée, ce qui est bien entendu complètement faux.

Tout comme pour les variétés anciennes, la grande majorité des variétés F1 utilisées dans le monde sont à croissance indéterminée, et ceci n'a rien à voir avec la résistance ou la non résistance au mildiou.

Et notons au passage que l'auteur pense que les variétés modernes sont vendues comme possédant une résistance au mildiou. Là aussi, c'est faux, elles possèdent généralement des gènes de résistances (de tolérance plutôt) au fusarium et au verticillium (tolérances notées VF) qui sont des champignons du sol, mais le gène de résistance au mildiou n'existe pas,.

L'auteur confond peut-être un peu toutes les maladies des tomates, cela est confirmé plus bas.
- Il faut qu’il y ait un certain rapport entre la masse du feuillage et celle des fruits. Un pied en bonne santé a généralement beaucoup de feuillage et cela lui permet d’être plus résistant. Cela nous confirme un peu plus dans le choix des variétés anciennes dont le feuillage se développe beaucoup plus. La nécessité d’avoir un bon développement du feuillage implique aussi qu’il ne faut pas trop tailler les tomates, voire ne pas les tailler du tout. Il faut savoir que l’élimination des branches secondaires (que l’on appelle « gourmands »), qui poussent à l’aisselle des feuilles, favorise la pénétration du mildiou dans les plaies provoquées par la taille. De toute façon, les tomates anciennes à croissance indéterminée se comportent infiniment mieux avec trois ou quatre tiges-maîtresses qu’avec une seule. On peut cependant éliminer certains gourmands mais uniquement lorsqu’ils sont petits car la plaie se cicatrise ainsi très vite. Et le but de l’élimination de ces quelques gourmands est aussi de garder un feuillage aéré et sec car les spores du mildiou ne peuvent pas germer sur une feuille sèche. Il faut donc rechercher une manière de garder beaucoup de feuillage mais en faisant en sorte que celui-ci reste cependant suffisamment aéré. Une question d’équilibre donc.
Je ne comprends guère la logique de la phrase "Un pied en bonne santé a généralement beaucoup de feuillage et cela lui permet d’être plus résistant" : avoir beaucoup de feuillage est-il la cause ou la conséquence de la puissance du plant ?

Mais ce qui me dérange le plus, c'est que l'auteur du billet croie que le mildiou entre par les plaies cicatricielles, ce qui est le mode de contamination par diverses bactéries, pas par le mildiou.

Le mildiou n'est pas une bactérie, même pas un véritable champignon, il est plus proche des algues. Pour qu'il pénètre dans le plant de tomate, il faut qu'il "germe" à la surface d'une feuille humide, et qu'il se développe ensuite en pénétrant dans les tissus.

Si le mildiou arrive sur une plante avec beaucoup de feuilles cachées du soleil (donc humides plus souvent), il passe à l'attaque, qu'il existe ou non des plaies dues à l'élimination des "gourmands". Cela n'a rien à voir.

Ce sont les bactéries qui infectent les plants de tomates en passant par les plaies non refermées, pas le mildiou. L'auteur semble donc confondre le mildiou avec une bactériose.

Cela nous montre la pertinence très relative de sa prose.

La bactériose la plus fréquente qui pénètre par les stomates ou les blessures : ici
le mildiou dont les tubes germinatifs pénètrent à partir du limbe des feuilles : .
- Contrairement à une idée répandue, les tomates n’ont pas besoin d’eau. N’arrosez donc pas vos tomates ! Sauf si l’été s’avère trop sec. Dans ce cas, paillez le pied des plantes et arrosez-le une ou deux fois seulement dans l’été. Il faut toujours garder en tête que l’humidité favorise le mildiou. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’il vaut mieux enlever les feuilles de tomates qui touchent le sol car la zone proche du sol est en général très humide, notamment la nuit.
Tiens, une contradiction : il faut ôter des feuilles pour ne pas générer d'humidité, alors que plus haut, il fallait en garder beaucoup.

Un ou deux mois à plus de 35 ° sans une goutte d'eau, ça peut arriver en zone méditerranéenne. Sans eau un plant de tomate ne pousse plus, aucune tomate ne grossit, les jardiniers du coin qui partent en vacances le savent, généraliser le climat caractéristique d'une région à tout le pays, c'est un peu fort.

Été 2010 à Carpentras :
Juillet (voir ici) > 1 jour de pluie = 5.4 mm d'eau ;
Août (voir là) > 2 jours de pluie = cumul de 5,4 mm d'eau.
Cela fait moins d'un arrosoir de 11 litres par m² pour alimenter le jardin pendant 60 jours très chauds. Avec 3 ou 4 plants au m², cela donne un apport de 0,07 litre par pied et par jour, un demi-verre d'eau.

Bref, si ne planter que des variétés anciennes, en choisissant exclusivement celles qui sont à croissance indéterminée, en laissant le maximum de feuillage, sans arroser permettait aux jardiniers des zones exposées au mildiou d'y échapper, ça serait super, mais la réalité va indubitablement à l'encontre de ces dogmes.

Re: Après le mildiou de la tomate

Publié : ven. 06 juil. 2012 13:51
par zouf
Tout à fait d'accord avec solanhom. C'est fou ce qui peux circuler comme co....///ies sur ce site!Entre arroser 1 ou 2 fois par semaine et ne pas arroser du tout il y a une certaine différence.
Par exemple ,chez moi, même si le climat n'est pas aussi sec qu'à Carpentras, li sol c'est du sable humifère qui ne retient absolument pas l'eau. Au mois de juin, nous avons eu plus de 35°C. Il fallait voir la tête des tomates le soir.
De même que le mode de propagation du mildiou rejoint dans la bêtise les adeptes du fil de cuivre.
Quant à l'acquisition de vertues en fonction de la vie trépidante des tomates, il faut avoir une méconnaissance totale de la biologie pour proférer de telles anneries. On rejoint certaines théories sur l'allongement du coup de la girafe.
Bref,heureusement que nous sommes censés être très bien informés grâce aux nouvelles technologies!

Re: Après le mildiou de la tomate

Publié : ven. 06 juil. 2012 16:47
par pedro431
TOMATEUR écrit:
T'AS OUBLIE AMSTERDAM --- 2 jr de soleil (et des serres en pagaille ! sans soleil ! sans chaleur !)
Il est temps que tu ouvre une encyclopédie. :wink:
Tu y apprendrais que les serres Hollandaise sont chauffées au gaz naturel à des prix défiant toute concurrence :wink:
Pourquoi crois tu qu'ils sont les N° 1 de la tomate et des fleurs au point d'en détrôner le sud et Grasse en particulier.

Re: Après le mildiou de la tomate

Publié : ven. 06 juil. 2012 20:59
par sibex
Bonsoir
Marcus a écrit :En poudrage ou en pulvérisation ?

Quel pourrait être son effet ?
voici un lien je joindrai la semaine prochaine des photos
http://www.ets-gangloff.fr/index.php?pa ... &Itemid=12

Re: Après le mildiou de la tomate

Publié : ven. 06 juil. 2012 23:22
par MAD 07
Merci sibex pour les explications.

Princesse : je me suis permis de poser mes questions sur ton sujet car je pensais que les amendements apportés par sibex pouvaient avoir un effet assainissant sur le sol.
J'espère que tu vas récupérer tes plants et profiter des tomates :(

Re: Après le mildiou de la tomate

Publié : sam. 07 juil. 2012 0:45
par rikyu
Solanhom a écrit :
Un ou deux mois à plus de 35 ° sans une goutte d'eau, ça peut arriver en zone méditerranéenne. Sans eau un plant de tomate ne pousse plus, aucune tomate ne grossit, les jardiniers du coin qui partent en vacances le savent, généraliser le climat caractéristique d'une région à tout le pays, c'est un peu fort.

Été 2010 à Carpentras :
Juillet (voir ici) > 1 jour de pluie = 5.4 mm d'eau ;
Août (voir là) > 2 jours de pluie = cumul de 5,4 mm d'eau.
Cela fait moins d'un arrosoir de 11 litres par m² pour alimenter le jardin pendant 60 jours très chauds. Avec 3 ou 4 plants au m², cela donne un apport de 0,07 litre par pied et par jour, un demi-verre d'eau.

Bref, si ne planter que des variétés anciennes, en choisissant exclusivement celles qui sont à croissance indéterminée, en laissant le maximum de feuillage, sans arroser permettait aux jardiniers des zones exposées au mildiou d'y échapper, ça serait super, mais la réalité va indubitablement à l'encontre de ces dogmes.
Va faire un tour là :

http://www.dailymotion.com/video/x8pwt4 ... tes_webcam

http://www.lestracteursrouges.com/forum/topic7882.html

http://blog.lesavoirfaire.fr/?p=12

Re: Après le mildiou de la tomate

Publié : sam. 07 juil. 2012 7:15
par sibex
Bonjour
Je vous joindrai la semaine prochaine des photos d'un petit potager enfin c'est juste 10 pieds de tomates que j'ai mis pour une cause noble et c'est 10 pieds proviennent de mes plants
A ce jour ils sont splendides, bien plus beaux que les miens perso et tenez vous bien AUCUN TRAITEMENT dessus uniquement les produits (végethumus-biofumure-lithothamne-et un engrais ternaire 3/7/15 et 2 fois de purin d'ortie du commerce) A ce jour aucune maladie en vue les pieds sont chargés en fruits et pas un seul traitement de l'année, l'endroit se situe à 10 km au sud de paris

Re: Après le mildiou de la tomate

Publié : sam. 07 juil. 2012 7:53
par auronitens
sibex a écrit :Bonjour
Je vous joindrai la semaine prochaine des photos d'un petit potager enfin c'est juste 10 pieds de tomates que j'ai mis pour une cause noble et c'est 10 pieds proviennent de mes plants
A ce jour ils sont splendides, bien plus beaux que les miens perso et tenez vous bien AUCUN TRAITEMENT dessus uniquement les produits (végethumus-biofumure-lithothamne-et un engrais ternaire 3/7/15 et 2 fois de purin d'ortie du commerce) A ce jour aucune maladie en vue les pieds sont chargés en fruits et pas un seul traitement de l'année, l'endroit se situe à 10 km au sud de paris
Tiens tu utilise toi aussi du Biofumur ?? Génial ce truc .. !!
Tu es aussi client de la CAAHMRO ?

Re: Après le mildiou de la tomate

Publié : sam. 07 juil. 2012 8:29
par Marcus
On à déjà eu de longue discussion sur ce sujet pour en arriver à la conclusion que ce n'était pas forcement transposable dans d'autres environnement, qu'il fallait être préparé à manger des clopinettes pendant plusieurs années et ce que Mr Poot disait obtenir n'était pas scientifiquement prouvé.

Re: Après le mildiou de la tomate

Publié : sam. 07 juil. 2012 14:52
par sibex
Bonjour
auronitens a écrit :Tiens tu utilise toi aussi du Biofumur ?? Génial ce truc .. !!
Tu es aussi client de la CAAHMRO ?
oui c'est génial le seul hic c'est le poids si tu veux un bon prix sur un produit comme le biofumur c'est le sac de 50 kg

Re: Après le mildiou de la tomate

Publié : sam. 07 juil. 2012 15:03
par auronitens
sibex a écrit :Bonjour
auronitens a écrit :Tiens tu utilise toi aussi du Biofumur ?? Génial ce truc .. !!
Tu es aussi client de la CAAHMRO ?
oui c'est génial le seul hic c'est le poids si tu veux un bon prix sur un produit comme le biofumur c'est le sac de 50 kg
Cette année , j'ai fait 20 pieds de courges/potirons de diverses variétés , a chaque pieds, je fais un carré de 40 sur 40 sur 30 de profondeur et je le remplis de compost 1/2 mûr et du Biofumur en mélange ...

Apparemment les courges adorent ....

C'est vrai que 50kg , c'est lourd a transporter mais bon ..! 14.50€ .. C'est pas tres cher pour 50kg ... On se demande si finalement ça vaut le coup de faire du compost ..

Re: Après le mildiou de la tomate

Publié : sam. 07 juil. 2012 15:18
par sibex
auronitens a écrit :
sibex a écrit :Bonjour
auronitens a écrit :Tiens tu utilise toi aussi du Biofumur ?? Génial ce truc .. !!
Tu es aussi client de la CAAHMRO ?
oui c'est génial le seul hic c'est le poids si tu veux un bon prix sur un produit comme le biofumur c'est le sac de 50 kg
Cette année , j'ai fait 20 pieds de courges/potirons de diverses variétés , a chaque pieds, je fais un carré de 40 sur 40 sur 30 de profondeur et je le remplis de compost 1/2 mûr et du Biofumur en mélange ...

Apparemment les courges adorent ....

C'est vrai que 50kg , c'est lourd a transporter mais bon ..! 14.50€ .. C'est pas tres cher pour 50kg ... On se demande si finalement ça vaut le coup de faire du compost ..
Oui c'est aussi ma question mais je fais mon compost plus pour gérer mes déchets que pour l'amendement
pour en revenir à CAAHMRO il y a vraiment de tout, les piquets à tomates en acacia 16 piquets pour 14 euros les produits sont les produits des maraichers bio de toute façon j'y passerai des journées chez eux et les deux vendeurs sont sympa

Re: Après le mildiou de la tomate

Publié : sam. 07 juil. 2012 16:05
par Remy71
Marcus a écrit :
On à déjà eu de longue discussion sur ce sujet pour en arriver à la conclusion que ce n'était pas forcement transposable dans d'autres environnement, qu'il fallait être préparé à manger des clopinettes pendant plusieurs années et ce que Mr Poot disait obtenir n'était pas scientifiquement prouvé.

J' attends toujours une video et des photos sur son site en période de ramassage comme je lui avais demandé par mail, à ce jour on ne voit que celle ci qui il est vrai ne démontre rien, sur son site absolument aucune photo sur le lieu de plantation avec des tomates . Je doute quand même lorsqu'il dit que les tomates sont aussi grosses en les laissant aller car j'ai déjà eu des pieds comme ceci mais les tomates ne grossissaient pas beaucoup . Qu'il nous le prouve en faisant une vidéo.car pour l'instant ce n'est que de la parlotte. Sa motivation c'est cette méthode de plantation innovante et ce serait primordial de le faire voir sur le site et au lieu de cela on voit une serre et des photos de tomates banales.

Le site
http://www.semences-bio-languedoc.com/domaine.htm

Re: Après le mildiou de la tomate

Publié : sam. 07 juil. 2012 16:21
par Solanhom
Pareil que Rémy 71.
Marcus a écrit :[...] ce que Mr Poot disait obtenir n'était pas scientifiquement prouvé.
On peut même aller beaucoup plus loin et dire que ce qu'il raconte est scientifiquement contredit. Aucun caractère génétique n'est acquis par l'environnement. Faire pousser des tomates en climat sec ne génère jamais de descendance plus résistante au climat sec, le dire c'est raconter les mêmes trucs que Lyssenko, lire le lien placé plus haut.

De plus ce monsieur cultive dans les Cévennes, zone au sud mais non méditerranéenne. Le Mont Aigoual est la zone la plus arrosée du sud de la France, les fameux "épisodes cévenols" nous rappellent régulièrement qu'entre cette zone et le Gard côté est et le Vaucluse ou les BdR, il y a un monde au niveau du climat.

De plus, j'aimerais une seule fois voir une photo, une vidéo de ces fameuses tomates qui poussent "sans une goutte d'eau, sans fumier, sans rien" dixit leur producteur qui prétend qu'ainsi "ça pousse plus, ça donne plus", tomates qui sans taille produisent entre "une semaine et trois semaines plus tôt", (voir à 1' 58" dans la video).

Ce gars prétend que simplement en cultivant des plantes sans rien faire, il obtient des plantes "aussi résistantes aux maladies et aux aléas climatiques que les mauvaises herbes" (voir à 3'07") ; soit il a raison et toutes les études et théories sur la génétique et l'épigénétique sont fausses ainsi que l'expérience de milliers de jardiniers et agriculteurs durant plusieurs siècles en région méditerranéenne, soit il raconte des salades. À vous de choisir.

Dans mon jardin et dans ceux de tous les jardiniers de la zone méditerranéenne, les tomates non arrosées ne produisent pas ou peu, et si l'on garde leurs graines, on n'obtient rien d'aussi merveilleux que ce que ce monsieur vend.

Soit on est plus bêtes et les scientifiques nous mentent depuis toujours, soit les lois de la génétiques font une exception pour M. Proot.

Question simple : qui a essayé en zone strictement méditerranéenne de cultiver des tomates sans apport (fumier, engrais) ni arrosage, et a obtenu de bien meilleurs résultats avec les graines issues de graines de M. Proot qu'avec les mêmes variétés non prootiennes ?

Re: Après le mildiou de la tomate

Publié : dim. 08 juil. 2012 6:37
par ro-zanna
ICI , p22.
EVALUATION DE LA SELECTION CONSERVATRICE EN BIO
Comparaisons de semences biologiques de la vériété de tomates St Pierre provenant de 3 fournisseurs
.


L’objectif de cet essai est de comparer pour une même variété (la
tomate St Pierre) des semences provenant de trois fournisseurs
(Germinance, Pascal Poot et Vilmorin) pour évaluer l’impact de la
sélection conservatrice en conditions biologiques. Les graines
conservées et multipliées en conditions biologiques depuis plusieurs
années se sont-elles adaptées à ce mode de culture et/ou à un terroir
donné ? Ont-elles développé des tolérances aux maladies ? Quels sont
leurs intérêts ou leurs inconvénients ?
DISPOSITIF EXPERIMENTAL

Localisation géographique : Hérault (34).
Réalisation : BIOCIVAM 11
Variétés testées
· Saint-Pierre provenant de Vilmorin
· Saint-Pierre provenant de Germinance
· Saint-Pierre provenant de Pascal Poot
· Témoin ‘paysanne’ Burbank (semence de10 années de sélection paysanne)
·Témoin hybride : variété ‘Estiva’ deGauthier.
Lots de semences codés :Expérimentation en aveugle.


Protocole
:
· 20 plants par modalité avec une répétition selon un dispositif randomisé.
· Total : 200 plants chez chaque producteur.
Chaque producteur fait ses propres plants.
· Pas de traitement phytosanitaire.
· Irrigation et dispositif de plantation selonles propres pratiques du producteur.
· Données climatiques (pluviométrie et température) : relevées auprès des stations météo les plus proches et représentatives.
Suivi :
· Mesures effectuées par l’agriculteur :
- Test de germination.
- A chaque récolte : pesée de l’ensemble du lot pour chacune des 10 parcelles élémentaires.
· Mesures effectuées par le technicien :
- Recensement de l’itinéraire technique auprès du producteur (semis, implantation, désherbage, fertilisation).
- Descriptions / évaluation des descripteurs officiels afin de vérifier le type ‘St Pierre’.
- Évaluation de l’attaque des maladies et ravageurs.
Trois visites du technicien : avant semis (définition des protocoles), à la plantation (mise en place du dispositif expérimental) et en culture (notations).
DEROULEMENT DE L' ESSAI
Cet essai est conduit en plein champ chez deux paysans bio de l’Hérault (34) :

Chez Pascal POOT à Olmet :
Conditions culturales :
· Irrigation : chaque plante reçoit 3 litres à la plantation, aucune irrigation ensuite ;
· Désherbage : aucune intervention et pas de développement d’adventices (sécheresse) ;
· Pas de tuteur ni de taille.

Chez Yves Giraud au Bousquet d’Orb :
Conditions culturales :
· Climat proche de celui de P. Poot, bien que plus à l’abri du vent, et en bas de vallée (humidité la nuit).
· Irrigation par aspersion tous les 2 jours pendant 2 heures.
· Développement important d’adventices entre les pieds.
Palissage sur piquets, peu de taille.
RESULTATS CHEZ P. POOT
Les trois variétés testées ont une très bonne faculté germinative (entre 85 et 89 %).
L’évaluation des plants par rapport aux descripteurs officiels de la tomate St Pierre n’a pas mis en évidence de différence morphologique entre les 3 souches.
Les conditions de culture très sèches stoppent tout développement d’adventices et de maladies. Seul un petit foyer d’acariens est à noter.
En raison des conditions extrêmes, les rendements sont globalement faibles avec 0,5 et 1,2 Kg par pied de tomate (fig. 1).
Dans ces conditions de culture, la St Pierre de P. Poot présente un avantage très net en termes de précocité (16 jours d’avance) et de productivité (production double) par rapport à la souche de Germinance. Il est probable que cette souche ‘Germinance’ se soit adaptée à un climat plus froid et plus humide de part sa zone de conservation (le Limousin et l’Anjou) et que le stress, lié à ce changement de conditions culturales, ait ralenti le développement des plants.
Sur ces deux paramètres (précocité et rendement), celle de Vilmorin reste sur des valeurs moyennes par rapport aux deux autres souches.
RESULTATS CHEZ YVES GIRAUD
Là aussi, le taux de germination est très bon pour les trois variétés testées : il est compris entre 83 et 92 %. Par ailleurs,
l’évaluation des plants par rapport aux descripteurs officiels de la tomate St Pierre n’a pas mis en évidence de différence morphologique entre les 3 souches.
D’une manière générale, la présence de l’irrigation permet d’augmenter les rendements, mais cela induit aussi le développement important de maladies. A noter que l’irrigation par aspersion n’est peut-être pas la méthode la plus adaptéeaux tomates.
Précocité :
La présence de l’irrigation gomme toutes les différences observées chez P. Poot en terme de précocité. Il est probable que le retard observé pour la St de Pierre de Germinance, dans l’essai chez P. Poot, était lié au stress hydrique.
Rendements :
En conditions irriguées, la productivité de l’hybride (Estiva) double par rapport aux conditions très sèches de P. Poot avec 2,26 kg/plant contre 1,22 kg chez P. Poot (figure 2).
Le très faible rendement de la variété Burbank est lié à la pourriture des racines, les pieds étant sur zone humide.
La Saint Pierre de Germinance donne ici les meilleurs résultats. Elle est plus proche de ses conditions de multiplication (1,18 kg/plant contre 0,46 kg chez P. Poot). Par rapport à chez P. Poot, l’augmentation de la productivité pour cettesouche est de 160 % !
La souche de P. Poot, bien qu’habituellement cultivée sans irrigation s’adapte très bien à ces nouvelles conditions (+ 26 % par rapport à chez Poot). Celle de Vilmorin reste, elle aussi relativement stable quelles que soient les conditions (+ 49 % par rapport à chez Poot).
Ravageurs et maladies
La figure 2 présente aussi le pourcentage de pieds présentant des symptômes de maladies. Pour Estiva, tous les pieds présentent des symptômes (environ 30 % des feuilles sont attaquées). Pour les St Pierre, en moyenne un pied sur deux présente des symptômes de maladies. Sur ces pieds, environ 75 % des feuilles sont attaquées. Dans les conditions de l’essai, il n’apparaît pas de différence de comportement vis-à-vis des maladies entre les trois souches de St Pierre.
CONCLUSION
L’observation morphologique des plants n’a pas mis en évidence de différence entre les plants des trois souches de tomates Saint Pierre testées. Les trois souches correspondent donc bien au ‘type’ St Pierre tel qu’il est décrit sur les documents officiels. De plus, elles ont toutes eu une très bonne faculté germinative.
Cet essai n’a pas mis en évidence de différence de comportement entre les trois variétés St Pierre vis-à-vis des maladies et ravageurs.
Cependant, cette expérimentation montre que suivant les conditions dans lesquelles sont maintenues les variétés, celles-ci évoluent légèrement et s’adaptent à des conduites culturales et/ou des terroirs particuliers.
La tomate St Pierre de Pascal POOT est celle qui a été la plus précoce et qui a eu les meilleurs rendements en situation sèche, conditions dans laquelle elle a été conservée au cours des 5 dernières années. En même temps, cette ‘adaptation’ aux situations sèches ne l’a pas pénalisé en conditions irriguées chez Y. Giraud.
A contrario, la tomate St Pierre de Germinance est celle qui a eu les meilleurs rendements chez Y. Giraud où les conditions sont plus proches de celles de sa zone de conservation.
Pour compléter ce travail, il serait nécessaire, d’une part, de reconduire ces essais dans des conditions plus standard et d’autre part, de mener une étude sur le potentiel aromatique de ces trois variétés St Pierre pour définir l’impact des pratiques culturales et du terroir sur ce paramètre important.

Re: Après le mildiou de la tomate

Publié : dim. 08 juil. 2012 7:44
par Marcus
Bonjour,

Intéressant mais ils avouent eux même l'inégalité de l'essai (aspersion, développement fort d’adventices, humidité la nuit,....) et malgré ça il y a une différence de production du double.

Re: Après le mildiou de la tomate

Publié : dim. 08 juil. 2012 9:16
par zouf
Et il faut être débile pour arroser par aspersion des tomates!On fait tout pour ne pas mouiller les feuilles pour diminuer les risques de développement du mildiou et ce cultivateur les asperge!

Re: Après le mildiou de la tomate

Publié : dim. 08 juil. 2012 22:15
par Solanhom
ro-zanna a écrit :ICI , p22.
DEROULEMENT DE L' ESSAI
Cet essai est conduit en plein champ chez deux paysans bio de l’Hérault (34) :

Chez Pascal POOT à Olmet :
Conditions culturales :
· Irrigation : chaque plante reçoit 3 litres à la plantation, aucune irrigation ensuite ;
· Désherbage : aucune intervention et pas de développement d’adventices (sécheresse) ;
· Pas de tuteur ni de taille.

Chez Yves Giraud au Bousquet d’Orb :
Conditions culturales :
· Climat proche de celui de P. Poot, bien que plus à l’abri du vent, et en bas de vallée (humidité la nuit).
· Irrigation par aspersion tous les 2 jours pendant 2 heures.
· Développement important d’adventices entre les pieds.
Palissage sur piquets, peu de taille.
On ne peut bien entendu pas tirer de conclusion valable sur des semences à partir d'essais faits par le producteur de ces semences.

Il aurait fallu un test en double aveugle, que des semences soient testées chez divers agriculteurs sans que ces derniers n'en connaissent la provenance, et que les producteurs de semences ignorent chez qui sont testées leurs graines. Et ce sur de grandes quantités, plusieurs années.
Il aurait surtout été nécessaire qu'on parte d'une seule et unique souche, qu'elle soit cultivée plusieurs années chez divers agriculteurs, dont m. Poot, puis effectuer le test avec les graines issues des tomates obtenues au final. Là, on aurait pu dire si la souche a réellement évolué et acquis les caractères différents par la seule exposition à un environnement précis.
Bref, tester si Lyssenko était dans le vrai ainsi que ses imitateurs.