L'ortie au jardin, ce que l'on sait.
Publié : mar. 14 août 2007 12:22
L’ortie et ses dérivés, en particulier l’extrait fermenté, ou « purin », suscite un enthousiasme parfois très fantasmé et aussi, par réaction, pas mal de méfiances.
Pour que chacun s’y retrouve un peu mieux, je vais essayer de compiler ce que j’ai trouvé ici ou là sur les effets avérés de l’ortie. Beaucoup de ce qui suit a déjà été dit sur ce forum, mais éparpillé dans des sujets de discussions qui ne portaient pas directement sur celui-ci.
Les apports, corrections etc… sont évidemment les bienvenus. Merci de citer vos sources pour ne pas créer de polémiques impossibles à résoudre.
- Composition de l'ortie, d'après les chiffres figurant sur un produit à base d'orties séchées:
Protéine brute 22,75 %
Graisse brute (extr. ethéré) 2,92 %
Cellulose brute 11,74 %
Matière organique 38,84 %
Cendres brutes 23,75 %
Protéine pure 22,50 %
Bétacarotène 0,0193%
Azote approx. 3,5 %
Sodium 140 mg.
Potassium 3450 mg.
Calcium 2970 mg.
Soufre 540 mg.
Phosphore 680 mg.
Magnésium 650 mg.
Nitrate, Fer 32,2 mg.
Silicium 68 mg.
Chlore 270 mg.
Cuivre, Zinc, Manganèse 4,3 mg.
Nickel
http://www.trabe.info/fr/urtifer.htm
- Composition du purin d'ortie
En ppm (partie par million) :
Azote total : 595
Potassium : 630
Calcium : 730
Azote nitrique : 5
Magnésium : 80
Azote ammoniacal : 240
Sulfate : 50
Azote organique : 350
phosphate : 20
Fer : 2,5
(Bernard Bertrand, Les secrets de l'Ortie, p.65 d'après Peterson)
Sont aussi souvent cités :
- Des pigments, chlorophylles A et B (1,5 g par kg de feuilles fraiches) , caroténoides.
- Des vitamines, B2 (riboflavine), B5 (acide pantothénique), C (acide ascorbique), E (tocophérol), de l'acide folique et de la vitamine K.
- Des oligo-éléments : cuivre, fer, souffre, magnésium, zinc, manganèse, nickel.
- Des acides organiques et aminés : A. glyclique et clycérique.
- Des tanins, de l'histamine, de la chline, de l'acétylcholine, du formate de sodium...
- Des composés azotés naturels : sa richesse en protéines végétales est grande, elles représentent de 5 à 9 % (jusqu'à 12 % d'après certains auteurs) du poids frais de la plante. C'est deux fois plus que le soja !
(Bernard Bertrand, Les secrets de l'Ortie, p.94)
- Propriétés antifongiques de l'ortie...
Eric Petiot rappelait, lors des « Journées Techniques Fruits & Légumes et Viticulture Biologiques » qui se sont tenues en 2005 :
"Certains scientifiques ont découvert que les racines d’ortie contenaient une substance de la famille des phytolectines, qui inhiberait la croissance des champignons responsables de certaines maladies des plantes.
Les chercheurs ont expérimenté cette substance grâce à un extrait de racine d’ortie. Le résultat fut probant, puisque la croissance des champignons pathogènes avait été réduite de 85 %.
La teneur en cette substance des racines varie entre 0,5 et 3 %. "
http://www.itab.asso.fr/downloads/actes ... nGi84FAen6
Bien qu’Eric Petiot ne précise pas ses sources, une recherche dans Google ( urtica + lectin) permet de trouver trace de ces études. Par exemple :
"Effect of the Urtica dioica agglutinin on germination and cell wall formation of Phycomyces blakesleeanus Burgeff", Journal Archives of Microbiology, Volume 158, Number 1 / June, 1992.
Où l'on parle de "une forte réduction de la croissance du mycélium de plusieurs champignons pathogènes grâce à la lectine" (a strongly reduced mycelial growth of several phytopathogenic fungi by this small plant lectin)
http://www.metapress.com/content/w5723k5j23x9l848/
Pour extraire cette substance, Eric Petiot procède à une décoction des racines et l’associe parfois au sureau :
"Personnellement j’utilise en pulvérisation mais aussi en injection sous basse pression au monoxyde de carbone des mélanges à fort pourcentage d’ortie contre les maladies cryptogamiques (champignons) + feuilles de sureau, avec des résultats encourageants sur des arbres.
Des essais avec les racines d’orties sont en cours depuis quelque temps, au jardin et sur des arbres malades."
- Propriétés stimulantes du purin d'ortie...
Ce sont des chercheur Suédois de l'Université de Lund, Rolf Peterson et P. Jensen qui ont fait des études le démontrant.
- Une première est sortie en 1986:
Peterson, R and Jensen, P. "Effects of nettle water on growth and mineral nutrition of plants", parts I and II, Biological Agriculture & Horticulture 1985, 1986.
Des compte-rendus publiés sur le Net permettent de se faire une idée de cette étude :
"les expériences de Rolf Peterson, chercheur suédois, effectuées en serre, sur substrat neutre, en culture de radis, tomate, blé et orge ayant reçu régulièrement une fertilisation avec du purin d'ortie en comparaison à une solution chimique de composition identique ont prouvé la supériorité du purin d'ortie. L’expérience a duré 2 mois. L'avantage du purin était décelable au coup d'œil, tant la vigueur des plantes était spectaculaire. Les analyses des récoltes ont montré une production plus grande de matière végétale fraîche, mais aussi de matières sèches. Constatation intéressante, le système racinaire des plantes produites avec cette méthode naturelle, était beaucoup plus développé"
http://www.nord-nature.org/fiches/fiche_j3.htm
http://trophort.com/001/353/001353617.html (le même en anglais)
On peut mettre ces résultat en parallèle avec ceux de cette étude faisant état des mérites des extraits de plantes sur la production de biomasse (ce qui rejoint les résultats de la 1ere étude des suédois) :
"Irrigation with plant extracts in ecofarming increases biomass production and mineral and organic nitrogen content of plants"
Journal of Plant Nutrition and Soil Science
Volume 166, Issue 5 , Pages 612 - 620
http://www3.interscience.wiley.com/cgi- ... 7/ABSTRACT
- Puis une autre en 1988:
Peterson, R. and P. Jensen (1988). "Uptake and transport of nitrogen, phosphorus and potassium in tomato supplied with nettle water and nutrient solution", Plant And Soil 107(2): 189-196.
Comme le titre l'indique, l'étude affine la précédente en mesurant précisément l'incidence du purin d'ortie sur le cycle de l'azote chez la tomate et selon le résumé lisible en ligne (http://www.springerlink.com/content/x22385x0167n7528/ ),
"Cette recherche a mis en lumière les effets du purin d'ortie sur l'assimilation et le transport de N, P et K. Des plants de tomate (Solanum lycopersicum L. cv. Dansk exportation) ont été cultivés dans du sable pendant 6-8 semaines. Les plantes ont été nourries de purin d'ortie et une solution nutritive a été utilisée comme moyen de contrôle. l'assimilation et le transport de N, P et K + ont été mesurés avec des isotopes (15 N, 32 P et 86 Rb + comme traceur pour K +) et des électrodes sélectives d'ions et d'expériences dans l'exsudation.
Une assimilation d'azote de 15 % supérieure (15 N assay) a été relevée à la suite du traitement au purin d'ortie par rapport à la solution de contrôle. La quantité totale d'azote a également été plus élevée chez les plantes cultivées au purin d'ortie. Le transport de l'azote organique et inorganique, mesuré sur l'exsudation, était plus de 50% plus élevé pour les plantes nourries au purin que celles nourries avec la solution nutritive. En revanche, le purin d'ortie n'a pas eu d'effet sur l'assimilation et le transport ou la quantité totale de phosphore et de potassium dans les plantes.[...]"
Les auteurs avancent une stimulation par le PH pour expliquer ces résultats.
cet effet sur le cycle de l'azote et non sur ceux du potassium ou du phosphore explique probablement l'apparente contradiction entre l'effet coup de fouet qu'on constate et le fait que l'ortie contienne pourtant moins d'azote que de potassium, et nous rappelle que les meilleurs résultats sur les tomates ont été observés avec des utilisations conjointes de purin d'ortie et de consoude réputée riche en potasse...
- Protocoles de tests :
En 2003, l’association des Amis de l'ortie et la revue "Les quatre saisons du jardinage" ont initié une campagne d'essais menés par les lecteurs de la revue.
Ces tests présentent des résultats conformes aux études précédentes sur la stimulation de la croissance, avec en moyenne, sur des tomates, une production totale cumulée supérieur de 20%.
Des résultats probants ont été constatés aussi sur la culture de fourrages.
Il apparait aussi que les purins du commerce (J3CAgri) se sont montrés souvent (10 fois sur 15) supérieurs à ceux préparés par les jardiniers, ce qui rappelle que la fabrication du purin demande une certaine rigueur.
Les tests montrent aussi que l’extrait fermenté d’ortie a ses limites en terme de stimulation de la végétation. Les résultats sont en effet meilleurs lorsqu’il est associé à celui de la consoude.
Concernant l’effet fongicide, il a été observé sur la vigne en Alsace par l’Organisation Professionnelle
d’Agriculture biologique en Alsace qui l’a associé à la prêle et a pu diviser par 4 l’utilisation du cuivre contre le mildiou de la vigne. (ortie-jardin-que-sait-t74903-30.html)
http://appius.claudius.free.fr/Download ... n16sup.pdf (pp.104-108)
Les Quatre Saisons du Jardinage 145, Le purin d'orties à l'essai,
Les Quatre Saisons du Jardinage 151, L'ortie au jardin, fertilisant garanti,
Les Quatre Saisons du Jardinage 157, Ortie et consoude, un duo choc.
(si quelqu'un a ces revues, j'aimerais bien qu'il nous précise les résultats de ces protocoles)
Pour que chacun s’y retrouve un peu mieux, je vais essayer de compiler ce que j’ai trouvé ici ou là sur les effets avérés de l’ortie. Beaucoup de ce qui suit a déjà été dit sur ce forum, mais éparpillé dans des sujets de discussions qui ne portaient pas directement sur celui-ci.
Les apports, corrections etc… sont évidemment les bienvenus. Merci de citer vos sources pour ne pas créer de polémiques impossibles à résoudre.
- Composition de l'ortie, d'après les chiffres figurant sur un produit à base d'orties séchées:
Protéine brute 22,75 %
Graisse brute (extr. ethéré) 2,92 %
Cellulose brute 11,74 %
Matière organique 38,84 %
Cendres brutes 23,75 %
Protéine pure 22,50 %
Bétacarotène 0,0193%
Azote approx. 3,5 %
Sodium 140 mg.
Potassium 3450 mg.
Calcium 2970 mg.
Soufre 540 mg.
Phosphore 680 mg.
Magnésium 650 mg.
Nitrate, Fer 32,2 mg.
Silicium 68 mg.
Chlore 270 mg.
Cuivre, Zinc, Manganèse 4,3 mg.
Nickel
http://www.trabe.info/fr/urtifer.htm
- Composition du purin d'ortie
En ppm (partie par million) :
Azote total : 595
Potassium : 630
Calcium : 730
Azote nitrique : 5
Magnésium : 80
Azote ammoniacal : 240
Sulfate : 50
Azote organique : 350
phosphate : 20
Fer : 2,5
(Bernard Bertrand, Les secrets de l'Ortie, p.65 d'après Peterson)
Sont aussi souvent cités :
- Des pigments, chlorophylles A et B (1,5 g par kg de feuilles fraiches) , caroténoides.
- Des vitamines, B2 (riboflavine), B5 (acide pantothénique), C (acide ascorbique), E (tocophérol), de l'acide folique et de la vitamine K.
- Des oligo-éléments : cuivre, fer, souffre, magnésium, zinc, manganèse, nickel.
- Des acides organiques et aminés : A. glyclique et clycérique.
- Des tanins, de l'histamine, de la chline, de l'acétylcholine, du formate de sodium...
- Des composés azotés naturels : sa richesse en protéines végétales est grande, elles représentent de 5 à 9 % (jusqu'à 12 % d'après certains auteurs) du poids frais de la plante. C'est deux fois plus que le soja !
(Bernard Bertrand, Les secrets de l'Ortie, p.94)
- Propriétés antifongiques de l'ortie...
Eric Petiot rappelait, lors des « Journées Techniques Fruits & Légumes et Viticulture Biologiques » qui se sont tenues en 2005 :
"Certains scientifiques ont découvert que les racines d’ortie contenaient une substance de la famille des phytolectines, qui inhiberait la croissance des champignons responsables de certaines maladies des plantes.
Les chercheurs ont expérimenté cette substance grâce à un extrait de racine d’ortie. Le résultat fut probant, puisque la croissance des champignons pathogènes avait été réduite de 85 %.
La teneur en cette substance des racines varie entre 0,5 et 3 %. "
http://www.itab.asso.fr/downloads/actes ... nGi84FAen6
Bien qu’Eric Petiot ne précise pas ses sources, une recherche dans Google ( urtica + lectin) permet de trouver trace de ces études. Par exemple :
"Effect of the Urtica dioica agglutinin on germination and cell wall formation of Phycomyces blakesleeanus Burgeff", Journal Archives of Microbiology, Volume 158, Number 1 / June, 1992.
Où l'on parle de "une forte réduction de la croissance du mycélium de plusieurs champignons pathogènes grâce à la lectine" (a strongly reduced mycelial growth of several phytopathogenic fungi by this small plant lectin)
http://www.metapress.com/content/w5723k5j23x9l848/
Pour extraire cette substance, Eric Petiot procède à une décoction des racines et l’associe parfois au sureau :
"Personnellement j’utilise en pulvérisation mais aussi en injection sous basse pression au monoxyde de carbone des mélanges à fort pourcentage d’ortie contre les maladies cryptogamiques (champignons) + feuilles de sureau, avec des résultats encourageants sur des arbres.
Des essais avec les racines d’orties sont en cours depuis quelque temps, au jardin et sur des arbres malades."
- Propriétés stimulantes du purin d'ortie...
Ce sont des chercheur Suédois de l'Université de Lund, Rolf Peterson et P. Jensen qui ont fait des études le démontrant.
- Une première est sortie en 1986:
Peterson, R and Jensen, P. "Effects of nettle water on growth and mineral nutrition of plants", parts I and II, Biological Agriculture & Horticulture 1985, 1986.
Des compte-rendus publiés sur le Net permettent de se faire une idée de cette étude :
"les expériences de Rolf Peterson, chercheur suédois, effectuées en serre, sur substrat neutre, en culture de radis, tomate, blé et orge ayant reçu régulièrement une fertilisation avec du purin d'ortie en comparaison à une solution chimique de composition identique ont prouvé la supériorité du purin d'ortie. L’expérience a duré 2 mois. L'avantage du purin était décelable au coup d'œil, tant la vigueur des plantes était spectaculaire. Les analyses des récoltes ont montré une production plus grande de matière végétale fraîche, mais aussi de matières sèches. Constatation intéressante, le système racinaire des plantes produites avec cette méthode naturelle, était beaucoup plus développé"
http://www.nord-nature.org/fiches/fiche_j3.htm
http://trophort.com/001/353/001353617.html (le même en anglais)
On peut mettre ces résultat en parallèle avec ceux de cette étude faisant état des mérites des extraits de plantes sur la production de biomasse (ce qui rejoint les résultats de la 1ere étude des suédois) :
"Irrigation with plant extracts in ecofarming increases biomass production and mineral and organic nitrogen content of plants"
Journal of Plant Nutrition and Soil Science
Volume 166, Issue 5 , Pages 612 - 620
http://www3.interscience.wiley.com/cgi- ... 7/ABSTRACT
- Puis une autre en 1988:
Peterson, R. and P. Jensen (1988). "Uptake and transport of nitrogen, phosphorus and potassium in tomato supplied with nettle water and nutrient solution", Plant And Soil 107(2): 189-196.
Comme le titre l'indique, l'étude affine la précédente en mesurant précisément l'incidence du purin d'ortie sur le cycle de l'azote chez la tomate et selon le résumé lisible en ligne (http://www.springerlink.com/content/x22385x0167n7528/ ),
"Cette recherche a mis en lumière les effets du purin d'ortie sur l'assimilation et le transport de N, P et K. Des plants de tomate (Solanum lycopersicum L. cv. Dansk exportation) ont été cultivés dans du sable pendant 6-8 semaines. Les plantes ont été nourries de purin d'ortie et une solution nutritive a été utilisée comme moyen de contrôle. l'assimilation et le transport de N, P et K + ont été mesurés avec des isotopes (15 N, 32 P et 86 Rb + comme traceur pour K +) et des électrodes sélectives d'ions et d'expériences dans l'exsudation.
Une assimilation d'azote de 15 % supérieure (15 N assay) a été relevée à la suite du traitement au purin d'ortie par rapport à la solution de contrôle. La quantité totale d'azote a également été plus élevée chez les plantes cultivées au purin d'ortie. Le transport de l'azote organique et inorganique, mesuré sur l'exsudation, était plus de 50% plus élevé pour les plantes nourries au purin que celles nourries avec la solution nutritive. En revanche, le purin d'ortie n'a pas eu d'effet sur l'assimilation et le transport ou la quantité totale de phosphore et de potassium dans les plantes.[...]"
Les auteurs avancent une stimulation par le PH pour expliquer ces résultats.
cet effet sur le cycle de l'azote et non sur ceux du potassium ou du phosphore explique probablement l'apparente contradiction entre l'effet coup de fouet qu'on constate et le fait que l'ortie contienne pourtant moins d'azote que de potassium, et nous rappelle que les meilleurs résultats sur les tomates ont été observés avec des utilisations conjointes de purin d'ortie et de consoude réputée riche en potasse...
- Protocoles de tests :
En 2003, l’association des Amis de l'ortie et la revue "Les quatre saisons du jardinage" ont initié une campagne d'essais menés par les lecteurs de la revue.
Ces tests présentent des résultats conformes aux études précédentes sur la stimulation de la croissance, avec en moyenne, sur des tomates, une production totale cumulée supérieur de 20%.
Des résultats probants ont été constatés aussi sur la culture de fourrages.
Il apparait aussi que les purins du commerce (J3CAgri) se sont montrés souvent (10 fois sur 15) supérieurs à ceux préparés par les jardiniers, ce qui rappelle que la fabrication du purin demande une certaine rigueur.
Les tests montrent aussi que l’extrait fermenté d’ortie a ses limites en terme de stimulation de la végétation. Les résultats sont en effet meilleurs lorsqu’il est associé à celui de la consoude.
Concernant l’effet fongicide, il a été observé sur la vigne en Alsace par l’Organisation Professionnelle
d’Agriculture biologique en Alsace qui l’a associé à la prêle et a pu diviser par 4 l’utilisation du cuivre contre le mildiou de la vigne. (ortie-jardin-que-sait-t74903-30.html)
http://appius.claudius.free.fr/Download ... n16sup.pdf (pp.104-108)
Les Quatre Saisons du Jardinage 145, Le purin d'orties à l'essai,
Les Quatre Saisons du Jardinage 151, L'ortie au jardin, fertilisant garanti,
Les Quatre Saisons du Jardinage 157, Ortie et consoude, un duo choc.
(si quelqu'un a ces revues, j'aimerais bien qu'il nous précise les résultats de ces protocoles)